Recherche sur la sensibilisation au problème de la traite des personnes
Préparé à l’intention de Sécurité publique Canada
Nom du fournisseur : Environics Research Group
Numéro de contrat : 0D160-204152/001/CY
Numéro d’enregistrement ROP : ROP 058-19
Travail sur le terrain : du 2 au 27 mars 2020
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Pour de
plus amples renseignements sur ce rapport :
ps.communications-communications.sp@canada.ca
Recherche sur la sensibilisation au problème de la traite des personnes
Rapport final
Préparé à l’intention de Sécurité publique Canada par Environics
Research
Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales
seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite de
Sécurité publique Canada. Pour de plus amples renseignements
sur ce rapport, veuillez communiquer avec Sécurité publique Canada à l’adresse :
ps.communications-communications.sp@canada.ca
Nº de catalogue : PS4-269/2020F-PDF
ISBN :
978-0-660-35667-9
This publication is also available in English
under the title Human Trafficking Public
Awareness Research.
Attestation de neutralité politique
I. Sécurité et traite des personnes en contexte/connaissances générales
II. Perception des risques et fréquence
III. Perception de la sécurité et reconnaissance des signaux d’alarme
Annexe B : Instrument de recherche
quantitatif
Faisant
suite à son annonce du budget de 2019 et à l’évaluation officielle du Plan
d’action national de lutte contre la traite de personnes, le gouvernement du
Canada a présenté une nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la traite
des personnes exposant de façon exhaustive les moyens d’aborder ce problème
complexe. La stratégie réunira en un plan stratégique unique l’ensemble
des efforts du gouvernement fédéral pour contrer la traite des personnes au
Canada et à l’étranger. Elle encadrera les activités fédérales menées en vertu
des quatre piliers reconnus mondialement, soit la prévention, la protection,
les poursuites et les partenariats, et ajoutera un nouveau pilier,
l’« autonomisation ». De vastes consultations
menées par Sécurité publique Canada ont mis en lumière la nécessité de
sensibiliser davantage la population et de mieux faire connaître ce problème
afin d’aider les communautés et les intervenants à reconnaître les premiers
signes de traite des personnes, à réduire la stigmatisation des victimes et à
améliorer les interventions proactives lors d’incidents.
Environics Research a mené un sondage en
ligne auprès de 2 236 Canadiens âgés de 16 ans et plus. Les sondages ont été remplis du 2
au 26 mars 2020. En plus du sondage mené
auprès de la population générale, la recherche a surreprésenté des sous-groupes
d’intérêt : 500 parents d’enfants âgés de 13 à 19 ans,
250 jeunes âgés de 16 à 19 ans, 250 jeunes adultes âgés de 20 à
25 ans et 230 parents et jeunes autochtones. Un
échantillon de cette taille permet d’obtenir des données fiables pour
comprendre les comportements, les opinions et les attitudes au sein de la
population totale et des sous-groupes d’intérêt tant chez les parents que chez
les jeunes. Environics a fixé des quotas selon l’âge,
le sexe et la région, et les données ont été pondérées de façon à ce que l’échantillon
soit représentatif de ces populations en fonction des plus récentes données de
recensement disponibles.
Un suréchantillon a été établi auprès de 230 répondants autochtones
faisant partie des sous-groupes cibles, soit les parents d’enfants âgés de 13 à
19 ans ou les jeunes eux-mêmes âgés de 16 à 25 ans. En raison de la
difficulté à pondérer le suréchantillon d’Autochtones, une série de tableaux
distincts a été préparée d’après un échantillon de 290 répondants. Ces tableaux présentent les réponses des 230 répondants
du suréchantillon d’Autochtones, de même que celles de 60 répondants
autochtones qui ont répondu au sondage auprès de la population générale et qui
étaient aussi soit des parents soit des jeunes.
Les répartitions suivantes ont été
obtenues pour le sondage :
Grand
public, avec les suréchantillons de la population générale |
||
2 006 |
2 006 |
|
570 |
301 |
|
259 |
114 |
|
311 |
188 |
|
586 |
566 |
|
308 |
66 |
|
2 006 |
2 006 |
|
142 |
145 |
|
489 |
491 |
|
772 |
767 |
|
336 |
333 |
|
Colombie-Britannique |
204 |
203 |
290 |
290 |
|
194 |
194 |
|
79 |
79 |
|
115 |
115 |
|
96 |
96 |
Aucune marge d’erreur ne peut être établie ici, puisqu’un sondage en
ligne constitue un échantillon non probabiliste. De plus amples
renseignements quant à la méthodologie utilisée pour ce sondage se trouvent à
l’annexe A.
La valeur de ce contrat s’élève à
106 720,48 $ (TVH incluse).
Les constatations de cette étude peuvent être résumées comme suit :
Sécurité et traite des personnes en contexte/connaissances générales
· La cyberintimidation, l’exploitation
sexuelle d’enfants, les changements climatiques et la consommation de drogues
illégales sont perçus comme les principales menaces à la sécurité des jeunes Canadiens. Une personne sur dix est d’avis que la traite des
personnes constitue la plus grande menace, tandis que le tiers des répondants
considèrent ce problème comme l’une des trois principales menaces.
· La plupart des Canadiens considèrent
que la traversée clandestine des frontières à des fins d’exploitation, le
commerce du sexe forcé, le travail contre son gré ou le prélèvement d’organes
sont des exemples de traite de personnes. La moitié des répondants croient à tort que de
traverser clandestinement des frontières en donnant son consentement est un
exemple de traite de personnes.
· Les Canadiens prennent au sérieux le
problème de la traite des personnes. La plupart sont d’avis qu’il s’agit d’un problème
croissant au Canada et rejettent l’idée que les jeunes Canadiens sont protégés
contre les cyberprédateurs, que la traite des personnes sévit principalement
dans d’autres pays ou que les crimes liés au travail forcé sont rares au pays.
Perception des risques et fréquence
· Huit Canadiens sur dix sont d’avis
que la traite des personnes constitue un problème au moins assez présent au
Canada, et la majorité estime qu’il s’est aggravé. La plupart des répondants croient cependant
que ce problème est peu présent dans leur communauté locale.
· Les Canadiens croient généralement
que ce sont les membres d’organisations criminelles ou les étrangers qui rôdent
en ligne qui sont les plus susceptibles de s’adonner à la traite de personnes. Ils sont moins portés à croire que ce crime est
surtout commis par des personnes connues des victimes, comme un partenaire
sexuel actuel ou ancien.
· Les Canadiens tendent à croire que
la traite des personnes est plus susceptible de survenir dans les grandes
villes, bien que de fortes minorités estiment que ce problème se produit le
plus souvent dans les villes côtières ou frontalières. Les répondants sont aussi plus enclins à penser que
le problème de traite des personnes est plus fréquent en Ontario.
Perception de la sécurité et reconnaissance des
signaux d’alarme
· Trois Canadiens sur dix se
souviennent d’avoir vu ou entendu une publicité ou une annonce d’intérêt public
sur la traite des personnes au cours de la dernière année. La plupart d’entre eux se rappellent vaguement le
commanditaire de la publicité ou de l’annonce.
· Sept Canadiens sur dix
communiqueraient avec leur service de police local s’ils soupçonnaient un crime
lié à la traite des personnes. Le quart des répondants ne sauraient pas comment
réagir.
Énoncé de neutralité politique et coordonnées
Par la
présente, je certifie, en tant que cadre supérieur d’Environics, que les
produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du
Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la
Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de
planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur
l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits livrables ne
font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux
partis politiques, des positions des partis ou de l’évaluation de la
performance d’un parti politique ou de son chef.
Vice-président, Affaires publiques
416 820-1963
Nom du fournisseur : Environics Research Group
Numéro de contrat de TPSGC : 0D160-204152/001/CY
Pour de plus amples renseignements, veuillez
écrire à l’adresse ps.communications-communications.sp@canada.ca
Faisant suite à son annonce du budget
de 2019 et à l’évaluation officielle du Plan d’action national de lutte
contre la traite de personnes, le gouvernement du Canada a présenté une nouvelle
Stratégie nationale de lutte contre la traite des personnes exposant de
façon exhaustive les moyens d’aborder ce problème complexe. La stratégie réunira en un
plan stratégique unique l’ensemble des efforts du gouvernement fédéral pour
contrer la traite des personnes au Canada et à l’étranger. Elle encadrera les
activités fédérales menées en vertu des quatre piliers reconnus mondialement,
soit la prévention, la protection, les poursuites et les partenariats, et
ajoutera un nouveau pilier, l’« autonomisation ». De vastes consultations menées par Sécurité publique Canada
ont mis en lumière la nécessité de sensibiliser davantage la population et de
mieux faire connaître ce problème afin d’aider les communautés et les
intervenants à reconnaître les premiers signes de traite des personnes, à
réduire la stigmatisation des victimes et à améliorer les interventions
proactives lors d’incidents.
Pour répondre aux besoins en matière de
sensibilisation de la population, l’équipe du marketing de Sécurité publique
Canada a, dans un premier temps, retenu les services d’Environics pour que
celle-ci réalise un sondage en ligne auprès des Canadiens répondant aux
principaux objectifs suivants :
·
la sensibilisation au problème de la traite des
personnes;
Le présent rapport présente tout d’abord un résumé analytique exposant
les principales constatations et conclusions, suivi d’une analyse détaillée des
résultats. Une description détaillée de la méthodologie utilisée pour
mener à bien cette recherche est présentée à l’annexe A, tandis que les
instruments de recherche se trouvent à l’annexe B.
Des huit problèmes liés à la
sécurité des jeunes qui leur sont présentés, les Canadiens sont plus
susceptibles de considérer comme extrêmement graves l’exploitation sexuelle et
le harcèlement sexuel d’enfants, la traite des personnes et la
cyberintimidation. Six répondants
sur dix estimant que la traite des personnes menace énormément la sécurité des
jeunes.
Au début du sondage, les répondants
étaient avisés que la recherche portait sur les problèmes liés à la sécurité
des enfants, des adolescents et des jeunes adultes du Canada. Ils devaient ensuite indiquer dans quelle mesure
ils considèrent huit problèmes comme une menace pour la sécurité des jeunes
Canadiens.
Au moins huit répondants sur dix
estiment que chacun des problèmes présentés est au moins plutôt grave. Les Canadiens sont toutefois plus susceptibles de
considérer comme extrêmement graves l’exploitation sexuelle et le harcèlement
sexuel d’enfants (67 %), suivis par la traite des personnes (58 %) et
la cyberintimidation (57 %). Environ la moitié des
répondants indiquent également que les armes à feu et les gangs, la
consommation de drogues illégales, les crimes haineux ou les changements
climatiques menacent énormément la sécurité. Un nombre
légèrement inférieur de répondants, soit un peu plus de quatre personnes sur
dix, estiment qu’il en est de même pour la violence sexiste. Il apparaît clairement que la majorité des Canadiens considèrent
la traite des personnes comme un problème extrêmement grave lorsqu’elle se
produit.
Gravité des problèmes menaçant la sécurité des
jeunes Canadiens
Pourcentage de répondants qui considèrent le
problème comme une énorme menace |
|||
Exploitation sexuelle/harcèlement sexuel d’enfants sur Internet |
67 % |
64 % |
66 % |
Traite des personnes (travail forcé et exploitation sexuelle) |
58 % |
55 % |
61 % |
57 % |
55 % |
47 % |
|
52 % |
49 % |
51 % |
|
51 % |
52 % |
42 % |
|
48 % |
42 % |
48 % |
|
44 % |
37 % |
57 % |
|
43 % |
38 % |
44 % |
Q1. Le présent sondage porte sur des problèmes liés à la sécurité
des enfants, des adolescents et des jeunes adultes du Canada. Selon vous, dans quelle mesure chacun des problèmes suivants
menace-t-il la sécurité des enfants, des adolescents et des jeunes adultes du
Canada?
Comme indiqué ci-dessus, on observe
certaines différences dans les pourcentages de jeunes qui considèrent chacun
des problèmes comme une énorme menace pour leur sécurité. En effet, les jeunes sont beaucoup plus
susceptibles de juger les changements climatiques comme un problème extrêmement
grave, mais moins enclins à dire qu’il en est de même pour la consommation de
drogues illégales.
Une très grande majorité des
Canadiens dans l’ensemble des segments démographiques et régionaux perçoivent
la traite de personnes comme un problème au moins plutôt grave. Toutefois, lorsqu’on se penche plus précisément sur
le nombre de répondants qui considèrent la traite des personnes comme un
problème qui menace énormément leur sécurité, on observe certaines
tendances qui concordent avec les autres réponses du sondage quant aux
personnes qui se préoccupent le plus de ce problème. Parmi
les Canadiens les plus susceptibles de considérer la traite des personnes comme
un problème qui « menace énormément » leur sécurité, notons les
femmes, les membres des groupes les plus jeunes et les plus âgés (c’est-à-dire
les 16 à 25 ans et les 60 ans et plus), les répondants dont le revenu
de ménage annuel est plus faible, ceux dont le niveau de scolarité est plus
faible, les Autochtones, les personnes racisées ainsi que les résidents des
provinces de l’Atlantique, de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan.
En revanche, les hommes, les personnes âgées de 26 à
59 ans, les répondants dont le revenu et le niveau de scolarité sont plus
élevés et les Québécois sont moins enclins à considérer la traite des personnes
comme un problème extrêmement grave.
La cyberintimidation, l’exploitation
sexuelle d’enfants, les changements climatiques et la consommation de drogues
illégales sont perçus comme les plus grandes menaces à la sécurité des jeunes Canadiens. Une personne sur dix est d’avis que la traite des
personnes constitue la plus grande menace, tandis que le tiers des répondants
considèrent ce problème comme l’une des trois principales menaces.
Les Canadiens devaient, à partir de
la même liste, sélectionner et classer en ordre d’importance les trois plus
graves problèmes menaçant la sécurité des enfants, des adolescents et des
jeunes adultes. Le problème le
plus souvent classé en première position, par le quart des répondants, est la
cyberintimidation. Il est suivi par l’exploitation sexuelle et le harcèlement
sexuel d’enfants sur Internet, considéré comme le problème le plus grave par
environ deux répondants sur dix. Environ une personne
sur six considère les changements climatiques et la consommation de drogues
illégales comme la principale menace à la sécurité, tandis qu’une personne sur
dix dit de même pour les armes à feu et les gangs ainsi que la traite des
personnes. Les Canadiens sont moins enclins à
considérer que la violence sexiste et les crimes haineux font partie des plus
graves problèmes auxquels doivent faire face les jeunes Canadiens.
Problèmes les plus graves qui menacent la sécurité
des enfants, des adolescents et des jeunes adultes du Canada
24 % |
26 % |
17 % |
|
Exploitation sexuelle/harcèlement sexuel d’enfants sur Internet |
18 % |
18 % |
16 % |
17 % |
19 % |
13 % |
|
16 % |
12 % |
27 % |
|
10 % |
11 % |
9 % |
|
Traite des personnes (travail forcé et exploitation sexuelle) |
8 % |
8 % |
12 % |
3 % |
3 % |
3 % |
|
3 % |
3 % |
3 % |
Q2. Lorsque vous pensez aux problèmes qui menacent la sécurité de nos
enfants, adolescents et jeunes adultes, quels sont selon vous les trois plus
graves auxquels ils doivent faire face à l’heure actuelle du Canada?
On observe encore une fois quelques
différences importantes au sein des différents groupes démographiques, les
jeunes étant beaucoup plus susceptibles de désigner les changements climatiques
comme étant le problème le plus grave qui menace la sécurité des jeunes
Canadiens. La
cyberintimidation tend à être choisie davantage par les personnes âgées de 26 à
45 ans (surtout chez ceux qui ont des enfants âgés de moins de
16 ans), les répondants dont le revenu est plus élevé et les Québécois.
Il convient aussi de souligner que les parents et les
jeunes autochtones sont beaucoup plus nombreux à sélectionner la traite des
personnes comme problème le plus grave (23 %) et, parallèlement, ils sont
moins susceptibles que les autres Canadiens de considérer la cyberintimidation
comme la plus grande menace à la sécurité (13 %).
Lorsque nous nous penchons plus
précisément sur le problème de la traite des personnes, il est important de ne
pas tenir compte seulement du nombre de Canadiens le considérant comme la plus
grande menace à la sécurité des jeunes, mais aussi du nombre de personnes qui le
perçoivent comme l’un des trois principaux problèmes. Globalement, environ le tiers (32 %) de tous
les Canadiens perçoivent la traite des personnes comme l’une des trois plus
grandes menaces à la sécurité des jeunes, et ce pourcentage est sensiblement identique
chez les parents de jeunes. Toutefois, chez les jeunes
Canadiens, le pourcentage de répondants qui considèrent la traite des personnes
comme l’un des trois problèmes les plus graves augmente pour passer à
39 %.
Traite des personnes
considérée comme l’un des trois problèmes les plus graves
Q2. Lorsque vous pensez aux problèmes qui menacent
la sécurité de nos enfants, adolescents et jeunes adultes, quels sont selon
vous les trois plus graves auxquels ils doivent faire face à l’heure actuelle
du Canada?
Le pourcentage de Canadiens qui estiment que la traite des personnes
constitue l’un des trois problèmes les plus graves varie sur le plan
démographique. Les répondants âgés de 16 à
19 ans, ceux dont le niveau de scolarité est plus bas ainsi que les
résidents de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan sont les plus
susceptibles de le sélectionner parmi les trois problèmes les plus graves. Il convient aussi de souligner que les parents de filles sont
plus nombreux à sélectionner la traite des personnes que ceux qui ont seulement
des garçons. Comme indiqué ci-dessus, les parents et
les jeunes autochtones sont beaucoup plus enclins à considérer la traite des
personnes comme l’une des trois menaces les plus graves, avec 50 % des
membres de ce groupe qui accordent l’une des trois premières places à ce
problème, comparativement à 32 % chez l’ensemble des Canadiens.
Au moment d’évaluer leur propre
compréhension du problème de la traite des personnes, les deux tiers des
Canadiens disent comprendre au moins assez bien de quoi il s’agit, dont une
personne sur dix qui pense le comprendre très bien. Il convient de noter que, bien que les jeunes
soient plus nombreux à considérer la traite des personnes comme l’un des plus
importants problèmes auxquels les jeunes font face, ils sont aussi les moins
enclins à dire qu’ils comprennent eux-mêmes très bien de quoi il s’agit. On observe très peu de différences entre les différents
groupes démographiques quant à la façon dont les Canadiens évaluent leur propre
compréhension du problème. Toutefois, chez les parents
et les jeunes autochtones, le pourcentage de répondants qui pensent comprendre
au moins assez bien en quoi consiste le problème augmente pour passer à
82 %.
Compréhension du problème de la traite des
personnes au Canada
Pourcentage
de répondants qui comprennent le problème de la traite des personnes... |
|||
66 % |
68 % |
63 % |
|
12 % |
13 % |
9 % |
|
54 % |
55 % |
54 % |
|
34 % |
32 % |
37 % |
|
32 % |
30 % |
34 % |
|
2 % |
2 % |
3 % |
Q3. Récemment, on a parlé du problème de la « traite
des personnes » au Canada. Comment évalueriez-vous votre propre compréhension du problème
que constitue la traite des personnes? Pensez-vous
comprendre ce problème...?
Lorsqu’invités à indiquer
spontanément leur propre définition de la traite des personnes, les Canadiens
sont plus enclins à dire qu’il s’agit de forcer des gens (surtout des femmes) à
travailler dans le commerce du sexe (42 %) ou, de façon plus générale, du
commerce ou de l’enlèvement d’êtres humains (39 %). Parmi les autres réponses souvent mentionnées,
notons le travail forcé et l’esclavage (18 %), l’exploitation de personnes
(17 %), le fait de conditionner les gens à commettre des actes illégaux
contre leur gré (17 %) et le transport illégal de personnes dans un pays
dans le but de les exploiter. Il convient de souligner
que 95 % des Canadiens ont été en mesure de répondre à cette question et
que la grande majorité des réponses données décrivaient avec exactitude en quoi
consiste la traite de personnes. Les différences
observées dans les réponses au sein des groupes démographiques et régionaux
démontrent que les femmes sont plus susceptibles que les hommes de définir la
traite de personnes comme le fait de forcer précisément les femmes à travailler
dans le commerce du sexe. Les personnes d’origine
asiatique de l’Est ont aussi davantage tendance à indiquer qu’il s’agit de
faire entrer illégalement des personnes au pays.
Définition de la traite des personnes
42 % |
43 % |
40 % |
|
39 % |
38 % |
47 % |
|
Travail forcé, esclavage de personnes pour les faire travailler,
esclavage des temps modernes |
18 % |
21 % |
18 % |
17 % |
18 % |
14 % |
|
17 % |
17 % |
12 % |
|
9 % |
8 % |
8 % |
|
3 % |
3 % |
1 % |
|
3 % |
4 % |
4 % |
|
3 % |
2 % |
1 % |
|
6 % |
9 % |
5 % |
|
5 % |
5 % |
7 % |
Q4. Comment définiriez-vous le terme « traite
des personnes »? De quoi
s’agit-il?
Les trois
quarts des répondants croient savoir ce qu’est le « conditionnement ».
Les trois quarts des Canadiens croient savoir
ce que signifie le fait de « conditionner » une autre personne; le
quart des répondants sont certains de le savoir, tandis qu’une autre moitié
pensent bien savoir de quoi il s’agit. Un autre quart des répondants, quant à eux, avouent ignorer en
quoi cela consiste.
Connaissance
de la notion de « conditionnement » dans le contexte de la traite de
personnes
Pourcentage des répondants qui savent ce
qu’est le « conditionnement » |
|||
74 % |
77 % |
64 % |
|
25 % |
26 % |
25 % |
|
49 % |
51 % |
38 % |
|
26 % |
23 % |
36 % |
Q5. On parle parfois d’une personne « conditionnée »
ou du fait de « conditionner » quelqu’un. Pensez-vous savoir ce qu’est le « conditionnement »?
En fait, le « conditionnement »
est une tactique qui consiste pour un abuseur à gagner la confiance d’une
personne et celle des adultes de son entourage dans le but d’entrer en relation
avec cette personne et d’exercer une emprise sur elle. En recourant au conditionnement, l’abuseur tente de manipuler
la personne afin qu’elle coopère, ce qui réduit les risques que la victime
prévienne quelqu’un et augmente les chances qu’elle revienne sans cesse vers
l’abuseur.
Les jeunes sont plus susceptibles d’avouer
ignorer en quoi consiste le conditionnement. Cela est particulièrement perceptible chez les
répondants âgés de 16 à 19 ans, parmi lesquels 40 % disent ignorer de
quoi il s’agit. Les personnes racisées et celles qui
sont nées à l’étranger sont aussi moins nombreuses à savoir ce qu’est le
conditionnement.
La plupart des Canadiens considèrent
que la traversée clandestine des frontières à des fins d’exploitation, le
commerce du sexe forcé, le travail contre son gré ou le prélèvement d’organes
sont des exemples de traite de personnes. La moitié des répondants croient à tort que de
traverser clandestinement des frontières en donnant son consentement est un
exemple de traite de personnes.
Les Canadiens se sont vu présenter
une liste d’expériences que pourrait vivre quelqu’un; ils devaient ensuite
indiquer s’ils considèrent chacune de ces expériences comme un exemple de
traite de personnes. Plus de neuf
répondants sur dix s’entendent pour dire que le fait pour une personne de
traverser clandestinement des frontières internationales pour être exploitée ou
le fait d’obliger quelqu’un à se lancer dans le commerce du sexe constituent
des exemples de traite de personnes. De fortes
majorités d’au moins les trois quarts des répondants sont aussi d’avis que l’obligation
de travailler contre son gré ou le prélèvement d’organes contre son gré sont
des exemples de traite de personnes. Les Canadiens sont
plus divisés quant au fait pour une personne de traverser clandestinement des
frontières internationales de façon volontaire, une activité considérée
à tort comme un exemple de traite de personnes par la moitié des répondants.
Activités qui constituent de la traite de
personnes
Traverser clandestinement des frontières internationales pour être
exploité(e) dans un autre pays |
95 % |
95 % |
92 % |
93 % |
93 % |
90 % |
|
83 % |
85 % |
74 % |
|
74 % |
71 % |
72 % |
|
Traverser clandestinement des frontières internationales en donnant
son consentement |
49 % |
52 % |
48 % |
Q6. Voici une liste d’expériences que pourrait
vivre quelqu’un. Considérez-vous chacune de ces expériences comme un exemple de
traite des personnes, ou non?
En général, les réponses à cette
question sont très semblables dans l’ensemble des segments démographiques et
régionaux. Les seules
différences dignes de mention sont observées chez les jeunes, lesquels sont un
peu moins susceptibles que les répondants plus âgés de considérer le travail
contre son gré comme un exemple de traite de personnes, et chez les Québécois,
qui sont plus nombreux que les autres Canadiens à considérer le prélèvement
d’organes comme de la traite de personnes.
Les Canadiens prennent au sérieux le
problème de la traite des personnes. La plupart sont d’avis qu’il s’agit d’un problème croissant au
Canada et rejettent l’idée que les jeunes Canadiens sont protégés contre les
cyberprédateurs, que la traite des personnes sévit principalement dans d’autres
pays et que les crimes liés au travail forcé sont rares au pays.
Les Canadiens se sont vu présenter
dans un ordre aléatoire une série de cinq énoncés portant sur la traite des
personnes; ils devaient ensuite indiquer dans quelle mesure ils sont en accord
ou en désaccord avec chacun. Les résultats
démontrent que les Canadiens prennent très au sérieux le problème de la traite
de personnes et qu’ils ne croient pas que les jeunes Canadiens en sont à
l’abri. Huit personnes sur dix (81 %) sont d’avis,
dans une certaine mesure, que la traite des personnes est un problème croissant
au pays (le tiers d’entre elles étant fortement de cet avis). La majorité des Canadiens sont en désaccord avec l’idée
que les jeunes au Canada sont généralement protégés contre les cyberprédateurs qui
pourraient les conditionner aux fins de la traite de personnes (77 % sont
en désaccord et 19 % sont d’accord avec cet énoncé), que la traite de
personnes se produit surtout dans d’autres pays (59 % sont en désaccord et
36 % sont d’accord avec cet énoncé) et que les crimes liés au travail forcé
sont très rares au Canada (56 % sont en désaccord et 36 % sont en
accord avec cet énoncé). Il convient de souligner que
les trois quarts des répondants (76 %) sont d’accord (dont trois personnes
sur dix qui le sont fortement) pour dire qu’ils seraient pris très au sérieux par
les autorités s’ils devaient signaler un cas de traite de personnes.
Niveau d’accord avec les énoncés sur la traite
de personnes
Pourcentage de répondants qui sont en accord (tout à fait ou plutôt) avec
l’énoncé |
|||
81 % |
80 % |
78 % |
|
76 % |
76 % |
77 % |
|
36 % |
38 % |
36 % |
|
La traite des personnes existe surtout dans d’autres pays et ne pose
pas vraiment problème au Canada |
34 % |
35 % |
43 % |
18 % |
18 % |
26 % |
Q7. Dans quelle mesure êtes-vous d’accord ou en
désaccord avec les énoncés suivants portant sur la traite des personnes?
Comme indiqué ci-dessus, la
principale tendance démographique qui se dégage dans la façon dont les
Canadiens répondent à ces énoncés démontre que les jeunes sont plus susceptibles
de croire que la traite de personnes se produit davantage dans les autres pays
et que les jeunes Canadiens sont généralement protégés sur Internet contre les
abuseurs s’adonnant à la traite de personnes. Certaines tendances indiquent aussi que les hommes de
même que les personnes nées à l’étranger sont plus susceptibles que les autres
de croire que la traite de personnes se produit surtout dans les autres pays et
que les crimes liés au travail forcé sont rares au Canada.
La traite des personnes se définit comme étant l’acte
« de recruter, de transporter et de loger des personnes ou d’exercer un
contrôle ou une influence sur leurs mouvements afin de les exploiter, généralement
à des fins sexuelles ou de travail forcé ». On la décrit souvent comme une forme moderne d’esclavage. Voici quelques exemples de traite des personnes :
3. Prélèvement d’organes sans le
consentement du donneur
Les répondants devaient ensuite
indiquer dans quelle mesure ils considèrent la traite de personnes comme un
problème présent au Canada. Près de huit
Canadiens sur dix estiment que la traite de personnes est un problème au moins
assez présent, dont trois sur dix qui le jugent extrêmement présent. Seule une petite minorité (15 %) de répondants sont
d’avis que ce problème n’est pas présent au Canada.
Perception de la gravité du problème de la
traite de personnes au Canada
Pourcentage
de répondants qui indiquent que la traite de personnes est un problème
présent au Canada |
|||
78 % |
78 % |
79 % |
|
27 % |
28 % |
30 % |
|
51 % |
50 % |
49 % |
|
15 % |
17 % |
14 % |
|
14 % |
16 % |
13 % |
|
1 % |
1 % |
1 % |
|
7 % |
5 % |
8 % |
Q8. À la lumière de cette définition, dans quelle mesure
diriez-vous que la traite des personnes constitue un problème présent au
Canada? Est-ce…?
Le pourcentage de Canadiens qui
considèrent que la traite de personnes est un problème présent est sensiblement
le même dans les différents segments démographiques et régionaux. Comme indiqué ci-dessus, les parents de jeunes et
les jeunes eux-mêmes ne sont pas plus enclins que les Canadiens globalement à
considérer que la traite des personnes est un problème présent au pays. Sur le plan régional, les résidents de l’Ontario, du Manitoba
et de la Saskatchewan ont davantage tendance que les Québécois à percevoir la
traite de personnes comme un problème présent. Les
Autochtones et les personnes racisées sont aussi plus enclins à considérer que
ce problème est présent au Canada. Chez les parents et
les jeunes autochtones, le pourcentage de répondants qui considèrent que la
traite de personnes est un problème « extrêmement présent » augmente
pour passer à 50 %.
Le problème de la traite des personnes s’est-il
aggravé ou résorbé au Canada
Changements
perçus concernant le problème de la traite des personnes au Canada |
|||
66 % |
67 % |
57 % |
|
27 % |
25 % |
28 % |
|
7 % |
8 % |
15 % |
Q9. Autant que vous sachiez, le problème de la traite des
personnes au Canada s’est-il aggravé, s’est-il résorbé ou est-il demeuré le
même par rapport au passé?
En général, le pourcentage de
répondants qui sont d’avis que le problème de la traite des personnes s’est
aggravé au Canada est sensiblement le même dans les différents segments
démographiques et régionaux. Les femmes, les
répondants plus âgés et les résidents de l’Ontario, du Manitoba et de la
Saskatchewan sont plus nombreux à croire que le problème s’est aggravé. Les répondants plus jeunes et les Québécois sont quant à eux
moins enclins à être de cet avis.
Les Canadiens reconnaissent en
général que la traite de personnes est un crime grave qui s’est aggravé par
rapport au passé. Toutefois, lorsque questionnés sur son incidence plus près de
chez eux, ils estiment en majorité que ce problème n’est pas présent dans leur
communauté ou leur quartier. Environ trois
personnes sur dix sont d’avis que la traite des personnes est un problème au
moins assez présent dans leur communauté, tandis que les autres estiment que ce
problème n’est pas très présent, voire pas du tout, ou sont incapables de se
prononcer sur la question. Les réponses à cette
question diffèrent peu selon les segments régionaux ou démographiques, sauf
chez les Ontariens et en particulier les parents et les jeunes autochtones, qui
sont plus susceptibles que les autres Canadiens de considérer que le problème
de la traite des personnes est présent dans leur communauté locale.
Gravité perçue du problème de la traite des
personnes dans la communauté
31 % |
31 % |
33 % |
|
7 % |
8 % |
9 % |
|
24 % |
23 % |
24 % |
|
50 % |
55 % |
48 % |
|
33 % |
35 % |
31 % |
|
17 % |
20 % |
17 % |
|
18 % |
14 % |
18 % |
Q10. Selon vous, dans quelle mesure le problème des crimes liés à
la traite des personnes (exploitation sexuelle et travail forcé) est-il présent
dans votre propre quartier ou communauté locale?
Lorsqu’invités à indiquer le
pourcentage d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes qui, à leur avis,
courent un sérieux risque d’être victimes de la traite de personnes, la
majorité des Canadiens estiment que moins de la moitié sont à risque. Près de la moitié sont d’avis qu’au plus 20 %
des jeunes courent un sérieux risque, tandis que trois personnes sur dix
croient que le risque touche une bonne partie des jeunes, soit de 20 % à
40 %. Un peu plus de deux Canadiens sur dix jugent
qu’au moins la moitié des jeunes présentent un sérieux risque.
7 % |
10 % |
7 % |
|
14 % |
10 % |
18 % |
|
30 % |
32 % |
31 % |
|
34 % |
29 % |
32 % |
|
15 % |
18 % |
13 % |
Q11. Selon vous, environ quelle proportion des enfants, adolescents
et jeunes adultes du Canada courent un sérieux risque d’être victimes de la
traite des personnes?
Les réponses à cette question
varient très peu dans les différents segments démographiques. La seule constatation digne de mention concerne les
Canadiens qui gagnent un revenu plus faible de même que les parents et les
jeunes autochtones, qui sont plus susceptibles de croire que des pourcentages
plus élevés de jeunes courent un sérieux risque d’être victimes de la traite de
personnes au Canada.
Les parents d’enfants âgés de 19 ans et
moins devaient indiquer dans quelle mesure ils sont préoccupés à l’idée que
l’un de leurs propres enfants puisse être victime de traite de personnes. La moitié d’entre eux se disent au moins assez
préoccupés, dont deux parents sur dix qui sont très préoccupés. L’autre moitié des parents ne sont pas très préoccupés, voire
pas du tout. Comme cette question a seulement été posée
au sous-échantillon de Canadiens ayant des enfants de moins de 20 ans, les
données obtenues permettent moins de dégager des tendances démographiques. Les parents racisés, les parents autochtones et les parents du
Québec sont plus susceptibles d’être préoccupés par cette possibilité. Il convient aussi de souligner que 61 % des parents ayant
seulement des filles craignent que leur enfant ne soit victime de traite de
personnes, comparativement à 43 % chez les parents qui ont seulement des
garçons.
52 % |
|
22 % |
|
30 % |
|
48 % |
|
34 % |
|
14 % |
Q12. Dans quelle mesure êtes-vous
préoccupé(e) à l’idée que l’un de vos propres enfants puisse être victime de
traite des personnes? Êtes-vous…?
Trois Canadiens sur dix sont d’avis
que la traite des personnes est assez fréquente et qu’elle touche beaucoup de
jeunes. La majorité
croit que ce problème est plutôt rare ou qu’il survient seulement à l’occasion
et qu’il touche relativement peu de jeunes.
Lorsqu’on demande aux Canadiens si,
à leur avis, il est fréquent que des jeunes soient victimes de traite de
personnes, il apparaît clairement qu’une majorité d’entre eux sont d’avis que
ce problème survient à l’occasion et qu’il ne touche qu’une minorité de jeunes
(54 %) ou encore qu’il est plutôt rare (15 %). Toutefois, trois répondants sur dix estiment que la
traite de personnes est assez fréquente et qu’elle touche beaucoup de jeunes,
ou encore qu’il s’agit d’un problème omniprésent.
Fréquence à laquelle les jeunes sont victimes
de traite de personnes
Q14. Selon vous, dans quelle mesure est-il fréquent que des jeunes
(de 25 ans ou moins) soient victimes de la traite des personnes?
Les Canadiens se sont vu présenter
en ordre aléatoire une liste de groupes de personnes; ils devaient ensuite
sélectionner ceux qui, à leur avis, sont les plus susceptibles d’être victimes
de la traite de personnes. Les groupes les
plus souvent choisis par les répondants comme victimes potentielles de ce crime
sont les jeunes fugueurs, les femmes et les filles ainsi que les jeunes issus
de familles à faible revenu. D’importantes minorités
sont aussi d’avis que les jeunes aux prises avec des problèmes de santé
mentale, les jeunes autochtones et les jeunes ayant récemment immigré au Canada
sont à risque. Des pourcentages plus faibles croient
que les jeunes de la communauté LGBTQ, les jeunes hommes et les garçons,
les membres des minorités visibles et les personnes handicapées sont parmi les
plus vulnérables à la traite de personnes. Deux
personnes sur dix sont d’avis que les personnes de tous âges courent le même
risque d’être victimes de ce crime. Les réponses à cette
question sont très semblables dans l’ensemble des groupes démographiques et
régionaux.
Groupes les plus susceptibles d’être victimes
de la traite de personnes
65 % |
66 % |
60 % |
|
60 % |
60 % |
62 % |
|
Jeunes issus de familles à faible revenu/bénéficiaires de l’aide
sociale |
53 % |
53 % |
55 % |
48 % |
48 % |
46 % |
|
45 % |
43 % |
44 % |
|
39 % |
39 % |
41 % |
|
30 % |
32 % |
26 % |
|
Jeunes se définissant comme gais, lesbiennes, bisexuels ou queers |
28 % |
28 % |
26 % |
28 % |
29 % |
26 % |
|
27 % |
24 % |
30 % |
|
Des personnes de tous âges courent le même risque d’en être victimes |
20 % |
21 % |
18 % |
19 % |
19 % |
21 % |
|
4 % |
4 % |
4 % |
Q15. Selon vous, quels groupes en particulier sont
les plus susceptibles d’être victimes de la traite des personnes au Canada?
Les Canadiens croient généralement
que ce sont les membres d’organisations criminelles ou les étrangers qui rôdent
en ligne qui s’adonnent le plus souvent à la traite de personnes. Ils sont moins portés à sélectionner les personnes
connues des victimes comme auteurs de ce crime.
Les répondants se sont vu présenter
une liste de personnes; ils devaient ensuite sélectionner celles qui, à leur
avis, s’adonnent le plus souvent à la traite de personnes au pays. Les Canadiens sont plus portés à croire que les
trafiquants sont le plus souvent des personnes qui n’étaient pas initialement connues
de leurs victimes, comme des membres d’organisations criminelles, des étrangers
ou des personnes ayant un casier judiciaire. Ils sont
moins susceptibles de sélectionner des gens que les victimes de la traite de personnes
pourraient connaître dans un contexte social ou dans le cadre de leur travail,
comme des partenaires sexuels (anciens ou actuels), des entreprises de travail
intérimaire, des amis, des membres de leur famille ou des connaissances
professionnelles. Environ une personne sur sept n’a
aucune opinion à ce sujet. Les réponses à cette
question sont plutôt semblables dans l’ensemble des segments démographiques et
régionaux, bien que les jeunes, en particulier ceux au début de la vingtaine,
soient plus susceptibles de mentionner d’anciens partenaires sexuels comme
possibles trafiquants.
Personnes les plus susceptibles de se livrer à
la traite de personnes au Canada
Auteurs
les plus courants de ce crime |
|||
72 % |
75 % |
64 % |
|
56 % |
58 % |
62 % |
|
44 % |
47 % |
48 % |
|
23 % |
22 % |
24 % |
|
22 % |
20 % |
31 % |
|
19 % |
19 % |
15 % |
|
19 % |
19 % |
23 % |
|
19 % |
16 % |
22 % |
|
15 % |
16 % |
20 % |
|
2 % |
2 % |
2 % |
|
14 % |
14 % |
14 % |
Q16. Selon vous, qui s’adonne le plus souvent à la
traite des personnes au Canada?
Lorsqu’une liste de possibilités
leur est fournie, les Canadiens sont plus susceptibles d’indiquer que la traite
de personnes se produit dans les grandes villes (79 %). Un peu plus du tiers des répondants sont d’avis que
ce crime est susceptible de survenir dans les villes frontalières ou les
communautés côtières, tandis que le tiers des gens croient que cela se produit
dans les régions rurales. Une personne sur sept est
incapable de se prononcer à ce sujet. Les réponses à
cette question sont plutôt semblables dans l’ensemble des segments
démographiques et régionaux, bien que les Ontariens soient plus portés que les
autres Canadiens à croire que les villes frontalières constituent un cadre plus
probable pour la traite de personnes.
Endroits où la traite de personnes est plus
fréquente au Canada
79 % |
80 % |
72 % |
|
38 % |
40 % |
37 % |
|
36 % |
38 % |
34 % |
|
28 % |
28 % |
26 % |
|
14 % |
14 % |
17 % |
Q17. Selon vous, à quels endroits du Canada la
traite des personnes est-elle le plus susceptible d’exister? Est-ce…?
Les Canadiens sont plus susceptibles
de penser que la traite de personnes survient plus souvent dans les provinces
les plus peuplées comme l’Ontario (33 %), la Colombie-Britannique
(17 %) et, dans une moindre mesure, le Québec (6 %), ce qui concorde
avec l’idée selon laquelle il s’agit d’un crime propre aux grandes villes. Une faible minorité de répondants estiment que ce
problème est présent dans d’autres provinces et territoires, tandis que le tiers des Canadiens sont incapables de se prononcer sur
l’endroit où la traite de personnes est la plus fréquente. Les résultats sont semblables dans l’ensemble des groupes
démographiques. Il convient de souligner que les
Britanno-Colombiens sont moins susceptibles que les autres Canadiens de croire
que la traite de personnes est plus fréquente dans leur propre province.
Province ou territoire du Canada où la traite
de personnes est le plus susceptible de survenir
Province
ou territoire du Canada où la traite de personnes est la
plus courante |
|||
<1 % |
0 % |
<1 % |
|
<1 % |
<1 % |
<1 % |
|
1 % |
1 % |
<1 % |
|
<1 % |
<1 % |
<1 % |
|
6 % |
6 % |
5 % |
|
33 % |
34 % |
37 % |
|
2 % |
1 % |
2 % |
|
1 % |
<1 % |
2 % |
|
1 % |
1 % |
2 % |
|
17 % |
18 % |
12 % |
|
<1 % |
<1 % |
<1 % |
|
1 % |
<1 % |
1 % |
|
1 % |
1 % |
1 % |
|
3 % |
3 % |
2 % |
|
36 % |
35 % |
34 % |
Q18. Selon vous, y a-t-il une province ou un
territoire où la traite des personnes est le plus susceptible de survenir plus
fréquemment?
Au moment d’indiquer les entreprises
ou les secteurs d’activité les plus susceptibles d’être impliqués dans la
traite de personnes, les Canadiens mentionnent le plus souvent les salons de
massage et les bars de danseuses nues (82 %), le travail domestique, comme
les gardiennes à domicile et les femmes de ménage (57 %) et l’industrie du
tourisme d’accueil comme l’hôtellerie et le tourisme (46 %). Toutefois, des pourcentages importants d’environ
deux répondants sur dix ont également mentionné divers autres secteurs tels que
l’agriculture (23 %), le secteur manufacturier (21 %), les grands
événements sportifs (20 %) et le transport (16 %). Un peu plus d’un répondant sur dix n’a aucune idée des
secteurs les plus susceptibles d’être impliqués dans la traite de personnes.
On constate quelques différences démographiques dans la
façon dont les Canadiens ont répondu à cette question. En
effet, les répondants ayant un revenu ou un niveau de scolarité plus élevé de
même que les résidents de l’Ontario et de la Colombie-Britannique sont plus
susceptibles d’indiquer que le secteur de l’agriculture pourraient prendre part
à la traite de personnes, tandis que les Québécois sont
beaucoup plus nombreux que les autres Canadiens à associer la traite de
personnes aux grands événements sportifs.
82 % |
83 % |
78 % |
|
Travail domestique (p. ex. gardiennes à domicile, femmes de ménage,
etc.) |
57 % |
56 % |
51 % |
46 % |
43 % |
51 % |
|
23 % |
26 % |
18 % |
|
21 % |
22 % |
20 % |
|
20 % |
22 % |
19 % |
|
16 % |
17 % |
24 % |
|
8 % |
11 % |
9 % |
|
12 % |
13 % |
13 % |
Q19. Selon vous, quels types de
domaines/entreprises/secteurs d’activité sont les plus susceptibles d’être
touchés par les crimes liés à la traite des personnes ou d’y prendre part?
Les jeunes Canadiens âgés de 16 à
25 ans devaient indiquer dans quelle mesure ils se sentent en sécurité
lorsqu’ils se trouvent dans quatre endroits différents : à la maison, au
travail, à l’école et à l’extérieur dans leur quartier. La vaste majorité d’entre eux (90 % et plus)
se sentent au moins plutôt en sécurité dans chacun de ces quatre endroits. Il convient toutefois de noter qu’un pourcentage élevé de
répondants de ce groupe se sentent plutôt en sécurité seulement, et non très en
sécurité. Les jeunes femmes sont un peu moins susceptibles
que les jeunes hommes de se sentir très en sécurité au travail et à l’école.
L’écart entre les sexes est plus important lorsqu’il est
question de la perception de sécurité durant les promenades à l’extérieur; en
effet, la moitié (49 %) des jeunes hommes se sentent très en sécurité dans
leur quartier, comparativement à seulement 31 % des jeunes femmes. En outre, les jeunes Autochtones se sentent moins souvent « très
en sécurité » dans chacune de ces quatre situations.
Sécurité perçue dans des endroits précis*
* Les
pourcentages ci-dessus sont établis en fonction des répondants pour lesquels
chaque endroit s’applique.
Q20. Dans
quelle mesure vous sentez-vous en sécurité aux endroits suivants?
Les jeunes Canadiens âgés de 16 à
25 ans devaient indiquer dans quelle mesure ils seraient à l’aise de
parler de problèmes délicats ou de sécurité personnelle à leurs parents ou à
d’autres adultes de confiance. Huit d’entre
eux sur dix se disent au moins assez à l’aise, tandis que quatre sur dix
estiment être très à l’aise de le faire. Un peu moins
de deux jeunes sur dix seraient mal à l’aise dans une certaine mesure d’avoir
ce type de conversations avec une personne plus âgée.
Aisance à parler de problèmes de sécurité
personnelle aux parents ou à d’autres adultes
80 % |
80 % |
79 % |
|
41 % |
41 % |
41 % |
|
39 % |
39 % |
38 % |
|
18 % |
19 % |
18 % |
|
15 % |
16 % |
14 % |
|
3 % |
3 % |
3 % |
Q21. Dans quelle mesure seriez-vous à l’aise de parler de
problèmes délicats ou de sécurité personnelle à vos parents ou à un autre
adulte de confiance?
Les jeunes femmes sont plus
susceptibles que les jeunes hommes de se sentir très à l’aise d’avoir ce type
de discussions avec leurs parents (46 %, comparativement à 36 %). Il convient aussi de noter que les jeunes racisés
sont moins susceptibles que les autres d’être très à l’aise de se confier à des
adultes (30 %).
Les jeunes Canadiens âgés de 16 à
25 ans devaient indiquer dans quelle mesure ils seraient susceptibles
d’informer quelqu’un avant de rencontrer une personne qu’ils ont connue sur
Internet. Plus de la
moitié (52 %) d’entre eux informeraient toujours quelqu’un à ce sujet, et
37 % le feraient généralement. Une personne sur
dix n’informerait généralement ou jamais personne de cette situation.
Jeunes Canadiens qui informeraient quelqu’un
avant de rencontrer
une personne connue sur Internet
52 % |
53 % |
52 % |
|
37 % |
36 % |
38 % |
|
Je n’en informerais généralement pas un ami/membre
de ma famille |
9 % |
10 % |
8 % |
2 % |
1 % |
2 % |
Q22. Si vous aviez connu une personne sur Internet et que vous
aviez prévu de la rencontrer en vis-à-vis, dans quelle mesure serait-il
probable que vous en informiez un ami ou un membre de votre famille?
Quelques différences importantes
entre les groupes démographiques se dégagent quant à la mesure dans laquelle
les jeunes Canadiens informeraient quelqu’un avant de rencontrer en vis-à-vis
une personne qu’ils ont connue sur Internet. Les deux tiers (67 %) des jeunes femmes en
informeraient toujours un ami ou un membre de leur famille, comparativement à
seulement 39 % des jeunes hommes. Il convient de
souligner qu’alors que 57 % des jeunes d’origine européenne informeraient
toujours quelqu’un d’une rencontre prévue, ce pourcentage baisse à 42 %
chez les jeunes Canadiens racisés. Chez les jeunes Autochtones,
le pourcentage de répondants qui informeraient toujours quelqu’un de leur
rencontre augmente pour passer à 59 %.
Les jeunes Canadiens âgés de 16 à
25 ans devaient indiquer dans quelle mesure ils sont préoccupés à l’idée
qu’ils puissent eux-mêmes être victimes de traite de personnes. Les inquiétudes au sein de ce groupe d’âge sont
moins courantes que chez les parents. En effet, le tiers des jeunes sont au
moins assez préoccupés à cette idée, tandis que les deux tiers ne sont pas très
ou pas du tout préoccupés, dont trois d’entre eux sur dix qui ne s’inquiètent
pas du tout de cette question.
Niveau de préoccupation des jeunes à l’idée
qu’ils puissent être victimes de traite de personnes
33 % |
32 % |
33 % |
|
8 % |
8 % |
8 % |
|
25 % |
24 % |
25 % |
|
67 % |
68 % |
67 % |
|
34 % |
36 % |
33 % |
|
33 % |
31 % |
34 % |
Q13. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) à l’idée que vous
puissiez être victime de traite des personnes? Êtes-vous…?
La perception du risque d’être
soi-même victime de la traite de personnes ne diffère pas chez les jeunes âgés
de 16 à 19 ans et chez ceux âgés de 20 à 25 ans. Il convient toutefois de souligner que les jeunes
femmes sont beaucoup plus susceptibles que les jeunes hommes de se dire au
moins assez préoccupées à cette idée (41 %, comparativement à 26 %).
Les jeunes Autochtones sont aussi beaucoup plus enclins
que les autres à être au moins assez préoccupés à l’idée qu’ils puissent être
victimes de traite de personnes : plus de la moitié d’entre eux
(55 %) se disent très (28 %) ou assez (27 %) préoccupés par
cette question.
Les Canadiens
se sont vu présenter une liste de sept signaux potentiels de la traite de
personnes; ils devaient ensuite indiquer pour chacun dans quelle mesure ils
auraient soupçonné ce crime avant de répondre au sondage. Une majorité d’au moins les deux tiers des répondants
auraient trouvé chaque situation au moins légèrement suspecte. Ils se seraient méfiés davantage si une personne n’avait pas
eu le contrôle de ses documents de voyage ou d’autres documents (62 %
soupçonneraient fortement une situation de traite de personnes). Les autres
signaux considérés comme suspects sont le fait d’avoir beaucoup d’argent de
trop ou de posséder plus d’un téléphone cellulaire ou encore le fait pour une
personne d’avoir été trompée quant à la nature de son emploi, de son lieu de travail
ou de son employeur. L’utilisation d’une fausse
carte d’identité ou l’absence de contact avec sa famille ou ses amis sont aussi
des signaux inquiétants, mais peut-être moins révélateurs d’une situation de
traite de personnes. L’activité considérée comme la
moins suspecte est le fait pour une personne de ne pas bien connaître le
quartier où elle habite ou travaille.
Signaux d’alarme de la traite de personnes
considérés comme suspects
62 % |
60 % |
57 % |
|
46 % |
47 % |
45 % |
|
43 % |
42 % |
42 % |
|
40 % |
40 % |
44 % |
|
Si une personne avait menti à propos de son âge
et/ou utilisé une fausse carte d’identité |
35 % |
34 % |
44 % |
Si une personne avait affirmé ne plus avoir le
moindre contact avec sa famille ou ses amis |
32 % |
35 % |
34 % |
Si une personne ne connaissait pas bien le quartier
où elle vivait ou travaillait |
18 % |
17 % |
25 % |
Q24. Certains signaux d’alarme indiquent que quelqu’un pourrait
être victime de la traite des personnes. Avant de
répondre au présent sondage, si vous aviez vu quelqu’un dans chacune des
situations suivantes, dans quelle mesure auriez-vous soupçonné que quelque
chose ne tournait pas rond et qu’il pourrait s’agir d’une victime de la traite
des personnes (exploitation sexuelle ou travail forcé)?
Certaines tendances démographiques
se dégagent quant à la mesure dans laquelle les Canadiens considèrent ces
signaux comme très suspects. Les jeunes
sont plus susceptibles de se méfier en présence d’une personne qui ne connaît
pas bien le quartier où elle habite où qui ment à propos de son âge ou utilise
une fausse carte d’identité. En revanche, les
personnes plus âgées sont plus susceptibles que les autres de se méfier d’une
personne qui possède plus d’un téléphone cellulaire.
Un Canadien sur dix est en mesure de
nommer un organisme au Canada qui se consacre à la lutte contre la traite des
personnes et à la sensibilisation en la matière. Les autres neuf répondants sur dix sont incapables
d’en nommer un. Cinq pour cent des Canadiens
mentionnent la police ou la GRC, tandis que 1 % ou moins des répondants
indiquent divers autres organismes. Il convient de
souligner que les jeunes Canadiens et les parents d’enfants âgés de 13 à
19 ans sont encore moins susceptibles que les Canadiens globalement de
pouvoir nommer un organisme.
Organismes de lutte contre la traite des
personnes mentionnés spontanément
5 % |
3 % |
1 % |
|
1 % |
1 % |
1 % |
|
1 % |
<1 % |
<1 % |
|
Organismes canadiens pour les femmes (p. ex.,
refuges pour femmes) |
1 % |
0 % |
0 % |
1 % |
0 % |
<1 % |
|
<1 % |
0 % |
<1 % |
|
<1 % |
0 % |
1 % |
|
<1 % |
<1 % |
<1 % |
|
<1 % |
<1 % |
<1 % |
|
2 % |
3 % |
2 % |
|
91 % |
93 % |
94 % |
Q25. Au Canada, quels organismes consacrés à la
lutte contre la traite des personnes et à la sensibilisation en la matière
connaissez-vous, s’il y a lieu?
Trois Canadiens sur dix se
souviennent d’avoir vu ou entendu une publicité ou une annonce d’intérêt public
sur la traite des personnes au cours de la dernière année. La plupart se rappellent vaguement le
commanditaire de la publicité ou de l’annonce.
Trois Canadiens sur dix se rappellent
avoir vu ou entendu une publicité ou une annonce d’intérêt public au sujet de
la traite des personnes au cours de la dernière année, tandis que sept sur dix n’en
ont pas souvenir. Les personnes
ayant répondu au sondage en anglais sont plus susceptibles d’avoir vu une
publicité ou une annonce que celles ayant répondu à la version française
(31 %, comparativement à 22 %). Près de la
moitié (45 %) des parents et des jeunes autochtones ont vu ou entendu une
publicité à ce sujet.
Connaissance de publicités ou d’annonces
d’intérêt public au sujet de la traite des personnes
29 % |
29 % |
32 % |
|
71 % |
71 % |
68 % |
Q26. Au cours de la dernière année, avez-vous vu, lu
ou entendu des publicités ou des annonces d’intérêt public au sujet de la
traite des personnes?
Ceux qui se souviennent d’avoir vu
une publicité sur la traite des personnes au cours de la dernière année
(n = 582) se rappellent vaguement le commanditaire. La majorité d’entre eux se souviennent d’avoir vu
ou entendu un documentaire dans les médias ou que l’annonce était commanditée
par le gouvernement ou la police. Seul 1 % des
répondants ont mentionné divers organismes précis tels que le Centre canadien
pour mettre fin à la traite des personnes ou Jeunesse, J’écoute.
Ont vu ou entendu des documentaires à la
télévision/à la radio/sur le réseau CBC |
12 % |
12 % |
9 % |
10 % |
11 % |
8 % |
|
9 % |
9 % |
3 % |
|
Organisation mondiale/internationale (p. ex.,
Amnistie internationale, ONU, etc.) |
3 % |
4 % |
4 % |
3 % |
1 % |
5 % |
|
1 % |
2 % |
1 % |
|
Centre canadien de protection de l’enfance /
Jeunesse, J’écoute |
1 % |
4 % |
1 % |
1 % |
1 % |
2 % |
|
1 % |
2 % |
1 % |
|
6 % |
3 % |
6 % |
|
Incertain / se souviennent seulement d’avoir
vu/lu/entendu la publicité |
55 % |
54 % |
60 % |
Q27. Quel organisme commanditait la
publicité sur la traite des personnes que vous avez vue, lue ou entendue?
Échantillon : Répondants qui ont vu ou entendu une publicité ou
une annonce d’intérêt public sur le sujet au cours de la dernière année.
Sept Canadiens sur dix
communiqueraient avec leur service de police local s’ils soupçonnaient un crime
lié à la traite des personnes, tandis que le
quart des répondants ne sauraient pas comment réagir.
Les Canadiens devaient indiquer ce
qu’ils feraient s’ils soupçonnaient un crime lié à la traite de personnes dans
leur entourage; ils pouvaient choisir plusieurs réponses. La réponse la plus populaire, et de loin,
consistait à signaler la situation au service de police local. Le tiers des Canadiens en parleraient à un ami ou à un membre
de leur famille en qui ils ont confiance. Très peu de
répondants prendraient d’autres mesures, et le quart d’entre eux ne sauraient pas
comment réagir ou ne feraient rien du tout.
Réaction à une situation présumée de traite de
personnes
Communiqueriez avec votre service de police local
pour le signaler |
74 % |
80 % |
57 % |
En parleriez à un(e) ami(e) ou à un membre de votre
famille en qui vous avez confiance |
30 % |
26 % |
50 % |
En parleriez à votre patron(ne) (si vous aviez
observé la situation dans votre lieu de travail) |
14 % |
15 % |
22 % |
3 % |
3 % |
1 % |
|
3 % |
3 % |
2 % |
|
22 % |
18 % |
34 % |
Q28. Que feriez-vous
si vous soupçonniez qu’un crime lié à la traite des personnes avait lieu dans
votre entourage? Est-ce que vous…?
Il convient de souligner que les
réponses données par les jeunes Canadiens à cette question diffèrent
grandement. En effet, les
membres de ce segment sont beaucoup moins susceptibles d’indiquer qu’ils
communiqueraient avec le service de police, et beaucoup plus enclins à parler
de la situation à un ami ou à un membre de leur famille en qui ils ont
confiance. Il est également important de noter que le
tiers d’entre eux (34 %) ne sauraient pas quoi faire ou comment réagir.
Neuf Canadiens sur dix ne
connaissent aucun service d’assistance téléphonique ni aucun site Web conçu
précisément pour aider les victimes potentielles de pressions liées à la traite
des personnes. Ceux qui font
partie du 1 % ayant fourni une réponse seraient quant à eux plus
susceptibles de composer le 9-1-1 ou d’appeler la police. Seul 1 % des répondants ont mentionné des organismes
précis.
Réaction aux pressions liées à la traite de
personnes
4 % |
5 % |
3 % |
|
1 % |
3 % |
1 % |
|
1 % |
<1 % |
<1 % |
|
1 % |
1 % |
<1 % |
|
<1 % |
<1 % |
1 % |
|
3 % |
3 % |
1 % |
|
Je ne connais pas de numéros de téléphone ni de
sites Web en particulier |
90 % |
88 % |
94 % |
Q29. Si vous ou quelqu’un de votre connaissance
étiez potentiellement victimes de pressions liées à la traite des personnes,
connaissez-vous des numéros de téléphone ou des sites Web en particulier vers
lesquels vous pourriez vous tourner pour obtenir de l’aide?
Lorsque questionnés à ce sujet,
6 % des Canadiens disent avoir déjà entendu parler de la Ligne d’urgence
canadienne contre la traite des personnes, dont le but est d’aider les
victimes, de fournir des renseignements généraux sur le sujet et de faciliter
le signalement de situations de traite de personnes. Ce pourcentage augmente pour passer à 9 %
chez les jeunes Canadiens. Chez les parents et les
jeunes autochtones, 26 % des répondants ont entendu parler de cette Ligne
d’urgence.
Connaissance de la
Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes
6 % |
6 % |
9 % |
|
94 % |
94 % |
91 % |
Q30. Avez-vous déjà entendu parler de la Ligne
d’urgence canadienne contre la traite des personnes qui vient en aide aux victimes,
procure de l’information générale au sujet de la traite des personnes et
contribue à faciliter le signalement d’incidents?
La recherche consistait en un sondage en ligne mené auprès de
2 236 Canadiens âgés de 16 ans et plus. Les répondants
au sondage ont été sélectionnés à partir d’une liste de membres inscrits à un
panel en ligne. Puisque les échantillons utilisés dans
les enquêtes par panel en ligne sont basés sur le libre choix et non sur un
échantillon probabiliste aléatoire, aucune estimation formelle de l’erreur
d’échantillonnage ne peut être calculée. Bien que les
panels à participation volontaire ne soient pas des échantillons probabilistes
tirés au hasard, les sondages en ligne peuvent être utilisés auprès de la
population générale, pour autant qu’ils soient conçus adéquatement et qu’ils
fassent appel à un panel bien géré comptant un grand nombre de personnes.
Conception et pondération de l’échantillon
Environics Research a mené un sondage en ligne du 2 au
27 mars 2020 auprès de Canadiens sélectionnés à partir d’une liste de
membres inscrits à un panel en ligne. La méthode d’échantillonnage utilisée a été conçue de manière
à mener des entrevues auprès de 1 000 Canadiens âgés de 16 ans
et plus, avec des suréchantillons de groupes cibles.
Pour obtenir les
commentaires de répondants plus jeunes, des invitations ont été transmises aux
membres de panel définis comme parents. Ceux-ci devaient ensuite autoriser
leurs enfants âgés de 16 ou 17 ans à répondre eux-mêmes au sondage. Les parents se sont vu présenter
le sondage de façon détaillée, y compris le commanditaire, et se sont fait
expliquer la façon dont les résultats seraient utilisés. Ils avaient le droit de refuser au nom de leur enfant, et
l’enfant avait aussi le droit de refuser de participer.
Environics Research a mené un
sondage en ligne auprès de 2 236 Canadiens âgés de 16 ans et
plus. En plus du sondage mené auprès
de 1 000 membres de la population générale, la recherche a
surreprésenté des sous-groupes d’intérêt : 500 parents d’enfants âgés
de 13 à 19 ans, 250 jeunes âgés de 16 à 19 ans, 250 jeunes
adultes âgés de 20 à 25 ans et 230 parents et jeunes autochtones.
Un échantillon de cette taille permet d’obtenir des
données fiables pour comprendre les comportements, les opinions et les
attitudes au sein de la population totale et des sous-groupes d’intérêt tant
chez les parents que chez les jeunes. Environics a
fixé des quotas selon l’âge, le sexe et la région, et les données ont été pondérées
de façon à ce que l’échantillon soit représentatif de ces populations en
fonction des plus récentes données de recensement disponibles.
Un suréchantillon a été établi
auprès de 230 répondants autochtones faisant partie des sous-groupes
cibles, soit les parents d’enfants âgés de 13 à 19 ans ou les jeunes
eux-mêmes âgés de 16 à 25 ans. Puisqu’il était difficile de pondérer le
suréchantillon de répondants autochtones, une série de tableaux distincts a été
préparée (n = 290), laquelle combine les 230 répondants du
suréchantillon d’Autochtones avec les 60 jeunes et parents autochtones qui
ont répondu au sondage auprès de la population générale.
Les répartitions suivantes ont été obtenues pour le
sondage :
Grand public, avec les suréchantillons de la
population générale |
||
2 006 |
2 006 |
|
570 |
301 |
|
259 |
114 |
|
311 |
188 |
|
586 |
566 |
|
308 |
66 |
|
2 006 |
2 006 |
|
142 |
145 |
|
489 |
491 |
|
772 |
767 |
|
336 |
333 |
|
Colombie-Britannique |
204 |
203 |
Répondants autochtones au sondage auprès de
la population générale avec les suréchantillons |
||
290 |
290 |
|
194 |
194 |
|
79 |
79 |
|
115 |
115 |
|
96 |
96 |
Sécurité publique Canada a fourni à Environics un aperçu des sujets à
aborder dans le cadre du sondage. Environics a ensuite collaboré avec Sécurité
publique Canada à l’élaboration d’un questionnaire de façon à ce que celui-ci
réponde aux objectifs de la recherche. Une fois le
questionnaire en anglais approuvé, Environics a fait appel à des traducteurs
professionnels pour le traduire en français.
Les analystes de données d’Environics ont programmé les questionnaires
avant de soumettre ceux-ci à des tests approfondis afin d’assurer l’exactitude
de l’organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis
de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique
de base du sondage. Le système de collecte de données
a pris en charge les invitations, les quotas et les réponses au questionnaire
(l’enchaînement des questions et les intervalles valides).
Le questionnaire final de l’étude se trouve à l’annexe B.
Le sondage a été effectué par Environics dans un environnement de
sondage Web sécurisé doté de toutes les fonctions requises. Les entrevues
se sont déroulées du 2 au 27 mars 2020. La
durée médiane des entrevues était de 11 minutes.
Tous les répondants ont eu la possibilité de répondre au sondage dans la
langue officielle de leur choix. L’ensemble du travail de recherche a été effectué
en conformité avec les Normes pour la recherche sur l’opinion publique
effectuée par le gouvernement du Canada — Sondages en ligne et les normes
reconnues par le secteur, de même qu’avec les lois fédérales applicables (Loi
sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques,
ou LPRPDE).
Les taux de réponse sont présentés dans le tableau
ci-dessous.
Répartition des communications
62 176 |
|
2 236 |
|
822 |
|
2 121 |
|
53 945 |
|
3 052 |
|
13,23 % |
|
11,91 % |
Population
générale |
|
De 16 à 25 ans |
15 % |
De 26 à 45 ans |
32 % |
De 46 à 59 ans |
25 % |
60 ans et plus |
28 % |
49 % |
|
51 % |
|
– |
|
20 % |
|
29 % |
|
49 % |
|
12 % |
|
De 40 000 $ à 80 000 $ |
24 % |
De 80 000 $ à 100 000 $ |
14 % |
31 % |
|
76 % |
|
24 % |
61 % |
|
4 % |
|
34 % |
|
51 % |
|
48 % |
|
1 % |
|
De 16 à 19 ans |
27 % |
De 20 à 25 ans |
40 % |
33 % |
SONDAGE SUR LA SENSIBILISATION À LA TRAITE DES PERSONNES
mars 2020
PAGE D’ACCUEIL
Please select your preferred
language for completing the survey / Veuillez choisir la langue dans laquelle
vous souhaitez répondre au sondage.
1 English
/ Anglais
2 Français
/ French
Introduction
Environics Research, une société de
recherche indépendante, réalise le présent sondage pour le compte de Sécurité
publique Canada, qui est un ministère du gouvernement du Canada. Nous aimerions
vous remercier de prendre le temps de répondre à cet important sondage qui
permettra de contribuer à l’élaboration de politiques visant à assurer la
sécurité de l’ensemble de la population canadienne.
Votre participation est volontaire
et vos réponses resteront anonymes et seront stockées de façon sécuritaire. Il
vous faudra environ 10 minutes pour répondre à
ce sondage. Vous pouvez mettre fin à
votre participation au sondage en tout temps si les sujets abordés sont trop
difficiles. Pour consulter notre politique de protection des renseignements
personnels, cliquez ici [INSERT LINK].
Les renseignements recueillis durant
la recherche sont régis par les dispositions de la Loi sur la protection des
renseignements personnels, des lois du gouvernement du Canada et des lois
provinciales en matière de protection des renseignements personnels.
Programming note: link is to https://laws-lois.justice.gc.ca/eng/acts/P-21/
Le présent sondage a été conçu pour
être rempli à l’aide d’un ordinateur ou d’une tablette électronique. Si vous
utilisez votre téléphone intelligent pour y répondre, nous vous recommandons de
le faire en mode paysage (écran à l’horizontale) afin que toutes les questions
s’affichent correctement.
Si vous avez des questions à propos du sujet du sondage, veuillez
communiquer avec Derek Leebosh chez Environics Research à l’adresse
Derek.Leebosh@environics.ca.
Veuillez cliquer sur >> pour continuer.
D1. En
quelle année êtes-vous né(e)?
Open-ended numeric: ____ RANGE: 1916-2004
If 16yrs+ continue, otherwise thank and terminate
IF Q.A is between 16 and 19YRS or 20 and 25YRS - APPLY TO AGE QUOTAS +
ASK YOUTH QUESTIONS
IF Q.A less than 16YRS, TERMINATE WITH THANKS
IF Q.A is more than 25, ASK SCREENING QUESTION D2 AND IF A PARENT APPLY
TO QUOTA AND POSE PARENT QUESTIONS
If 26yrs+, ask:
D2. Êtes-vous
le parent ou la principale personne responsable d’enfants appartenant aux
catégories d’âge suivantes?
Choisir toutes les réponses
pertinentes.
ð
Enfants de moins de 13 ans [TERMINATE
IF ONLY OPTION SELECTED]
ð
Enfants de 13 à 15 ans
ð
Enfants de 16 à 19 ans
ð
Enfants de 20 ans ou plus [TERMINATE IF ONLY OPTION
SELECTED]
ð
Pas d’enfants [EXCLUSIVE] [TERMINATE IF OPTION
SELECTED]
CONSIDER PARENT IF CHILD IS/ARE 0 – 19 YRS (CODES 1 – 3)
D3. À
quel sexe vous identifiez-vous?
Choisir une réponse.
Randomize
01 – Homme
02 – Femme
03 – Autre [ANCHOR]
D4. Dans quelle province ou dans quel
territoire demeurez-vous?
Choisir une réponse.
01
Terre-Neuve-et-Labrador [ALLOW FRENCH
AND ENGLISH]
02
Île-du-Prince-Édouard [ALLOW FRENCH AND
ENGLISH]
03
Nouvelle-Écosse [ALLOW FRENCH AND
ENGLISH]
04
Nouveau-Brunswick [ALLOW FRENCH AND
ENGLISH]
05
Québec [ALLOW FRENCH AND ENGLISH]
06
Ontario [ALLOW FRENCH AND ENGLISH]
07
Manitoba [ALLOW FRENCH AND ENGLISH]
08
Saskatchewan [ALLOW FRENCH AND ENGLISH]
09
Alberta [ALLOW FRENCH AND ENGLISH]
10
Colombie-Britannique [ALLOW FRENCH AND
ENGLISH]
11 Autre [TERMINATE]
D5. Quels
sont les trois premiers caractères de votre code postal?
Code postal : ___ ___ ___
D6. Vous
identifiez-vous aux Autochtones, c’est-à-dire aux Premières Nations, aux Inuits
ou aux Métis?
1
Oui, aux Premières Nations [APPLY TO INDIGENOUS OVERSAMPLE]
2
Oui, aux Inuits
[APPLY TO INDIGENOUS OVERSAMPLE]
3
Oui, aux Métis [APPLY TO INDIGENOUS OVERSAMPLE]
4
Non, je ne suis pas Autochtone
D7. À
quel(s) sexe(s) vos enfants s’identifient-ils?
Choisir toutes
les réponses pertinentes.
1
Garçon
2
Fille
3
Autre [ANCHOR]
POURSUIVRE AVEC LE SONDAGE…
ÉTUDE SUR LA TRAITE DES PERSONNES MENÉE AUPRÈS DE LA POPULATION GÉNÉRALE
Section 2 :
Sécurité et traite des personnes en contexte/connaissances générales
Q1. Le
présent sondage porte sur des problèmes liés à la sécurité des enfants, des
adolescents et des jeunes adultes du Canada. Selon vous, dans quelle mesure
chacun des problèmes suivants menace-t-il la sécurité des enfants, des
adolescents et des jeunes adultes du Canada?
Choisir une réponse pour chacun.
1 - Menace énormément leur sécurité
2 - Menace légèrement leur sécurité
3 - Ne menace pas vraiment leur
sécurité
4 - Ne menace pas du tout leur
sécurité
Randomize - Show in
carousel format
a. Armes à feu et gangs
c. Traite des
personnes (travail forcé et exploitation sexuelle)
d. Consommation de drogues illégales
f. Exploitation
sexuelle/harcèlement sexuel d’enfants sur Internet
g. Crimes haineux
h. Violence sexiste
Q2. Lorsque
vous pensez aux problèmes qui menacent la sécurité de nos enfants, adolescents
et jeunes adultes, quels sont selon vous les trois plus graves auxquels ils
doivent faire face à l’heure actuelle du Canada?
Glisser-déposer les trois plus
graves problèmes de la liste, en les classant par ordre de gravité (du no
1 au no 3).
Randomize |
CLASSEMENT |
Armes à feu et gangs |
1 |
Cyberintimidation |
2 |
Traite des personnes (travail forcé et exploitation sexuelle) |
3 |
Consommation de drogues illégales |
|
Changements climatiques |
|
Exploitation sexuelle/harcèlement sexuel d’enfants sur Internet |
|
Crimes haineux |
|
Violence sexiste |
Q3. Récemment,
on a parlé du problème de la « traite des personnes » au Canada.
Comment évalueriez-vous votre propre compréhension du problème que constitue la
traite des personnes? Pensez-vous comprendre ce problème...?
Choisir une réponse.
1 - Très bien
2 - Assez bien
3 - Pas très bien
4 - Pas du tout
Q4. Comment
définiriez-vous le terme « traite des personnes »? De quoi s’agit-il?
Inscrire une réponse ci-dessous.
|
|
Q5. On
parle parfois d’une personne « conditionnée » ou du fait de
« conditionner » quelqu’un. Pensez-vous savoir ce qu’est le
« conditionnement »?
Choisir une réponse.
1 - Oui, certainement
2 - Oui, je pense bien
2 - Non, je ne sais pas
NEW SCREEN
En fait, le
« conditionnement » est une tactique qui consiste pour un abuseur à
gagner la confiance d’une personne et celle des adultes de son entourage dans
le but d’entrer en relation avec cette personne et d’exercer une emprise sur
elle. En recourant au conditionnement, l’abuseur tente de manipuler la personne
afin qu’elle coopère, ce qui réduit les risques que la victime prévienne
quelqu’un et augmente les chances qu’elle revienne sans cesse vers l’abuseur.
Q6. Voici
une liste d’expériences que pourrait vivre quelqu’un. Considérez-vous chacune
de ces expériences comme un exemple de traite des personnes, ou non?
Choisir une réponse pour
chacune.
1 - Est un exemple de traite des
personnes
2 - N’est PAS un exemple de traite
des personnes
3 - Je ne suis pas certain(e)
Randomize - Show in
carousel format
a. Être poussé(e) à se lancer dans
le commerce du sexe
b. Être forcé(e) à travailler contre
son gré
c. Se faire enlever ou prélever un
organe contre son gré
d. Traverser clandestinement des
frontières internationales en donnant son consentement
e. Traverser clandestinement des
frontières internationales pour être exploité(e) dans un autre pays
Q7. Dans
quelle mesure êtes-vous d’accord ou en désaccord avec les énoncés suivants
portant sur la traite des personnes?
Choisir une réponse pour chacun.
1
- Tout à fait d’accord
2 - Plutôt d’accord
3 - Plutôt en désaccord
4 - Tout à fait en désaccord
9 - Pas d’opinion
Rotate - Show in carousel format
A. Au Canada, la traite des
personnes est un problème croissant qui peut avoir des conséquences à long
terme pour les victimes
B. Si je signalais un cas de traite
des personnes aux autorités, je suis convaincu(e) qu’ils le prendraient très au
sérieux
C. La traite des personnes existe
surtout dans d’autres pays et ne pose pas vraiment problème au Canada
D. Au Canada, sur Internet, les
jeunes sont généralement protégés contre les abuseurs qui pourraient les
conditionner aux fins de la traite des personnes
E. Les crimes liés au travail forcé
sont très rares au Canada
Section 3 : Perception
des risques
Q8. La
traite des personnes se définit comme étant l’acte « de recruter, de
transporter et de loger des personnes ou d’exercer un contrôle ou une influence
sur leurs mouvements afin de les exploiter, généralement à des fins sexuelles
ou de travail forcé ». On la décrit souvent comme une forme moderne
d’esclavage. Voici quelques exemples de traite des personnes :
• Exploitation sexuelle :
lorsqu’une personne est forcée à se prostituer pour apporter un profit
financier à une autre personne (p. ex. dans un bordel, un salon de massage
ou un bar de danseuses nues)
• Travail forcé ou pratiques
semblables à de l’esclavage : lorsqu’une personne est forcée à travailler
contre une très faible rémunération, voire sans rémunération
• Prélèvement d’organes sans le
consentement du donneur
À la lumière de cette définition,
dans quelle mesure diriez-vous que la traite des personnes constitue un
problème présent au Canada? Est-ce…?
Choisir une réponse.
1 - Un problème
extrêmement présent
2 - Un problème
assez présent
3 - Un problème
pas très présent
4 - Un problème pas du tout présent
Q9. Autant que vous sachiez, le problème de la traite des
personnes au Canada s’est-il aggravé, s’est-il résorbé ou est-il demeuré le même
par rapport au passé?
Choisir une réponse.
1 - Ce problème
s’est aggravé par rapport au passé
2 - Ce problème
s’est résorbé par rapport au passé
3 - Ce problème
est demeuré le même
1 - Ce problème
est extrêmement présent
2 - Ce problème est assez présent
3 - Ce problème
n’est pas très présent
4 - Ce problème
n’est pas du tout présent
1 - Tous ou la
plupart d’entre eux (c.-à-d. 60 % à 100 %)
2 - Environ la moitié d’entre eux
(c.-à-d. 40 % à 60 %)
3 - Une bonne
partie d’entre eux (c.-à-d. 20 % à 40 %)
4 - Une
minorité d’entre eux (c.-à-d. 5 % à 20 %)
5 - Une très
petite partie d’entre eux (c.-à-d. moins de 5 %)
ASK ALL PARENTS
Q12. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) à l’idée que l’un de
vos propres enfants puisse être victime de traite des personnes? Êtes-vous…?
Choisir une réponse.
1 - Très préoccupé(e)
2 - Assez préoccupé(e)
3 - Pas très préoccupé(e)
4 - Pas du tout préoccupé(e)
ASK ALL YOUTH (16 TO 25YRS)
Q13. Dans
quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) à l’idée que vous puissiez être victime de
traite des personnes? Êtes-vous…?
Choisir une réponse.
1 - Très préoccupé(e)
2 - Assez préoccupé(e)
3 - Pas très préoccupé(e)
4 - Pas du tout préoccupé(e)
ASK ALL
Q14. Selon
vous, dans quelle mesure est-il fréquent que des jeunes (de 25 ans ou moins)
soient victimes de la traite des personnes?
Choisir une réponse.
1 - La traite des personnes est
plutôt rare et ne touche qu’un très petit nombre de jeunes
2 - La traite des personnes survient
à l’occasion et ne touche qu’une minorité de jeunes
3 - La traite des personnes est
assez fréquente et touche beaucoup de jeunes
4 - La traite des personnes est
partout et presque tout le monde en fait l’expérience
Choisir toutes
les réponses pertinentes.
01 - Jeunes hommes ou garçons
03 - Jeunes
trans, intersexués et non-binaires
04 - Jeunes se
définissant comme gais, lesbiennes, bisexuels ou queers
05 - Jeunes Autochtones
06 - Jeunes
ayant récemment immigré au Canada
07 - Jeunes
issus de familles à faible revenu/bénéficiaires de l’aide sociale
09 - Jeunes aux prises avec des
problèmes de santé mentale
12 - Autres
types de jeunes (précisez) ____________ [Anchor]
13 - Des
personnes de tous âges courent le même risque d’en être victimes [Anchor] [Exclusive]
14 - Je n’en ai
aucune idée [Anchor] [Exclusive]
Q16.
Selon vous, qui s’adonne le plus souvent à la traite des
personnes au Canada?
Choisir toutes les réponses
pertinentes.
01 - Étrangers (y compris des
personnes anonymes sur Internet)
02 - Personnes
ayant un casier judiciaire
03 - Membres
d’organisations criminelles
04 - Connaissances/collègues/conseillers du milieu
professionnel
05 - Amis personnels
07 - Anciens
partenaires sexuels
08 -
Partenaires sexuels actuels
09 - Entreprises de travail
intérimaire
10 – Autre (Précisez) ______________
11 - Je n’en ai aucune idée [Anchor] [Exclusive]
Q17 Selon
vous, à quels endroits du Canada la traite des personnes est-elle le plus susceptible
d’exister? Est-ce…?
Choisir toutes les réponses
pertinentes.
1
- Dans les grandes villes
2
- Dans les petites municipalités/régions rurales
3
- Dans les villes frontalières
4
- Dans les villes côtières/portuaires
5 - Je n’en ai aucune idée [EXCLUSIVE]
Q18 Selon vous, y a-t-il une province ou un territoire où la
traite des personnes est le plus susceptible de survenir plus fréquemment? [DROP DOWN LIST]
Choisir une réponse.
04 - Nouveau-Brunswick
08 - Saskatchewan
12 - Territoires du
Nord-Ouest
13 - Nunavut
14 - Aucun(e)
15 - Je ne sais pas
Q19 Selon
vous, quels types de domaines/entreprises/secteurs d’activité sont les plus
susceptibles d’être touchés par les crimes liés à la traite des personnes ou
d’y prendre part?
Choisir toutes les réponses
pertinentes.
1
- Salons de massage/bars de danseuses nues
2
- Hôtels/tourisme
3
- Grands événements sportifs
4
- Ambassades
5
- Agriculture
6
- Travail domestique (p. ex. gardiennes à domicile, femmes de ménage,
etc.)
7
- Secteur manufacturier
8
- Secteur du transport
9 - Je n’en ai aucune idée
[EXCLUSIVE]
Section 4 : Perception
de la sécurité/du conditionnement/des signaux d’alarme
ASK ALL 16-25-year olds – OTHERS SKIP TO Q24
Q20. Dans quelle mesure vous sentez-vous en sécurité aux endroits
suivants?
Choisir une
réponse pour chacun.
4
- Pas du tout en sécurité
Randomize - Show in
carousel format
A. À la maison
C. À l’école
D. Dehors, dans
votre quartier
Q21. Dans
quelle mesure seriez-vous à l’aise de parler de problèmes délicats ou de
sécurité personnelle à vos parents ou à un autre adulte de confiance?
3
- Pas très à l’aise
4
- Pas du tout à l’aise
9
- Sans objet
Q22 Si
vous aviez connu une personne sur Internet et que vous aviez prévu de la
rencontrer en vis-à-vis, dans quelle mesure serait-il probable que vous en
informiez un ami ou un membre de votre famille?
Choisir une réponse.
1
- J’en informerais toujours un ami/membre de ma famille
2
- J’en informerais généralement un ami/membre de ma famille
3
- Je n’en informerais généralement pas un ami/membre de ma famille
4
- Je n’en informerais jamais un ami/membre de ma famille
ASK ALL
Q24. Certains
signaux d’alarme indiquent que quelqu’un pourrait être victime de la traite des
personnes. Avant de répondre au présent sondage, si vous aviez vu quelqu’un
dans chacune des situations suivantes, dans quelle mesure auriez-vous soupçonné
que quelque chose ne tournait pas rond et qu’il pourrait s’agir d’une victime
de la traite des personnes (exploitation sexuelle ou travail forcé)
Choisir une réponse pour
chacune.
1
- Je l’aurais fortement soupçonné
2 - Je l’aurais
légèrement soupçonné
3 - Je ne
l’aurais pas tellement soupçonné
4 - Je ne
l’aurais pas du tout soupçonné
Randomize - Show in carousel format
A. Si une personne
avait eu plus d’un téléphone cellulaire ou si elle n’avait pas eu le contrôle
de son propre téléphone
B. Si une personne avait eu beaucoup
d’argent de trop constituant un montant supérieur à ce qu’elle aurait
plausiblement pu gagner
C. Si une personne
avait affirmé ne plus avoir le moindre contact avec sa famille ou ses amis
D. Si une personne avait menti à
propos de son âge et/ou utilisé une fausse carte d’identité
E. Si une personne
ne connaissait pas bien le quartier où elle vivait ou travaillait
F. Si une personne n’avait pas eu le
contrôle de ses documents de voyage ou d’autres documents importants
G. Si une personne
avait été déçue de la nature de son emploi, de son lieu de travail ou de son
employeur
1 - Je connais
(PRÉCISEZ) __________________________
2 - Je n’en connais aucun
Q26. Au cours de la dernière année, avez-vous vu, lu ou entendu des
publicités ou des annonces d’intérêt public au sujet de la traite des
personnes?
1 - Oui
IF YES AT Q.26, ASK:
Q27. Quel
organisme commanditait la publicité sur la traite des personnes que vous avez
vue, lue ou entendue?
Inscrire une
réponse ci-dessous.
|
|
Q28. Que feriez-vous si vous soupçonniez qu’un crime lié à la
traite des personnes avait lieu dans votre entourage? Est-ce que vous…?
Choisir toutes
les réponses pertinentes.
02 - Ne sauriez pas comment réagir
ni quoi faire [Anchor]
03 - En
parleriez à un(e) ami(e) ou à un membre de votre famille en qui vous avez
confiance
04 - En
parleriez à votre patron(ne) (si vous aviez observé la situation dans votre
lieu de travail)
05 - Communiqueriez avec votre
service de police local pour le signaler
98 - Autre (précisez) __________ [Anchor]
99 - Aucun de ces choix [Anchor]
[Exclusive]
Q29. Si
vous ou quelqu’un de votre connaissance étiez potentiellement victimes de
pressions liées à la traite des personnes, connaissez-vous des numéros de
téléphone ou des sites Web en particulier vers lesquels vous pourriez vous
tourner pour obtenir de l’aide?
Choisir une réponse.
1
- Non, je ne connais pas de numéros de téléphone ni de sites Web en particulier
pour obtenir de l’aide
2
- Oui, il y a (PRÉCISEZ) ________________________
Q30. Avez-vous
déjà entendu parler de la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des
personnes qui vient en aide aux victimes, procure de l’information générale au
sujet de la traite des personnes et contribue à faciliter le signalement
d’incidents?
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Section 6 :
Données démographiques
En terminant, nous aimerions vous
poser quelques questions personnelles à des fins statistiques uniquement. Soyez assuré(e) que vos réponses
resteront strictement confidentielles.
Choisir toutes
les réponses pertinentes.
2 - Étudiant(e) à temps partiel
Choisir toutes les réponses
pertinentes.
1 - Employé(e) à temps plein
2 - Employé(e) à temps partiel
3 - Sans emploi
D10. Parmi
les choix suivants, quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez
terminé?
Choisir une réponse.
1 - Moins que le diplôme d’études secondaires ou
l’équivalent/Je suis encore à l’école secondaire
2 - Diplôme d’études secondaires ou équivalent
3 - Certificat ou diplôme d’études professionnelles
(formation d’apprenti, institut technique, école de métiers ou cours
professionnel)
4 - Collège, cégep ou autre certificat ou diplôme non
universitaire (autre qu’un certificat ou diplôme d’études professionnelles)
5 - Diplôme d’études universitaires de premier cycle
6 - Programme d’études supérieures ou programme
professionnel universitaire
9 - Je préfère ne pas répondre
D11 Êtes-vous
né(e) au Canada ou dans un autre pays?
Choisir une réponse.
01 – Au Canada
02 – Dans un autre pays
ASK ALL EXCEPT THOSE WHO IDENTIFIED AS INDIGENOUS IN Q. D6 (codes 1 – 3
IN Q. D6)
D12. En
plus d’être Canadien(ne), quelle origine ethnique ou nationalité, parmi les
suivantes, décrit-elle le mieux la
vôtre?
Choisir jusqu’à
deux réponses.
01 — Britannique (anglaise,
écossaise, irlandaise, galloise)
02 — Française
03 — Autre nationalité européenne
(p. ex. allemande, italienne, ukrainienne, polonaise, hollandaise, etc.)
04 — Chinoise
05 — Philippin
06 — Autre nationalité asiatique de
l’Est ou du Sud-Est (p. ex. japonaise, coréenne, vietnamienne, thaïlandais, etc.)
07 — Asiatique du Sud (p. ex.
indienne, pakistanaise, sri lankaise ou bangladaise)
08 — Africaine/noire
09 — Latino-américaine
10 — Arabe
11 — Asie de l’Ouest (p. ex.
Afghane, iranienne, turque)
98 — Autre, veuillez préciser :
______________
D13. Parmi
les catégories de revenu suivantes, laquelle décrit le mieux le revenu total de
votre ménage? Nous entendons par là le revenu total combiné de tous les membres
de votre ménage, avant impôts.
02 -
20 000 $ à moins de 40 000 $
03 - 40 000 $ à moins de
60 000 $
04 -
60 000 $ à moins de 80 000 $
05 -
80 000 $ à moins de 100 000 $
06 -
100 000 $ à moins de 150 000 $
07 - 150 000 $ et plus
99 - Je préfère
ne pas répondre
Voilà qui met fin au sondage. Au nom du
gouvernement du Canada, nous vous remercions de votre précieuse participation.
Pour en savoir plus sur la traite des personnes et la façon de reconnaître les
signaux d’alarme, veuillez-vous rendre à l’adresse https://www.publicsafety.gc.ca/cnt/cntrng-crm/hmn-trffckng/index-en.aspx. Si vous avez
l’impression d’être actuellement victime de la traite des personnes ou que vous
connaissez quelqu’un se trouvant peut-être dans une situation d’exploitation,
veuillez téléphoner au 1-833-900-1010.
Merci
beaucoup de votre participation.