Recherche sur l’opinion publique : Campagne de sensibilisation à la préparation aux situations d’urgence – Rapport des résultats.

Préparé pour Sécurité publique Canada

Nom de la firme de recherche : Ipsos

Numéro du contrat : 0D160-212871/001/CY

Valeur du contrat : 223 215,96 $ (TVH comprise)

Date d’attribution des services : Novembre 2020

Date de livraison des services : Janvier 2021

 

Numéro d’enregistrement : POR POR 054-20

Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Sécurité publique Canada à :

ps.communications-communications.sp@canada.ca

 

 

 

This report is also available in English.Canada wordmark


Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un sondage représentatif et de groupes de discussion menés par Ipsos pour le compte de Sécurité publique Canada.

This report is also available in English with the following title : Public opinion research study: Emergency Preparedness Awareness Campaign Findings Report.

Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales uniquement. Il faut obtenir une permission écrite au préalable de Sécurité publique Canada pour toutes autres utilisations. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Sécurité publique Canada à : ps.communications-communications.sp@canada.ca.

 

Sécurité publique Canada

269, avenue Laurier Ouest, 13étage

Ottawa (Ontario)  K1A 0P8

 

Numéro de catalogue : PS4-280/2021F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-38725-3

Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR POR 054-20) :

·         Numéro de catalogue PS4-280/2021E-PDF – (Rapport définitif, français)

·         ISBN 978-0-660-38724-6

 

 

 

 

 

 

 

 

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, 2021


 

Énoncé sur la neutralité politique

J’atteste, par la présente, à titre d’agent principal d’Ipsos, que les produits livrables se conforment entièrement aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications du gouvernement du Canada et la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus précisément, les produits livrables ne contiennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.

Mike Colledge Signature

Mike Colledge
Président
Affaires publiques Ipsos

 

 

 

 


Table des matières

1.      Compte rendu sommaire. 1

1.1 Contexte. 1

1.2 Objectifs de la recherche. 1

1.3 Méthodologie. 1

1.4 Faits saillants. 3

2.      Résultats qualitatifs détaillés. 5

2.1 « Plonge dans l’action ». 5

2.2 Préparé et n’a pas peur. 7

2.3 « Une catastrophe ambulante ». 9

2.4 Besoins en matière de renseignements. 10

2.5 L’incidence du contexte de la COVID-19. 11

2.5 Remarque sur les différences entre les sous-groupes. 12

2.6 Totaux des réponses aux questions sur les sentiments. 12

3.      Résultats détaillés de l’enquête sur les données quantitatives de référence. 13

3.1. Niveau actuel de préparation aux situations d’urgence. 13

3.2 Attentes à l’égard du gouvernement. 19

3.3 COVID-19 et préparation aux situations d’urgence. 22

3.4 Capacité d’adaptation après avoir subi une catastrophe naturelle. 24

3.5 Volonté de se préparer. 26

3.6 Alerte publique et Programme national de recherche et de sauvetage (PNRS). 29

3.7 Publicité et ressources sur la préparation aux situations d’urgence. 30

Annexe A: Questionnaire de Recrutement et Guide de discussion. 32

A.1 Questionnaire de Recrutement. 32

A.2 Guide de discussion. 40

Annexe B: Questionnaire. 43


1.   Sommaire

Ce rapport présente les résultats de recherches qualitatives et quantitatives quant à l’attitude du public en matière de préparation aux situations d’urgence.

1.1 Contexte

En janvier 2019, les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux (FPT) responsables de la gestion des urgences ont approuvé la Stratégie de sécurité civile pour le Canada (SSCC). La Stratégie établit cinq priorités afin d’accroître la résilience de la société canadienne d’ici 2030, dont deux qui seront appuyées par une campagne publicitaire nationale : améliorer la compréhension des risques de catastrophes dans tous les secteurs de la société et se consacrer davantage aux activités axées sur la prévention des catastrophes et l’atténuation de leurs conséquences dans l’ensemble de la société.

Un des éléments clés pour renforcer le Canada et accroître sa résilience est de donner à la population les moyens de s’éduquer et de prendre les mesures nécessaires pour atténuer les risques pour leurs biens et leur sécurité personnelle. Une campagne publicitaire nationale sera créée pour sensibiliser et renseigner un grand nombre de Canadiens et de Canadiennes sur les risques dans leur région. Dans le cadre de cette campagne, une autre campagne bien réussie de 2006, Préparez-vous, sera relancée. Il y aura refonte de la marque et des ressources existantes pour une nouvelle cohorte de parents et de propriétaires.

Pour étayer cette campagne publicitaire, Sécurité publique Canada a commandé un programme de recherche sur l’opinion publique comprenant une recherche qualitative, une enquête de référence quantitative et des sondages d’évaluation en ligne avant et après la campagne au moyen de l’Outil d’évaluation de campagnes publicitaires (OECP).

1.2 Objectifs de la recherche

Les objectifs pour chacune des méthodologies figurent dans le tableau ci-dessous.

Méthodologie

Objectifs

Recherche qualitative

·         Évaluer, du point de vue qualitatif, trois concepts créés pour la future campagne de préparation aux situations d’urgence

Enquête de référence quantitative

·         Établir une base de référence quantitative de l’état de l’opinion du public sur la question de la préparation aux situations d’urgence, y compris la connaissance, les attitudes et les comportements en la matière

1.3 Méthodologie

1.3.1 Recherche qualitative

Trois concepts ont été élaborés, soit « Plonge dans l’action », « Préparé et n’a pas peur » et « Catastrophe ambulante ». Les concepts ont été évalués dans 10 groupes de discussion en ligne du 8 au 16 décembre 2020. Comme l’illustre le tableau ci-dessous, la recherche a permis de recueillir les points de vue de Canadiens et de Canadiennes de partout au pays et dans les deux langues officielles. Les personnes de 25 à 55 ans et les parents d’enfants de moins de 17 ans ont été classés dans la catégorie à faible risque. La catégorie à risque élevé comprend les personnes âgées, les personnes ayant un handicap, les personnes issues de communautés autochtones, les personnes à charge pour des raisons médicales, les personnes à faible revenu, les personnes à faible niveau d’instruction, les ménages ne comprenant que des femmes, les nouveaux arrivants et les minorités culturelles. Un exemplaire du questionnaire d’admissibilité est annexé au présent document. 

Numéro de groupe

Province

Niveau de risque

Langue

Nombre de participants

1

(Ontario)

Faible

Anglais

6

2

(Ontario)

Élevé

Anglais

8

3

Québec

Faible

Français

8

4

Québec

Élevé

Français

8

5

Canada atlantique

Faible

Anglais

7

6

Canada atlantique

Élevé

Anglais

8

7

Alberta

Faible

Anglais

7

8

Alberta

Élevé

Anglais

7

9

Colombie-Britannique

Faible

Anglais

6

10

Colombie-Britannique

Élevé

Anglais

7

Les discussions, d’une durée de 90 minutes, se sont tenues sur une plateforme virtuelle. Les participants ont visionné des dessins animés par ordinateur illustrant les concepts, puis ont fait part de leurs réactions en donnant des réponses par écrit, en participant à une discussion verbale et en « votant » pour des réponses à des questions fermées. Un exemplaire du guide de discussion est annexé au présent document. Les participants ont reçu une somme de 100 $ en guise de remerciement.

Les résultats présentés dans la deuxième section du présent rapport sont de nature qualitative, c’est-à-dire que leur valeur est associée à la compréhension des facteurs et des interactions entre les facteurs qui sous-tendent les attitudes et les réactions face aux concepts. Le décompte des réponses aux questions fermées visant à évaluer les réactions des participants face aux concepts a été inclus. Ces chiffres doivent uniquement être interprétés comme un aperçu des opinions dans les discussions. Ils ne doivent pas être extrapolés à la population dans son ensemble.

1.3.2         Enquête de référence quantitative

Une enquête été menée en ligne du 16 au 30 décembre 2020 auprès d’un échantillon représentatif de n = 2 022 Canadiens et Canadiennes de 25 à 55 ans. La répartition naturelle par âge et par critère parent/non-parent a permis d’inclure dans l’échantillon un nombre relativement important de parents d’enfants âgés de 5 à 18 ans, un public cible de la future campagne de préparation aux situations d’urgence (n = 580). Un suréchantillonnage a aussi permis de veiller à ce qu’un minimum de n = 100 de chacun des groupes suivants soient inclus : Canadiens autochtones (n = 164), personnes ayant immigré au Canada il y a moins de 10 ans (n = 124), et immigrants arrivés au Canada il y a plus de 10 ans (n = 234).

L’enquête a été proposée dans les deux langues officielles et durait en moyenne 18 minutes.

Plus de détails sur la méthodologie sont présentés à l’annexe B.1.

Avis au lecteur :

·         Tout au long du rapport, le terme « Canadien » est utilisé pour désigner les répondants au sondage.

·         À moins d’indication contraire, tous les résultats présentés dans le rapport sont exprimés en pourcentage.

·         Dans certains cas, il est possible que les pourcentages ne totalisent pas 100 % en raison du facteur d’arrondissement ou si les répondants étaient autorisés à donner plus d’une réponse (p. ex., « veuillez choisir tout ce qui s’applique »).

·         Toujours en raison du facteur d’arrondissement, il est possible que certains pourcentages ne correspondent pas à ceux présentés dans les données totalisées (qui sont présentées dans un document distinct).

·         Sauf indication contraire, les valeurs de base indiquées dans les tableaux annexés au présent rapport sont pondérées.

 

1.4 Faits saillants

Le présent rapport n’expose que les résultats de la recherche qualitative et de l’enquête de référence quantitative.

1.4.1 Recherche qualitative

·         Parmi les trois concepts évalués, « Plonge dans l’action » a reçu l’accueil le plus favorable, principalement en raison de sa nature très directe, puis pour ses qualités pédagogiques et inspirantes.

·         La plupart des participants s’entendent pour dire que « Préparé et n’a pas peur » a le potentiel de « rester dans la tête », mais son effet est plus clivant. D’une part, les participants ont affirmé qu’ils pouvaient bien imaginer le « refrain publicitaire » « accrocheur » et « ringard » devenir un air obsédant. Cependant, le concept a été perçu comme étant « enfantin », une caractéristique désagréable pour certains.

·         Quant au concept « Une catastrophe ambulante », il semblait être le pire des trois concepts, plusieurs participants le trouvant difficile à comprendre après le visionnement initial. L’analogie entre une catastrophe naturelle et un invité indésirable n’a pas été communiquée de façon assez claire et fréquente.

1.4.2      Enquête de référence quantitative

·         La plupart des Canadiens (74 %) croient vivre dans une zone à faible risque (53 %) ou à risque modéré (22 %). Deux participants sur dix (21 %) ne connaissent pas le niveau de risque précis (12 %) ou n’y ont jamais réfléchi (9 %). Seuls 4 % des Canadiens croient vivre dans une zone à risque élevé.

·         La plupart des Canadiens (76 %) ne sont pas préoccupés (29 %) ou ne sont pas conscients (47 %) des risques particuliers associés aux urgences météorologiques et aux catastrophes naturelles. Seul un Canadien sur dix (11 %) affirme avoir pris des mesures pour réduire le risque que sa maison soit touchée par une urgence météorologique ou une catastrophe naturelle telle qu’une inondation, un incendie de forêt, une tornade, un ouragan, une tempête de verglas, un blizzard ou un froid extrême. Parmi eux, seuls 2 % ont aussi pris des mesures pour aider leur communauté. 

·         L’expérience de catastrophes naturelles antérieures ou le fait de vivre dans une zone à risque modéré à élevé ont peu d’incidence sur la préparation subséquente. En effet, l’enquête a révélé que l’expérience de catastrophes naturelles antérieures n’a pas une forte influence sur le degré de préparation subséquente. Bien que les Canadiens ayant connu une catastrophe naturelle par le passé aient plus tendance à être conscients des risques que court leur communauté et à avoir pris des mesures pour se protéger, seuls 20 % d’entre eux disent avoir pris des mesures pour se protéger de risques futurs, et cela même si 41 % d’entre eux déclarent que la catastrophe a causé des dommages à leur habitation nécessitant des réparations et si 84 % n’ont pas quitté la région après l’événement. 

·         Presque tous les Canadiens (98 %) ont au moins quelques articles de sécurité d’urgence chez eux, mais très peu d’entre eux (27 %) affirment avoir pris la plupart ou toutes les mesures particulières mentionnées dans le sondage pour protéger leur maison[1]. Près d’un quart (23 %) affirment avoir pris certaines mesures nécessaires et 50 % déclarent n’avoir pris aucune des mesures nécessaires. 

·         Les Canadiens ont plus tendance à s’attendre à ce que le gouvernement fournisse des services de secours plutôt qu’un soutien financier. La moitié des Canadiens âgés de 25 à 55 ans (51 %) pensent que le gouvernement a l’obligation de fournir des services de secours et 41 % affirment que tout dépend du type d’événement ou d’urgence ou de l’ampleur des répercussions sur leur vie. Seuls 3 % ne pensent pas que le gouvernement soit obligé de fournir des services de secours en cas d’urgence. En revanche, seuls 27 % des Canadiens de 25 à 55 ans estiment que le gouvernement a absolument l’obligation de fournir une aide financière pour couvrir leurs besoins immédiats en cas d’urgence. Cependant, en fonction du type d’événement ou d’urgence ou de l’ampleur des répercussions sur leur vie, la plupart s’attendent à un certain appui financier de la part du gouvernement.

·         La moitié des Canadiens (55 %) affirment que la pandémie de COVID-19 a influencé la façon dont ils se préparent aux situations d’urgence, notamment le stockage supplémentaire d’aliments et d’articles essentiels (34 %) et le fait de mettre de l’argent, ou plus d’argent, de côté pour les dépenses imprévues (29 %). Les données semblent indiquer que les personnes qui affirment que la COVID-19 a influencé la façon dont ils se préparent sont souvent celles qui se préparaient déjà (des personnes qui ont un plan en cas d’urgence, par exemple : 68 % contre 49 %). 

·         Il n’y a guère de consensus sur la durée de survie possible à la maison en situation d’urgence. Une importante minorité estime pouvoir tenir au moins une semaine (39 %), dont 11 % pendant 2 semaines et 15 % pendant plus de 2 semaines. 

·          Pour ce qui est des sources d’information et des ressources pour la préparation aux situations d’urgence, les Canadiens considèrent que toutes celles nommées dans l’enquête sont crédibles. Ils estiment cependant que les premiers intervenants sont très crédibles par rapport aux autres, mais le degré de crédibilité accordé aux autres (le gouvernement du Canada, les gouvernements provinciaux et les municipalités) est tout de même élevé.

 


 

2.   Résultats qualitatifs détaillés

2.1 « Plonge dans l’action »

Parmi les trois concepts évalués, « Plonge dans l’action » a reçu l’accueil le plus favorable, principalement en raison de sa nature très directe, mais aussi pour ses qualités pédagogiques et inspirantes.

Les participants de tous les groupes ont apprécié la simplicité (pas de suppositions comme dans « Une catastrophe ambulante ») et la concision (sensiblement plus court que « Préparé et n’a pas peur ») avec lesquelles le message principal de préparation aux catastrophes naturelles était communiqué. L’approche a été jugée pertinente, compte tenu du sujet et du fait que le gouvernement du Canada est un commanditaire de la campagne, mais certains ont souligné qu’une telle approche pourrait faire en sorte que la campagne soit oubliée rapidement. 

J’ai trouvé celle-ci moins enfantine et beaucoup plus simple et directe, et c’est certainement ce à quoi je m’attends dans une publicité du gouvernement du Canada à la télévision. – Participant en Colombie-Britannique, groupe à faible risque

Ce que j’ai aimé c’est qu’on nous montre quelques actions à prendre, justement, en cas de crise ou au cas où on doive effectuer le plan de prévention, donc avec des couvertes, les numéros à appeler en cas d’urgence, donc des actions qui sont vraiment plus concrètes que de chanter des chansons. – Participant au Québec, groupe à faible risque

Dans l’ensemble, la sirène d’alerte dans la scène d’ouverture, ainsi que les coups de tonnerre ont réussi à attirer l’attention des participants sur le concept et à leur faire comprendre que la campagne se rapporte aux catastrophes naturelles. Il convient toutefois de noter que ces sons pourraient être « anxiogènes » et les participants du Québec ont souligné qu’une utilisation excessive de ce bruitage dans la vidéo pourrait entraîner une désensibilisation. Toujours en ce qui concerne les sons, l’utilisation de musique « énergique », qui a rappelé aux participants les films de Mission impossible et de James Bond, a eu l’effet positif de capter et de retenir l’attention des participants. 

Je suis d’accord avec Cory pour dire qu’elle suscite un peu d’anxiété, mais elle a tout de suite attiré mon attention, donc parmi les trois, c’est celle que j’aurais le plus tendance à regarder, et aussi, vous savez, elle montre le problème et vous donne une solution en même temps, donc je serais d’accord pour dire que c’était la plus efficace des trois. – Participant en Alberta, groupe à faible risque

J’ai trouvé que la musique de type James Bond était… elle m’a donné envie d’écouter, et j’ai l’impression que pour moi, la sirène d’alarme au début, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai automatiquement pensé à une alerte AMBER, quand ils vous envoient ces alertes sur votre téléphone ou à la radio. Donc, j’ai l’impression que si j’entendais ça, je porterais mon attention vers la télé, et je me concentrerais sur la publicité. De cette façon, la publicité a capté mon attention. – Participant en Ontario, groupe à faible risque

L’idée de montrer tout ce qui pourrait composer une trousse de préparation aux situations d’urgence, comme une liste de vérification, a été très bien reçue. Elle permet à la fois d’expliquer à ceux qui ne possèdent pas de trousse en quoi elle consiste et d’offrir un petit récapitulatif à ceux qui en ont déjà une. Pour le premier groupe, il était rassurant de savoir qu’il est possible de s’en faire une facilement et de façon abordable. Certains ont suggéré que le contenu des sacs à dos pourrait être plus clairement expliqué.

Toute l’histoire de la trousse d’urgence […] ils ne sont pas allés dans un placard spécial chercher leur trousse spéciale… mis à part le sac à dos, ils ont pris des choses sur leurs étagères, alors ça m’a donné l’impression que […] je serais mieux préparé en ayant juste mes choses habituelles et en y ajoutant peut-être quelques trucs. C’est plus réaliste, surtout si on a un budget limité. Je sais que je peux acheter un sac prêt-à-emporter, mais je n’ai pas 300 $ à mettre là-dessus. Par contre, je peux aller faire l’épicerie et ajouter des conserves, des piles ou du papier hygiénique supplémentaires. – Participant en Alberta, groupe à faible risque

De plus, le niveau de préparation et le calme de la famille pendant que celle-ci rassemblait le nécessaire ont incité plusieurs participants à prendre des mesures pour pouvoir eux aussi réagir de la sorte en cas d’urgence. Dans le même ordre d’idées, le visionnement de ce concept a inspiré le sentiment : « s’ils sont capables de le faire, alors moi aussi ». Les expressions faciales trop joyeuses, par contre, ont été jugées irréalistes. Une poignée de participants des groupes de l’Ontario a exprimé une réserve par rapport au concept, estimant que la famille semblait souffrir d’un certain trouble obsessionnel compulsif. Somme toute, le concept a réussi à faire réfléchir les participants sur leur propre niveau de préparation.

J’ai compris que tout le monde avait quelque chose à faire. Chacun d’entre eux avait un plan. On dirait qu’ils se sont assis en famille, qu’ils se sont organisés, que si quelque chose comme ça devait arriver, une situation d’urgence quelconque, tout le monde connaissait son rôle. Donc, oui, c’était très pertinent pour moi, parce que je n’avais jamais pensé à faire ça avec ma famille… – Participant en Ontario, groupe à risque élevé

J’ai vraiment aimé les voir demeurer si calmes dans cette situation qui m’aurait stressé. Et ils avaient quelque chose à faire dans cette situation, comme aller chercher leur sac à dos, leur trousse de premiers soins, leur liste de numéros d’urgence […] Donc, voir ce plan se concrétiser, constater que d’avoir ces choses sous la main fait vraiment une différence, ça me donne envie de consulter le site Web et de voir ce qu’ils recommandent d’avoir. – Participant en Colombie-Britannique, groupe à faible risque

Peut-être que je m’attarde trop aux images, mais quand l’alarme ou l’alerte s’est déclenchée, tout le monde avait l’air si joyeux. Je veux dire, personne n’avait l’air… et évidemment je sais que le but n’est pas d’être stressé ou hyper inquiet, mais ils avaient l’air […] vraiment heureux que ça arrive. Et tout le monde avait un peu l’air de se dire « lalala, tout va bien », et ça ne semblait pas réaliste. – Participant du Canada atlantique, groupe à risque élevé

La seule autre suggestion pour optimiser le concept avait rapport à la scène de « l’homme mystérieux » qui se présente à la porte avec un colis. Ce n’était pas clair du tout, et un participant s’est demandé : « Pourquoi est-ce qu’il y a un revendeur de drogues en plein milieu de la pub? »

Pour ce concept-ci, le site Web semble avoir laissé une impression un peu plus forte par rapport aux deux autres concepts. Ce phénomène semble avoir été appuyé par la clarté du message dès le départ et la durée plus courte. Bref, les participants ont pu comprendre l’appel à l’action plus facilement parce qu’ils n’étaient pas en train d’essayer de comprendre les associations entre tous les éléments comme dans « Une catastrophe ambulante » et ils n’étaient pas blasés par la durée ou par la musique comme dans « Préparé et n’a pas peur ». Les participants se sont dit très curieux de consulter le site Web pour en savoir plus, mais la probabilité de le faire immédiatement dépendrait de l’endroit où ils auraient visionné le concept. Sans surprise, la personne qui visionnerait le concept en ligne aurait plus tendance à cliquer pour consulter le site Web que si elle le voyait à la télévision.

Je pense que c’était beaucoup plus clairement exprimé que si on avait des questions, on pouvait aller sur le site Web Préparez-vous ou qu’importe, qu’on y trouverait d’autres solutions ou des directives à suivre étape par étape. – Participant en Alberta, groupe à faible risque

J’ai bien aimé celle-là aussi, avec le site Web à la fin, je pense que pour moi, ce genre d’annonce m’inciterait davantage à aller m’informer sur des actions concrètes à prendre, ne faut pas se limiter vraiment à l’annonce qui va chercher des batteries ou appeler telle place, on peut aller sur le site Web pour aller lire tout ce qu’il y a à lire sur le sujet et être bien préparé, j’avais bien aimé ça aussi. – Participant au Québec, groupe à faible risque

2.2 Préparé et n’a pas peur

La plupart des participants s’entendent pour dire que « Préparé et n’a pas peur » a le potentiel de « rester dans la tête », mais son effet est plus clivant.

Les participants ont affirmé qu’ils pouvaient bien imaginer le « refrain publicitaire » « accrocheur » et « ringard » devenir un air obsédant. Preuve supplémentaire : les participants plus jeunes ont aussi souligné que le concept leur rappelait une campagne des années 1990 dont ils se souvenaient toujours. La répétition de l’expression « préparé et n’a pas peur » a permis de faire passer le message. Par ailleurs, le concept s’est révélé très désagréable pour ceux qui n’aiment vraiment pas les comédies musicales.

Je pense c’est très accrocheur et […] ça m’a rappelé la chanson de « Don’t Put in Your Mouth » que j’avais entendue quand […] maintenant que j’ai presque 30 ans, ces airs sont toujours présents dans mon esprit […] puisque c’est tellement accrocheur, ça va rester dans l’esprit des gens, que les adultes le veuillent ou non […] si vous avez un enfant à la maison et qu’il […] chante cet air ou le fredonne pendant qu’il fait ses activités, […]. Ça va s’imprégner dans la tête des gens, c’est certain. – Participant au Canada atlantique, groupe à risque élevé

Le fait que c’est un peu répétitif et comme, vous savez, être préparé, être préparé, on se dit : « est-ce que je suis préparé? ». Non, je ne suis pas préparé. OK, qu’est-ce que je dois faire pour me préparer? La répétition fait vraiment réfléchir, alors même si c’est un peu orienté vers les enfants, je l’ai déjà dans la tête. – Participant au Canada atlantique, groupe à risque élevé

C’est trop immature pour moi. C’est que j’ai un dédain des comédies musicales depuis toujours, alors le concept m’a tout de suite déplu, et ce n’est pas quelque chose qui m’intéresserait du tout. – Participant en Ontario, groupe à risque élevé

Ça m’a beaucoup plu parce que c’est la chanson, le rythme, il y a beaucoup de rythme dans la chanson, ça devient presque un ver d’oreille, c’est facile à retenir, en même temps c’est joyeux, la suite surtout, les dessins ce sera intéressant, mais déjà à la base c’est intéressant, la musique et la chanson.

Le concept a été perçu comme étant « enfantin » et « puéril ». Même si le message principal leur a semblé pertinent, de nombreux participants ont eu l’impression de ne pas être le public cible du concept. D’un côté, c’était un élément positif pour certains, qui y ont vu des occasions de faire participer les enfants ou qui estiment que quand les enfants posent des questions sur ce qu’ils ont appris, ce peut être un déclencheur qui incite les parents à agir. D’un autre côté, le ton enfantin a laissé une impression de condescendance ou a fait diminuer la volonté de prendre le message au sérieux.

Ce n’était pas alarmiste. C’était léger et optimiste. Si les enfants voyaient quelque chose comme ça, ils auraient tendance à poser des questions à leurs parents, ce qui pourrait amener les parents à consulter le site Web et à avoir cette conversation avec leurs enfants. Et les refrains publicitaires restent dans la tête, qu’on le veuille ou non… – Participant en Alberta, groupe à risque élevé

Oui, je trouve que la vidéo est trop infantilisante, on dirait que ça s’adresse aux enfants et pourtant, ça doit s’adresser à toute la population, je n’aurais pas d’intérêt à écouter la pub, je ne l’écouterais pas, je n’écouterais pas le message, je l’ai écouté et je n’ai pas d’intérêt sur ce message, le message ne va pas passer pour moi. – Participant au Québec, groupe à risque élevé

Ben, c’est une pub qui fait enfantine, infantilisante, mais il y a comme une chanson qui peut peut-être nous rester dans la tête. – Participant au Québec, groupe à faible risque

Le clin d’œil à l’épisode du monorail de l’émission Les Simpson n’a été évoqué que quelques fois. À la question de savoir si une approche plus comique ou de type Les Griffin/Les Simpson pourrait rendre ce concept plus attrayant, les participants se sont montrés peu enthousiastes, les amateurs de ces émissions se demandant si ce pourrait être exécuté correctement. Un des groupes de l’Alberta a évoqué le caractère inapproprié du fait d’employer le ton de la comédie, compte tenu des effets dévastateurs d’une catastrophe naturelle. Un participant de Fort McMurray a d’ailleurs affirmé qu’une telle approche serait offensante.

La première moitié faisait penser au truc du monorail dans les Simpson, donc s’ils arrivaient à le faire, ce serait assez impressionnant, mais il faudrait qu’ils soient capables de le faire. Je pense que si c’était raté, les gens s’en souviendraient du fait que c’était mauvais au lieu de se souvenir d’une publicité géniale… – Participant en Alberta, groupe à faible risque

La longueur du concept a également été soulevée comme un problème parce que le message principal se perdait quelque peu à la fin, malgré l’ouverture percutante où tout le matériel nécessaire à la préparation est montré. Les participants ont jugé que la liste orale et visuelle des éléments à inclure dans un plan de préparation était un atout, par rapport à « Plonge dans l’action ». Dans ce cas-ci également, certains des participants ont pris note mentalement de ce qui manquait à leur propre trousse.

Même si l’annonce était diffusée comme ça, avec le petit refrain, mais avec un résumé à la fin, comme « Voici les quatre choses que vous devez savoir » […] Parce que j’ai l’impression que les 20 dernières secondes de l’annonce sont inutiles. – Participant en Colombie-Britannique, groupe à faible risque

Tout au long de l’annonce, je voyais les différentes choses qu’ils suggéraient au-dessus du joli petit refrain, et je me disais : « d’accord, nous avons ça et ça, mais nous n’avons pas ça » […] C’est une bonne publicité pour faire passer un message. – Participant au Canada atlantique, groupe à risque élevé

[…] c’est clair, on a les bonnes questions, avec la chanson, oui on rajoute un ton plus léger, mais pour garder l’optique qui est la même d’avoir un plan d’urgence en cas d’intempéries ou de catastrophe […] – Participant au Québec, groupe à risque élevé

Enfin, la diversité des personnages représentés n’est pas passée inaperçue et a été soulignée comme un atout par plusieurs participants.


 

2.3 « Une catastrophe ambulante » 

Le concept « Une catastrophe ambulante » s’est imposé comme le pire des trois concepts, plusieurs participants le trouvant difficile à comprendre après le visionnement initial.

L’analogie entre une catastrophe naturelle et un invité indésirable n’a pas été communiquée de façon assez claire et fréquente. Au mieux, certains ont vu l’invité indésirable comme la personnification d’une catastrophe naturelle et ont compris pourquoi c’était drôle. Ils ont recommandé de prendre un animal ou un monstre au lieu d’une personne en costume afin que le message soit plus clair.

Pas vraiment drôle, mais le fait de l’illustrer comme une personne qui se présente à votre porte sans invitation et sans qu’on y soit préparé, tout comme on n’est pas préparé à la chute d’un arbre dans notre fenêtre… Je suppose que ça permettait de passer le message, ce qui est la raison pour laquelle j’ai aimé le concept. Oui, comme l’humour de l’analogie derrière tout ça, j’imagine. – Participant en Alberta, groupe à faible risque

Je suis d’accord pour dire qu’un homme qui se présente chez moi en costume, ce n’est pas mon idée d’une catastrophe. Il devrait être un peu ébouriffé, au moins. – Participant au Canada atlantique, groupe à risque élevé

Pour d’autres, le concept évoquait une publicité de compagnie d’assurance, notamment à cause du type de dommage montré dans les différentes scènes et de l’invité indésirable, qu’on pouvait associer à un représentant de compagnie d’assurance. Pour quelques participants, c’était une association positive. Le concept leur a rappelé les publicités de la compagnie d’assurance Allstate et le personnage Mayhem – ils ont « rigolé ». Dans la plupart des cas, le lien établi avec le domaine des assurances a entraîné des associations négatives, soit « de se faire vendre quelque chose », un manque de pertinence pour les non-propriétaires et la dilution du message principal, soit de se préparer à une catastrophe naturelle. 

L’annonce me rappelle les publicités « Mayhem » d’Allstate, et j’ai toujours pensé qu’elles étaient très ingénieuses, alors j’ai pensé la même chose de celle-ci. – Participant au Canada atlantique, groupe à risque élevé

J’ai juste l’impression que parce qu’ils ont placé cet homme devant la porte, […] il doit être un représentant commercial, mais s’ils essaient de vous faire souscrire une assurance pour les sinistres causés par l’eau, alors je suppose qu’ils font du bon travail. – Participant en Ontario, groupe à risque élevé

J’avais plus tendance à penser que je devrais faire assurer mon appartement contre les inondations plutôt que je devrais m’acheter une trousse de sécurité. Aucune de ces situations ne nécessite vraiment une trousse de sécurité. Par exemple, si votre sol est mouillé, vous allez devoir faire appel à un technicien d’entretien, vous allez probablement devoir aller à l’hôtel pour attendre que ça sèche, ou si votre fenêtre est brisée, vous allez devoir la faire réparer… – Participant en Colombie-Britannique, groupe à faible risque

Le petit clin d’œil, l’assurance du monsieur, comment il s’affiche dans la maison, il rentre, il est comme « bon, qu’est-ce qui s’est passé », mais c’est lui la catastrophe, donc c’est comme si c’est le vendeur d’assurance qui apportait la catastrophe pour montrer aux gens « voilà, protégez-vous » j’ai vraiment pris ça pour une pub d’assurance si je n’avais pas vu Services Canada à la fin. – Participant au Québec, groupe à risque élevé

D’autres encore ont estimé que l’invité indésirable « faisait un peu peur », surtout quand il fait un clin d’œil. Quelques-uns se sont rappelé les messages de type « étranger, danger! », et plusieurs n’ont tout simplement pas compris le rôle de l’invité.

Ça m’a fait me sentir mal à l’aise, la porte qui s’ouvre comme ça et le gars bizarre qui fait des clins d’œil et que je ne connais pas, je n’ai pas du tout apprécié ça. – Participant de la Colombie-Britannique, groupe à faible risque

Pour ce qui est des aspects positifs, le manque de préparation et le malaise de la famille illustrés dans la publicité ont été perçus comme un reflet plus fidèle de la réalité de certains participants. Le concept manquait toutefois de « solutions » et d’indications sur ce qu’il faut faire pour éviter cette situation, outre la vérification de la couverture d’assurance.

Après avoir réalisé que cette personne représentait le chaos, cette personne mystérieuse, mais la seule chose qui était facile à comprendre, j’ai juste eu l’impression que ça ne débouchait sur rien. Beaucoup de gens ont donc senti qu’ils n’étaient pas suffisamment préparés, mais qu’il n’y avait pas de solution proposée. – Participant de l’Alberta, groupe à faible risque

2.4 Besoins en matière de renseignements

Lorsqu’on leur a demandé quels renseignements devraient être fournis sur preparez-vous.gc.ca, les suggestions des participants étaient multiples :

·         QUOI – une liste du matériel recommandé (« à des fins de clarté »), qui pourrait être adaptée en fonction du type de ménage; des modèles à imprimer où on pourrait cocher les objets qu’on a et dresser la liste des numéros d’urgence; des conseils pour une trousse qui ne coûte pas trop cher 

·         POURQUOI – la fréquence des catastrophes naturelles avec possibilité d’affiner en fonction de la zone géographique pour connaître le type de catastrophes et d’urgences auxquelles il faut se préparer; les répercussions financières possibles si l’on ne se prépare pas 

·         COMBIEN DE TEMPS – la durée pour laquelle il faut se préparer et à quelle fréquence il faut renouveler la trousse 

Si c’est très simple et vraiment conçu pour le plus commun des mortels, pour ainsi dire, ce sera accessible à tout le monde. Disons une liste à imprimer où on pourrait cocher ce qu’on a déjà, ou même un plan d’urgence que les familles pourraient suivre, comme déterminer un endroit sécuritaire où se rendre, ou alors vraiment créer un plan ensemble. Il pourrait même y avoir un autre document à imprimer, où on mettrait les numéros d’urgence. Ce n’est pas tout le monde qui garde le numéro du service d’incendie ou du poste de police, ni même des services d’ambulance à la maison. – Participant au Canada atlantique, groupe à risque élevé

Je pense qu’il faut simplement de l’information générale sur les catastrophes naturelles. Quelle est la catastrophe qui touche le plus de gens? Quelles sont les répercussions financières? Quelles sont les régions les plus touchées par le phénomène? – Participant en Ontario, groupe à faible risque

Il faut que ce soit bien adapté à la région, comme où on vit, et voici une liste de catastrophes possibles dans votre région et voici comment vous y préparer. Je pense aussi que ce serait vraiment bien de savoir à quelle fréquence il faut vérifier le sac prêt-à-emporter ou l’équipement pour s’assurer qu’ils sont toujours en bon état. – Participant en Alberta, groupe à faible risque

Pour combien de temps je… je dois être préparé pour une période de combien de temps, en moyenne. Deux semaines, deux mois? Vous savez? Et puis aussi, à quelle fréquence est-ce que je dois vérifier cette trousse pour la renouveler? – Participant en Colombie-Britannique, groupe à faible risque

Comme la plupart ont dit, quoi je dois avoir, la quantité, où dois-je me procurer la trousse, toutes les précisions, qu’est-ce que j’ai de besoin, si j’ai des réserves d’eau, comment je garde ça pour qu’elle reste potable, combien de temps pour que je change mon eau, etc. – Participant au Québec, groupe à risque élevé

2.5 L’incidence du contexte de la COVID-19 

Le contexte de la COVID-19 a été évoqué par quelques participants et trois thèmes clés en ont été dégagés. En premier lieu, le papier hygiénique et les autres produits essentiels dans « Préparé et n’a pas peur » ont rappelé à un petit nombre de participants « l’accumulation compulsive » des débuts de la pandémie. Certains y ont vu l’occasion de rappeler au public de ne pas se laisser surprendre en cas d’urgence par l’absence de fournitures essentielles. D’autres se sont montrés mal à l’aise face à des messages qui pourraient encourager des fièvres d’achats.

Je pense juste qu’il y a des façons de nous montrer, comme, aidez-nous à nous rappeler de ce que nous avons vécu au printemps quand tout le monde paniquait et s’arrachait le papier hygiénique dans les magasins, et à nous préparer pour éviter ce type de situation. – Participant en Alberta, groupe à faible risque

En deuxième lieu, les participants ont admis qu’il y avait une certaine lassitude face à la préparation à cause de la surabondance d’instructions et de « nouvelles négatives » sur les façons de se protéger de la pandémie. Ce serait donc un défi de faire en sorte que la campagne se démarque dans ce contexte.

Je pense que c’est un défi, n’est-ce pas, d’attirer notre attention alors que nous sommes déjà bombardés de nouvelles négatives et de « faites ci, faites ça », […] de nous protéger et de protéger tout le monde, […] comme tous ces petits avertissements continuels, je pense que ce sera un défi de faire en sorte que cette publicité soit vraiment efficace. […] d’attirer notre attention d’une façon qui nous poussera à vraiment agir alors qu’on a l’impression qu’on en fait déjà tellement. – Participant en Colombie-Britannique, groupe à faible risque

Enfin, le manque de conformité aux directives de santé publique dans certains des concepts a irrité un petit nombre de participants au Québec. À noter que cette irritation semblait en partie attribuable à une insatisfaction générale quant à ces lignes directrices. D’autres participants des mêmes groupes étaient plus ouverts au fait qu’il n’est pas nécessaire de tenir compte de ces directives pour que l’annonce ait une plus grande « durée de vie ». Ce n’était pas un problème dans les autres groupes du pays. De façon plus générale, nos recherches nous ont permis de conclure qu’à moins que le message d’une campagne publicitaire porte directement sur les mesures de santé publique liées à la COVID-19, le public ne s’attend pas vraiment à ce que la publicité tienne compte des masques, de la distanciation, etc. Le public suppose que la publicité a été filmée avant la pandémie, ou alors il accueille favorablement ce répit de la « nouvelle réalité ».


 

2.5 Remarque sur les différences entre les sous-groupes

Dans l’ensemble, les résultats sont cohérents d’une région à l’autre et dans les groupes à risque élevé ou faible. Quelques nuances ont toutefois été soulevées :

·         les types de catastrophes naturelles qui viennent à l’esprit varient selon la région, par exemple les inondations sur la côte est par opposition aux incendies de forêt et aux tremblements de terre sur la côte ouest;

·         le risque personnel apparent de catastrophes naturelles, et par extension, la pertinence de la campagne pour le participant, qui était souvent déterminée par le souvenir d’événements récents; un petit nombre de gens vivant dans des zones plus urbaines ont admis avoir l’impression que le sujet était moins pertinent pour eux parce qu’ils n’avaient pas ces souvenirs.

Évidemment, puisque je suis de Fort McMurray, je ne suis pas impartial. La préparation aux situations d’urgence fait partie intégrante de notre culture. Nous avons connu de multiples catastrophes naturelles au cours des cinq dernières années. Dès que j’entends l’alarme d’urgence, ça me prend aux tripes et ça me bouleverse. Mais c’est tellement important. Vous devez avoir un sac d’urgence. Vous devez connaître les itinéraires d’évacuation. Cette publicité est vraiment importante. – Participant en Alberta, groupe à risque élevé

2.6 Totaux des réponses aux questions sur les sentiments

Les totaux des réponses aux questions fermées visant à évaluer les réactions des participants face aux concepts sont indiqués ci-dessous. Ces chiffres doivent uniquement être interprétés comme un aperçu des opinions dans les discussions. Ils ne doivent pas être extrapolés à la population dans son ensemble.

Réaction générale à chacun des concepts

Concept

Ont aimé le concept

Neutres

N’ont pas aimé le concept

Une catastrophe ambulante

26

17

26

Préparé et n’a pas peur

38

10

21

Plonge dans l’action

51

13

7

* En raison de données manquantes, la somme des chiffres ne donne pas toujours la même valeur de référence.

Dernières questions

Concept

Le plus intéressant à regarder

Le plus susceptible d’inciter une recherche pour plus d’information

Le plus susceptible d’inciter la préparation d’une trousse

Une catastrophe ambulante

7

5

3

Préparé et n’a pas peur

27

22

29

Plonge dans l’action

35

42

37

* En raison de données manquantes, la somme des chiffres ne donne pas toujours la même valeur de référence.

3.   Résultats détaillés de l’enquête de référence quantitative

3.1. Niveau actuel de préparation aux situations d’urgence

La plupart des Canadiens croient vivre dans une zone à faible risque ou à risque modéré

Plus de la moitié des Canadiens (53 %) estiment vivre dans une région à faible risque d’urgence météorologique ou de catastrophe naturelle, et 22 % estiment vivre dans une région à risque modéré. Deux personnes sur dix (21 %) ne connaissent pas le niveau de risque précis (12 %) ou n’y ont jamais réfléchi (9 %). Seuls 4 % des Canadiens croient vivre dans une zone à risque élevé.

Les résidents du Québec et de l’Ontario sont les moins susceptibles de croire qu’ils vivent dans une zone à risque élevé ou même modéré. L’opinion est plus mitigée parmi les participants des régions rurales. Les habitants des régions rurales sont disproportionnellement plus nombreux à penser qu’ils vivent dans une zone à risque modéré (31 %), par rapport à une zone à faible risque. Cependant, ces participants sont également plus susceptibles de dire qu’ils n’y ont jamais réfléchi (16 %).

Perception du niveau de risque par région

 

Total

C.-B./Territoires

Alb.

Man./Sask.

Ont.

Qc

Atl.

Base : tous les répondants

2 022

265

255

125

780

473

123

Je crois que je suis dans une zone à haut risque

4 %

7 %

5 %

4 %

3 %

3 %

7 %

Je crois que je suis dans une zone à risque modéré

22 %

32 %

25 %

37 %

19 %

15 %

28 %

Je crois que je suis dans une zone à faible risque

53 %

50 %

53 %

41 %

54 %

58 %

46 %

Je n’ai aucune connaissance précise de mon niveau de risque

12 %

7 %

9 %

7 %

14 %

13 %

8 %

Je n’y ai jamais réfléchi

9 %

5 %

8 %

10 %

10 %

11 %

12 %

Q18. À votre connaissance, pensez-vous que vous vivez dans une région qui est à risque en ce qui a trait à une [gardez les mêmes groupes d’échantillons fractionnés qu’à la Q17] urgence liée aux conditions météorologiques ou une catastrophe naturelle comme une inondation, un incendie de forêt, une tornade, un ouragan, une tempête de verglas, un blizzard, un froid extrême, etc.?

La plupart des Canadiens ne se sentent pas préoccupés ou ne sont pas conscients des risques liés aux urgences météorologiques et aux catastrophes naturelles.

Seul un Canadien sur dix (11 %) a pris des mesures pour réduire le risque que sa maison soit touchée par une urgence liée aux conditions météorologiques ou une catastrophe naturelle comme une inondation, un incendie de forêt, une tornade, un ouragan, une tempête de verglas, un blizzard ou un froid extrême. Parmi eux, seuls 2 % ont aussi pris des mesures pour aider leur communauté. La grande majorité des Canadiens ne sont pas conscients des risques qui pèsent tout particulièrement sur leur communauté (47 %) ou ne s’en préoccupent pas (29 %).

Les attitudes et les comportements en matière de préparation ne sont pas très différents lorsque la formulation de la question fait référence aux « urgences liées aux conditions météorologiques » par rapport aux « catastrophes naturelles »[2]. Sécurité publique Canada ne doit pas se gêner d’employer l’un ou l’autre de ces termes pour désigner les inondations, les incendies de forêt, les tornades, les ouragans, les tempêtes de verglas, les blizzards ou les froids extrêmes dans leurs communications concernant la préparation aux situations d’urgence.

Sensibilisation et préparation aux situations d’urgence

 

Total

Urgences météorologiques

Catastrophes naturelles

Base : tous les répondants

2 022

1 011

1 011

Je n’ai pas connaissance de risques spécifiques pour ma communauté

47 %

47 %

48 %

Je suis conscient(e) des risques spécifiques pour ma communauté, mais je n’ai pas d’inquiétude

29 %

30 %

29 %

Je suis préoccupé(e) par des risques spécifiques, mais je n’ai pas pris de mesures pour réduire le risque

12 %

12 %

13 %

J’ai pris des mesures pour réduire le risque que ma maison soit touchée

9 %

9 %

9 %

J’ai pris des mesures pour réduire le risque que ma maison soit touchée, ET j’ai aidé d’autres membres de ma communauté à en faire de même

2 %

2 %

2 %

Q17. Lequel des éléments suivants reflète le mieux votre point de vue sur la possibilité que votre communauté soit touchée par une [split sample: half of respondents will be shown: situation d’urgence liée aux conditions météorologiques (inondation, incendie de forêt, tornade, ouragan, tempête de verglas, blizzard, froid extrême, etc.)/other half will be shown: catastrophe naturelle (inondation, incendie de forêt, tornade, ouragan, tempête de verglas, blizzard, froid extrême, etc.)?

Différences dans les sous-groupes :

·         Les jeunes Canadiens sont les plus susceptibles d’admettre qu’ils ne sont pas conscients des risques qui pèsent sur leur communauté en particulier (52 % des 25 à 34 ans, 46 % des 35 à 44 ans et 44 % des 45 à 55 ans).

·         À l’échelle régionale, les Canadiens de l’Atlantique sont mieux préparés que les autres Canadiens, mais ils sont encore peu nombreux à l’être. Seuls 19 % d’entre eux ont pris des mesures pour réduire le risque que leur maison soit touchée, comparativement à 4 % dans le groupe du Québec, à 9 % dans ceux de l’Ontario et de l’Alberta, à 11 % dans ceux du Manitoba et de la Saskatchewan et à 13 % dans ceux de la Colombie-Britannique et des territoires. Les résidents de l’Ontario et du Québec sont les moins conscients des risques propres à leur communauté (55 % et 51 % n’en sont pas conscients, respectivement, contre 32 % en Colombie-Britannique et dans les territoires, 30 % au Manitoba et en Saskatchewan, 42 % en Alberta et 45 % dans les provinces de l’Atlantique).

·         De même, les petites populations et les habitants des zones rurales sont mieux préparés que ceux des grands centres, mais ils sont encore très peu nombreux à l’être (14 % des habitants des zones rurales de moins de 1 000 habitants, 13 % des habitants des petits centres avec une population de 1 000 à 29 999 habitants contre 7 % des habitants des centres de population moyenne de 30 000 à 99 999 habitants, 9 % des habitants de grands centres urbains de 100 000 habitants ou plus et 8 % des habitants des grandes régions métropolitaines avec une population de 1 000 000 habitants ou plus. En outre, les habitants des régions métropolitaines et des grands centres urbains sont les moins sensibilisés (50 % et 49 %, respectivement).

·         Les personnes qui pensent vivre dans une plaine inondable sont près de trois fois plus susceptibles d’avoir pris des mesures pour se préparer à une urgence que celles qui ne vivent pas dans une plaine inondable (28 % contre 10 %) et sont aussi plus susceptibles d’être préoccupées par des risques précis (21 % contre 11 %).  

·         Fait intéressant, le fait de vivre près d’une zone forestière n’influence pas aussi fortement la prise de mesures que le fait de vivre près d’une plaine inondable (14 % des personnes qui disent vivre près d’une zone forestière ont pris des mesures, contre 7 % des autres).

·         Les Canadiens autochtones sont plus inquiets que les autres (20 % contre 12 %), mais ils ne sont pas plus nombreux à avoir pris des mesures pour se préparer.

·         Les ménages les moins aisés (dont le revenu annuel est de moins de 40 000 $) sont les moins conscients des risques précis (53 % contre 46 % des ménages dont le revenu annuel se situe entre 40 000 $ et 149 999 $ et contre 44 % des ménages dont le revenu annuel est de 150 000 $ ou plus). 

·         Les propriétaires sont deux fois plus susceptibles que les locataires d’avoir pris des mesures pour se préparer (11 % contre 5 %), mais là encore, les deux proportions sont assez faibles.

·         Les parents d’enfants âgés de 5 à 18 ans sont un peu plus susceptibles que les autres d’être conscients des risques qui pèsent sur leur communauté (43 % ne le sont pas, contre 49 % des autres participants), mais ils ne sont pas plus susceptibles d’avoir pris des mesures pour se préparer (12 % contre 11 %, respectivement) ou d’être préoccupés par des risques précis (13 % contre 12 %).

L’expérience passée d’une catastrophe naturelle et le fait de vivre dans une zone à risque modéré ou élevé ont peu d’influence sur la préparation future

L’enquête a également révélé que l’expérience de catastrophes naturelles antérieures ne semble pas avoir une forte influence sur la préparation future. Bien que comparativement au Canadien moyen ce groupe ait plus tendance à être conscient des risques que court sa communauté et soit plus susceptible d’avoir pris des mesures pour se protéger, seuls 20 % d’entre eux disent avoir pris des mesures pour se protéger des risques futurs, et cela même si 41 % d’entre eux déclarent que la catastrophe naturelle les a obligés à effectuer des réparations à leur habitation et si 84 % n’ont pas quitté la région. 

Dans le même ordre d’idées, même ceux qui ont tenu compte des risques naturels (proximité de zones inondables, risque d’incendie de forêt, etc.) avant d’acheter ou de louer leur résidence ne sont pas plus susceptibles d’avoir pris des mesures pour se préparer à une urgence (20 %).

Étonnamment, même parmi les 4 % de Canadiens qui pensent vivre dans une zone à risque élevé, seuls 29 % disent avoir pris des mesures pour protéger leur maison. Parmi les 22 % qui pensent vivre dans une zone à risque modéré, seuls 22 % ont pris des mesures.

Sensibilisation et préparation aux urgences liées à l’expérience d’une catastrophe naturelle antérieure

Total

Ont déjà été touchés par une catastrophe naturelle

N’ont jamais été touchés par une catastrophe naturelle

Base : tous les répondants

2 022

359

1 663

Je n’ai pas connaissance de risques spécifiques pour ma communauté

47 %

30 %

51 %

Je suis conscient(e) des risques spécifiques pour ma communauté, mais je n’ai pas d’inquiétude

29 %

34 %

28 %

Je suis préoccupé(e) par des risques spécifiques, mais je n’ai pas pris de mesures pour réduire le risque

12 %

16 %

11 %

J’ai pris des mesures pour réduire le risque que ma maison soit touchée

9 %

18 %

7 %

J’ai pris des mesures pour réduire le risque que ma maison soit touchée, ET j’ai aidé d’autres membres de ma communauté à en faire de même

2 %

2 %

2 %

Q17. Lequel des éléments suivants reflète le mieux votre point de vue sur la possibilité que votre communauté soit touchée par une [split sample: half of respondents will be shown: situation d’urgence liée aux conditions météorologiques (inondation, incendie de forêt, tornade, ouragan, tempête de verglas, blizzard, froid extrême, etc.)/other half will be shown: catastrophe naturelle (inondation, incendie de forêt, tornade, ouragan, tempête de verglas, blizzard, froid extrême, etc.)?

 

La moitié des Canadiens n’ont pris aucune des mesures recommandées pour se protéger

Très peu de Canadiens (27 %) affirment avoir pris la plupart ou la totalité des mesures particulières nécessaires mentionnées pour protéger leur maison[3]. Près d’un quart (23 %) affirment avoir pris certaines mesures nécessaires et 50 % déclarent n’avoir pris aucune des mesures nécessaires. Comme l’illustre le tableau ci-dessous, les Canadiens dont la maison a été touchée par une catastrophe naturelle dans le passé sont plus susceptibles d’avoir pris de telles mesures pour protéger leur foyer (67 % contre 46 %). Cependant, ils ne sont que 23 % à affirmer avoir pris toutes les mesures nécessaires pour leur habitation. 

Tendances relatives à la prise de mesures nécessaires pour protéger l’habitation

 

Total

Ont déjà été touchés par une catastrophe naturelle               

N’ont jamais été touchés par une catastrophe naturelle

Ont entendu parler du site Web « Préparez-vous »

N’ont pas entendu parler du site Web « Préparez-vous »

Ont des enfants de 5 à 18 ans

N’ont pas d’enfants de 5 à 18 ans

Base : Répondants admissibles

 

318

1 494

315

1 372

503

1 310

Oui (net)

50 %

67 %

46 %

71 %

45 %

62 %

45 %

Oui, j’ai pris toutes les mesures nécessaires pour mon habitation.

12 %

23 %

9 %

25 %

9 %

15 %

10 %

Oui, j’ai pris la plupart des mesures nécessaires pour mon habitation.

15 %

19 %

14 %

22 %

14 %

19 %

13 %

Oui, j’ai pris certaines des mesures nécessaires pour mon habitation.

23 %

25 %

23 %

24 %

23 %

28 %

21 %

Non, je n’ai pris aucune mesure.

50 %

33 %

54 %

29 %

55 %

38 %

55 %

Q19. Avez-vous pris des mesures, telles que celles énumérées ci-dessous, pour vous protéger contre d’éventuelles [keep split sample groups the same as they were in Q17:] urgences météorologiques ou catastrophes naturelles, par exemple...?

Différences dans les autres sous-groupes (plus susceptibles d’avoir pris au moins quelques mesures) :

·          Ceux qui vivent près d’une zone inondable (70 %)

·          Ceux qui ont des animaux de compagnie (55 %)

·          Ceux qui sont proches aidants d’une personne âgée dépendante (62 %)

·          Ceux qui vivent à proximité d’une zone forestière (58 %)

·          Ceux qui ont déjà entendu parler du site Web « Préparez-vous » (71 %)

·          Parents d’enfants âgés de 5 à 18 ans (62 %)

 

Relativement peu de Canadiens ont un plan d’urgence en place et les fournitures nécessaires, même si la plupart d’entre eux admettent qu’il est irresponsable de ne pas avoir de fournitures sous la main

La plupart des Canadiens (85 %) admettent qu’il est irresponsable de ne pas avoir des articles de sécurité d’urgence prêts à tout moment. De ce nombre, 28 % sont tout à fait d’accord avec cet énoncé. Fait intéressant, l’enquête semble indiquer qu’il existe un lien entre admettre qu’il est irresponsable de ne pas avoir ces articles sous la main en tout temps et prendre les mesures pour se préparer, comme établir un plan d’urgence pour le ménage, prendre des mesures précises, connaître la perception du degré de risque qui existe dans sa propre communauté et connaître le véritable degré de risque dans sa propre communauté. Cela dit, aucune de ces corrélations n’est excessivement élevée.

Corrélation avec le fait de croire qu’il est irresponsable de ne pas avoir des articles de sécurité d’urgence prêts à tout moment

 

Coefficient de corrélation*

Avoir pris des mesures, telles que celles énumérées ci-dessous, pour se protéger (Q19)

0,227

Avoir un plan d’urgence pour le ménage (Q20)

0,209

Être conscient de la possibilité que sa communauté soit touchée par une situation d’urgence (Q17)

-.160**

Vivre dans une zone qui est à risque en termes de… situations d’urgence (faible à haut risque) (Q18)

.142

Avoir déjà été touché par une catastrophe naturelle (Q31)

0,110

* Le coefficient de corrélation mesure l’étroitesse du lien entre deux variables. Il s’agit d’une mesure entre 0 et 1. Plus la valeur est proche de 1, plus la corrélation est élevée. ** corrélation inverse – ceux qui croient vivre dans une zone à faible risque sont moins enclins à admettre qu’il est irresponsable de ne pas avoir des articles de sécurité d’urgence, alors que ceux qui croient vivre dans une zone à risque élevé ont plus tendance à être à l’admettre.

 

 

Seuls trois Canadiens sur dix (29 %) âgés de 25 à 55 ans ont un plan d’urgence pour leur ménage. Cette tendance est plus élevée chez les Canadiens autochtones (43 %), chez ceux qui ont déjà été touchés par une catastrophe (39 %) et chez ceux qui connaissent le site Web « Préparez-vous » (56 %).

Tendances relatives aux plans d’urgence

Total

Autochtones

Non-Autochtones

Ont déjà été touchés par une catastrophe naturelle

N’ont jamais été touchés par une catastrophe naturelle

Ont entendu parler du site Web « Préparez-vous »

N’en ont pas entendu parler

Base : tous les répondants

2 022

161

1 845

359

1 663

345

1 540

Oui

29 %

43 %

27 %

39 %

27 %

56 %

23 %

Non

66 %

55 %

67 %

55 %

68 %

40 %

73 %

Je ne sais pas

5 %

2 %

6 %

6 %

5 %

4 %

5 %

Q20. Avez-vous un plan d’urgence pour votre ménage? (Les plans d’urgence peuvent comprendre un plan de sortie ou d’évacuation d’urgence, des photocopies ou des copies électroniques de documents importants, et/ou une liste de numéros de téléphone en cas d’urgence.)

Bien que beaucoup n’aient pas de plan d’urgence, presque tous (98 %) ont au moins quelques articles de sécurité d’urgence à la maison. En effet, la plupart ont les articles suivants sous la main en cas d’urgence : lampe de poche (87 %), masque facial (82 %), allumettes ou briquet (80 %), nourriture (80 %), désinfectant pour les mains (79 %), couvertures (76 %), eau (73 %) et matériel de premiers secours (70 %). Seuls deux sur dix ont une radio à manivelle (18 %), une source de chaleur alternative (18 %), une source d’énergie alternative ou une génératrice (16 %), une source d’eau alternative (8 %) ou des comprimés de purification d’eau (7 %).

Fait à noter, les personnes ayant immigré au Canada, particulièrement celles qui ont immigré au cours des dix dernières années, sont moins susceptibles que les autres d’avoir préparé un bon nombre de ces articles. Elles sont moins nombreuses, par exemple, à disposer de matériel de premiers secours, d’une lampe de poche, d’allumettes ou d’un briquet, d’eau, de couvertures et d’une radio à manivelle.

Tendances relatives à la préparation d’articles de secours d’urgence à la maison

 

Total

Personnes ayant immigré au Canada il y a moins de 10 ans

Personnes ayant immigré au Canada il y a plus de 10 ans

Personnes nées au Canada

Base : tous les répondants

2 022

133

228

1 661

Matériel de premiers secours

71 %

63 %

64 %

72 %

Lampe de poche

87 %

69 %

80 %

89 %

Allumettes ou briquet

80 %

64 %

73 %

83 %

Nourriture

80 %

75 %

77 %

80 %

Eau

73 %

67 %

74 %

74 %

Comprimés de purification d’eau

7 %

8 %

7 %

7 %

Couvertures

76 %

67 %

71 %

78 %

Affiches d’appel au secours

5 %

4 %

4 %

5 %

Source d’énergie alternative ou génératrice

16 %

13 %

11 %

16 %

Source d’eau alternative

8 %

7 %

4 %

9 %

Radio à manivelle

18 %

10 %

15 %

19 %

Source de chaleur alternative

18 %

12 %

10 %

19 %

Désinfectant pour les mains

79 %

79 %

80 %

79 %

Masque facial

82 %

81 %

82 %

83 %

Rien de ce qui précède

2 %

4 %

2 %

2 %

Q21. Possédez-vous l’un des articles de sécurité d’urgence suivants?

Si la plupart des Canadiens de 25 à 55 ans ont un détecteur de fumée à la maison (95 %), ils sont moins nombreux (61 %) à avoir un détecteur de monoxyde de carbone et encore moins nombreux (57 %) à avoir un extincteur. Seuls 7 % d’entre eux disposent d’un système d’extinction automatique des incendies. Comme dans le cas du matériel d’urgence, les immigrants ont moins tendance à avoir un détecteur de monoxyde de carbone et un extincteur à la maison.

Tendances relatives aux dispositifs de sécurité incendie à domicile

 

Total

Personnes ayant immigré au Canada il y a moins de 10 ans

Personnes ayant immigré au Canada il y a plus de 10 ans

Personnes nées au Canada

Base : tous les répondants

2 022

133

228

1 661

Détecteur de fumée

95 %

87 %

91 %

96 %

Détecteur de monoxyde de carbone

61 %

54 %

58 %

62 %

Extincteur d’incendie

57 %

38 %

43 %

60 %

Dispositifs d’extinction automatique des incendies (gicleurs à eau installés au plafond/système de gicleurs)

7 %

14 %

6 %

7 %

Aucun

2 %

5 %

5 %

1 %

Q22. Avez-vous les dispositifs de sécurité incendie suivants à votre domicile?

Préparation en matière de dispositifs de détection d’incendie – différences par sous-groupes

La fréquence des détecteurs de monoxyde de carbone et des extincteurs à domicile est plus faible chez :

·         Les jeunes Canadiens de 25 à 34 ans (57 % et 50 %, respectivement)

·         Les ménages moins aisés (moins de 40 000 $ : 47 % et 44 %; entre 40 000 $ et 80 000 $ : 53 % et 51 %)

·         Les personnes qui vivent dans les communautés populeuses (47 % de ceux qui vivent dans une grande région métropolitaine ont un détecteur de monoxyde de carbone)

·         Les locataires (46 % et 40 %)

·         Les ménages sans enfants (57 % et 55 %)

·         Les ménages où la langue le plus souvent parlée n’est ni l’anglais ni le français (41 % rapportent avoir un extincteur)

·         Les ménages où la langue le plus souvent parlée est le français (38 % ont un détecteur de monoxyde de carbone) et ceux qui vivent au Québec (36 % rapportent avoir un détecteur de monoxyde de carbone)

·         Les ménages moins nombreux (46 % des ménages composés d’une seule personne rapportent avoir un détecteur de monoxyde de carbone et un extincteur)

Numéros à contacter en cas d’urgence

La moitié (51 %) des Canadiens de 25 à 54 ans ont désigné un membre de la famille, un voisin ou une personne de la communauté pour leur apporter des fournitures, des médicaments ou leur fournir un autre lieu d’hébergement en cas d’urgence. Le pourcentage est toutefois beaucoup plus élevé chez les personnes ayant un plan d’urgence pour leur ménage (71 %) et chez celles qui connaissent le site Web « Préparez-vous » (66 %).

3.2 Attentes à l’égard du gouvernement

Les Canadiens ont plus tendance à s’attendre à ce que le gouvernement fournisse des services de secours plutôt qu’un soutien financier

La moitié des Canadiens âgés de 25 à 55 ans (51 %) pensent que le gouvernement a l’obligation de fournir des services de secours et 41 % affirment que tout dépend du type d’événement ou d’urgence ou de l’ampleur des répercussions sur leur vie. Seuls 3 % ne pensent pas que le gouvernement soit obligé de fournir des services de secours en cas d’urgence. Ceux qui ont immigré au Canada ont plus tendance à dire que le gouvernement a un devoir en matière de services de secours que ceux qui sont nés au Canada.

Perception de l’obligation pour le gouvernement de fournir des services de secours

 

Total

Personnes ayant immigré au Canada il y a moins de 10 ans

Personnes ayant immigré au Canada il y a plus de 10 ans

Personnes nées au Canada

Autochtones

Non-Autochtones

Base : tous les répondants

2 022

133

228

1 661

161

1 845

Oui, certainement

51 %

59 %

57 %

49 %

52 %

50 %

Tout dépend du type d’événement ou d’urgence

31 %

23 %

23 %

32 %

31 %

31 %

Tout dépend de l’ampleur des répercussions sur ma vie

10 %

10 %

11 %

10 %

9 %

10 %

Non, il est de ma responsabilité d’avoir une assurance et d’être préparé(e) à ces types d’événements ou de situations d’urgence

3 %

1 %

4 %

3 %

4 %

3 %

Je ne sais pas

6 %

8 %

6 %

5 %

3 %

6 %

Q26_2. [des services de secours pour vous sortir d’une situation d’urgence] En cas de [keep same split sample groups from Q12Q17: catastrophe naturelle/urgences liées aux conditions météorologiques], estimez-vous que le gouvernement a l’obligation de vous fournir les types d’aide suivants?

 

 

Un tiers des Canadiens (35 %) ont suivi un cours de premiers secours ou de réanimation cardiopulmonaire (RCP). Les moins de 45 ans sont plus susceptibles de l’avoir fait que les 45 à 55 ans. Les personnes vivant en Alberta et au Canada atlantique signalent un plus grand nombre de formations en premiers secours ou en RCP.

Taux de participation à un cours de premiers secours ou de RCP

 

Total

25 à 34 ans

35 à 44 ans

45 à 55 ans

C.-B./Territoires

Alb.

Man./Sask.

Ont.

Qc

Atl.

Base : tous les répondants

2 022

638

618

766

265

255

125

780

473

123

Oui

35 %

39 %

36 %

30 %

36 %

42 %

38 %

33 %

30 %

44 %

Non

65 %

61 %

64 %

70 %

64 %

58 %

62 %

67 %

70 %

56 %

Q35. Avez-vous suivi un cours de premiers secours ou de RCP au cours des 5 dernières années?

Six Canadiens sur dix rapportent avoir une assurance médicale ou une couverture pour les blessures ou l’invalidité à court ou à long terme, 31 % ne bénéficient pas d’une telle couverture et 6 % ne sont pas certains. Les Canadiens plus âgés ont plus tendance à être assurés : on compte environ la moitié (56 %) chez les 25 à 34 ans et 67 % chez les 45 à 55 ans. Les immigrants ont moins tendance à avoir une couverture (y compris ceux qui ont immigré il y a plus de 10 ans). Il existe aussi une corrélation directe avec le revenu des ménages : seuls 28 % des ménages ayant un revenu annuel de moins de 40 000 $ bénéficient d’une assurance médicale. Ce chiffre passe à 86 % dans les ménages ayant un revenu annuel de 150 000 $ ou plus.

Tendances relatives à l’assurance médicale

 

Total

25 à 34 ans

35 à 44 ans

45 à 55 ans

Personnes ayant immigré au Canada il y a moins de 10 ans

Personnes ayant immigré au Canada il y a plus de 10 ans

Personnes nées au Canada

Base : tous les répondants

2 022

638

618

766

133

228

1 661

Oui

63 %

56 %

64 %

67 %

59 %

53 %

64 %

Non

31 %

36 %

31 %

27 %

37 %

41 %

29 %

Je ne sais pas

6 %

8 %

5 %

6 %

4 %

6 %

6 %

Q28. Avez-vous une assurance médicale ou une couverture pour les blessures ou l’invalidité à court et/ou long terme?

Alors que 51 % des participants de 25 à 55 ans estimaient que le gouvernement a une obligation en matière de services de secours, seuls 27 % estiment que le gouvernement a absolument l’obligation de fournir une aide financière pour couvrir les besoins immédiats en cas d’urgence. Cependant, en fonction du type d’événement ou d’urgence ou de l’ampleur des répercussions sur leur vie, la plupart s’attendent à un certain appui financier de la part du gouvernement. Seuls 10 % jugent que le gouvernement n’a pas d’obligation en la matière et qu’il est de leur responsabilité d’avoir une assurance et d’être préparés, et 6 % sont incertains.  

·         Les personnes qui ont immigré au Canada, en particulier au cours des dix dernières années, ont plus tendance à affirmer que le gouvernement a l’obligation de fournir un soutien financier que celles qui sont nées au Canada.

·         Les Canadiens autochtones sont également plus enclins à affirmer que le gouvernement a une obligation d’aide financière.

 


 

Perception de l’obligation pour le gouvernement de fournir une aide financière

 

Total

Personnes ayant immigré au Canada il y a moins de 10 ans

Personnes ayant immigré au Canada il y a plus de 10 ans

Personnes nées au Canada

Autochtones

Non-Autochtones

Base : tous les répondants

2 022

133

228

1 661

161

1 845

Oui, certainement

27 %

38 %

32 %

26 %

44 %

26 %

Tout dépend du type d’événement ou d’urgence

42 %

37 %

32 %

43 %

31 %

42 %

Tout dépend de l’ampleur des répercussions sur ma vie

15 %

14 %

20 %

14 %

12 %

15 %

Non, il est de ma responsabilité d’avoir une assurance et d’être préparé(e) à ces types d’événements ou de situations d’urgence

10 %

3 %

10 %

11 %

8 %

11 %

Je ne sais pas

6 %

8 %

6 %

6 %

5 %

6 %

Q26_1. [Aide financière pour couvrir les besoins immédiats en cas d’urgence] En cas de [keep same split sample groups from Q17: catastrophe naturelle/urgences liées aux conditions météorologiques], estimez-vous que le gouvernement a l’obligation de vous fournir les types d’aide suivants?

 

Les Canadiens ont plus tendance à s’attendre à ce que le gouvernement fournisse des services de secours plutôt qu’un soutien financier

Les deux tiers des Canadiens âgés de 25 à 55 ans estiment qu’ils pourraient assumer eux-mêmes des dépenses imprévues d’environ 1 000 $ en situation d’urgence. Cependant, une importante minorité de participants affirment qu’ils seraient forcés à songer à emprunter de l’argent ou ne savent tout simplement pas comment ils pourraient assumer cette dépense. 

Les Canadiens autochtones sont plus les susceptibles d’avoir de la difficulté à assumer cette dépense imprévue, et il existe une corrélation directe avec le revenu des ménages. En effet, seuls 39 % des ménages dont le revenu annuel est de moins de 40 000 $ indiquent qu’ils pourraient débourser 1 000 $ de leur poche pour des dépenses imprévues en situation d’urgence. Par ailleurs, les personnes handicapées sont les moins susceptibles d’aisément pouvoir assumer 1 000 $ de dépenses imprévues (45 %).

Capacité à assumer des dépenses imprévues en situation d’urgence

 

Total

Autochtones

Non-Autochtones

Revenu du ménage : moins de 40 000 $

Revenu du ménage : entre 40 000 $ et 80 000 $

Revenu du ménage : entre 80 000 $ et 150 000 $

Revenu du ménage de 150 000 $ et plus

Base : tous les répondants

2 022

161

1 845

364

511

664

226

Oui, je paierais avec mon propre argent

64 %

42 %

66 %

39 %

60 %

74 %

87 %

D’une manière ou d’une autre, il faudrait que j’emprunte et j’ai accès au crédit nécessaire

22 %

28 %

22 %

24 %

25 %

22 %

15 %

Pas vraiment, je devrais emprunter de l’argent, mais je n’ai pas accès au crédit

8 %

16 %

7 %

16 %

9 %

4 %

1 %

Je ne sais pas comment je pourrais trouver 1 000 $ à cette fin

10 %

20 %

9 %

24 %

9 %

3 %

1 %

Q27. Si vous deviez vous relocaliser temporairement lors d’une urgence pour conditions météorologiques ou une catastrophe naturelle qui vous coûterait environ 1 000 $ de dépenses imprévues, seriez-vous en mesure de payer ces dépenses sans difficulté majeure?

3.3 COVID-19 et préparation aux situations d’urgence

La pandémie a incité la moitié des Canadiens à mieux se préparer aux situations d’urgence

La moitié des Canadiens (55 %) affirment que la pandémie de COVID-19 a influencé la façon dont ils se préparent aux situations d’urgence, notamment le stockage supplémentaire d’aliments et d’articles essentiels (34 %) et le fait de mettre de l’argent, ou plus d’argent, de côté pour les dépenses imprévues (29 %). Seuls 10 % des participants ont discuté avec leur famille, leurs voisins ou les membres de leur communauté de façons de se soutenir ou de mieux se soutenir les uns les autres en cas d’urgence. Presque autant (7 %) ont créé un plan concret avec leur famille, leurs voisins ou les membres de leur collectivité sur la manière dont ils peuvent se soutenir ou mieux se soutenir les uns les autres en cas d’urgence. Près de la moitié (45 %) rapportent que la pandémie n’a pas influencé la façon dont ils se préparent.

Les données semblent indiquer que les personnes qui affirment que la COVID-19 a influencé la façon dont ils se préparent sont souvent celles qui se préparaient déjà (68 % avaient déjà un plan d’urgence et 49 % n’en avaient pas). 

Répercussions de la COVID-19 sur la préparation

 

Total

Ont un plan d’urgence

N’en ont pas

Ont déjà été touchés par une catastrophe naturelle

N’ont jamais été touchés par une catastrophe naturelle

Ont entendu parler du site Web « Préparez-vous »

N’ont pas entendu parler du site Web « Préparez-vous »

Base : tous les répondants

2 022

584

1 329

359

1 663

345

1 540

Oui, je mets maintenant de l’argent, ou plus d’argent, de côté pour les dépenses imprévues

29 %

39 %

25 %

33 %

29 %

44 %

26 %

Oui, je stocke maintenant plus de nourriture et d’articles essentiels

34 %

43 %

30 %

42 %

32 %

47 %

32 %

Oui, j’ai parlé avec ma famille, mes voisins et/ou des membres de ma communauté sur la manière dont nous pouvons nous soutenir ou mieux nous soutenir les uns les autres en cas d’urgence

10 %

18 %

7 %

20 %

8 %

22 %

8 %

Oui, j’ai créé un plan concret avec ma famille, les voisins et/ou les membres de la communauté sur la manière dont nous pouvons nous soutenir, ou mieux nous soutenir les uns les autres en cas d’urgence

7 %

13 %

4 %

11 %

6 %

11 %

5 %

Je me suis inscrit comme bénévole pour ma communauté en cas d’urgence

1 %

2 %

0

2 %

1 %

3 %

0

Non

45 %

32 %

51 %

30 %

48 %

24 %

50 %

Q29. La pandémie actuelle de COVID-19 a-t-elle affecté la façon dont vous vous préparez aux situations d’urgence?

Inversement, alors que 28 % des Canadiens de 25 à 55 ans affirment que la COVID-19 n’a pas eu d’impact sur leur niveau de préparation aux urgences parce qu’ils sont déjà bien préparés, la plupart des personnes qui n’ont pas été touchées par la COVID-19 ne s’inquiètent tout simplement pas sur le plan des urgences et se disent qu’ils feront le nécessaire le moment venu (32 %) ou qu’ils n’ont pas encore eu le temps de faire des plans (18 %). En fait, seuls 13 % des Canadiens affirment que la COVID-19 n’a pas influencé leur niveau de préparation aux situations d’urgence parce qu’ils n’ont pas d’argent supplémentaire à y investir, parce qu’ils n’ont pas l’espace nécessaire pour stocker des articles d’urgence, parce qu’ils n’ont pas assez d’argent pour stocker de la nourriture ou parce qu’ils n’ont pas de système de soutien auquel faire appel en cas d’urgence. Les femmes ont plus tendance que les hommes à affirmer qu’elles n’ont pas d’argent supplémentaire à mettre de côté (27 % contre 19 %).

Raisons de ne pas se préparer davantage

 

Total

Ont un handicap

N’ont pas de handicap

Ont un plan de préparation aux situations d’urgence

N’ont pas de plan de préparation aux situations d’urgence

Base : La pandémie n’a pas affecté la façon dont vous vous préparez aux urgences

913

126

768

185

682

Je n’ai pas d’argent supplémentaire à mettre dans un plan d’épargne en cas d’urgence

23 %

39 %

20 %

15 %

26 %

Je n’ai pas l’espace nécessaire pour stocker des articles d’urgence

17 %

24 %

15 %

12 %

17 %

Je n’ai pas assez d’argent pour stocker de la nourriture

16 %

37 %

12 %

10 %

18 %

Je n’ai pas de système de soutien auquel faire appel en cas d’urgence

13 %

27 %

10 %

7 %

15 %

Je n’y ai pas encore beaucoup réfléchi, mais je prévois le faire

18 %

14 %

19 %

9 %

20 %

Je ne m’inquiète pas des urgences, je ferai le nécessaire le moment venu

32 %

21 %

34 %

16 %

37 %

J’étais déjà très préparé(e) aux situations d’urgence

28 %

29 %

29 %

65 %

19 %

Q30. Vous avez indiqué que la pandémie n’a pas affecté la façon dont vous vous préparez aux situations d’urgence. Lequel des éléments suivants décrit le mieux la raison pour laquelle « c’est le cas »?

Les jeunes Canadiens (25 à 34 ans) sont plus nombreux que les autres à affirmer que la pandémie a affecté leur niveau de préparation aux urgences futures. Il n’y a pas de différence marquée entre les régions; cependant, les personnes de l’Ontario ont légèrement plus tendance à affirmer que leur approche à la préparation aux situations d’urgence a été affectée par la COVID-19 que les personnes du Québec et celles du Manitoba et de la Saskatchewan.

Répercussions de la pandémie sur le niveau de préparation par âge et par région

 

Total

25 à 34 ans

35 à 44 ans

45 à 55 ans

C.-B./Territoires

Alb.

Man./Sask.

Ont.

Qc

Atl.

Base : tous les répondants

2 022

638

618

766

265

255

125

780

473

123

Oui, je mets maintenant de l’argent, ou plus d’argent, de côté pour les dépenses imprévues

29 %

36 %

28 %

25 %

28 %

29 %

18 %

34 %

27 %

26 %

Oui, je stocke maintenant plus de nourriture et d’articles essentiels

34 %

35 %

33 %

35 %

34 %

35 %

27 %

37 %

30 %

38 %

Oui, j’ai parlé avec ma famille, mes voisins et/ou des membres de ma communauté sur la manière dont nous pouvons nous soutenir ou mieux nous soutenir les uns les autres en cas d’urgence

10 %

10 %

11 %

11 %

10 %

13 %

8 %

12 %

8 %

7 %

Oui, j’ai créé un plan concret avec ma famille, les voisins et/ou les membres de la communauté sur la manière dont nous pouvons nous soutenir, ou mieux nous soutenir les uns les autres en cas d’urgence

7 %

7 %

6 %

7 %

6 %

5 %

7 %

7 %

6 %

5 %

Je me suis inscrit comme bénévole pour ma communauté en cas d’urgence

1 %

1 %

1 %

1 %

1 %

2 %

2 %

1 %

0

-

Non

45 %

40 %

47 %

47 %

49 %

45 %

55 %

40 %

50 %

44 %

Q29. La pandémie actuelle de COVID-19 a-t-elle affecté la façon dont vous vous préparez aux situations d’urgence? Remarque : Les réponses mentionnées par moins de 1 % des répondants ne sont pas présentées.

3.4 Capacité d’adaptation après avoir subi une catastrophe naturelle

Au total, 18 % des Canadiens âgés de 25 à 55 ans affirment qu’ils ont été touchés ou que leur résidence a été touchée par une catastrophe naturelle ou par une urgence liée aux conditions météorologiques (ou les deux) au Canada. Les personnes ayant un handicap sont plus susceptibles d’avoir été touchées, surtout personnellement, que les personnes qui n’ont pas de handicap.

Tendances relatives à l’expérience antérieure d’une urgence

 

Total

Ont un handicap

N’ont pas de handicap

Autochtones

Non-Autochtones

Base : tous les répondants

2 022

277

1 701

161

1 845

Oui, j’ai été personnellement touché(e)

12 %

24 %

10 %

23 %

11 %

Oui, mon domicile a été touché

9 %

13 %

8 %

18 %

8 %

Non

82 %

68 %

84 %

65 %

84 %

Q31. Avez-vous déjà été touché(e), ou votre résidence principale a-t-elle déjà été touchée par une catastrophe naturelle ou une urgence liée aux conditions météorologiques au Canada (c’est-à-dire inondation, incendie de forêt, tremblement de terre)?

Une forte minorité de Canadiens dont la résidence principale a été touchée par une catastrophe naturelle ont effectué des réparations à leur domicile par la suite (41 %). La fréquence des réparations est plus élevée chez les propriétaires que chez les locataires et plus élevée chez ceux qui ont des enfants à la maison que chez ceux qui n’en ont pas (52 % contre 34 %).

Tendances relatives aux réparations après une catastrophe naturelle

 

Total

Propriétaires

Locataires

Enfants vivant à la maison

Aucun enfant vivant à la maison

Base : Résidence principale touchée par une catastrophe naturelle

359

239

120

145

214

Oui

41 %

46 %

32 %

52 %

34 %

Non

59 %

54 %

68 %

48 %

66 %

Q31a. Avez-vous dû effectuer des réparations dans votre maison à la suite d’une catastrophe naturelle?

Chez les Canadiens de 25 à 55 ans, 15 % ont apporté des modifications supplémentaires à leur domicile depuis la catastrophe naturelle pour mieux se protéger. Seuls 3 % ont déménagé de façon permanente à la suite d’une catastrophe naturelle. La raison la plus courante pour laquelle les participants ont décidé de rester chez eux sans apporter de modifications supplémentaires à leur domicile est le fait de ne pas s’inquiéter d’une autre catastrophe naturelle. Cette mentalité est plus répandue au Québec. Parmi les autres facteurs, on compte le manque de ressources financières pour déménager ou pour apporter d’autres modifications et le manque de temps ou de connaissances pour mieux protéger le domicile (12 % des personnes dont le domicile a été endommagé par une catastrophe naturelle).

Raisons de ne pas faire de réparations ou de ne pas déménager après une catastrophe naturelle

 

Total

C.-B./Territoires

Alb.

Man./Sask.

Ont.

Qc

Atl.

Personnes ayant immigré au Canada il y a moins de 10 ans

Personnes ayant immigré au Canada il y a plus de 10 ans

Personnes nées au Canada

Base : N’ont pas fait de réparations ni déménagé de façon permanente à la suite d’une catastrophe naturelle

1 696

228

217

105

648

401

98*

103*

194

1 400

Je ne m’inquiète pas d’une autre catastrophe naturelle

46 %

39 %

44 %

44 %

44 %

53 %

43 %

31 %

49 %

46 %

Je voulais rester chez moi, même si je ne me sens pas à l’abri d’une autre catastrophe naturelle

7 %

7 %

7 %

10 %

7 %

8 %

5 %

16 %

10 %

6 %

Je ne savais pas comment mieux protéger mon domicile

12 %

15 %

14 %

13 %

14 %

7 %

8 %

23 %

11 %

11 %

Je n’avais pas les ressources financières pour mieux protéger mon domicile

12 %

16 %

14 %

16 %

12 %

9 %

17 %

17 %

13 %

12 %

Je n’avais pas les ressources financières pour déménager

12 %

15 %

9 %

13 %

13 %

8 %

17 %

10 %

7 %

12 %

Je n’ai pas eu le temps de réfléchir à la manière de mieux protéger mon domicile

11 %

8 %

9 %

8 %

11 %

15 %

4 %

19 %

14 %

10 %

Autre

22 %

26 %

22 %

23 %

23 %

17 %

23 %

16 %

16 %

23 %

Q32. Pourquoi avez-vous décidé de rester chez vous sans faire de modifications supplémentaires?

 


 

3.5 Volonté de se préparer

Il n’y a guère de consensus sur la durée pendant laquelle il est possible de survivre chez soi en cas d’urgence, et les participants se montrent plus ou moins intéressés par l’achat d’une trousse d’urgence de base

Les Canadiens ne s’entendent guère sur la durée pendant laquelle ils pensent pouvoir survivre chez eux si une situation d’urgence les empêchait d’accéder à quoi que ce soit à l’extérieur de leur domicile. Une importante minorité estime pouvoir tenir au moins une semaine (39 %), dont 11 % pendant 2 semaines et 15 % pendant plus de 2 semaines. À l’inverse, 2 sur 10 estiment ne pouvoir durer que 3 jours, et la même proportion pense pouvoir tenir de 3 à 5 jours. Une personne sur 10 croit pouvoir tenir de 5 à 7 jours. Il y a peu de divergences parmi les points de vue au pays, bien qu’un pourcentage disproportionnellement élevé (28 %) de personnes en Saskatchewan ou au Manitoba affirment qu’ils pourraient peut-être tenir seulement 3 jours au plus.

Estimation du temps de survie à la maison en situation d’urgence

 

Total

C.-B./Territoires

Alb.

Man./Sask.

Ont.

Qc

Atl.

Base : tous les répondants

2 022

265

255

125

780

473

123

1 à moins de 3 jours

18 %

16 %

17 %

28 %

18 %

17 %

17 %

3 à moins de 5 jours

22 %

26 %

20 %

22 %

22 %

21 %

20 %

5 à moins de 7 jours

13 %

13 %

16 %

9 %

14 %

11 %

20 %

1 semaine

13 %

12 %

15 %

13 %

14 %

10 %

14 %

2 semaines

11 %

13 %

8 %

9 %

11 %

11 %

7 %

Plus de 2 semaines

15 %

15 %

17 %

9 %

12 %

19 %

14 %

Je ne sais pas

8 %

5 %

7 %

11 %

9 %

10 %

6 %

Q24. Combien de temps pensez-vous pouvoir survivre dans votre domicile en cas d’urgence si vous ne pouviez accéder à quoi que ce soit en dehors de votre domicile? (Prétendez que cela ait lieu pendant les mois d’hiver et que vous ayez perdu le courant.)

Les Canadiens qui ont un plan d’urgence pour leur ménage sont deux fois plus susceptibles d’affirmer pouvoir tenir deux semaines ou plus que ceux qui n’ont pas de plan (20 % contre 13 %). Cependant, malgré le fait d’avoir un plan, près de la moitié ne pensent pas pouvoir tenir une semaine (47 %).

Six Canadiens sur dix (59 %) affirment qu’ils investiraient « absolument » ou « probablement » dans une trousse d’urgence de base, si elle était offerte à environ 100 $. Seuls 8 % affirment qu’ils n’achèteraient « certainement pas » une telle trousse, soit parce qu’ils n’en ont pas besoin, soit parce qu’ils ne pensent pas que cela en vaille le coût, soit parce qu’ils pensent que ce serait bien plus cher que 100 $. Certains Canadiens préféreraient en assembler une eux-mêmes (15 %) et, bien sûr, certains en ont déjà une (5 %).

Différences dans les sous-groupes :

·         Les parents d’enfants âgés de 5 à 18 ans sont plus susceptibles que les autres d’investir dans l’achat d’une trousse (65 %, dont 31 % qui affirment qu’ils en achèteraient « absolument » une), tout comme les ménages ayant des enfants de tous âges (31 % ont répondu « absolument »)

·         Les immigrants arrivés au Canada au cours des dix dernières années sont également plus susceptibles d’investir dans l’achat d’une trousse (77 %, dont 32 % qui disent qu’ils en achèteraient « absolument » une)

·         Les Canadiens autochtones sont plus susceptibles de dire qu’ils en achèteraient « absolument » une (34 %)

·         Les Canadiens les plus aisés ont plus tendance que les autres à affirmer qu’ils en achèteraient « absolument » une (14 % chez ceux dont le revenu est de moins de 40 000 $, 23 % chez ceux dont le revenu se situe entre 40 000 $ et 80 000 $, 27 % chez ceux dont le revenu se situe entre 80 000 $ et 150 000 $ et 31 % chez ceux dont le revenu est de 150 000 $ et plus)

Volonté d’invertir dans une trousse d’urgence de base (si son prix est d’environ 100 $)

 

Total

Personnes ayant immigré au Canada il y a moins de 10 ans

Personnes ayant immigré au Canada il y a plus de 10 ans

Personnes nées au Canada

Autochtones

Non-Autochtones

Ont des enfants à la maison

N’ont pas d’enfants à la maison

Base : tous les répondants

2 022

133

228

1 661

161

1 845

708

1 314

Absolument

24 %

32 %

21 %

24 %

34 %

23 %

31 %

20 %

Probablement

35 %

45 %

38 %

34 %

31 %

35 %

35 %

35 %

Probablement pas

12 %

10 %

18 %

12 %

9 %

13 %

12 %

13 %

Certainement pas, je ferais ma propre trousse

15 %

3 %

12 %

17 %

16 %

15 %

12 %

17 %

Certainement pas, je n’en ai pas besoin

3 %

2 %

2 %

3 %

1 %

3 %

1 %

3 %

Certainement pas, j’en ai déjà une

5 %

2 %

5 %

6 %

3 %

6 %

3 %

7 %

Certainement pas, je ne pense pas que cela en vaille le coût

2 %

3 %

2 %

2 %

4 %

2 %

3 %

2 %

Certainement pas, je pense que c’est bien plus cher que 100 $

3 %

3 %

3 %

3 %

3 %

3 %

2 %

4 %

Q33. Une trousse d’urgence de base pour vous et votre famille qui comprend des fournitures de premiers secours, une radio à piles et des produits secs coûte environ 100 $. À ce prix, envisageriez-vous d’en acheter une?

Une minorité importante de Canadiens seraient prêts (« absolument » ou « probablement ») à accepter une augmentation de 10 % de leur prime actuelle, soit 120 $ par an, s’ils avaient la possibilité de souscrire une assurance complémentaire sur leur habitation afin de couvrir les dommages causés par les catastrophes naturelles ou les situations d’urgence météorologique. Un quart d’entre eux seraient prêts à accepter une augmentation de 15 % de leur prime, soit 180 $ par an, et seuls 14 % seraient prêts à accepter une augmentation de 20 %, soit 240 $ par an.

Volonté d’accepter une augmentation des primes d’assurance

 

 

Augmentation de 10 % de votre prime actuelle (soit 120 $ de plus par année sur une prime de 1 200 $)

Augmentation de 15 % de votre prime actuelle (soit 180 $ de plus par année sur une prime de 1 200 $)

Augmentation de 20 % de votre prime actuelle (soit 240 $ de plus par année sur une prime de 1 200 $)

Base : tous les répondants

2 022

2 022

2 022

Absolument

10 %

4 %

3 %

Probablement

32 %

20 %

11 %

Probablement pas

29 %

37 %

35 %

Certainement pas, je ne pense pas être à risque

11 %

15 %

20 %

Certainement pas, j’ai déjà cette assurance

6 %

6 %

6 %

Certainement pas, je ne pense pas que cela en vaille le coût

12 %

18 %

24 %

Résumé

 

 

 

« Absolument » ou « Probablement »

42 %

24 %

14 %

« Certainement pas » (les trois derniers)

29 %

39 %

50 %

Q34_1. Si vous aviez la possibilité de prendre une assurance complémentaire sur votre habitation pour couvrir les dommages causés par les catastrophes naturelles ou les situations d’urgence liées aux conditions météorologiques, quelle serait la probabilité que vous décidiez de prendre cette assurance? À quel prix?

Différences dans les sous-groupes :

·         Les ménages qui ont des enfants à la maison sont plus susceptibles d’accepter une augmentation de leur prime pour une couverture supplémentaire (49 % accepteraient 120 $ par année, 31 % accepteraient 180 $ par année et 20 % accepteraient 240 $ par année)

·         Les immigrants arrivés au Canada au cours des 10 dernières années sont également plus susceptibles d’accepter une augmentation de leur prime pour une couverture supplémentaire (55 % accepteraient 120 $ par année, 35 % accepteraient 180 $ par année et 22 % accepteraient 240 $ par année)

Six Canadiens sur dix (59 %) envisageraient de déménager de leur domicile actuel s’il était situé dans une zone jugée vulnérable ou plus exposée à certains risques naturels; toutefois, la plupart des membres de ce groupe ne vont pas jusqu’à dire qu’ils l’envisageraient certainement (43 %). Les Canadiens vivant dans des collectivités plus populeuses comme des régions métropolitaines, de grands centres et des centres urbains moyens sont plus susceptibles d’envisager de déménager (63 %, 62 % et 59 % respectivement) que ceux vivant dans des régions plus petites ou rurales (52 % et 48 % respectivement).

Volonté d’envisager de déménager

 

Total

Grande région métropolitaine

Grand centre urbain

Centre de population moyen

Petit centre de population

Zone rurale

Base : tous les répondants

2 022

700

612

289

283

138

Je l’envisagerais certainement

16 %

17 %

17 %

11 %

16 %

17 %

Je l’envisagerais probablement

43 %

46 %

45 %

48 %

36 %

30 %

Je ne l’envisagerais probablement pas

19 %

16 %

18 %

18 %

24 %

29 %

Je ne l’envisagerais certainement pas

6 %

6 %

6 %

7 %

8 %

6 %

Je ne sais pas

15 %

15 %

15 %

15 %

16 %

18 %

Résumé

 

 

 

 

 

 

« Absolument » ou « Probablement »

59 %

63 %

62 %

59 %

52 %

48 %

« Probablement pas » ou « Certainement pas »

25 %

22 %

23 %

26 %

32 %

35 %

Q36. Envisageriez-vous de déménager de votre domicile actuel s’il était situé dans une zone jugée vulnérable ou plus exposée à certains risques naturels?

Différences dans les sous-groupes :

·         Les parents d’enfants âgés 5 à 18 ans sont plus susceptibles d’envisager de déménager que les autres (67 % contre 57 %)

·         Ceux qui connaissent le site Web « Préparez-vous » sont plus susceptibles d’envisager un déménagement que les autres (74 % contre 57 %)


 

3.6 Alerte publique et Programme national de recherche et de sauvetage (PNRS)

Un Canadien sur dix se trouve au moins une fois par année en dehors de la zone de couverture de leur téléphone portable et n’a pas d’autre moyen de communiquer en cas d’urgence

La plupart des Canadiens (85 %) ont un téléphone portable qui reçoit des alertes d’urgence. Les ménages à faible revenu sont moins susceptibles d’en avoir un, mais même parmi les personnes aux revenus les plus faibles, 72 % déclarent en avoir un. Quatre Canadiens sur dix (38 %) affirment qu’ils pratiquent des activités de plein air qui sont en dehors de la zone de couverture de leur téléphone portable au moins une ou deux fois par an, dont 17 % qui se retrouvent dans cette situation au moins tous les mois. À l’inverse, 55 % rapportent qu’ils se trouvent rarement ou jamais en dehors de la zone de couverture de leur téléphone portable. Les Canadiens de la Colombie-Britannique et des territoires se trouvent plus souvent en dehors de la zone de couverture de leur téléphone portable (54 % une ou deux fois par an ou plus) que ceux de l’Ontario (33 %) ou du Québec (30 %).

Différences par sous-groupes (une ou deux fois par an ou plus) :

·         Les hommes se trouvent plus fréquemment en dehors de la zone de couverture de leur téléphone portable que les femmes (41 % contre 35 %)

·         Les Canadiens de 25 à 34 ans sont en dehors de la zone de couverture de leur téléphone portable plus souvent que les autres (43 % contre 39 % chez les 35 à 54 ans et 33 % chez les 45 à 55 ans).

·         Les Canadiens autochtones pratiquent plus fréquemment des activités en dehors de la zone de couverture de leur téléphone portable (57 % contre 36 % chez les non-Autochtones), et 28 % le font tous les mois ou plus souvent.

Seuls 31 % des Canadiens qui pratiquent des activités en dehors de la zone de couverture de leur téléphone portable une fois par an ou plus transportent avec eux un autre type de dispositif de communication ou d’alerte, tel qu’une balise de localisation personnelle. Les femmes sont beaucoup moins susceptibles que les hommes de transporter un tel dispositif (61 % contre 49 % répondent « jamais »). De plus, il est intéressant de noter que les 45 à 55 ans sont moins susceptibles d’avoir un tel dispositif que les 25 à 34 ans (65 % contre 49 % répondent « jamais »).

Fréquence de la pratique d’activités de plein air en dehors de la zone de couverture du téléphone portable

 

Total

C.-B./Territoires

Alb.

Man./Sask.

Ont.

Qc

Atl.

Base : tous les répondants

2 022

265

255

125

780

473

123

Quotidiennement

5 %

4 %

8 %

8 %

5 %

4 %

4 %

Toutes les semaines

6 %

10 %

4 %

7 %

5 %

5 %

5 %

Tous les mois

6 %

9 %

6 %

9 %

4 %

7 %

6 %

Une fois tous les quelques mois

11 %

19 %

13 %

11 %

10 %

7 %

15 %

Une ou deux fois par an

9 %

12 %

15 %

9 %

8 %

5 %

11 %

Rarement

35 %

31 %

36 %

30 %

39 %

32 %

37 %

Jamais

20 %

11 %

13 %

17 %

22 %

27 %

19 %

Je ne sais pas quelle est la couverture de mon téléphone portable

7 %

4 %

5 %

9 %

6 %

11 %

2 %

Résumé

 

 

 

 

 

 

 

Une ou deux fois par an

38 %

54 %

46 %

44 %

33 %

30 %

42 %

Q38. À quelle fréquence pratiquez-vous des activités de plein air qui sont en dehors de la zone de couverture de votre téléphone portable?

De même, un peu plus de la moitié des Canadiens (57 %) disent qu’ils sont toujours ou parfois préparés de façon adéquate avec l’équipement essentiel lorsqu’ils sont hors de la zone de couverture de leur téléphone portable, notamment des articles comme un sifflet, de l’eau supplémentaire, de la nourriture supplémentaire, des vêtements supplémentaires, etc. Les résidents de la Colombie-Britannique, des territoires et de l’Alberta sont plus susceptibles que les autres d’indiquer qu’ils sont toujours ou parfois suffisamment préparés (70 % et 65 %, respectivement). Les Canadiens autochtones sont également plus susceptibles que les autres de toujours ou parfois apporter des articles essentiels (66 %, contre 56 % chez les non-Autochtones).

3.7 Publicité et ressources sur la préparation aux situations d’urgence  

Un quart des Canadiens (27 %) disent avoir cherché des ressources et des informations en ligne pour se préparer aux urgences liées aux conditions météorologiques ou aux catastrophes naturelles. La proportion est nettement plus faible au Québec que dans le reste du pays (19 %). Elle est toutefois plus élevée chez les personnes ayant immigré au Canada il y a moins de 10 ans (41 %). Parmi ceux qui ont cherché ces ressources en ligne, 91 % rapportent avoir trouvé ce qu’ils cherchaient.

 

Tendances relatives à la recherche de ressources en ligne pour la préparation aux situations d’urgence

 

Total

C.-B./Territoires

Alb.

Man./Sask.

Ont.

Qc

Atl.

Personnes ayant immigré au Canada il y a moins de 10 ans

Personnes ayant immigré au Canada il y a plus de 10 ans

Personnes nées au Canada

Base : tous les répondants

2 022

265

255

125

780

473

123

133

228

1 661

Oui

27 %

36 %

33 %

28 %

26 %

19 %

29 %

41 %

19 %

27 %

Non

73 %

64 %

67 %

72 %

74 %

81 %

71 %

59 %

81 %

73 %

Q41. Avez-vous déjà cherché des ressources et des renseignements en ligne pour vous aider à vous préparer contre [keep split sample groups the same as they were in Q12:] « les urgences liées aux conditions météorologiques/catastrophes naturelles », précisément?

 

Pour ce qui est des sources d’information et des ressources pour la préparation aux situations d’urgence, les Canadiens considèrent que toutes celles nommées dans l’enquête sont crédibles. Ils estiment cependant que les premiers intervenants sont très crédibles par rapport aux autres, mais le degré de crédibilité accordé aux autres est tout de même élevé.

 

 

Crédibilité des sources d’information gouvernementales pour la préparation aux situations d’urgence

 

% Très crédible

% Assez crédible

% Très ou assez crédible

Base : tous les répondants

2 022

2 022

2 022

Le gouvernement du Canada

43 %

43 %

86 %

Le gouvernement de votre province

37 %

49 %

86 %

L’administration de votre municipalité

35 %

51 %

86 %

Vos premiers intervenants locaux, y compris la police ou les pompiers

57 %

37 %

94 %

Q43. De nombreuses organisations fournissent au public des informations sur la préparation aux situations d’urgence liées aux conditions météorologiques ou aux catastrophes naturelles. Dans quelle mesure trouvez-vous crédible chacun des ordres du gouvernement suivants en ce qui concerne l’information fournie sur la manière de se préparer aux situations d’urgence?


 

Différences dans les sous-groupes :

·         La crédibilité des gouvernements provinciaux est élevée dans tout le pays, mais le pourcentage de réponses indiquant qu’ils sont « très crédibles » est plus élevé en Colombie-Britannique (43 %) et plus faible en Alberta (27 %) et en Ontario (35 %).

Le fait de connaître (et potentiellement d’avoir consulté) le site Web « Préparez-vous » pourrait inciter à la préparation

Même si la question posée était à savoir si les participants avaient entendu parler du site Web, et non s’ils l’avaient consulté, nous pouvons déduire qu’au moins certains d’entre eux l’avaient visité. Parmi les participants, 17 % ont affirmé avoir entendu parler de « Préparez-vous », le site Web du gouvernement du Canada. Ce site Web propose des renseignements sur la manière de se préparer et de se protéger contre les catastrophes naturelles. Les Canadiens ayant un handicap sont statistiquement plus susceptibles de connaître le site Web (24 % contre 16 % chez ceux qui n’ont pas de handicap). Les parents d’enfants de 5 à 18 ans sont également légèrement plus susceptibles de connaître le site Web que les autres (21 % contre 16 %). Ceux qui connaissent le site Web sont plus susceptibles d’indiquer qu’ils ont un plan d’urgence pour leur ménage (56 % contre 23 % de ceux qui ne connaissent pas le site Web).

L’enquête a révélé que les personnes qui connaissent « Préparez-vous », le site Web du gouvernement du Canada, sont plus de 50 % plus susceptibles de connaître les risques précis qui pèsent sur leur collectivité et deux fois plus susceptibles d’avoir pris des mesures pour se préparer (20 % ont pris des mesures pour réduire le risque que leur maison soit touchée, contre 9 % chez ceux qui ne connaissent pas le site Web – voir la Q17). Ces répondants sont également plus susceptibles de dire qu’ils ont pris au moins quelques-unes sinon toutes les mesures nécessaires pour leur ménage en fonction des éléments énumérés à la Q19 – 70 % contre 45 % chez ceux qui ne connaissent pas le site Web.

 


Annexe A: Questionnaire de recrutement et guide de discussion

A.1 Questionnaire de recrutement qualitatif

INTERVIEWEUR : ______________ DATE : _____________ HEURE DE L’INTERVIEW : ______ minutes

1.0  Spécification

Niveau de risque

Province

Nombre de participants cibles

LANGUE

Date

Mélange des communautés à faible risque de catastrophes naturelles

ON

3 ou 4 de la région du Grand Toronto, le reste d’ailleurs en Ontario et au plus 2 recrutés par ville

3-4 Parents d’enfants de moins de 17 ans

3-4 jeunes Canadiens (25-55 ans)

Anglais

9 décembre

17 h 30 à 19 h (HE)

Mélange de communautés à risque plus élevé de catastrophes naturelles

ON

3 ou 4 de la région du Grand Toronto, le reste d’ailleurs en Ontario et au plus 2 recrutés par ville

Viser un mélange des catégories suivantes : pas plus de 2 par catégorie par groupe et au moins 2 à 3 par catégorie DANS TOUS les groupes : aînés; les personnes handicapées; les communautés autochtones; les personnes à charge pour des raisons médicales; les résidents à faible revenu; les personnes peu alphabétisées; les ménages avec des femmes seulement; les nouveaux immigrants; et les minorités culturelles.

Anglais

9 décembre

19 h 15 – 20 h 45 HE

Mélange des communautés à faible risque de catastrophes naturelles

QC

3 ou 4 de Montréal, le reste d’ailleurs au Québec et au plus 2 recrutés par ville

3-4 Parents d’enfants de moins de 17 ans

3-4 jeunes Canadiens (25-55 ans)

Français

10 déc.

17 h 30 à 19 h (HE)

Mélange de communautés à risque plus élevé de catastrophes naturelles

QC

3 ou 4 de Montréal, le reste d’ailleurs au Québec et au plus 2 recrutés par ville

Viser un mélange des catégories suivantes : pas plus de 2 par catégorie par groupe et au moins 2 à 3 par catégorie DANS TOUS les groupes : aînés; les personnes handicapées; les communautés autochtones; les personnes à charge pour des raisons médicales; les résidents à faible revenu; les personnes peu alphabétisées; les ménages avec des femmes seulement; les nouveaux immigrants; et les minorités culturelles.

Français

10 déc.

19 h 15 – 20 h 45 HE

Mélange des communautés à faible risque de catastrophes naturelles

Canada atlantique

3 ou 4 de Halifax, le reste d’ailleurs au Canada atlantique et au plus 2 recrutés par ville/village

3-4 Parents d’enfants de moins de 17 ans

3-4 jeunes Canadiens (25-55 ans)

Anglais

14 décembre

17 h 30 à 19 h

Mélange de communautés à risque plus élevé de catastrophes naturelles

Canada atlantique

3 ou 4 de Halifax, le reste d’ailleurs au Canada atlantique et au plus 2 recrutés par ville/village

Viser un mélange des catégories suivantes : pas plus de 2 par catégorie par groupe et au moins 2 à 3 par catégorie DANS TOUS les groupes : aînés; les personnes handicapées; les communautés autochtones; les personnes à charge pour des raisons médicales; les résidents à faible revenu; les personnes peu alphabétisées; les ménages avec des femmes seulement; les nouveaux immigrants; et les minorités culturelles.

Anglais

14 décembre

19 h 15 à 20 h 45

Mélange des communautés à faible risque de catastrophes naturelles

Alberta

3 ou 4 de Calgary ou d’Edmonton, le reste d’ailleurs en Alberta et au plus 2 recrutés par ville

3-4 Parents d’enfants de moins de 17 ans

3-4 jeunes Canadiens (25-55 ans)

 

15 déc.

17 h 30 à 19 h HE

Mélange de communautés à risque plus élevé de catastrophes naturelles

Alberta

3 ou 4 de Calgary ou d’Edmonton, le reste d’ailleurs en Alberta et au plus 2 recrutés par ville

Viser un mélange des catégories suivantes : pas plus de 2 par catégorie par groupe et au moins 2 à 3 par catégorie DANS TOUS les groupes : aînés; les personnes handicapées; les communautés autochtones; les personnes à charge pour des raisons médicales; les résidents à faible revenu; les personnes peu alphabétisées; les ménages avec des femmes seulement; les nouveaux immigrants; et les minorités culturelles.

Anglais

15 déc.

19 h 15 à 20 h 45 HNE

Mélange des communautés à faible risque de catastrophes naturelles

C.-B.

3 ou 4 de la région métropolitaine de Vancouver, le reste d’ailleurs en Colombie-Britannique et au plus 2 recrutés par ville

3-4 Parents d’enfants de moins de 17 ans

3-4 jeunes Canadiens (25-55 ans)

Anglais

16 décembre

17 h 30 à 19 h (HNP)

Mélange de communautés à risque plus élevé de catastrophes naturelles

C.-B.

3 ou 4 de la région métropolitaine de Vancouver, le reste d’ailleurs en Colombie-Britannique et au plus 2 recrutés par ville

Viser un mélange des catégories suivantes : pas plus de 2 par catégorie par groupe et au moins 2 à 3 par catégorie DANS TOUS les groupes : aînés; les personnes handicapées; les communautés autochtones; les personnes à charge pour des raisons médicales; les résidents à faible revenu; les personnes peu alphabétisées; les ménages avec des femmes seulement; les nouveaux immigrants; et les minorités culturelles.

Anglais

16 décembre

19 h 15 à 20 h 45 (HNP)

 


2.0  Introduction

Bonjour, je m’appelle _________________________________ et je vous appelle d’Ipsos, un organisme national de recherche en marketing.  Tout d’abord, permettez-moi de vous assurer que nous n’essayons pas de vous vendre quoi que ce soit. Nous sommes une firme professionnelle de recherche sur l’opinion publique qui recueille les opinions des gens.  De temps à autre, nous sollicitons des opinions en discutant avec des personnes dans le cadre d’une discussion de groupe avec jusqu’à huit participants.

Nous nous préparons à mener une série de discussions au nom de Sécurité publique Canada afin de mettre à l’essai certaines communications sur la préparation aux situations d’urgence et nous aimerions savoir si vous êtes disposé à y participer.  Tous les participants recevront un honoraire de 100 $ en guise de remerciement pour leur temps.

Dans le cadre de ces discussions, nous vous demanderons d’examiner les documents de communication et de nous faire part de vos commentaires dans le cadre d’un groupe de discussion en ligne. Vous sentez-vous à l’aise de le faire?

·         Oui

·         Non (REMERCIEZ ET TERMINEZ)

 

Soyez assurés que votre participation est volontaire et que si vous acceptez de participer, votre identité demeurera confidentielle. Les renseignements recueillis seront utilisés à des fins de recherche seulement et traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels du Canada. FOURNIR LES COORDONNÉES DU GESTIONNAIRE DE PROJET IPSOS AU BESOIN

3.0  Questionnaire selon les normes de qualité

Maintenant, j’aimerais vous poser quelques questions pour voir si vous êtes admissible.  Cela prendra environ 5 minutes.

1)                  Est-ce que vous ou quelqu’un de votre ménage travaillez dans l’une des industries suivantes? (LIRE LA LISTE) SI « OUI » À CERTAINES INDUSTRIES – REMERCIER ET TERMINER

·         Études de marché ou marketing

·         Relations publiques ou médias (télévision, presse écrite, radio, production cinématographique ou vidéo)

·         Publicité et communications

·         Employé d’un parti politique

·         Employé d’un ministère ou d’un organisme gouvernemental

·          

2)             Avez-vous déjà assisté à une discussion de groupe avec des consommateurs, répondu à une entrevue ou à un sondage qui avait été organisé à l’avance et pour lequel vous aviez reçu une somme d’argent?

·         Oui                                                 1

·         Non                                                2             

[VISER DEUX PAR GROUPES QUI DISENT NON]


 

POSER LA QUESTION Q3-Q5 SEULEMENT SI OUI À Q2

3)             À combien de groupes de discussion avez-vous participé au cours des cinq dernières années?

__________ RÉSILIER SI PLUS DE 4

4)             Quels étaient les principaux sujets de ces discussions?

Réponses : ___________________________

EN CAS DE TEST PUBLICITAIRE, REMERCIEZ ET TERMINEZ

 

5)             Avez-vous participé à un groupe de discussion ou à un groupe de discussion sur les études de marché au cours des six derniers mois? SI « OUI », REMERCIEZ ET TERMINEZ

4.     Questions de sélection spécifiques à l’étude

Maintenant, j’aimerais vous poser quelques questions pour voir si vous êtes admissible.  Cela prendra environ 5 minutes.

6)             Je vais vous lire quelques catégories d’âge, s’il vous plaît, arrêtez-moi quand j’arriverai à celle qui s’applique à vous.

·         18-24 ans [SEULEMENT ADMISSIBLES S’ILS ONT UN ENFANT DE MOINS DE 17 ANS]

·         25 à 35 ans [ADMISSIBLE À TITRE DE JEUNE CANADIEN]

·         36 à 45 ans [ADMISSIBLE À TITRE DE JEUNE CANADIEN]

·         46-55 ans [ADMISSIBLE À TITRE DE JEUNE CANADIEN]

·         56-64 ans [SEULEMENT S’ILS ONT UN ENFANT DE MOINS DE 17 ANS]

·         65 ans ou plus [ADMISSIBLE EN TANT QU’AÎNÉ, MAXIMUM DE 2 AÎNÉS PAR GROUPE À RISQUE ÉLEVÉ, ADMISSIBLE AUX GROUPES À FAIBLE RISQUE S’ILS ONT UN ENFANT DE MOINS DE 17 ANS]

 

7)             Nous voulons parler à des parents qui ont des enfants de 17 ans ou moins. Puis-je vérifier si cela s’applique à vous?

·         Oui                                                 1              [ADMISSIBLE À TITRE DE PARENT POUR LE GROUPE À FAIBLE RISQUE]

·         Non                                                2

 

8)             Quel est/quels sont l’âge de l’enfant/des enfants dans votre ménage?

·         0 à 6 ans                                      1

·         6 à 11 ans                                    2

·         12 à 13 ans                                 3

·         14 à 15 ans                                 4

·         16 à 17 ans                                 5

·         Je préfère ne pas dire             6              [REMERCIER ET TERMINER]

 

·         VISER UN BON MÉLANGE D’ÂGES

 

 

 

 

 

9)             À quel genre vous identifiez-vous?

·         Homme                                                                        1

·         Femme                                                                         2

·         Diversité des genres                                                3             

·         Autres                                                                          4

·         Préfère ne pas répondre                                       5

 

NE PAS TERMINER SI DIVERSITÉ DES GENRES OU À D’AUTRES GENRES, VISER UNE MIXITÉ ÉGALE DANS TOUS LES GROUPES

 

10)          Lequel des énoncés suivants s’applique à vous?

·         Célibataire, jamais marié                       1 [SI FEMME, ADMISSIBLE AU QUOTA MÉNAGE DE FEMMES SEULEMENT]

·         Marié/partenaire conjugal                   2

·         Veuve                                                           3 [SI FEMME, ADMISSIBLE AU QUOTA MÉNAGE DE FEMMES SEULEMENT]

·         Séparé                                                          4 [SI FEMME, ADMISSIBLE AU QUOTA MÉNAGE DE FEMMES SEULEMENT]

 

11)          Quel était le revenu total de votre ménage en 2019 après impôt? Était-ce…?

·         24 999 $ ou moins                                   1

·         Entre 25 000 $ et 34 999 $                    2

·         Entre 35 000 $ et 39 999 $                    3

·         Entre 40 000 $ et 59 999 $                    4

·         Entre 60 000 $ et 79 999 $                    5

·         Entre 80 000 $ et 99 999 $                    6

·         100 000 $ et plus                                                      7

 

ADMISSIBLE AU QUOTA DE FAMILLE À FAIBLE REVENU SI :

·         EN CAS DE CÉLIBATAIRE, DE VEUF OU DE SÉPARATION, ILS DOIVENT AVOIR UN REVENU DE 24 999 $ OU MOINS

·         EN CAS DE MARIAGE OU DE PARTENARIAT CONJUGAL, ILS DOIVENT AVOIR UN REVENU DE 34 999 $ OU MOINS

 

12)          Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint? (Ne pas lire la liste).

·         Études secondaires ou moins                                              1

·         Diplôme d’études secondaires                                           2

·         Formation technique postsecondaire                              3

·         Études collégiales ou universitaires                                  4

·         Diplôme d’études collégiales ou universitaires            5

·         Études supérieures                                                                 6

 

ADMISSIBLE AU QUOTA FAIBLE NIVEAU D’ALPHABÉTISATION S’IL A TERMINÉ SES ÉTUDES SECONDAIRES OU MOINS

 

 

13)          Situation d’emploi actuelle?

·         Travail à temps plein                               1

·         Travail à temps partiel                            2

·         Travailleur autonome                            3

·         Retraité                                                        4

·         Sans emploi                                5

·         Étudiant                                       6

·         Autres                                                          7

 

POUR LESGROUPES DES COMMUNAUTÉS À FAIBLE RISQUE, MAXIMUM DE 2 RETRAITÉS, CHÔMEURS, ÉTUDIANTS OU AUTRES PAR GROUPE

 

14)          Êtes-vous un Autochtone, c’est-à-dire membre des Premières Nations (Indien de l’Amérique du Nord), Métis ou Inuk (Inuit)?

·         Oui                                                                 1              [ADMISSIBLE AU QUOTA DES COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES]

·         Non                                                                2

·         Préfère ne pas dire                  3

 

NE PAS POSER LA QUESTION Q15-Q16 SI AUTOCHTONE

15)          Êtes-vous né au Canada ou dans un autre pays?

·         Canada                                                         1              PASSEZ À Q17

·         Un autre pays                                            2              PASSEZ À Q16

 

16)          En quelle année êtes-vous arrivé au Canada?

_____________

SI ARRIVÉ EN 2010 OU PLUS TARD ADMISSIBLE À TITRE DE NOUVEL ARRIVANT

17)          Quelle est la langue que vous parlez régulièrement à la maison?

·         Anglais                                                          1

·         Français                                                        2              [ADMISSIBLE AUX GROUPES DU QUÉBEC]

·         AUTRES                                                        3              [ADMISSIBLE AU QUOTA DE FAIBLE D’ALPHABÉTISATION]

 

18)          Nous sommes tous Canadiens, mais nos ancêtres viennent de toutes les régions du monde. Selon vous, quelles sont les origines ethniques ou culturelles de vos ancêtres? Si vous préférez, je peux vous lire une liste d’identités ethniques et culturelles parmi lesquelles choisir.

1.       Anglais/Écossais/Irlandais

2.       Français

3.       Autochtones (Premières Nations, Métis, Inuits)

4.       Chinois

5.       Hispanique (Chilien, Argentin, Péruvien, Mexicain, etc.)

6.       Italien

7.       Asiatique du Sud (Indien de l’Est, Pakistanais, Tamoul, Pendjabi ou Sri Lankais, etc.)

8.       Caraïbes ou des Antilles (jamaïcaine, trinidadienne, barbadienne, etc.)

9.       Noir Africain ou Afro-Américain (Éthiopien, Nigérian, Érythréen, etc.)

10.   Allemand

11.   Grec

12.   Coréen

13.   Polonais

14.   Portugais

15.   Néerlandais

16.   Vietnamiens

17.   Filipino

18.   Ukrainien

19.   Arabe (Jordanien, Libanais, Égyptien, etc.)

20.   Juif

21.   Asiatique occidental (Syrien, Turc, Afghan, Arménien, Iranien)

22.   Autre (spécif__________)

23.   Préfère ne pas dire

 

SI VOUS SÉLECTIONNEZ UNE ORIGINE ETHNIQUE NON BLANCHE, ADMISSIBLE AU QUOTA DE MINORITÉ CULTURELLE

 

19)          Vous identifiez-vous comme une personne ayant un handicap? Une personne handicapée est une personne qui a une déficience à long terme ou récurrente (comme la vision, l’ouïe, la mobilité, la souplesse, la dextérité, la douleur, l’apprentissage, le développement, la mémoire ou la santé mentale) qui limite ses activités quotidiennes à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison. (Comme à l’école, au travail ou dans la collectivité en général).

·         Oui                                                 1              [ADMISSIBLE AU QUOTA DE PERSONNES HANDICAPÉES]

·         Non                                                2

 

20)          Nous cherchons également à inclure dans l’étude les personnes qui prennent régulièrement des médicaments d’ordonnance. Est-ce que cela s’applique à vous?

·         Oui                                                 1              [ADMISSIBLE AU QUOTA DES PERSONNES À CHARGE POUR DES RAISONS MÉDICALES]

·         Non                                                2

 

5.     Confirmation

21)          Les participants aux groupes de discussion sont invités à exprimer leurs opinions et leurs réflexions.  Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise pour exprimer vos opinions devant les autres?  Êtes-vous… (LIRE LA LISTE)            

 

                Très confortable                                               1              MINIMUM 4 PAR GROUPE

                Assez à l’aise                                                      2              CONTINUER

                À l’aise                                                                  3              CONTINUER

                Pas très à l’aise                                                  4              REMERCIEZ ET TERMINEZ

                Pas du tout à l’aise                                           5              REMERCIEZ ET TERMINEZ

                NSP/NRP                                                             9              REMERCIEZ ET TERMINEZ

 

22)          On demande parfois aux participants de lire du texte ou de revoir une vidéo pendant la discussion.  Y a-t-il une raison pour laquelle vous ne pourriez pas participer?          

 

                Oui                                                                         1              REMERCIEZ ET TERMINEZ

                Non                                                                       2              CONTINUER

                NSP/NRP                                                             9              REMERCIEZ ET TERMINEZ

 

23)          Vous aurez besoin d’un téléphone ET d’un ordinateur portable ou d’un PC connecté à Internet. On vous demandera de participer à une discussion verbale au téléphone ET de fournir des commentaires dactylographiés à l’ordinateur. Êtes-vous à l’aise avec ces deux éléments?

 

Très à l’aise                                                         1              [MIN 3 PAR GROUPE]

Assez à l’aise                                                      2

Pas très à l’aise                                                  3              [REMERCIEZ ET TERMINEZ]

Pas du tout à l’aise                                           4              [REMERCIEZ ET TERMINEZ]

 

TERMINER SI LE RÉPONDANT OFFRE UNE RAISON POUR LAQUELLE IL N’EST PAS EN MESURE DE COMMUNIQUER EFFICACEMENT OU DE PARTICIPER À LA DISCUSSION DE QUELQUE FAÇON QUE CE SOIT, COMME UN PROBLÈME DE VISION OU D’OUÏE, UN PROBLÈME DE LANGAGE ÉCRIT OU VERBAL.

VEUILLEZ ÉGALEMENT TERMINER SI VOUS AVEZ DES PRÉOCCUPATIONS AU SUJET DE LA CAPACITÉ DES PARTICIPANTS À ÊTRE COMPRIS DANS LA LANGUE DU GROUPE

 

****(POUR CHAQUE GROUPE, VEUILLEZ VOUS ASSURER QUE 8 PARTICIPANTS SONT RECRUTÉS POUR QUE 6 À 8 SOIENT PRÉSENTS) ****

 

[Lire aux répondants en attente]

Je vous remercie d’avoir répondu à mes questions. Malheureusement, à l’heure actuelle, le groupe auquel vous êtes admissible est complet. Nous aimerions vous inscrire sur notre liste d’attente. Cela signifie que s’il y a une ouverture dans le groupe, nous vous rappellerons pour voir si vous êtes disponible pour assister au groupe. Puis-je avoir un numéro de téléphone le jour, un numéro de téléphone le soir et une adresse courriel, si vous en avez une, afin que nous puissions communiquer avec vous le plus tôt possible si une ouverture devient disponible?  [ENREGISTRER LES COORDONNÉES]

 

[Lire pour les répondants sélectionnés]

Merveilleux, vous êtes admissible à participer à l’une de ces discussions de groupe qui auront lieu le (DATE) @ (HEURE) pendant aux plus deux heures. Le gouvernement du Canada parraine cette recherche.

 

Pendant la discussion, vous serez filmé. Cet enregistrement est effectué pour nous aider à rédiger notre rapport. Le personnel du gouvernement du Canada, y compris les membres du personnel du ministère qui a parrainé cette recherche, écoutera la discussion en direct. Il s’agit d’une procédure de recherche standard qui permet d’avoir un aperçu du processus de recherche et d’entendre directement vos impressions et vos points de vue sur le sujet de recherche. Acceptez-vous d’être observé à des fins de recherche seulement? Acceptez-vous d’être observé à des fins de recherche seulement?

 

Oui                         1              PASSEZ À L’INVITATION

Non                       2              REMERCIEZ ET TERMINEZ

 

Comme nous n’invitons qu’un petit nombre de personnes, votre participation est très importante pour nous. Comme nous vous avons invité à participer en fonction des questions que nous avons examinées il y a un instant, nous vous demandons de ne pas envoyer de représentant en votre nom si vous n’êtes pas en mesure de participer. SI VOUS N’ÊTES PAS EN MESURE D’Y ASSISTER POUR UNE RAISON OU UNE AUTRE, VEUILLEZ APPELER POUR QUE QUELQU’UN VOUS REMPLACE. Vous pouvez nous joindre au 1‑xxx‑xxx‑xxxx à notre bureau.  Quelqu’un vous appellera la veille pour vous rappeler la discussion.

 

·         À quelle adresse courriel pouvons-nous vous joindre?

·         Quel serait le bon moment pour vous joindre?

·         Et à quels numéros de téléphone?

·         Puis-je avoir votre nom, s’il vous plaît?

 

Merci beaucoup de votre aide!

 

A.2 Guide de discussion

INTRODUCTION (10 MINUTES)

 

·         Présentation du modérateur, d’Ipsos et du commanditaire de l’étude, le gouvernement du Canada

·         Expliquer le but – recueillir les points de vue sur quelques concepts publicitaires au STADE D’ÉBAUCHE – enregistrement, observateurs (du gouvernement du Canada et de l’agence), confidentialité 

·         Présentations :

o   nom, lieu de résidence

o   qui d’autre réside dans votre foyer

o   un mot qu’un bon ami ou un membre de la famille utiliserait pour vous décrire

 

PRÉSENTATION ALÉATOIRE DES CONCEPTS DANS CHAQUE GROUPE

 

Une catastrophe ambulante = X//Préparé et n’a pas peur = O//Plonge dans l’action = L

 

Niveau de risque

Province

LANGUE

Date 

Ordre

Faible

ON

Anglais

9 décembre

17 h 30 à 19 h (HNE)

X, O, L

Élevé

ON

Anglais

9 décembre

19 h 15 à 20 h 45 (HNE)

L, X, O

Faible

QC

Français

10 décembre

17 h 30 à 19 h (HNE)

O, L, X

Élevé

QC

Français

10 décembre

19 h 15 à 20 h 45 (HNE)

X, L, O

Faible

Canada atlantique

Anglais

14 décembre

17 h 30 à 19 h (heure de l’Atlantique)

L, O, X

Élevé

Canada atlantique

Anglais

14 décembre

19 h 15 à 20 h 45 (heure de l’Atlantique)

O, X, L

Faible

AB

Anglais

15 décembre

17 h 30 à 19 h (HNR)

X, O, L

Élevé

AB

Anglais

15 décembre

19 h 15 à 20 h 45 (HNR)

L, X, O

Faible

BC

Anglais

16 décembre

17 h 30 à 19 h (HNP)

O, L, X

Élevé

BC

Anglais

16 décembre

19 h 15 à 20 h 45 (HNP)

X, L, O

 

EXAMEN DE CHAQUE CONCEPT (20 MINUTES PAR CONCEPT)

 

Comme je l’ai mentionné au début, la publicité sur laquelle j’aimerais connaître votre avis en est encore au stade d’ébauche. Je vais vous montrer la version provisoire d’une vidéo montrant quelques illustrations accompagnées du texte de la publicité en voix hors champ. Pour créer la version définitive, l’intention est de faire une production professionnelle complète, c’est-à-dire d’engager un réalisateur et des acteurs pour filmer chaque scène. N’accordez pas trop d’importance aux illustrations et faites preuve d’un peu d’imagination. ESPACE RÉSERVÉ POUR DES INSTRUCTIONS SUPPLÉMENTAIRES SUR LE CONCEPT MUSICAL. 

 

FAIRE JOUER LE CONCEPT DEUX FOIS

 

Je vous demanderais d’abord de me communiquer vos premières réactions et réflexions en les tapant dans la plateforme.

 

[COMMENTAIRES DE TOUS LES PARTICIPANTS]

 

Veuillez compléter les phrases suivantes :

Cette publicité me fait penser à ..........................................................................................................................

Cette publicité m’inspire...............................................................................................................................

 

Lequel des éléments suivants résume le mieux votre réaction générale à la publicité?

Elle m’a beaucoup plu

Elle m’a un peu plu

Réaction neutre

Elle m’a un peu déplu

Elle m’a beaucoup déplu

 

[QUESTIONS POUR LA DISCUSSION ORALE]

 

·         Aidez-moi à comprendre vos réactions à la publicité. Qu’est-ce qui a plu/déplu?

 

Nous allons nous pencher sur trois aspects clés de ces publicités :

1.                   Le message principal, c’est-à-dire ce que la publicité tente de vous communiquer

2.                   L’approche créative, c’est-à-dire la façon dont le message est véhiculé/vous est présenté

3.                   L’appel à l’action, c’est-à-dire ce que la publicité vous incite à faire ou à penser

 

QUESTIONS POUR LA DISCUSSION SUR LE MESSAGE PRINCIPAL

·         Quel est le message principal de cette publicité; que tente-t-on de vous communiquer? Pouvez-vous m’expliquer le message dans vos propres mots?

·         Le message est-il :

o   clair? Pourquoi? EN CAS DE CONFUSION : Quelles parties prêtaient à confusion et pourquoi?

o   Pertinentes pour vous? Pourquoi?

o   Importantes pour vous? Pourquoi?

o   Renseignements nouveaux pour vous? Pourquoi?

 

QUESTIONS POUR LA DISCUSSION SUR LE CONCEPT CRÉATIF

·         Qu’avez-vous pensé du concept créatif utilisé pour vous communiquer le message? SONDER :

o   Veuillez me le décrire dans vos propres mots.

o   Comment en décririez-vous le ton? Le ton convient-il à la teneur du message?

·         L’approche créative est-elle unique/attire-t-elle l’attention? Qu’est-ce qui a attiré votre regard? Éléments visuels en particulier, texte, etc.?

·         Qu’est-ce que vous y changeriez, s’il y a lieu? Pourquoi?

·         POUR LA CATASTROPHE AMBULANTE/CONCEPT X : Le personnage qui représente la catastrophe doit-il être un homme, une femme, ou même un animal? Qu’est-ce qui vous fait dire cela?

 

APPEL À L’ACTION

·         Qu’est-ce que ces concepts vous incitent à faire ou à penser? Le feriez ou le penseriez-vous? Pourquoi?

·         Que feriez-vous, le cas échéant, après avoir vu cette publicité dans sa forme définitive une fois qu’elle sera diffusée? Pourquoi?

·         La publicité réussit-elle à vous persuader...

o   que vous et votre famille pourriez être touchés par une catastrophe naturelle? Pensez-vous vraiment qu’il y a un risque pour vous personnellement ou est-ce plus pertinent pour d’autres personnes dans d’autres circonstances?

o   de fabriquer ou d’acheter une trousse d’urgence pour vous et votre famille? Concrètement, quelle est la probabilité que vous fabriquiez ou achetiez une trousse d’urgence après avoir vu cette publicité?

o   d’établir un plan d’urgence avec votre famille, notamment en visitant le site Web preparez-vous.gc.ca pour apprendre comment vous préparer aux catastrophes naturelles?

 

VOTE ET QUESTIONS FINALES (20 MINUTES)

 

[QUESTION SUR LE VOTE]

 

Les catastrophes naturelles sont fréquentes au Canada. Elles peuvent frapper n’importe qui, n’importe où, et il est important de s’y préparer. Cette campagne publicitaire vise à encourager les Canadiens à se renseigner sur les risques dans leur région et à prendre des mesures en vue de les atténuer.

 

Parmi ces trois concepts, quel est CELUI auquel vous êtes LE PLUS susceptible de prêter attention ou qui est généralement le plus engageant?

CONCEPT X

CONCEPT O

CONCEPT L

 

Parmi ces trois concepts, quel est CELUI qui est LE PLUS efficace pour vous inciter à visiter le site Web ou, de manière plus générale, à chercher à en savoir plus sur la façon de se préparer aux situations d’urgence?

CONCEPT X

CONCEPT O

CONCEPT L

 

Parmi ces trois concepts, quel est CELUI qui est LE PLUS efficace pour vous inciter à fabriquer une trousse d’urgence pour vous et votre famille?

CONCEPT X

CONCEPT O

CONCEPT L

 

 

·         Aidez-moi à comprendre vos préférences. QUESTIONS POUR COMPARER OU DISTINGUER LES CONCEPTS

·         Y a-t-il des moyens d’optimiser les concepts? Y a-t-il quelque chose que vous changeriez dans celui que vous préférez et dont nous n’avons pas encore parlé, qui le rendrait meilleur, plus clair ou plus percutant à vos yeux?

·         Quelles sont les principales questions auxquelles vous aimeriez obtenir une réponse si vous vous rendiez sur le site Web indiqué dans la publicité?

·         Quel conseil final donneriez-vous aux personnes qui créent ces concepts?

REMERCIER ET CONCLURE


Annexe B: Questionnaire

 

Recherche sur l’opinion publique de 2020 sur la sensibilisation à la préparation aux situations d’urgence - Questionnaire

FORMAT V4 POUR DISTRIBUTION EN LIGNE (30 novembre 2020)

 

 

ONLINE LANDING PAGE

Veuillez sélectionner votre langue de préférence pour répondre au sondage.

Anglais

Français

 

Bienvenue à ce sondage sur les urgences liées aux conditions météorologiques et aux catastrophes naturelles. Le sondage est mené par Ipsos, une société de recherche indépendante, pour le compte de Sécurité publique Canada, et prendra environ 15 à 20 minutes de votre temps.

Veuillez noter que ce sondage est relié aux urgences liées aux conditions météorologiques et aux catastrophes naturelles.  Il y a une ou deux questions sur la COVID-19, mais l’objectif principal n’est pas lié à la COVID-19 ou à toute autre pandémie.

Votre participation est entièrement volontaire et toutes vos réponses resteront totalement confidentielles et anonymes.

Si vous souhaitez vérifier la légitimité de cette recherche, veuillez contacter Ipsos (Daniel Kunasingam Daniel.kunasingam@ipsos.com).

Nous vous remercions d’avance pour votre participation.

SCREENING QUESTIONS

1)       En quelle année êtes-vous né(e)?   – LISTE DÉROULANTE

Je préfère ne pas répondre

[If the respondent prefers not to provide a precise birth year, ask Q2, otherwise skip Q3]

 

[IF UNDER 18 THANK AND TERMINATE]

2)      Si vous préférez ne pas fournir votre année de naissance précise, seriez-vous disposé(e) à indiquer à laquelle des catégories d’âge suivantes vous appartenez?

 

18 à 24 ans

25 à 34 ans

35 à 44 ans

45 à 54 ans

55 à 64 ans

65 ans et plus

Je préfère ne pas répondre

 

[IF UNDER 25 and over 55 THANK AND TERMINATE]

3)      Dans quelle province ou dans quel territoire vivez-vous?   – LISTE DÉROULANTE

Colombie-Britannique

Alberta

Saskatchewan

Manitoba

Ontario

Québec

Nouveau-Brunswick

Nouvelle-Écosse

Île-du-Prince-Édouard

Terre-Neuve-et-Labrador

Yukon

Territoires du Nord-Ouest

Nunavut

 

3a.        Quels sont les trois premiers caractères de votre code postal?

 

4)      Quel est votre sexe? [sélectionnez une réponse]

 

Une femme

Un homme

Diversité des sexes

Je préfère ne pas répondre

 

5)      Êtes-vous né(e) au Canada?

 

Oui

Non

 

[IF NO CONTINUE, OTHERWISE SKIP TO Q7]

 

6)      Depuis combien de temps vivez-vous au Canada?

 

Moins de 5 ans

5 ans à moins de 10 ans

10 ans à moins de 20 ans

20 ans ou plus

 

7)      Êtes-vous membre des Premières Nations, Métis ou Inuk (Inuit)?

 

Oui

Non

Je préfère ne pas répondre

 

[IF YES CONTINUE, OTHERWISE SKIP TO Q9]

 

8)      Vivez-vous dans une réserve?

 

Oui

Non

Je préfère ne pas répondre

 

9)      Vous identifiez-vous comme une personne handicapée? Une personne handicapée est une personne qui présente une déficience durable ou récurrente (telle que la vision, l’audition, la mobilité, la flexibilité, la dextérité, la douleur, l’apprentissage, le développement, la mémoire ou la santé mentale) qui limite ses activités quotidiennes à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison (comme à l’école, au travail ou dans la communauté en général).

 

Oui

Non

Je ne sais pas

Je préfère ne pas répondre

 

 

10)   Quelle est la langue que vous parlez le plus souvent à la maison? [Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent]

 

Anglais

Français

Autre

Je préfère ne pas répondre

 

[heading not to be shown:  Environnement domiciliaire]

 

 

11.   Quelle est la taille de la communauté dans laquelle vous vivez? 

Grande région métropolitaine avec une population de 1 000 000 habitants ou plus  

Grand centre urbain de 100 000 habitants ou plus 

Centre de population moyenne entre 30 000 et 99 999 habitants 

Petit centre avec une population entre 1 000 et 29 999 habitants 

Zone rurale de moins de 1 000 habitants 

 

12.   Votre résidence principale est-elle...? [Sélectionnez une réponse]

 

Une maison unifamiliale

Une maison jumelée

Un duplex, une maison en rangée ou de ville

Un bungalow en copropriété

Un appartement en copropriété

Un appartement

Une maison mobile

Autre

 

13.   Avant d’acheter ou de louer votre résidence principale, avez-vous pris en considération l’un des éléments suivants? [Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent]

 

Risques liés au bâtiment (respect des codes de construction)

Risques naturels (proximité de zones inondées, risque d’incendie de forêt, etc.)

Âge de la maison/de la structure du bâtiment

Qualité de la structure ou état des réparations structurelles

Rien de ce qui précède

 

14.   Êtes-vous propriétaire ou locataire de votre résidence principale?

 

Propriétaire

Locataire

 

15.   Pour autant que vous sachiez, votre maison est-elle située dans une zone inondable?  

 

Oui

Non

Je ne sais pas

 

16.   Habitez-vous à proximité (dans un rayon de 10 km) d’une zone forestière? 

 

Oui

Non

Je ne sais pas

 

[heading not to be shown:  Vos connaissances sur les catastrophes naturelles/urgences au Canada]

 

17.   Lequel des éléments suivants reflète le mieux votre point de vue sur la possibilité que votre communauté soit touchée par une [split sample: half of respondents will be shown:  situation d’urgence liée aux conditions météorologiques (inondation, incendie, tornade, ouragan, tempête de verglas, blizzard, froid extrême, etc.) / other half will be shown: catastrophe naturelle (inondation, incendie, tornade, ouragan, tempête de verglas, blizzard, froid extrême, etc.)  [Sélectionnez une réponse]

 

Je n’ai pas connaissance de risques spécifiques pour ma communauté

Je suis conscient(e) des risques spécifiques pour ma communauté, mais je n’ai pas d’inquiétude

Je suis préoccupé(e) par des risques spécifiques, mais je n’ai pas pris de mesures pour réduire le risque

J’ai pris des mesures pour réduire le risque que ma maison soit touchée

J’ai pris des mesures pour réduire le risque que ma maison soit touchée, ET j’ai aidé d’autres membres de ma communauté à en faire de même

 

[heading not to be shown:  Votre niveau actuel de préparation aux situations d’urgence]

 

18.   Au meilleur de votre connaissance, pensez-vous que vous vivez dans une région qui est à risque en termes de [keep split sample groups the same as they were in Q17:] situations d’urgence liées aux conditions météorologiques (inondation, incendie, tornade, ouragan, tempête de verglas, blizzard, froid extrême, etc.)  /catastrophe naturelle (inondation, incendie, tornade, ouragan, tempête de verglas, blizzard, froid extrême, etc.)?  [Sélectionnez une réponse]

 

Je crois que je suis dans une zone à haut risque

Je crois que je suis dans une zone à risque modéré

Je crois que je suis dans une zone à faible risque

Je n’ai aucune connaissance précise de mon niveau de risque

Je n’y ai jamais réfléchi

 

19.Avez-vous pris des mesures, telles que celles énumérées ci-dessous, pour vous protéger contre d’éventuelles [keep split sample groups the same as they were in Q17:] urgences météorologiques ou catastrophes naturelles?  Exemples : installation d’une pompe de puisard au sous-sol pour éviter les inondations; rénovation de l’extérieur de la structure de ma maison avec des matériaux ignifuges; installation de volets ou d’autres habillages de fenêtres pour limiter les dégâts causés par les tempêtes, les tornades et les ouragans; installation d’un clapet anti-retour unidirectionnel dans le drain du sous-sol; amélioration du nivellement autour des fondations de la maison pour faciliter l’écoulement de l’eau; ramassage du bois mort sur la propriété; extension des tuyaux de descente pluviale pour détourner l’eau de pluie des fondations; etc.

Oui, j’ai pris toutes les mesures nécessaires pour mon habitation.
Oui, j’ai pris la plupart des mesures nécessaires pour mon habitation.
Oui, j’ai pris certaines des mesures nécessaires pour mon habitation.
Non, je n’ai pris aucune mesure.

 

20. Avez-vous un plan d’urgence pour votre ménage? 

 

[split sample – half of sample are show description and half are not shown any description]

(Les plans d’urgence peuvent comprendre un plan de sortie ou d’évacuation d’urgence, des photocopies ou des copies électroniques de documents importants, et/ou une liste de numéros de téléphone à contacter en cas d’urgence).

 

Oui

Non

Je ne sais pas

 

21. Possédez-vous l’un des articles de sécurité d’urgence suivants? (sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent)

 

Matériel de premiers secours

Lampe de poche

Allumettes ou briquet

Nourriture

Eau

Comprimés de purification d’eau

Couvertures

Affiches d’appel au secours

Source d’énergie alternative ou génératrice

Source d’eau alternative

Radio à manivelle

Source de chaleur alternative

Désinfectant pour les mains

Masque facial

Rien de ce qui précède

 

22. Avez-vous les dispositifs de sécurité incendie suivants à votre domicile? [Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent]

 

Détecteur de fumée

Détecteur de monoxyde de carbone

Extincteur d’incendie

Dispositifs d’extinction automatique des incendies (gicleurs à eau installés au plafond / système de gicleurs)

Aucun

 

23. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec ce qui suit?

 

Je pense qu’il est irresponsable de ne pas avoir des articles de sécurité d’urgence prêts à tout moment.

 

Tout à fait d’accord

Plutôt d’accord

Plutôt en désaccord

Pas du tout d’accord

 

24. Combien de temps pensez-vous pouvoir survivre dans votre domicile en cas d’urgence si vous ne pouviez accéder à quoi que ce soit en dehors de votre domicile? Prétendez que cela ait lieu pendant les mois d’hiver et que vous ayez perdu le courant.

 

1 à < 3 jours

3 à < 5 jours

5 à < 7 jours

1 semaine

2 semaines

Plus de 2 semaines

Je ne sais pas

 

25. En cas d’urgence, avez-vous identifié un membre de votre famille, un voisin ou une personne de la communauté sur lequel vous pourriez compter pour vous apporter des fournitures, des médicaments ou vous fournir un autre lieu d’hébergement?

Oui

Non

 

26. En cas de [keep same split sample groups from Q17:  catastrophe naturelle / urgences liées aux conditions météorologiques, estimez-vous que le gouvernement a l’obligation de vous fournir les types d’aide suivants?

 

[Grid rows]

Une aide financière pour couvrir vos besoins immédiats en cas d’urgence

Des services de secours pour vous sortir d’une situation d’urgence

 

[Grid columns]

Oui, absolument

Tout dépend du type d’événement ou d’urgence

Tout dépend de l’ampleur des répercussions sur ma vie

Non, il est de ma responsabilité d’avoir une assurance et d’être préparé(e) à ces types d’événements ou de situations d’urgence

Je ne sais pas

 

27. Si vous deviez vous relocaliser temporairement lors d’une urgence pour conditions météorologiques ou une catastrophe naturelle qui vous coûterait environ 1 000 $ de dépenses imprévues, seriez-vous en mesure de payer ces dépenses sans difficulté majeure? [Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent]

 

Oui, je paierais avec mon propre argent

D’une manière ou d’une autre, il faudrait que j’emprunte et j’ai accès au crédit nécessaire

Pas vraiment, je devrais emprunter de l’argent, mais je n’ai pas accès au crédit

Je ne sais pas comment je pourrais trouver 1 000 $ à cette fin

 

28. Avez-vous une assurance médicale ou une couverture pour les blessures ou l’invalidité à court et/ou long terme?

 

Oui

Non

Je ne sais pas

 

[heading not to be shown: Covid-19 et préparation aux situations d’urgence]

 

29. La pandémie actuelle de Covid-19 a-t-elle affecté la façon dont vous vous préparez aux situations d’urgence?  [Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent]

 

Oui, je mets maintenant de l’argent, ou plus d’argent, de côté pour les dépenses imprévues

Oui, je stocke maintenant plus de nourriture et d’articles essentiels

Oui, j’ai parlé avec ma famille, mes voisins et/ou des membres de ma communauté sur la manière dont nous pouvons nous soutenir ou mieux nous soutenir les uns les autres en cas d’urgence

Oui, j’ai créé un plan concret avec ma famille, les voisins et/ou les membres de la communauté sur la manière dont nous pouvons nous soutenir, ou mieux nous soutenir les uns les autres en cas d’urgence

Je me suis inscrit comme bénévole pour ma communauté en cas d’urgence

Autre (veuillez préciser)

Non [EXCLUSIVE]

 

[IF NO ASK Q30, OTHERWISE SKIP TO Q31]

 

30. Vous avez indiqué que la pandémie n’a pas affecté la façon dont vous vous préparez aux situations d’urgence.  Lequel des éléments suivants décrit le mieux la raison pour laquelle « c’est le cas »?  [Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent]

 

[randomize order]

Je n’ai pas d’argent supplémentaire à mettre dans un plan d’épargne en cas d’urgence

Je n’ai pas l’espace nécessaire pour stocker des articles d’urgence

Je n’ai pas assez d’argent pour stocker de la nourriture

Je n’ai pas de système de soutien auquel faire appel en cas d’urgence

Je n’y ai pas encore beaucoup réfléchi, mais je prévois le faire

Je ne m’inquiète pas des urgences, je ferai le nécessaire le moment venu

J’étais déjà très préparé(e) aux situations d’urgence

 

[heading not to be shown: Capacité d’adaptation]

 

31. Avez-vous déjà été touché(e), ou votre résidence principale a-t-elle déjà été touchée par une catastrophe naturelle ou une urgence liée aux conditions météorologiques au Canada? (c’est-à-dire inondation, incendie, tremblement de terre) [Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent]

 

Oui, j’ai été personnellement touché(e)

Oui, mon domicile a été touché

Non [EXCLUSIVE]

 

 [IF YES TO EITHER, CONTINUE OTHERWISE SKIP TO Q31B]

 

31a. Avez-vous dû effectuer des réparations dans votre maison à la suite d’une catastrophe naturelle?

 

Oui

Non

 

 

31b. Mis à part ces réparations nécessaires, avez-vous apporté des modifications supplémentaires à votre domicile pour mieux vous protéger?

Oui

Non

 

31c. Avez-vous déménagé de façon permanente à la suite d’une catastrophe naturelle?

 

Oui

Non

 

[IF NO TO 31b AND 31c ASK Q32 OTHERWISE SKIP TO Q33]

 

32. Pourquoi avez-vous décidé de rester chez vous sans faire de modifications supplémentaires?  [Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent]

 

Je ne m’inquiète pas d’une autre catastrophe naturelle

Je voulais rester chez moi, même si je ne me sens pas à l’abri d’une autre catastrophe naturelle

Je ne savais pas comment mieux protéger mon domicile

Je n’avais pas les ressources financières pour mieux protéger mon domicile

Je n’avais pas les ressources financières pour déménager

Je n’ai pas eu le temps de réfléchir à la manière de mieux protéger mon domicile

Autre

 

[Heading not to be shown: Votre volonté de vous préparer]

 

33. Une trousse d’urgence de base pour vous et votre famille qui comprend des fournitures de premiers secours, une radio à piles et des produits secs coûte environ 100 $.  À ce prix, envisageriez-vous d’en acheter une? [sélectionnez une réponse]

 

Absolument

Probablement

Probablement pas

Certainement pas, je ferais ma propre trousse

Certainement pas, je n’en ai pas besoin

Certainement pas, j’en ai déjà une

Certainement pas, je ne pense pas que cela en vaille le coût

Certainement pas, je pense que c’est bien plus cher que 100 $

 

34. Si vous aviez la possibilité de prendre une assurance complémentaire sur votre habitation pour couvrir les dommages causés par les catastrophes naturelles ou les situations d’urgence liées aux conditions météorologiques, quelle serait la probabilité que vous décidiez de prendre cette assurance? À quel prix?

 

[GRID ROWS]

Augmentation de 10 % de votre prime actuelle (soit 120 $ de plus par année sur une prime de 1 200 $)

Augmentation de 15 % de votre prime actuelle (soit 180 $ de plus par année sur une prime de 1 200 $)

Augmentation de 20 % de votre prime actuelle (soit 240 $ de plus par année sur une prime de 1 200 $)

 

Absolument

Probablement

Probablement pas

Certainement pas, je ne pense pas être à risque

Certainement pas, j’ai déjà cette assurance

Certainement pas, je ne pense pas que cela en vaille le coût

 

35. Avez-vous suivi un cours de premiers secours ou de RCP au cours des 5 dernières années?

 

Oui

Non

 

36. Envisageriez-vous de déménager de votre domicile actuel s’il était situé dans une zone jugée vulnérable ou plus exposée à certains risques naturels?

 

Je l’envisagerais certainement

Je l’envisagerais probablement

Je ne l’envisagerais probablement pas

Je ne l’envisagerais certainement pas

Je ne sais pas

 

[Heading not to be shown: Alerte publique et programme national de recherche et de sauvetage (PNRS)]

 

37. Avez-vous un téléphone portable qui reçoit les alertes d’urgence?

 

Oui

Non

Je ne sais pas

 

38. À quelle fréquence pratiquez-vous des activités de plein air qui sont en dehors de la zone de couverture de votre téléphone portable?

 

Quotidiennement

Toutes les semaines

Tous les mois

Une fois tous les quelques mois

Une ou deux fois par an

Rarement

Jamais

Je ne sais pas quelle est la couverture de mon téléphone portable

 

[IF ONCE OR TWICE A YEAR OR MORE OFTEN ASK Q39, OTHERWISE SKIP TO Q40]:

 

39. Lorsque vous pratiquez des activités de plein air en dehors de la zone de couverture de votre téléphone portable, avez-vous un autre type de dispositif de communication ou d’alerte, tel qu’une balise de localisation personnelle?

 

Toujours

Parfois

Rarement

Jamais

 

40. Lorsque vous pratiquez des activités de plein air en dehors de la zone de couverture de votre téléphone portable, êtes-vous suffisamment préparé(e) avec l’équipement essentiel pour l’activité? (Il peut s’agir d’articles comme un sifflet, de l’eau supplémentaire, de la nourriture supplémentaire, des vêtements supplémentaires, etc.)

 

Toujours

Parfois

Rarement

Jamais

 

[Heading not to be shown: Publicité et ressources sur la préparation aux situations d’urgence]

 

41. Avez-vous déjà cherché des ressources et des informations en ligne pour vous aider à vous préparer contre [keep split sample groups the same as they were in Q12:]    « les urgences liées aux conditions météorologiques/catastrophes naturelles »?

 

Oui

Non

 

[IF YES, ASK Q42 OTHERWISE SKIP TO Q43]

 

42. Avez-vous trouvé ce que vous cherchiez?

 

Oui

Non

 

43. De nombreuses organisations fournissent au public des informations sur la préparation aux situations d’urgence liées aux conditions météorologiques ou aux catastrophes naturelles.  Dans quelle mesure trouvez-vous crédible chacun des paliers gouvernementaux suivants en ce qui concerne l’information fournie sur la manière de se préparer aux situations d’urgence?

 

GRID ROWS

[RANDOMIZE ORDER]

Gouvernement du Canada

Votre gouvernement provincial

Votre gouvernement municipal

Vos premiers intervenants locaux, y compris la police ou les pompiers

 

GRID COLUMNS

Très crédible

Assez crédible

Pas très crédible

Pas du tout crédible

 

44. Avez-vous déjà entendu parler du site Web du gouvernement du Canada, « Préparez-vous.ca »? Ce site Web propose des informations sur la manière de se préparer et de se protéger contre les catastrophes naturelles.

 

Oui

Non

Je ne sais pas

 

45. Combien de personnes vivent dans votre ménage?

 

[ Range 1-19 ] 

 

46. Combien d’enfants de moins de 18 ans vivent dans votre ménage? Veuillez ne mentionner que les enfants dont vous êtes le parent ou le tuteur légal.  (S’il n’y a pas d’enfants de moins de 18 ans dans votre ménage, veuillez inscrire 0) [Range 0-9]

 

[IF > 0 ASK Q47 OTHERWISE SKIP TO Q48]

 

47. Veuillez indiquer l’âge des enfants de moins de 18 ans de votre ménage. Veuillez ne mentionner que les enfants dont vous êtes le parent ou le tuteur légal.

 

Enfant 1 { }

Enfant 2 { }

Enfant 3 { }

Enfant 4 { }

Enfant 5 { }

 

48. Êtes-vous proche aidant d’une personne âgée dépendante?

 

Oui

Non

 

49. Lequel des énoncés suivants correspond le mieux à votre statut professionnel?  [Sélectionnez une réponse]

 

Employé(e) à temps plein, 30 heures ou plus par semaine

Employé(e) à temps partiel (moins de 30 heures par semaine)

Travailleur(se) autonome

Sans emploi, à la recherche d’un emploi

Étudiant(e) à temps plein

À la retraite

Pas sur le marché du travail [personne au foyer à plein temps, au chômage et ne cherchant pas d’emploi]

Autre—[Ne précisez pas]

Je préfère ne pas répondre

 

50. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux le revenu total de votre ménage l’année dernière, avant impôts, toutes sources confondues, pour tous les membres du ménage?  [Sélectionnez une réponse]

 

Moins de 20 000 $

De 20 000 $ à un peu moins de 40 000 $

De 40 000 $ à moins de 60 000 $

De 60 000 $ à moins de 80 000 $

De 80 000 $ à moins de 100 000 $

De 100 000 $ à moins de 150 000 $

150 000 $ et plus

Je préfère ne pas répondre

 

 

51. Avez-vous des animaux de compagnie?

 

Oui

Non

 

 

Ceci met fin au sondage. Au nom de Sécurité publique Canada, je vous remercie pour votre précieuse contribution. Au cours des prochains mois, les résultats de ce sondage seront disponibles sur le site de Bibliothèque et Archives Canada.

 

 

 

 



[1] Par exemple, l’installation d’une pompe de puisard dans le sous-sol pour prévenir les inondations; la rénovation de la structure extérieure de la résidence avec des matériaux ignifuges; l’installation de volets ou d’autres couvre-fenêtres pour atténuer les dommages causés par les tempêtes, les tornades et les ouragans; l’installation d’un clapet antiretour dans le drain du sous-sol; l’amélioration du nivellement autour des fondations de la maison pour faciliter l’écoulement de l’eau; l’enlèvement du bois mort de la propriété; l’extension des tuyaux de descente pour détourner l’eau de pluie des fondations, etc. 

[2] À la Q17, deux versions de la question ont été posées. Les participants se sont fait assigner au hasard l’une des deux versions, la question portant soit sur les « urgences liées aux conditions météorologiques » ou sur les « catastrophes naturelles ». (Dans les deux cas, les exemples donnés étaient les mêmes : un incendie de forêt, une tornade, un ouragan, une tempête de verglas, un blizzard ou un froid extrême.) La formulation assignée au participant à la Q17 demeure la même pour les questions subséquentes.

[3] Par exemple, l’installation d’une pompe de puisard dans le sous-sol pour prévenir les inondations; la rénovation de l’extérieur de la structure de la résidence à l’aide de matériaux ignifuges; l’installation de volets ou d’autres couvre-fenêtres pour atténuer les dommages causés par les tempêtes, les tornades et les ouragans; l’installation d’un clapet antiretour dans le drain du sous-sol; l’amélioration du nivellement autour des fondations de la maison pour faciliter l’écoulement de l’eau; l’enlèvement du bois mort de la propriété; l’extension des tuyaux de descente pour détourner l’eau de pluie des fondations, etc.