Recherche (OECP) : campagne de sensibilisation sur la traite des personnes

Rapport final

Préparé pour Sécurité publique Canada

Nom du fournisseur : Environics Research

Numéro de contrat : 0D160-220287/001/CY

Valeur du contrat : 79 045,25 $ (TVH incluse)

Date d’attribution des services : 2021-07-07

Date de livraison des services : 2022-03-31

Numéro d’enregistrement : ROP 023-21

Pour plus de renseignements, envoyez un courriel à Sécurité publique Canada : ps.communications-communications.sp@canada.ca

This report is also available in English.


Recherche (OECP) : campagne de sensibilisation sur la traite des personnes
Rapport final

Préparé pour Sécurité publique Canada par Environics Research

Mars 2022

Permission de reproduire

Permission de reproduire

La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut obtenir l’autorisation écrite de Sécurité publique Canada. Pour plus de renseignements sur ce rapport, envoyez un courriel à Sécurité publique Canada : ps.communications-communications.sp@canada.ca

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, 2022

No de catalogue : PS4-281/1-2022F-PDF

ISBN 978-0-660-42092-9

This publication is also available in English under the title Human Trafficking Public Awareness Campaign (ACET) Research – Final Report

 


Table des matières

Résumé du rapport. Error! Bookmark not defined.

A.    Contexte et objectifs. i

B.    Méthodologie. i

C.    Valeur du contrat ii

D.    À propos de ce rapport ii

E.    Utilisation des constatations de la recherche. Error! Bookmark not defined.

F.    Questions du sondage sur la traite de personnes – principales constatations. iii

G.    Énoncé de neutralité politique et coordonnées. v

Constatations détaillées. 6

Annexe A : méthodologie du sondage OECP. 16

Annexe B : questionnaires OECP. 19

 


Sommaire

A.                Contexte et objectifs

Après son annonce du budget de 2019 et son évaluation officielle du Plan d’action national de lutte contre la traite des personnes, le gouvernement du Canada a présenté une nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la traite des personnes. Elle précise exhaustivement les moyens de s’attaquer à ce problème complexe. Cette stratégie rassemble tous les efforts fédéraux pour contrer la traite des personnes au Canada et à l’étranger et les définit en fonction des quatre piliers mondiaux : prévention, protection, poursuite et partenariat. Notre stratégie ajoute un nouveau pilier : autonomisation.

La Stratégie nationale met de côté 57 millions de dollars sur cinq ans et 10 millions de dollars par la suite pour aider le Canada à intervenir au cas de traite des personnes, à appuyer les engagements généraux du gouvernement, à prévenir la violence fondée sur le genre et à assurer la sécurité des peuples autochtones.

En 2018, le gouvernement a organisé des séances de consultation partout au pays pour éclairer le document de travail Comment mettre fin à la traite des personnes. Grâce à ces consultations approfondies, le gouvernement a obtenu un aperçu du besoin essentiel de sensibilisation et de connaissances pour aider les communautés et les intervenants à reconnaître les premiers signes de la traite des personnes, à réduire la stigmatisation et à améliorer les interventions proactives.

Pour commencer à répondre aux besoins de sensibilisation, Sécurité publique Canada a retenu les services d’Environics Research en 2019-2020 pour mener une recherche sur l’opinion publique et définir le public cible idéal. L’objectif : découvrir les perceptions, les comportements et les connaissances de base des Canadiens concernant la traite des personnes.

En février 2021, Sécurité publique Canada a lancé une campagne de marketing nationale pour sensibiliser et éduquer les Canadiens au sujet de la traite des personnes (la plus récente diffusée entre novembre 2021 et février 2022).

Cette recherche permettra au ministère de mesurer l’efficacité de la campagne et de suivre la façon dont les connaissances du public ont évolué depuis le sondage de 2020.

Le projet de recherche a deux principaux objectifs :

·       Évaluer (avant et après la campagne) l’efficacité de la campagne avec un sondage en utilisant l’Outil d’évaluation de campagnes publicitaires (OECP), conformément à la politique de communication du gouvernement du Canada. Cette étape est obligatoire pour toutes les campagnes publicitaires d’un million de dollars ou plus;

·       Suivre les changements aux connaissances, aux attitudes et aux comportements du public canadien sur le sujet.

B.                 Méthodologie

Environics a mené des sondages bilingues en ligne : l’un comme point de départ avant la campagne publicitaire et l’autre près de sa fin. Ainsi, il pouvait mesurer l’impact de la campagne en évaluant les changements aux connaissances et en voyant si le public prévoyait consulter des ressources. Les deux sondages en ligne comptaient au moins 2 000 Canadiens (conformément au modèle de l’OECP du gouvernement du Canada). De ce nombre, au moins 300 étaient des jeunes de 16 à 25 ans et au moins 300 étaient des parents d’enfant de 13 à 19 ans. Chaque élément de recherche était basé sur les questions de l’OCEP utilisées par le gouvernement du Canada dans toutes ses recherches sur l’évaluation de publicités. Cependant, quelques questions sur la traite des personnes ont été ajoutées pour correspondre aux questions posées dans le sondage de 2020 (2 236 participants de 16 ans et plus)[1].

La période OECP précampagne s’est déroulé du 14 au 23 juillet 2021, tandis que celui post-campagne était du 24 janvier au 7 février 2022. Les données ont été pondérées selon la région en fonction du recensement de 2016.

Le sondage n’était pas probabiliste puisque les répondants ont été recrutés à partir d’un groupe, et aucune estimation formelle de l’erreur d’échantillonnage ne peut donc être calculée. Bien que les panels à participation volontaire ne soient pas des échantillons probabilistes tirés au hasard, les sondages en ligne peuvent être utilisés auprès de la population générale, pourvu qu’ils soient bien conçus avec une grande participation.

Consultez l’Annexe B pour plus de renseignements sur la méthodologie.

C.                 Valeur du contrat

La valeur de ce contrat monte à 79 045,25 $ (TVH incluse).

D.                À propos de ce rapport

Le rapport présente : un résumé des principales conclusions tirées des questions de sondage sur la traite des personnes; une analyse détaillée des résultats et une description de la méthodologie utilisée. Un autre document renferme pour sa part des tableaux croisés détaillés qui présentent les résultats obtenus à toutes les questions. Ces données sont divisées par segment de la population, par régions et par caractéristiques démographiques. Dans l’analyse détaillée, chaque tableau est associé à une question.

E.                 Conclusions

Les résultats de l’OECP permettront d’évaluer l’efficacité de la campagne. Les questions comportementales nous donnent une comparaison avec le premier sondage. Ainsi, nous pouvons déterminer les tendances liées aux changements d’attitudes, de connaissances et de comportements concernant la traite des personnes. Les résultats tirés des questions de l’OECP permettront aussi d’évaluer l’efficacité des messages et des stratégies de communication de la campagne et donneront au gouvernement du Canada des renseignements indispensables sur les habitudes de consommation des médias des Canadiens et l’efficacité de la stratégie médiatique.


 

F.                  Questions sur la traite des personnes – principales conclusions

Niveau de compréhension

·       Un peu plus de la moitié des Canadiens estiment comprendre au moins assez bien le problème, dont une personne sur dix qui pense le comprendre très bien.

·       Les résultats globaux concernant la compréhension sont semblables à ceux tirés du sondage précampagne, mais comptent une baisse de 11 points par rapport aux résultats de mars 2020.

Activités qui constituent la traite des personnes

·       Une forte majorité de répondants s’entendent pour dire que les déplacements frontaliers clandestins aux fins d’exploitation, le commerce du sexe forcé, le travail forcé ou le prélèvement d’organes contre son gré sont des exemples de traite des personnes. Les Canadiens sont plus divisés si une personne est trafiquée de façon volontaire.

·       Les résultats s’accordent largement avec ceux des deux sondages précédents, sauf une baisse des répondants qui estiment que le travail forcé est un exemple de traite des personnes et une hausse de répondants qui estiment que les déplacements frontaliers volontaires sont un exemple de traite des personnes.

Gravité perçue du problème au Canada

·       Trois quarts des répondants jugent que la traite des personnes est un problème au moins assez présent au Canada, dont trois sur dix qui le jugent extrêmement présent. Seule une petite minorité (16 %) de répondants sont d’avis que ce problème n’est pas présent au Canada.

·       Après une forte baisse entre le sondage de mars 2020 et le sondage précampagne, le pourcentage de répondants qui estiment que la traite des personnes est un problème présent au Canada a remonté, quoique pas tout à fait à son niveau de mars 2020.

Changements perçus du problème au Canada

·       Six Canadiens sur dix pensent que le problème de la traite des personnes au Canada est plus grave qu’il ne l’était. Trois répondants sur dix croient qu’il est le même et une seule personne sur dix est d’avis qu’il s’est résorbé.

·       Le pourcentage de répondants qui croient que le problème de la traite des personnes s’est aggravé a légèrement augmenté depuis le sondage précampagne, mais demeure tout de même bien inférieur au pourcentage de mars 2020.

Préoccupation des parents : si leurs enfants deviennent victimes

·       Parmi les parents d’enfants de 19 ans et moins, sept personnes sur dix se disent au moins un peu préoccupées par la possibilité que leurs enfants soient victimes de traite des personnes, dont le tiers étant très préoccupés. Trois parents sur dix ne sont pas très préoccupés, voire pas du tout.

·       Ce sondage marque une deuxième augmentation consécutive depuis le sondage de mars 2020, où seulement la moitié des parents avaient exprimé leur préoccupation.


 

Inquiétude des jeunes Canadiens à l’idée d’être victimes

·       Chez les Canadiens de 16 à 25 ans, le taux de préoccupation à l’idée d’être soi-même victime de traite des personnes est inférieur au taux de préoccupation des parents : quatre jeunes sur dix se disent au moins un peu inquiets, tandis que six répondants sur dix ne sont pas très ou pas du tout préoccupés, et deux sur dix ne s’en inquiètent pas du tout.

·       Semblables aux résultats du sondage précampagne, les taux globaux sont un peu plus élevés que ceux de mars 2020, où seulement le tiers des répondants avaient exprimé des inquiétudes.

Les auteurs de la traite des personnes

·       Les Canadiens sont plus portés à croire que les trafiquants sont des personnes qui n’étaient pas initialement connues de leurs victimes, comme des membres d’organisations criminelles, des étrangers ou des personnes avec un casier judiciaire. Ils ont moins tendance à sélectionner des gens que les victimes pourraient connaître dans un contexte social ou d’emploi, comme des partenaires intimes (anciens ou actuels), des entreprises de travail intérimaire, des amis, des membres de la famille ou des connaissances professionnelles. Un peu moins de deux personnes sur dix n’ont aucune idée qui sont les trafiquants.

·       Ces résultats sont très semblables à ceux tirés des deux sondages précédents. Depuis mars 2020, les membres de la famille et les amis personnels ont moins tendance à être considéré comme l’auteur du crime.

Réaction

·       Devant un cas présumé de traite des personnes, trois quarts des Canadiens communiqueraient avec la police locale. Le quart des répondants en parleraient à un ami ou à un membre de leur famille en qui ils ont confiance. Très peu de personnes prendraient d’autres mesures.

·       Au total, une personne sur cinq ne saurait pas quoi faire ni comment réagir, ou ne ferait rien du tout.

·       Ces résultats sont en grande partie semblables à ceux des deux sondages précédents; le pourcentage total de répondants qui ne sauraient pas quoi faire ni comment réagir ou qui ne feraient rien du tout a toutefois diminué depuis mars 2020, et la quasi-totalité de cette diminution est attribuable aux gens qui ont indiqué qu’ils ne sauraient ni quoi faire ni comment réagir.

Connaissance des lignes téléphoniques ou de sites Web

·       Un peu plus de neuf Canadiens sur dix ne connaissent aucune ligne téléphonique ni aucun site Web conçu précisément pour aider les gens.

·       Parmi les une personne sur dix qui ont répondu, la plupart décideraient de composer le 9-1-1 ou d’appeler la police. Seulement 1 % des répondants ont mentionné la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes.

·       Ces résultats n’ont pas vraiment changé depuis les derniers sondages.

Connaissance de la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes

·       8 % des Canadiens disent avoir déjà entendu parler de la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes, un service qui aide les victimes, donne des renseignements généraux sur le sujet et facilite le signalement d’incidents.

·       Ce taux est environ le même par rapport aux sondages précédents.

G.                Énoncé de neutralité politique et coordonnées

Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieur d’Environics, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son chef.

Derek Leebosh

Vice-président, Affaires publiques, Environics Research Group

derek.leebosh@environics.ca

416 820-1963

Nom du fournisseur : Environics Research Group

Numéro de contrat : 0D160-220287/001/CY

Date du contrat initial : 2021-07-07

Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec le ministère à l’adresse :
ps.communications-communications.sp@canada.ca

 


Constatations détaillées

1.                  Compréhension de la traite des personnes

Un peu plus de la moitié des Canadiens estiment comprendre au moins assez bien le problème de la traite des personnes.

Au moment d’évaluer leur propre compréhension du problème de la traite des personnes, un peu plus de la moitié des Canadiens disent comprendre au moins assez bien de quoi il s’agit, dont une personne sur dix qui pense le comprendre très bien. Les résultats globaux concernant la compréhension sont semblables à ceux tirés du sondage pré-campagne, mais ils sont en baisse de 11 points par rapport aux résultats de mars 2020.

Compréhension du problème de la traite des personnes au Canada

Pourcentage de répondants qui comprennent le problème de la traite des personnes…

Post-campagne (n = 2 000)

Pré-campagne (n = 2 149)

Mars 2020 (n = 2 006)*

Net : Bien

55 %

53 %

66 %

Très bien

11 %

9 %

12 %

Assez bien

44 %

44 %

54 %

Net : Pas bien

45 %

48 %

34 %

Pas très bien

39 %

40 %

32 %

Pas du tout

6 %

7 %

2 %

QT2A.    Récemment, on a parlé du problème de la « traite des personnes » au Canada. Comment évalueriez-vous votre propre compréhension du problème que constitue la traite des personnes? Pensez-vous comprendre ce problème...?

*     Remarque : Le sondage de 2020 a surreprésenté des sous-groupes d’intérêt : 500 parents d’enfants âgés de 13 à 19 ans, 250 jeunes âgés de 16 à 19 ans, 250 jeunes adultes âgés de 20 à 25 ans et 230 parents et jeunes autochtones. Cette différence dans la composition de l’échantillon peut expliquer les différences dans les réponses.

Les jeunes âgés de 16 et 17 ans sont moins enclins à dire qu’ils comprennent au moins un peu cet enjeu, tout comme les résidents du Québec et les Canadiens dont le ménage ne compte aucun enfant de moins de 18 ans. Les Canadiens âgés de 18 ans et plus (surtout ceux de 35 à 44 ans), ceux qui résident en Ontario et ceux qui ont des enfants de moins de 18 ans sont plus susceptibles de dire qu’ils comprennent cet enjeu au moins quelque peu. Le niveau de compréhension rapporté est également plus élevé chez les personnes au courant de la campagne publicitaire sur la traite de personnes.

2.                  Activités qui constituent de la traite de personnes

La plupart des Canadiens considèrent que la traversée clandestine des frontières à des fins d’exploitation, le commerce du sexe forcé, le travail contre son gré ou le prélèvement d’organes sont des exemples de traite de personnes. Un peu moins de six personnes sur dix croient à tort que de traverser clandestinement des frontières de façon volontaire est un exemple de traite de personnes.

Les Canadiens se sont vu présenter une liste d’expériences que pourrait vivre quelqu’un; ils devaient ensuite indiquer s’ils considèrent chacune de ces expériences comme un exemple de traite de personnes. Neuf répondants sur dix s’entendent pour dire que le fait pour une personne de traverser clandestinement des frontières internationales pour être exploitée ou le fait d’obliger quelqu’un à se lancer dans le commerce du sexe constituent des exemples de traite de personnes. Les trois quarts des répondants sont aussi d’avis que le travail forcé ou le prélèvement d’organes contre son gré sont des exemples de traite de personnes. Les Canadiens sont moins certains quant au fait pour une personne de traverser clandestinement des frontières internationales de façon volontaire, une activité considérée à tort comme de la traite de personnes par un peu moins de six personnes sur dix. Ces résultats concordent largement avec ceux des deux sondages précédents, à l’exception d’une baisse depuis mars 2020 du pourcentage de répondants qui estiment que le travail forcé est un exemple de traite de personnes ainsi que d’une hausse, depuis le sondage pré-campagne, de la perception selon laquelle la traite de personnes inclus le fait de traverser clandestinement des frontières internationales de façon volontaire.

Activités qui constituent de la traite de personnes

Activité qui constitue de la traite de personnes

Post-campagne (n = 2 000)

Pré-campagne (n = 2 149)

Mars 2020 (n = 2 006)

Être poussé(e) à se lancer dans le commerce du sexe

91 %

91 %

93 %

Traverser clandestinement des frontières internationales pour être exploité(e) dans un autre pays

90 %

91 %

95 %

Être forcé(e) à travailler contre son gré

75 %

77 %

83 %

Se faire enlever ou prélever un organe contre son gré

75 %

76 %

74 %

Traverser clandestinement des frontières internationales en donnant son consentement

56 %

48 %

49 %

QT2B.    Voici une liste d’expériences que pourrait vivre quelqu’un. Considérez-vous chacune de ces expériences comme un exemple de traite des personnes, ou non?

En général, les réponses à cette question sont semblables dans l’ensemble des segments démographiques et régionaux. Quelques différences sont toutefois dignes de mention : les femmes sont plus susceptibles que les hommes de considérer que le fait d’obliger quelqu’un à se lancer dans le commerce du sexe est un exemple de traite de personnes, tandis que les hommes sont plus enclins à mentionner le fait pour une personne de traverser illégalement des frontières internationales de son plein gré. Les Québécois sont plus susceptibles que les autres Canadiens de considérer le travail forcé et le prélèvement d’organes contre son gré comme des exemples de traite de personnes, ou encore de dire qu’aucune de ces activités ne constitue de la traite de personnes. Les Canadiens qui estiment comprendre au moins un peu cet enjeu sont plus susceptibles de dire que la plupart de ces activités sont des exemples de traite de personnes. Ceux qui sont au courant de la campagne publicitaire sur la traite de personnes sont également plus susceptibles de considérer que la traversée clandestine volontaire de frontières internationales constitue de la traite de personnes.


 

3.                  Gravité perçue du problème de la traite des personnes au Canada

Les trois quarts des Canadiens sont d’avis que la traite des personnes constitue un problème au moins assez présent au Canada.

À ce stade du sondage, les Canadiens se sont vu présenter la définition suivante de la traite des personnes :

La traite des personnes se définit comme étant l’acte « de recruter, de transporter et de loger des personnes ou d’exercer un contrôle ou une influence sur leurs mouvements afin de les exploiter, généralement à des fins sexuelles ou de travail forcé ». On la décrit souvent comme une forme moderne d’esclavage. Voici quelques exemples de traite des personnes : Exploitation sexuelle : lorsqu’une personne est forcée à se prostituer pour apporter un profit financier à une autre personne (p. ex. dans un bordel, un salon de massage ou un bar de danseuses nues); travail forcé ou pratiques semblables à de l’esclavage : lorsqu’une personne est forcée à travailler contre une très faible rémunération, voire sans rémunération; prélèvement d’organes sans le consentement du donneur.

Les répondants devaient ensuite indiquer dans quelle mesure ils considèrent la traite de personnes comme un problème présent au Canada. Les trois quarts des répondants jugent que la traite des personnes constitue un problème au moins assez présent, dont trois sur dix qui le jugent extrêmement présent. Seule une petite minorité (16 %) de répondants sont d’avis que ce problème n’est pas présent au Canada. Après avoir connu une forte baisse entre le sondage de mars 2020 et le sondage pré-campagne, le pourcentage de répondants qui estiment que la traite des personnes est un problème présent au Canada a remonté, quoique pas tout à fait à son niveau de mars 2020.

Perception de la gravité du problème de la traite de personnes au Canada

Pourcentage de répondants qui indiquent que la traite de personnes est un problème présent au Canada

Post-campagne (n = 2 000)

Pré-campagne (n = 2 149)

Mars 2020 (n = 2 006)

Net : Présent

73 %

68 %

78 %

Extrêmement présent

29 %

27 %

27 %

Assez présent

43 %

41 %

51 %

Net : Pas présent

16 %

18 %

15 %

Pas très présent

15 %

17 %

14 %

Pas du tout présent

1 %

2 %

1 %

Je ne sais pas

12 %

14 %

7 %

QT2C     À la lumière de cette définition, dans quelle mesure diriez-vous que la traite des personnes constitue un problème présent au Canada? Est-ce...?

Le pourcentage de Canadiens qui considèrent que la traite de personnes est un problème présent est sensiblement le même dans les différents segments démographiques et régionaux. Ceux qui ont des jeunes âgés de 16 à 19 ans à la maison ainsi que les jeunes âgés de 16 à 25 ans sont plus susceptibles que la population canadienne dans son ensemble de considérer la traite de personnes comme un problème présent. Sur le plan régional, les résidents de l’Ontario, du Manitoba, de la Saskatchewan et de la Colombie-Britannique ont davantage tendance que les Québécois à percevoir la traite de personnes comme un problème présent. Ceux qui disent comprendre cet enjeu ou qui sont au courant de la campagne publicitaire sur le sujet sont également plus susceptibles de dire que la traite de personnes est un problème présent au Canada.

4.                  Changements perçus concernant le problème de la traite des personnes au Canada

La majorité des Canadiens estiment que le problème de la traite des personnes s’est aggravé au Canada.

Six Canadiens sur dix pensent que le problème de la traite des personnes au Canada est plus grave que par le passé. Trois répondants sur dix croient qu’il est demeuré le même et une seule personne sur dix est d’avis qu’il s’est résorbé. Le pourcentage de répondants qui croient que le problème de la traite de personnes s’est aggravé a légèrement augmenté depuis le sondage pré-campagne, mais demeure tout de même bien inférieur au pourcentage de mars 2020.

Le problème de la traite des personnes s’est-il aggravé ou résorbé au Canada

Changements perçus concernant le problème de la traite des personnes au Canada

Post-campagne (n = 2 000)

Pré-campagne (n = 2 149)

Mars 2020 (n = 2 006)

Ce problème s’est aggravé par rapport au passé

59 %

55 %

66 %

Ce problème est demeuré le même

31 %

35 %

27 %

Ce problème s’est résorbé par rapport au passé

10 %

10 %

7 %

QT2D.    Autant que vous sachiez, le problème de la traite des personnes au Canada s’est-il aggravé, s’est-il résorbé ou est-il demeuré le même par rapport au passé?

En général, le pourcentage de répondants qui sont d’avis que le problème de la traite des personnes s’est aggravé au Canada est sensiblement le même dans les différents segments démographiques et régionaux. Les répondants plus âgés et les résidents des provinces de l’Atlantique, de l’Ontario et de l’Alberta sont plus nombreux à croire que le problème s’est aggravé. Les Québécois sont quant à eux moins enclins à être de cet avis. Ceux qui disent comprendre cet enjeu ou qui sont au courant de la campagne publicitaire sont plus susceptibles de dire que le problème de la traite des personnes s’est aggravé, tandis que ceux qui ne comprennent pas cet enjeu ou qui n’ont pas entendu parler de la campagne tendent à ne percevoir aucun changement.

5.                  Niveau de préoccupation des parents à l’idée que leurs propres enfants soient victimes de traite de personnes

Sept parents canadiens sur dix se disent au moins assez préoccupés à l’idée que leurs propres enfants soient victimes de traite de personnes.

Les parents d’enfants âgés de 19 ans et moins devaient indiquer dans quelle mesure ils sont préoccupés à l’idée que l’un de leurs propres enfants puisse être victime de traite de personnes. Sept d’entre eux sur dix sont au moins quelque peu préoccupés à ce sujet, dont le tiers se disant très préoccupés. Trois parents sur dix ne sont pas très préoccupés à ce sujet, voire pas du tout. Le niveau de préoccupation dégagé dans le sondage actuel marque la deuxième augmentation consécutive depuis le sondage de mars 2020, où seulement la moitié des parents avaient exprimé leur préoccupation.

Niveau de préoccupation des parents à l’idée que leurs propres enfants soient victimes de la traite de personnes

Pourcentage de parents préoccupés

Post-campagne (n = 543)

Pré-campagne (n = 531)

Mars 2020 (n = 755)

Net : Préoccupés

68 %

61 %

52 %

Très préoccupés

34 %

29 %

22 %

Assez préoccupés

34 %

32 %

30 %

Net : Pas préoccupés

32 %

39 %

48 %

Pas très préoccupés

25 %

29 %

34 %

Pas du tout préoccupés

7 %

10 %

14 %

QT2E     Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) à l’idée que l’un de vos propres enfants puisse être victime de traite des personnes? Êtes-vous...?

Comme cette question a seulement été posée au sous-échantillon de Canadiens ayant des enfants de moins de 20 ans, les données obtenues permettent moins de dégager des tendances démographiques. Les parents de l’Ontario sont plus susceptibles de s’inquiéter à ce sujet, tout comme les parents dont le revenu du ménage est plus faible, ceux qui croient comprendre l’enjeu et ceux qui sont au courant de la campagne publicitaire sur la traite des personnes.

6.                  Inquiétude des jeunes Canadiens à l’idée d’être victimes de traite de personnes

Quatre jeunes Canadiens sur dix (âgés de 16 à 25 ans) se disent au moins assez préoccupés à l’idée qu’ils puissent eux-mêmes être victimes de traite de personnes, dont un jeune sur dix qui est très préoccupé à cette idée.

Les jeunes Canadiens âgés de 16 à 25 ans devaient indiquer dans quelle mesure ils sont préoccupés à l’idée qu’ils puissent eux-mêmes être victimes de traite de personnes. Les inquiétudes au sein de ce groupe d’âge sont moins courantes que chez les parents. En effet, quatre jeunes sur dix sont au moins assez préoccupés à cette idée. En revanche, six jeunes sur dix ne sont pas très ou pas du tout préoccupés, dont deux d’entre eux sur dix qui ne s’inquiètent pas du tout de cette possibilité. Bien que semblables aux résultats du sondage pré-campagne, les taux globaux de préoccupation sont un peu plus élevés que ceux de mars 2020, où seulement le tiers des répondants avaient exprimé des préoccupations.

Niveau de préoccupation des jeunes de 16 à 25 ans à l’idée d’être victimes de traite de personnes

Pourcentage de parents préoccupés

Post-campagne (n = 301)

Pré-campagne (n = 301)

Mars 2020 (n = 570)

Net : Préoccupés

42 %

39 %

33 %

Très préoccupés

12 %

13 %

8 %

Assez préoccupés

30 %

26 %

25 %

Net : Pas préoccupés

58 %

61 %

67 %

Pas très préoccupés

37 %

37 %

34 %

Pas du tout préoccupés

21 %

24 %

33 %

QT2F     Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) à l’idée que vous puissiez être victime de traite des personnes? Êtes-vous...?

La perception du risque d’être soi-même victime de la traite de personnes ne diffère pas chez les jeunes âgés de 16 à 17 ans et chez ceux âgés de 18 à 25 ans. Il convient toutefois de souligner que les jeunes femmes sont beaucoup plus susceptibles que les jeunes hommes de se dire au moins assez préoccupées à cette idée (51 %, comparativement à 34 %).

7.                  Personnes les plus susceptibles de se livrer à la traite de personnes

Les Canadiens croient généralement que ce sont les membres d’organisations criminelles ou les étrangers qui rôdent en ligne qui s’adonnent le plus souvent à la traite de personnes. Ils sont moins portés à sélectionner des personnes connues des victimes.

Les répondants se sont vu présenter une liste de personnes; ils devaient ensuite sélectionner celles qui, à leur avis, s’adonnent le plus souvent à la traite de personnes au pays. Les Canadiens sont plus portés à croire que les trafiquants sont le plus souvent des personnes qui n’étaient pas initialement connues de leurs victimes, comme des membres d’organisations criminelles, des étrangers ou des personnes ayant un casier judiciaire. Ils sont moins susceptibles de sélectionner des gens que les victimes de la traite de personnes pourraient connaître dans un contexte social ou dans le cadre de leur travail, comme des partenaires sexuels (anciens ou actuels), des entreprises de travail intérimaire, des amis, des membres de leur famille ou des connaissances professionnelles. Un peu moins de deux personnes sur dix n’ont aucune idée de qui sont les trafiquants. Ces résultats sont très semblables à ceux tirés des deux sondages précédents. Les membres de la famille et les amis personnels sont moins susceptibles maintenant qu’ils ne l’étaient en mars 2020 d’être considérés comme étant susceptibles de se livrer à la traite de personnes.

Personnes les plus susceptibles de se livrer à la traite de personnes au Canada

Auteurs les plus courants de ce crime

Post-campagne (n = 2 000)

Pré-campagne (n = 2 149)

Mars 2020 (n = 2 006)

Membres d’organisations criminelles

68 %

70 %

72 %

Étrangers (y compris des personnes anonymes sur Internet)

54 %

52 %

56 %

Personnes ayant un casier judiciaire

44 %

41 %

44 %

Entreprises de travail intérimaire

21 %

22 %

19 %

Anciens partenaires sexuels

18 %

19 %

22 %

Partenaires sexuels actuels

18 %

17 %

23 %

Membres de la famille

14 %

13 %

19 %

Amis personnels

13 %

12 %

19 %

Connaissances/collègues/conseillers du milieu professionnel

12 %

12 %

15 %

Autre

0 %

0 %

2 %

Je n’en ai aucune idée

16 %

18 %

14 %

QT2G     Selon vous, qui s’adonne le plus souvent à la traite des personnes au Canada?

Les réponses à cette question sont plutôt semblables dans l’ensemble des segments démographiques et régionaux, bien que les jeunes âgés de 16 à 25 ans tendent davantage à mentionner des étrangers et d’anciens partenaires sexuels comme possibles trafiquants. Les résidents de l’Ontario sont plus susceptibles de sélectionner une variété de personnes connues de la victime, tandis que ceux du Manitoba et de la Saskatchewan mentionnent davantage d’anciens partenaires sexuels et des connaissances professionnelles. Les répondants dont le revenu du ménage se situe dans la catégorie la plus élevée et ceux âgés de 55 ans et plus sont plus enclins à sélectionner les réponses faisant allusion à la criminalité. Ceux qui vivent avec des enfants de moins de 18 ans sont plus susceptibles de mentionner des amis personnels, tandis que les répondants sans enfant se tournent davantage vers les organisations criminelles et les entreprises de travail intérimaires. Les Canadiens qui comprennent au moins quelque peu l’enjeu sont plus susceptibles de sélectionner la majorité de ces exemples. Ceux qui sont au courant de la campagne publicitaire sur la traite des personnes mentionnent plus souvent des connaissances professionnelles.

8.                  Réaction à une situation présumée de traite de personnes

Les trois quarts des Canadiens communiqueraient avec leur service de police local s’ils soupçonnaient un crime lié à la traite des personnes. Au total, deux personnes sur dix ne sauraient pas quoi faire ni comment réagir, ou ne feraient rien du tout.

Les Canadiens devaient indiquer ce qu’ils feraient s’ils soupçonnaient un crime lié à la traite de personnes dans leur entourage; ils pouvaient choisir plusieurs réponses. La réponse la plus populaire, et de loin, consistait à signaler la situation au service de police local. Le quart des répondants en parleraient à un ami ou à un membre de leur famille en qui ils ont confiance. Très peu de répondants prendraient d’autres mesures; un total de deux personnes sur dix ne sauraient pas quoi faire ni comment réagir ou ne feraient rien du tout. Ces résultats sont en grande partie semblables à ceux des deux sondages précédents; le pourcentage total de répondants qui ne sauraient pas quoi faire ni comment réagir ou qui ne feraient rien du tout a toutefois diminué depuis mars 2020, et la quasi-totalité de cette diminution est attribuable aux gens ayant indiqué qu’ils ne sauraient ni quoi faire ni comment réagir.

Réaction à une situation présumée de traite de personnes

Réponse

Post-campagne (n = 2 000)

Pré-campagne (n = 2 149)

Mars 2020 (n = 2 006)

Communiqueriez avec votre service de police local pour le signaler

76 %

76 %

74 %

En parleriez à un(e) ami(e) ou à un membre de votre famille en qui vous avez confiance

26 %

24 %

30 %

En parleriez à votre patron(ne) (si vous aviez observé la situation dans votre lieu de travail)

12 %

12 %

14 %

Autre

4 %

3 %

3 %

Aucun de ces choix / ne feriez rien

2 %

2 %

3 %

Ne sauriez pas comment réagir ni quoi faire

16 %

17 %

22 %

QT2H     Que feriez-vous si vous soupçonniez qu’un crime lié à la traite des personnes avait lieu dans votre entourage? Est-ce que vous…?

Il convient de souligner que les réponses données à cette question par les jeunes Canadiens âgés de 16 à 25 ans diffèrent grandement. En effet, les membres de ce segment sont moins susceptibles d’indiquer qu’ils communiqueraient avec la police, et beaucoup plus enclins à parler de la situation à un ami, à un membre de leur famille en qui ils ont confiance ou à leur patron (si la situation se déroulait au travail). Il est également important de noter que le quart d’entre eux (24 %) ne sauraient pas quoi faire ou comment réagir. Les femmes sont également plus susceptibles de dire qu’elles s’adresseraient à leur patron ou qu’elles ne sauraient ni quoi faire ni comment réagir. Les hommes et les personnes âgées de 55 ans et plus sont plus susceptibles de se tourner vers la police. Les Canadiens qui sont au courant de la campagne publicitaire sur la traite des personnes disent davantage qu’ils en parleraient à leur patron, tandis que ceux qui ne sont pas au courant de la campagne sont plus susceptibles de ne pas savoir quoi faire ni comment réagir.

9.               Connaissance des services d’assistance téléphonique ou des sites Web de soutien sur la traite de personnes

Un peu plus de neuf Canadiens sur dix ne connaissent aucun service d’assistance téléphonique ni aucun site Web consacré à la lutte contre la traite des personnes.

Un peu plus de neuf Canadiens sur dix ne connaissent aucun service d’assistance téléphonique ni aucun site Web conçu précisément pour aider les victimes potentielles de pressions liées à la traite des personnes. Parmi les Canadiens ayant fourni une réponse, soit moins d’un répondant sur dix, la plupart décideraient de composer le 9-1-1 ou d’appeler la police. Seulement 1 % des répondants ont mentionné la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes. Ces résultats sont essentiellement inchangés depuis les deux derniers sondages.

Connaissance des services d’assistance téléphonique ou des sites Web de soutien sur la traite de personnes

Réponse

Post-campagne (n = 2 000)

Pré-campagne (n = 2 149)

Mars 2020 (n = 2 006)

9-1-1/police

5 %

5 %

4 %

Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes

1 %

1 %

0 %

Je chercherais en ligne/sur Google

1 %

1 %

0 %

Jeunesse, J’écoute

0 %

0 %

1 %

Centre canadien pour mettre fin à la traite des personnes

0 %

0 %

1 %

GRC

0 %

0 %

1 %

Sécurité publique Canada

0 %

0 %

< 1 %

Autre

2 %

1 %

3 %

Je ne connais pas de numéro de téléphone ni de site Web en particulier

93 %

93 %

90 %

QT2I.         Si vous ou quelqu’un de votre connaissance étiez potentiellement victimes de pressions liées à la traite des personnes, connaissez-vous des numéros de téléphone ou des sites Web en particulier vers lesquels vous pourriez vous tourner pour obtenir de l’aide?

Les réponses à cette question diffèrent peu au sein des groupes démographiques et régionaux. Les résidents du Québec et les personnes âgées de 65 ans et plus sont plus susceptibles de dire qu’ils composeraient le 9-1-1 ou appelleraient la police, tout comme ceux qui disent bien comprendre l’enjeu de la traite des personnes. Les personnes âgées de 16 à 25 ans, celles qui ne sont pas au courant de la campagne publicitaire sur la traite des personnes et celles qui ne comprennent pas cet enjeu sont plus susceptibles de dire qu’elles ne connaissent aucun numéro de téléphone ni aucun site Web en particulier.

10.       Connaissance de la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes

Huit pour cent des Canadiens disent avoir déjà entendu parler de la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes lorsque celle-ci leur est mentionnée.

Lorsque questionnés à ce sujet, 8 % des Canadiens disent avoir déjà entendu parler de la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes, dont le but est d’aider les victimes, de fournir des renseignements généraux sur le sujet et de faciliter le signalement de situations de traite de personnes. Ce pourcentage demeure essentiellement inchangé par rapport aux deux sondages précédents.

Connaissance de la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes

Réponse

Post-campagne (n = 2 000)

Pré-campagne (n = 2 149)

Mars 2020 (n = 2 006)

Oui

8 %

7 %

6 %

Non

92 %

93 %

94 %

QT2J.         Avez-vous déjà entendu parler de la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes qui vient en aide aux victimes, procure de l’information générale au sujet de la traite des personnes et contribue à faciliter le signalement d’incidents?

Encore une fois, on observe peu de différences notables dans les réponses à cette question. Les résidents des provinces de l’Atlantique, les personnes vivant avec des enfants de moins de 18 ans, les répondants qui disent très bien comprendre l’enjeu et ceux qui sont au courant de la campagne publicitaire sont plus susceptibles d’avoir entendu parler de la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes. Les résidents du Québec et de la Colombie-Britannique, les personnes sans enfants de moins de 18 ans, les répondants qui disent ne pas comprendre l’enjeu et ceux qui ne sont pas au courant de la campagne publicitaire sont quant à eux plus susceptibles de ne pas avoir entendu parler de la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes.


Annexe A : méthodologie du sondage OECP

L’évaluation au moyen de l’OECP a été réalisée en deux phases : une phase de référence avant la campagne, puis une autre après la campagne. Chaque instrument de recherche était composé des questions de l’Outil d’évaluation de campagnes publicitaires utilisées par le gouvernement du Canada pour évaluer les campagnes de plus de 1 000 000 $. Dans le sondage post-campagne, des questions ont été ajoutées afin d’évaluer le taux de rappel d’aspects précis de la campagne, en plus des questions évaluant l’incidence sur les opinions et les comportements et d’une série de questions de suivi sur les perceptions à l’égard de la traite des personnes posées précédemment dans un sondage en ligne réalisé en 2020 par Environics Research pour le compte de Sécurité publique Canada.

Conception et pondération de l’échantillon

Dans chaque cas, les répondants au sondage en ligne, âgés de 16 ans et plus, ont été sélectionnés de façon aléatoire à partir d’une liste de membres d’un panel en ligne. L’échantillon comptait des répondants de toutes les provinces. Le sondage s’est déroulé en français et en anglais et comprenait un lien accessible pour les personnes se servant d’un téléphone mobile ou d’une technologie de lecture d’écran.

Le sondage n’était pas probabiliste puisque les répondants ont été recrutés à partir d’un panel et aucune estimation formelle de l’erreur d’échantillonnage ne peut donc être calculée. Bien que les panels à participation volontaire ne soient pas des échantillons probabilistes tirés au hasard, les sondages en ligne peuvent être utilisés auprès de la population générale, pour autant qu’ils soient conçus adéquatement et qu’ils fassent appel à un panel bien géré comptant un grand nombre de personnes.

Les répartitions régionales suivantes ont été obtenues pour le sondage :

Région

Pourcentage réel de la population
(recensement de 2016)

Échantillon non pondéré
Vague 2

Échantillon non pondéré
Vague 1

Canada atlantique

7 %

150

189

Québec

23 %

490

492

Ontario

38 %

765

777

Prairies

19 %

330

379

Colombie-Britannique

13 %

265

312

CANADA

100 %

2 000

2 149

Conception du questionnaire

Le sondage s’appuyait sur l’OECP, des questions normalisées du gouvernement du Canada, auquel se sont ajoutées des questions supplémentaires approuvées par Sécurité publique Canada pour répondre à des objectifs d’analyse précis.

Les analystes de données d’Environics ont programmé les questionnaires avant de soumettre ceux-ci à des tests approfondis afin d’assurer l’exactitude de l’organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base des sondages. Le système de collecte de données a pris en charge les invitations, les quotas et les réponses aux questionnaires (l’enchaînement des questions et les intervalles valides).

La version définitive des questionnaires se trouve à l’annexe D.

Travail sur le terrain

Les sondages ont été effectués par Environics dans un environnement de sondage Web sécurisé doté de toutes les caractéristiques requises et situé au Canada. Le travail sur le terrain pour le sondage OECP pré-campagne (d’une durée moyenne de 10 minutes) s’est déroulé du 14 au 23 juillet 2021, tandis que celui du sondage OECP post-campagne (d’une durée moyenne de 12 minutes) a eu lieu du 24 janvier au 7 février 2022.

Tous les répondants ont eu la possibilité de répondre au sondage dans la langue officielle de leur choix. Chaque sondage a été enregistré auprès du Service de vérification des recherches du Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien, permettant aux répondants d’en vérifier la légitimité. La collecte des données des sondages s’est déroulée conformément aux normes du gouvernement du Canada en matière de recherche sur l’opinion publique ainsi qu’à toutes les normes du secteur définies par le Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien, dont Environics est un membre fondateur. Environics a informé les répondants de leurs droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et de la Loi sur l’accès à l’information et a veillé à ce que ces droits soient protégés tout au long du processus de recherche. Pour ce faire, elle a informé les répondants de l’objectif de la recherche, a nommé le ministère commanditant la recherche ainsi que la société d’étude de marché et a avisé les répondants que leur participation à l’étude était volontaire et que les renseignements fournis seraient traités conformément aux exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Les données tirées du sondage ont été pondérées afin d’assurer que l’échantillon était le plus représentatif possible de cette population en fonction des plus récentes informations de recensement disponibles.

Taux de réponse

Les taux de réponse sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Répartition des communications

Répartition

OECP post-campagne
(N)

OECP pré-campagne
(N)

Nombre total d’invitations                                          (c)

32 513

21 654

Nombre total de sondages terminés                           (d)

2 000

2 149

Répondants admissibles, mais qui ont abandonné    (e)

582

203

Répondants non admissibles                                       (f)

1 051

295

Aucune réponse                                                           (g)

27 733

14 311

Quotas atteints                                                            (h)

1 147

756

Taux de contact = (d+e+f+h)/c (%)

15 %

16 %

Taux de participation = (d+f+h)/c (%)

13 %

15 %

Analyse du biais de non-réponse

Le tableau ci-dessous présente le profil des échantillons finaux, comparativement à la population réelle du Canada (d’après les données du recensement de 2016). L’échantillon final sous-représente les personnes détenant un diplôme d’études secondaires ou moins, ce qui est une caractéristique courante des sondages d’opinion publique menés au Canada (c’est-à-dire que les personnes plus éduquées sont plus susceptibles de répondre à ce type de sondages).

Profil de l’échantillon

Type d’échantillon

Vague 2*

Vague 1*

Canada
(recensement de 2016)

Genre (16 ans et plus)

Hommes

49 %

50 %

49 %

Femmes

50 %

49 %

51 %

Âge

De 16 à 34 ans

29 %

27 %

29 %

De 35 à 49 ans

26 %

27 %

24 %

De 50 à 64 ans

26 %

28 %

26 %

65 ans et plus

20 %

18 %

21 %

Niveau de scolaritéα

Diplôme d’études secondaires ou moins

22 %

22 %

45 %

École de métiers, études collégiales ou postsecondaires (sans diplôme)

32 %

33 %

32 %

Diplôme d’études universitaires ou plus

45 %

45 %

23 %

*     Les données ne sont pas pondérées et les pourcentages sont établis en fonction des personnes ayant répondu à chacune des questions démographiques.

α           Les catégories réelles du recensement diffèrent de celles utilisées dans le cadre de ce sondage et ont été recalculées pour correspondre à ce dernier.
Les données de Statistique Canada en ce qui a trait au niveau de scolarité représentent les Canadiens âgés de 15 ans et plus; elles comprennent donc un plus grand nombre de personnes poursuivant toujours des études.


Annexe B : questionnaires OECP


9 juillet 2021

OUTIL D’ÉVALUATION DES CAMPAGNES PUBLICITAIRES

Sécurité Publique Canada – Campagne de sensibilisation a la traite des personnes

Questionnaire de base de précampagne

INTRODUCTION

Merci de remplir le présent sondage portant sur des enjeux qui intéressent actuellement les Canadiens.

Votre participation est volontaire et vos réponses demeureront entièrement confidentielles. Il faut environ dix minutes pour répondre au sondage. Ce sondage est mené par Environics Research et est traité conformément aux exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels et est enregistré auprès du Service de vérification des recherches du Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien (CRIC).

LANCER LE SONDAGE

Numéro d'enregistrement du sondage : 20210711-EN225

Veuillez cliquer ici [INSÉRER LE LIEN : https://www.canadianresearchinsightscouncil.ca/rvs/home/] pour vérifier l’authenticité du sondage.

Pour voir notre politique de confidentialité, cliquez ici. [INSÉRER LE LIEN VERS LA POLITIQUE EN FRANÇAIS ICI]

Pour toute assistance technique, veuillez communiquer avec le : Service de soutien aux sondages. [INSÉRER LE LIEN : ergonlinesurveysupport@Environics.ca]

a)      Quelqu’un au sein de votre foyer travaille-t-il pour l’un des types d’organisations suivantes?

CHOISISSEZ TOUTES LES RÉPONSES APPLICABLES

o   Une firme de recherche en marketing

o   Un magazine ou un quotidien

o   Une agence de publicité ou de conception graphique

o   Un parti politique

o   Une station radiophonique ou de télévision

o   Une firme de relations publiques

o   Non, aucun de ces types d’organisations

SI « AUCUNE DE CES ORGANISATIONS », POURSUIVEZ. SINON, REMERCIEZ LE RÉPONDANT ET METTEZ FIN AU SONDAGE.

b)      Êtes-vous…

o   Genre masculin

o   Genre féminin

o   Diverses identités de genre

o   Préfère ne pas répondre

c)      Quelle est votre année de naissance?

_________

YYYY

TRANCHE ADMISSIBLE 1900-2005 SI L’ANNÉE EST 2005 ET APRÈS, REMERCIEZ LE RÉPONDANT ET METTEZ FIN AU SONDAGE

POSEZ LA QUESTION D3b SI LA CASE À LA QUESTION D3a EST VIDE


 

d)      Auquel des groupes d’âge suivants appartenez-vous?

NE CHOISIR QU’UNE SEULE CATÉGORIE

o   Moins de 16 ans

o   02 – 16 à 17

o   18 à 25

o   26 à 34

o   35 à 44

o   45 à 54

o   55 à 64

o   65 et plus

SI « MOINS DE 16 ANS » OU « PAS DE RÉPONSE », REMERCIER ET TERMINER

 

Q.Par)       Êtes-vous le parent ou la principale personne responsable d’enfants appartenant aux catégories d’âge suivantes?

Choisir toutes les réponses pertinentes.

01 – Enfants de moins de 13 ans

02 – Enfants de 13 à 15 ans    AJOUTER AU QUOTA DES PARENTS

03 – Enfants de 16 à 19 ans    AJOUTER AU QUOTA DES PARENTS

04 – Enfants de 20 ans ou plus

05 – Je n’ai pas d’enfants [EXCLUSIF]

e)      Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous?

NE CHOISIR QU’UNE PROVINCE OU QU’UN TERRITOIRE

o   Alberta

o   Colombie-Britannique

o   Manitoba

o   Nouveau-Brunswick

o   Terre-Neuve-et-Labrador

o   Territoire du Nord-Ouest

o   Nouvelle-Écosse

o   Nunavut

o   Ontario

o   Île-du-Prince-Édouard

o   Québec

o   Saskatchewan

o   Yukon

SI AUCUNE PROVINCE OU AUCUN TERRITOIRE N’EST CHOISI(E), REMERCIEZ LE RÉPONDANT ET METTEZ FIN AU SONDAGE

QUESTIONS DE BASE

POSER À TOUS LES RÉPONDANTS

Q1      Au cours des trois dernières semaines, avez-vous vu, lu ou entendu des publicités du gouvernement du Canada?

o   Oui

o   Non/je ne me souviens pas                                           PASSER À T1A

Q2      Pensez à la plus récente publicité du gouvernement du Canada qui vous vient à l'esprit. Où avez-vous vu, lu ou entendu cette publicité?

CHOISISSEZ TOUTES LES RÉPONSES APPLICABLES

o   Cinéma

o   Facebook

o   Site internet

o   Magazines

o   Journal (quotidien)

o   Journal (hebdomadaire ou communautaire)

o   Panneaux d’affichage extérieurs

o   Dépliant ou brochure reçu(e) par la poste

o   Transport public (autobus ou métro)

o   Radio

o   Télévision

o   Twitter

o   YouTube

o   Instagram

o   LinkedIn

o   Snapchat

o   Twitch

o   Autre, veuillez préciser ___________________

o   Ne me souviens pas

Q3      De quoi vous souvenez-vous à propos de cette publicité?

o   [PRÉCISER]

o   Ne me souviens pas

QUESTIONS SPÉCIFIQUES RELATIVES À LA CAMPAGNE

POSER À TOUS LES RÉPONDANTS

T1A          Au cours des trois dernières semaines, avez-vous vu, lu ou entendu une publicité du gouvernement du Canada au sujet de la traite des personnes?

o   Oui

o   Non                                                 PASSER À T2A

o   Je ne m’en souviens pas/je ne saurais dire               PASSER À T2A

T1B          Où avez-vous vu, lu ou entendu cette annonce du gouvernement du Canada au sujet de la traite des personnes?

CHOISISSEZ TOUTES LES RÉPONSES APPLICABLES

o   Cinéma

o   Facebook

o   Site internet

o   Magazines

o   Journal (quotidien)

o   Journal (hebdomadaire ou communautaire)

o   Panneaux d’affichage extérieurs

o   Dépliant ou brochure reçu(e) par la poste

o   Transport public (autobus ou métro)

o   Radio

o   Télévision

o   Twitter

o   YouTube

o   Instagram

o   LinkedIn

o   Snapchat

o   Twitch

o   Autre, veuillez préciser ___________________

o   Ne me souviens pas


 

T1C          De quoi vous souvenez-vous à propos de cette annonce? Quels sont les mots, les sons ou les images qui vous viennent à l'esprit?

o   [PRÉCISER]

o   Ne me souviens pas

QUESTIONS PRÉCISES À LA CAMPAGNE POUR ÉVALUER LES ATTITUDES ET LES COMPORTEMENTS

POSER À TOUS LES RÉPONDANTS

T2A.         Récemment, on a parlé du problème de la « traite des personnes » au Canada. Comment évalueriez-vous votre propre compréhension du problème que constitue la traite des personnes? Pensez-vous comprendre ce problème... ?

Choisir une réponse.

01 - Très bien

02 - Assez bien

03 - Pas très bien

04 – Jamais

T2B.         Voici une liste d’expériences que pourrait vivre quelqu’un. Considérez-vous chacune de ces expériences comme un exemple de traite des personnes, ou non?

Choisir une réponse pour chacune.

01 - Est un exemple de traite des personnes

02 - N’est PAS un exemple de traite des personnes

03 - Je ne suis pas certain(e)

RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – AFFICHAGE EN CARROUSEL.

a. Être poussé(e) à se lancer dans le commerce du sexe

b. Être forcé(e) à travailler contre son gré

c. Se faire enlever ou prélever un organe contre son gré

d. Traverser clandestinement des frontières internationales en donnant son consentement

e. Traverser clandestinement des frontières internationales pour être exploité(e) dans un autre pays

 

T2C.         La traite des personnes se définit comme étant l’acte « de recruter, de transporter et de loger des personnes ou d’exercer un contrôle ou une influence sur leurs mouvements afin de les exploiter, généralement à des fins sexuelles ou de travail forcé ». On la décrit souvent comme une forme moderne d’esclavage. Voici quelques exemples de traite des personnes :

• Exploitation sexuelle : lorsqu’une personne est forcée à se prostituer pour apporter un profit financier à une autre personne (p. ex. dans un bordel, un salon de massage ou un bar de danseuses nues)

• Travail forcé ou pratiques semblables à de l’esclavage : lorsqu’une personne est forcée à travailler contre une très faible rémunération, voire sans rémunération

• Prélèvement d’organes sans le consentement du donneur

À la lumière de cette définition, dans quelle mesure diriez-vous que la traite des personnes constitue un problème présent au Canada? Est-ce… ?

Choisir une réponse.

1 - Un problème extrêmement présent

2 - Un problème assez présent

3 - Un problème pas très présent

4 - Un problème pas du tout présent

99 - Je ne sais pas

T2D.         Autant que vous sachiez, le problème de la traite des personnes au Canada s’est-il aggravé, s’est-il résorbé ou est-il demeuré le même par rapport au passé?

Choisir une réponse.

01 - Ce problème s’est aggravé par rapport au passé

02 - Ce problème s’est résorbé par rapport au passé

03 - Ce problème est demeuré le même


 

POSER À TOUS LES PARENTS

T2E.         Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) à l’idée que l’un de vos propres enfants puisse être victime de traite des personnes? Êtes-vous...?

Choisir une réponse.

01 - Très préoccupé(e)

02 - Assez préoccupé(e)

03 - Pas très préoccupé(e)

04 - Pas du tout préoccupé(e)

POSER À TOUS LES JEUNES (16 À 25 ANS)

T2F.          Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) à l’idée que vous puissiez être victime de traite des personnes? Êtes-vous...?

Choisir une réponse.

01 - Très préoccupé(e)

02 - Assez préoccupé(e)

03 - Pas très préoccupé(e)

04 - Pas du tout préoccupé(e)

POSER À TOUS LES PARTICIPANTS

T2G.         Selon vous, qui s’adonne le plus souvent à la traite des personnes au Canada?

Choisir toutes les réponses pertinentes.

01 - Étrangers (y compris des personnes anonymes sur Internet)

02 - Personnes ayant un casier judiciaire

03 - Membres d’organisations criminelles

                  04 - Connaissances/collègues/conseillers du milieu professionnel

05 - Amis personnels

06 - Membres de la famille

07 - Anciens partenaires sexuels

08 - Partenaires sexuels actuels

09 - Entreprises de travail intérimaire

10 - Je n’en ai aucune idée                                                                                                              [ANCRER][EXCLUSIF]

T2H.         Que feriez-vous si vous soupçonniez qu’un crime lié à la traite des personnes avait lieu dans votre entourage? Est-ce que vous… ?

Choisir toutes les réponses pertinentes.

01 - Ne sauriez pas comment réagir ni quoi faire                                                                                                                                  [ANCRER]

02 - En parleriez à un(e) ami(e) ou à un membre de votre famille en qui vous avez confiance

03 - En parleriez à votre patron(ne) (si vous aviez observé la situation dans votre lieu de travail)

04 - Communiqueriez avec votre service de police local pour le signaler

98 – Autre chose                                                                                                                                  [ANCRER]

99 – Aucune de ces réponses                                                                                                                                  [ANCRER] [EXCLUSIF]

T2I.           Si vous ou quelqu’un de votre connaissance étiez potentiellement victimes de pressions liées à la traite des personnes, connaissez-vous des numéros de téléphone ou des sites Web en particulier vers lesquels vous pourriez vous tourner pour obtenir de l’aide?

Choisir une réponse.

                  1 - Non, je ne connais pas de numéros de téléphone ni de sites Web en particulier pour obtenir de l’aide

                  2 - Oui, il y a (PRÉCISEZ)  ________________________

T2J.          Avez-vous déjà entendu parler de la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes qui vient en aide aux victimes, procure de l’information générale au sujet de la traite des personnes et contribue à faciliter le signalement d’incidents?

Choisir une réponse.

1 – Oui

2 – Non


 

QUESTIONS DÉMOGRAPHIQUES

Et, finalement, voici quelques questions qui nous aideront à analyser les résultats de ce sondage.

D1      Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre situation d’emploi actuelle? Êtes-vous…

CHOISIR QU’UNE CATÉGORIE

o   Travailleur/travailleuse à temps complet (30 heures et plus par semaine)

o   Travailleur/travailleuse à temps partiel (moins de 30 heures par semaine)

o   Travailleur/travailleuse autonome

o   Sans emploi, mais à la recherche d’un emploi

o   Étudiant(e) à temps plein

o   Retraité(e)

o   À l’extérieur du marché du travail (personne au foyer à temps plein ou sans emploi et non à la recherche d’emploi)

o   Autre situation

o   99 - Préfère ne pas répondre

 

D2      Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez terminé?

NE CHOISIR QU’UNE CATÉGORIE

o   Huitième année ou moins

o   Quelques années d’études secondaires

o   Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent

o   Apprentissage enregistré ou autre certificat ou diplôme d’une école de métiers

o   Collège, cégep ou autre certificat ou diplôme d’une institution non universitaire

o   Certificat ou diplôme inférieur au baccalauréat

o   Baccalauréat

o   Diplôme d’études universitaires supérieur au baccalauréat

o   99 - Préfère ne pas répondre

 

D3      Y a-t-il des enfants de moins de 18 ans qui demeurent actuellement dans votre foyer?

o   Oui
o   Non
o   Préfère ne pas répondre

D4      Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux la somme des revenus annuels avant impôts de tous les membres de votre foyer?

NE CHOISIR QU’UNE CATÉGORIE

o   Moins de 20 000 $

o   Entre 20 000 $ et 40 000 $

o   Entre 40 000 $ et 60 000 $

o   Entre 60 000 $ et 80 000 $

o   Entre 80 000 $ et 100 000 $

o   Entre 100 000 $ et 150 000 $

o   150 000 $ et plus

o   Préfère ne pas répondre

D5      Où êtes-vous né(e)?

o   Au Canada

o   À l’étranger

o   Préfère ne pas répondre

DEMANDEZ SI D10=NÉ(E) À L’ÉTRANGER

D6      Quand avez-vous immigré au Canada?

o   Au cours des 5 dernières années

o   Au cours des 5 à 10 dernières années

o   Il y a plus de 10 ans

o   Préfère ne pas répondre

D7      Quelle langue avez-vous apprise en premier à la maison lorsque vous étiez enfant et que vous comprenez encore?

EN CHOISIR AU PLUS DEUX

o   Anglais

o   Français

o   Autre langue

o   Préfère ne pas répondre


Voilà qui met fin au sondage que nous avons mené au nom Sécurité Publique Canada. Au cours des prochains mois, le rapport sera disponible auprès de Bibliothèque et Archives Canada. Nous vous remercions grandement d'avoir pris le temps d'y participer et nous vous en sommes reconnaissants.

Si vous pensez que vous ou quelqu’un que vous connaissez pourriez être victime de traite des personnes, obtenez de l’aide dès maintenant à l’adresse https://www.canadianhumantraffickinghotline.ca/fr/get-help/ ou appelez La ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes au 1-833-900-1010.


THNK2: Nous regrettons, mais vos réponses nous indiquent que vous n'êtes pas admissible à participer à ce sondage. Merci de votre temps.


 

21 janvier 2022

OUTIL D’ÉVALUATION DES CAMPAGNES PUBLICITAIRES

Sécurité Publique Canada – Campagne de sensibilisation à la traite des personnes – Post-Test

Questionnaire de base de postcampagne

INTRODUCTION

Merci de remplir le présent sondage portant sur des enjeux qui intéressent actuellement les Canadiens. If you would prefer to complete this survey in English, please select « English » [SWITCH TO ENGLISH VERSION].

Votre participation est volontaire et toutes vos réponses demeureront anonymes et seront stockées de manière sécurisée. Il faut environ 12 minutes pour répondre au sondage. Vous pouvez mettre fin à votre participation au sondage en tout temps si les sujets abordés sont trop difficiles.

Ce sondage est dirigé par Recherche Environics, et est conforme aux exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Il est enregistré auprès du service de vérification de la recherche du Conseil de recherche et d'intelligence marketing canadien (CRIC).

Le présent sondage a été conçu pour être rempli à l’aide d’un ordinateur personnel ou d’une tablette. Si vous utilisez votre téléphone intelligent pour y répondre, nous vous recommandons de le faire en mode paysage (écran à l’horizontale) afin que toutes les questions s’affichent correctement.

Si vous avez des questions à propos du sujet du sondage, veuillez communiquer avec Derek Leebosh chez Environics Research à l’adresse Derek.Leebosh@environics.ca.

LANCER LE SONDAGE

Cliquez ici [INSERT LINK : https://www.canadianresearchinsightscouncil.ca/rvs/home/?lang=fr] si vous souhaitez vérifier l’authenticité du présent sondage et ici [INSERT LINK TO FRENCH POLICY HERE] pour lire notre politique de confidentialité.

Pour voir notre politique de confidentialité, cliquez ici. [INSÉRER LE LIEN VERS LA POLITIQUE EN FRANÇAIS ICI]

Pour toute assistance technique, veuillez communiquer avec le : Service de soutien aux sondages. [INSÉRER LE LIEN : ergonlinesurveysupport@Environics.ca]

a)      Quelqu’un au sein de votre foyer travaille-t-il pour l’un des types d’organisations suivantes?

CHOISISSEZ TOUTES LES RÉPONSES APPLICABLES

o   Une firme de recherche en marketing

o   Un magazine ou un quotidien

o   Une agence de publicité ou de conception graphique

o   Un parti politique

o   Une station radiophonique ou de télévision

o   Une firme de relations publiques

o   Non, aucun de ces types d’organisations

SI « AUCUNE DE CES ORGANISATIONS », POURSUIVEZ. SINON, REMERCIEZ LE RÉPONDANT ET METTEZ FIN AU SONDAGE.

b)      Êtes-vous…

o   Genre masculin

o   Genre féminin

o   Diverses identités de genre

o   Préfère ne pas répondre

c)      Quelle est votre année de naissance?

_________

YYYY

TRANCHE ADMISSIBLE 1900-2005 SI L’ANNÉE EST 2005 ET APRÈS, REMERCIEZ LE RÉPONDANT ET METTEZ FIN AU SONDAGE

POSEZ LA QUESTION D SI LA CASE À LA QUESTION C EST VIDE

d)      À quelle catégorie d’âge appartenez-vous?

NE CHOISIR QU’UNE SEULE CATÉGORIE

o   Moins de 16 ans

o   16 à 17

o   De 18 à 25 ans

o   De 26 à 34 ans

o   De 35 à 44 ans

o   De 45 à 54 ans

o   De 55 à 64 ans

o   65 et plus

SI RÉPONDANT DE 16 À 25 ANS, AJOUTER AUX QUOTAS POUR CET ÂGE.

SI LE RÉPONDANT A MOINS DE 16 ANS, REMERCIEZ-LE ET METTEZ FIN AU SONDAGE

SI PLUS DE 25 ANS, POSER D4 (QUESTION DE SÉLECTION) ET SI PARENT, AJOUTER AU QUOTA.

SI 26 ANS OU PLUS, DEMANDER :

Q.Par. Êtes-vous le parent ou la principale personne responsable d’enfants appartenant aux catégories d’âge suivantes?

Choisir toutes les réponses pertinentes.

01 – Enfants de moins de 13 ans

02 – Enfants de 13 à 15 ans    AJOUTER AU QUOTA DES PARENTS

03 – Enfants de 16 à 19 ans    AJOUTER AU QUOTA DES PARENTS

04 – Enfants de 20 ans ou plus

05 – Je n’ai pas d’enfants [EXCLUSIF]

e)      Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous?

NE CHOISIR QU’UNE PROVINCE OU QU’UN TERRITOIRE

o   Alberta

o   Colombie-Britannique

o   Manitoba

o   Nouveau-Brunswick

o   Terre-Neuve-et-Labrador

o   Territoires du Nord-Ouest

o   Nouvelle-Écosse

o   Nunavut

o   Ontario

o   Île-du-Prince-Édouard

o   Québec

o   Saskatchewan

o   Yukon

SI AUCUNE PROVINCE OU AUCUN TERRITOIRE N’EST CHOISI(E), REMERCIEZ LE RÉPONDANT ET METTEZ FIN AU SONDAGE

QUESTIONS DE BASE

POSER À TOUS LES RÉPONDANTS

Q1      Au cours des trois dernières semaines, avez-vous vu, lu ou entendu des publicités du gouvernement du Canada?

o   Oui

o   Non/je ne me souviens pas        PASSER À T1A

Q2      Pensez à la plus récente publicité du gouvernement du Canada qui vous vient à l'esprit. Où avez-vous vu, lu ou entendu cette publicité?

CHOISISSEZ TOUTES LES RÉPONSES APPLICABLES

o   Cinéma

o   Facebook

o   Site internet

o   Magazines

o   Journal (quotidien)

o   Journal (hebdomadaire ou communautaire)

o   Panneaux d’affichage extérieurs

o   Dépliant ou brochure reçu(e) par la poste

o   Transport public (autobus ou métro)

o   Radio

o   Télévision

o   Twitter

o   YouTube

o   Instagram

o   LinkedIn

o   Snapchat

o   Twitch

o   Autre, veuillez préciser ___________________

o   Ne me souviens pas

Q3      De quoi vous souvenez-vous à propos de cette publicité?

o   [PRÉCISER]

o   Ne me souviens pas

QUESTIONS SPÉCIFIQUES RELATIVES À LA CAMPAGNE - PREMIÈRE PARTIE

POSER À TOUS LES RÉPONDANTS

T1A   Au cours des trois dernières semaines, avez-vous vu, lu ou entendu une publicité du gouvernement du Canada au sujet de la traite des personnes?

o   Oui

o   Non                                                                                   ALLER À T2A

o   Je ne me souviens pas/ne suis pas sûr(e)                 ALLER À T2A

T1B   Où avez-vous vu, lu ou entendu cette annonce du gouvernement du Canada au sujet de la traite des personnes?

CHOISISSEZ TOUTES LES RÉPONSES APPLICABLES

o   Cinéma

o   Facebook

o   Site internet

o   Magazines

o   Journal (quotidien)

o   Journal (hebdomadaire ou communautaire)

o   Panneaux d’affichage extérieurs

o   Dépliant ou brochure reçu(e) par la poste

o   Transport public (autobus ou métro)

o   Radio

o   Télévision

o   Twitter

o   YouTube

o   Instagram

o   LinkedIn

o   Snapchat

o   Twitch

o   Autre, veuillez préciser ___________________

o   Ne me souviens pas


 

T1C   De quoi vous souvenez-vous à propos de cette annonce? Quels sont les mots, les sons ou les images qui vous viennent à l'esprit?

o   [PRÉCISER]

o   Ne me souviens pas

QUESTIONS SPÉCIFIQUES RELATIVES À LA CAMPAGNE POUR ÉVALUER LES ATTITUDES ET LES COMPORTEMENTS

POSER À TOUS LES RÉPONDANTS

T2A.         Récemment, on a parlé du problème de la « traite des personnes » au Canada. Comment évalueriez-vous votre propre compréhension du problème que constitue la traite des personnes? Pensez-vous comprendre ce problème...?

Choisir une réponse.

01 - Très bien

02 - Assez bien

03 - Pas très bien

04 - Pas du tout

T2B.         Voici une liste d’expériences que pourrait vivre quelqu’un. Considérez-vous chacune de ces expériences comme un exemple de traite des personnes, ou non?

Choisir une réponse pour chacune.

01 - Est un exemple de traite des personnes

02 - N’est PAS un exemple de traite des personnes

03 - Je ne suis pas certain(e)

RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – AFFICHAGE EN CARROUSEL.

a. Être poussé(e) à se lancer dans le commerce du sexe

b. Être forcé(e) à travailler contre son gré

c. Se faire enlever ou prélever un organe contre son gré

d. Traverser clandestinement des frontières internationales en donnant son consentement

e. Traverser clandestinement des frontières internationales pour être exploité(e) dans un autre pays

T2C.         La traite des personnes se définit comme étant l’acte « de recruter, de transporter et de loger des personnes ou d’exercer un contrôle ou une influence sur leurs mouvements afin de les exploiter, généralement à des fins sexuelles ou de travail forcé ». On la décrit souvent comme une forme moderne d’esclavage. Voici quelques exemples de traite des personnes :

        Exploitation sexuelle : lorsqu’une personne est forcée à se prostituer pour apporter un profit financier à une autre personne (p. ex. dans un bordel, un salon de massage ou un bar de danseuses nues)

        Travail forcé ou pratiques semblables à de l’esclavage : lorsqu’une personne est forcée à travailler contre une très faible rémunération, voire sans rémunération

        Prélèvement d’organes sans le consentement du donneur

À la lumière de cette définition, dans quelle mesure diriez-vous que la traite des personnes constitue un problème présent au Canada? Est-ce… ?

Choisir une réponse.

1 - Un problème extrêmement présent

2 - Un problème assez présent

3 - Un problème pas très présent

4 - Un problème pas du tout présent

5 - Je ne sais pas


 

T2D.         Autant que vous sachiez, le problème de la traite des personnes au Canada s’est-il aggravé, s’est-il résorbé ou est-il demeuré le même par rapport au passé?

Choisir une réponse.

1 - Ce problème s’est aggravé par rapport au passé

2 - Ce problème s’est résorbé par rapport au passé

3 - Ce problème est demeuré le même

POSER À TOUS LES PARENTS

T2E.         Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) à l’idée que l’un de vos propres enfants puisse être victime de traite des personnes? Êtes-vous...?

Choisir une réponse.

1 - Très préoccupé(e)

2 - Assez préoccupé(e)

3 - Pas très préoccupé(e)

4 - Pas du tout préoccupé(e)

POSER À TOUS LES JEUNES (16 À 25 ANS)

T2F.          Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) à l’idée que vous puissiez être victime de traite des personnes? Êtes-vous...?

Choisir une réponse.

1 - Très préoccupé(e)

2 - Assez préoccupé(e)

3 - Pas très préoccupé(e)

4 - Pas du tout préoccupé(e)

POSER À TOUS LES PARTICIPANTS

T2G.          Selon vous, qui s’adonne le plus souvent à la traite des personnes au Canada?

Choisir toutes les réponses pertinentes.

01 - Étrangers (y compris des personnes anonymes sur Internet)

02 - Personnes ayant un casier judiciaire

03 - Membres d’organisations criminelles

                  04 - Connaissances/collègues/conseillers du milieu professionnel

05 - Amis personnels

06 - Membres de la famille

07 - Anciens partenaires sexuels

08 - Partenaires sexuels actuels

09 - Entreprises de travail intérimaire

10 - Je n’en ai aucune idée                                                                                                                                    [ANCRER] [EXCLUSIF]

T2H.         Que feriez-vous si vous soupçonniez qu’un crime lié à la traite des personnes avait lieu dans votre entourage? Est-ce que vous… ?

Choisir toutes les réponses pertinentes.

01 - Ne sauriez pas comment réagir ni quoi faire                                                                                                                                  [ANCRER]

02 - En parleriez à un(e) ami(e) ou à un membre de votre famille en qui vous avez confiance

03 - En parleriez à votre patron(ne) (si vous aviez observé la situation dans votre lieu de travail)

04 - Communiqueriez avec votre service de police local pour le signaler

98 - Autre                                                                                                                                   [ANCRER

99 – Aucune de ces réponses                                                                                                                                  [ANCRER] [EXCLUSIF]

T2I.           Si vous ou quelqu’un de votre connaissance étiez potentiellement victimes de pressions liées à la traite des personnes, connaissez-vous des numéros de téléphone ou des sites Web en particulier vers lesquels vous pourriez vous tourner pour obtenir de l’aide?

Choisir une réponse.

01 - Non, je ne connais pas de numéros de téléphone ni de sites Web en particulier pour obtenir de l’aide

02 - Oui, il y a (PRÉCISEZ)  ________________________

T2J.          Avez-vous déjà entendu parler de la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes qui vient en aide aux victimes, procure de l’information générale au sujet de la traite des personnes et contribue à faciliter le signalement d’incidents?

Choisir une réponse.

1 – Oui

2 – Non

QUESTIONS SPÉCIFIQUES RELATIVES À LA CAMPAGNE - DEUXIÈME PARTIE

Voici une publicité qui a récemment été diffusée dans divers médias. Cliquez ici pour la visionner.

Vidéo (30 secondes)

[CLIQUER POUR PASSER À LA PAGE SUIVANTE]

T1H   Au cours des trois derniers mois, avez-vous vu cette publicité?

o   Oui

o   Non                                                                                                                 ALLER À T1J

o   99 - Je ne me souviens pas/Je ne suis pas certain(e)                           ALLER À T1J

T1I: Où avez-vous vu cette publicité?

Choisir toutes les réponses pertinentes.

o   Cinéma

o   Facebook

o   Site internet

o   Télévision

o   Twitter

o   YouTube

o   Instagram

o   Snapchat

o   Autre, précisez ___________________

o   Ne me souviens pas

POSER À TOUS LES RÉPONDANTS

T1J: Quel est à votre avis le principal message que cette publicité tente de transmettre?

o   Inscrire la réponse ci-dessous.

T1K: Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec les énoncés suivants portant sur cette publicité.

Rotation

 

1

Fortement en désaccord

2

3

4

5

Fortement en accord

a. Cette publicité suscite mon attention.

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b. Cette publicité est pertinente pour moi.

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c. Cette publicité est difficile à suivre.

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d. Cette publicité ne favorise pas un parti politique en particulier.

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e. Cette publicité aborde un sujet important.

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f. Cette publicité fournit de nouveaux renseignements.

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g. Cette publicité communique clairement que la traite des personnes est un crime souvent incompris.

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h. Cette publicité communique clairement que des faits sur la traite des personnes et du soutien sont offerts par le gouvernement du Canada.

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QUESTIONS DÉMOGRAPHIQUES

Et, finalement, voici quelques questions qui nous aideront à analyser les résultats de ce sondage.

D1      Laquelle de ces descriptions correspond le mieux à votre situation d’emploi actuelle? Êtes-vous…

CHOISIR QU’UNE CATÉGORIE

o   Travailleur/travailleuse à temps complet (30 heures et plus par semaine)

o   Travailleur/travailleuse à temps partiel (moins de 30 heures par semaine)

o   Travailleur/travailleuse autonome

o   Sans emploi, mais à la recherche d’un emploi

o   Étudiant(e) à temps plein

o   Retraité(e)

o   Je ne fais pas partie de la population active (personne au foyer à temps plein ou sans emploi et ne cherchant pas de travail)

o   Autre situation

o   Préfère ne pas répondre

D2      Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez terminé?

Ne choisir qu’une catégorie

o   Huitième année ou moins

o   Études secondaires en partie

o   Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent

o   Apprentissage enregistré ou autre certificat ou diplôme d’une école de métiers

o   Collège, cégep ou autre certificat ou diplôme d’une institution non universitaire

o   Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat

o   Baccalauréat

o   Diplôme d’études universitaires supérieur au baccalauréat

o   Préfère ne pas répondre

D3      Y a-t-il des enfants de moins de 18 ans qui demeurent actuellement dans votre foyer?

o   Oui
o   Non
o   Préfère ne pas répondre

D4      Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux la somme des revenus annuels avant impôts de tous les membres de votre foyer?

NE CHOISIR QU’UNE CATÉGORIE

o   Moins de 20 000 $

o   Entre 20 000 $ et 40 000 $

o   Entre 40 000 $ et 60 000 $

o   Entre 60 000 $ et 80 000 $

o   Entre 80 000 $ et 100 000 $

o   Entre 100 000 $ et 150 000 $

o   150 000 $ et plus

o   Préfère ne pas répondre

D5      Où êtes-vous né(e)?

o   Au Canada

o   À l’étranger

o   Préfère ne pas répondre

DEMANDEZ SI D5=NÉ(E) À L’ÉTRANGER

D6      Quand êtes-vous arrivé(e) au Canada?

o   Au cours des 5 dernières années

o   Au cours des 5 à 10 dernières années

o   Il y a plus de 10 ans

o   Préfère ne pas répondre

D7      Quelle langue avez-vous apprise en premier à la maison lorsque vous étiez enfant et que vous comprenez encore?

EN CHOISIR AU PLUS DEUX

o   Anglais

o   Français

o   Autre langue

o   Préfère ne pas répondre


Voilà qui met fin au sondage que nous avons mené au nom Sécurité Publique Canada. Au cours des prochains mois, le rapport sera disponible auprès de Bibliothèque et Archives Canada. Nous vous remercions grandement d'avoir pris le temps d'y participer et nous vous en sommes reconnaissants.

Si vous pensez que vous ou quelqu’un que vous connaissez pourriez être victime de traite des personnes, obtenez de l’aide dès maintenant à l’adresse https://www.canadianhumantraffickinghotline.ca/fr/get-help/ ou appelez La ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes au 1-833-900-1010.


THNK2 : Nous regrettons, mais vos réponses nous indiquent que vous n'êtes pas admissible à participer à ce sondage. Merci de votre temps.



[1]     Remarque : Le sondage de 2020 a surreprésenté certains groupes d’intérêt : 500 parents d’enfants de 13 à 19 ans, 250 jeunes de 16 à 19 ans, 250 jeunes adultes de 20 à 25 ans et 230 parents et jeunes autochtones. Cette différence dans la composition de l’échantillon peut expliquer les différences dans les réponses.