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Au cours de la dernière décennie, le paysage médiatique canadien a subi d'énormes changements. L'émergence des nouvelles technologies, la multiplication des plateformes médiatiques étrangères, l'évolution des données démographiques sur l'immigration et les groupes de Premières Nations qui retrouvent leurs racines linguistiques figurent parmi certains des changements que nous avons observés. Pendant cette période, certaines industries du secteur des médias ont profité énormément de l'évolution des goûts des consommateurs, tandis que d'autres ont eu de la difficulté à fidéliser leurs principaux publics.
Les communications sont essentielles au travail du gouvernement du Canada et indispensables pour informer les citoyens des mesures qu'il prend pour les aider. Le gouvernement communique avec les Canadiens, dans les deux langues officielles, pour les informer des politiques, des programmes, des services et des initiatives, ainsi que de leurs droits et obligations en vertu de la loi. La façon dont ceux-ci préfèrent désormais recevoir l'information nous a incités à chercher la meilleure manière possible de communiquer avec eux.
Afin de mieux comprendre la manière dont les minorités linguistiques utilisent les médias, nous avons réalisé un sondage auprès des Canadiens qui habitent dans des communautés où la langue officielle de la majorité n'est pas celle qu'ils parlent à domicile. À titre d'exemple, une communauté de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM) est une communauté de personnes qui parlent anglais dans la province de Québec ou français dans les autres provinces ou territoires du Canada. Pour certains volets de ce sondage, nous n'avons pas exclu l'utilisation des médias d'autres langues minoritaires, notamment les langues ethniques et autochtones, afin de nous assurer d'avoir une image nette des préférences linguistiques des minorités concernant les divers médias au Canada et non seulement des langues officielles minoritaires. Cette recherche sur l'opinion publique, commandée par Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), traite notamment de la capacité des Canadiens, y compris ceux qui habitent dans une CLOSM, de recevoir les communications du gouvernement dans la langue officielle de leur choix. Nous avons recueilli de l'information sur les habitudes des populations ciblées en matière d'utilisation des médias (Canadiens adultes, dont les membres de CLOSM et les utilisateurs des médias au sein des autres communautés de langue minoritaire). Les résultats de ce sondage aideront les établissements du gouvernement du Canada à procéder à l'élaboration stratégique de campagnes de publicité dont ils sont responsables afin de mieux cibler les populations visées ainsi que les médias appropriés.
Les quatre populations ciblées étaient :
Ce sondage téléphonique de dix à quinze minutes a été mené auprès de 2 873 Canadiens de 18 ans ou plus. L'échantillon était constitué de 1 233 répondants de langue majoritaire, soit 511 francophones habitant au Québec et 722 anglophones habitant dans le reste du Canada. L'échantillon portant sur la langue de la majorité comprenait des ménages sélectionnés au hasard un peu partout au pays au moyen de la méthode d'échantillonnage par composition aléatoire de numéros de téléphone, laquelle est une méthode probabiliste. La marge d'erreur globale associée à cet échantillon est de 2,8 p. 100 Note de bas de page 1. L'échantillon inclut également 1 640 répondants de langue minoritaire, dont 461 anglophones habitant au Québec provenant de 73 subdivisions de recensement au Québec et 1 179 francophones de 70 autres subdivisions de recensement dans le reste du Canada. L'échantillon de répondants de langue minoritaire a été créé à partir d'une série de numéros de téléphone sélectionnés au hasard et correspondant à des codes postaux situés dans les aires de diffusion des communautés où la langue de la minorité était la plus concentrée.
Internet était de loin la source d'information la plus populaire au sein de tous les groupes; 88 p. 100 des répondants ont indiqué l'avoir utilisé au cours du dernier mois; la radio (81 p. 100) et la télévision (79 p. 100) suivaient d'assez près. Les autres médias sont moins utilisés : six répondants sur dix lisaient les journaux communautaires et légèrement plus de la moitié (53 p. 100) lisaient quotidiennement les journaux imprimés, les magazines occupant la dernière place comme source d'information (45 p. 100).
La première source d'information sur les programmes et services gouvernementaux est Internet; viennent ensuite la télévision, la radio et la consultation des connaissances. Quatre répondants sur dix ont déclaré que les centres de Service Canada et les quotidiens constituaient leur source privilégiée d'information sur le gouvernement. Les journaux communautaires imprimés, les magazines et 1 800 O-Canada étaient les sources d'information les moins consultées.
Les répondants de tous les milieux linguistiques faisaient essentiellement la même utilisation d'Internet, de la radio et des journaux imprimés communautaires. Néanmoins, les anglophones en situation minoritaire étaient quelque peu moins susceptibles de regarder la télévision ou de lire les quotidiens et les magazines.
Parmi les utilisateurs d'Internet, les sites Web constituaient le support numérique le plus populaire (92 p. 100); venaient ensuite les médias sociaux (77 p. 100). Plus bas dans la liste, la moitié des répondants lisait les quotidiens en ligne et à peine quatre sur dix (43 p. 100) consultaient la télévision en continu au moyen d'Internet. Ils étaient encore moins nombreux à écouter les émissions de radio Web (26 p. 100) ou à lire les journaux communautaires en ligne (23 p. 100). Lorsqu'il s'agit d'effectuer une recherche numérique d'information au sujet des programmes et services gouvernementaux, les sites Web du gouvernement sont la principale source d'information; viennent ensuite les médias sociaux et les quotidiens en ligne.
Pour l'ensemble des médias numériques, les répondants de tous les milieux linguistiques présentent des profils d'utilisation semblables. Néanmoins, les CLOSM situées à l'extérieur du Québec sont relativement moins susceptibles d'avoir écouté la télévision en continu au moyen d'Internet que les CLOSM situées au Québec.
Les préférences sont semblables chez les personnes qui résident dans une communauté de langue majoritaire et qui consultent l'information dans une autre langue. Internet et la télévision sont les principales sources d'information consultées dans une langue minoritaire; viennent ensuite la radio et les magazines. Les quotidiens (22 p. 100) ou les journaux communautaires (22 p. 100) publiés dans une langue minoritaire constituent la source d'information la moins privilégiée.
Le tiers des utilisateurs d'Internet dans une langue minoritaire écoute la télévision en continu en ligne (35 p. 100), visite les sites Web (33 p. 100), utilise les médias sociaux (30 p. 100) ou lit les quotidiens en ligne (29 p. 100). Le quart d'entre eux écoute la radio en ligne (27 p. 100) ou lit les journaux communautaires en ligne (25 p. 100).
Les Canadiens s'attendent à recevoir de l'information au sujet des programmes et des services du gouvernement par le biais d'Internet (84 p. 100), particulièrement les sites Web du gouvernement du Canada (75 p. 100 des utilisateurs d'Internet); viennent ensuite la consultation de leurs connaissances (63 p. 100) et la télévision (62 p. 100). Selon environ la moitié des répondants, les centres de Service Canada et les quotidiens forment le deuxième groupe des sources d'information gouvernementale privilégiées. Les Canadiens sont moins nombreux à utiliser les journaux communautaires, les magazines et 1 800 O-Canada pour accéder à l'information gouvernementale.
En ce qui concerne les principales différences, les CLOSM situées au Québec sont moins susceptibles que les francophones habitant dans la province ou dans les CLOSM situées à l'extérieur du Québec à écouter la télévision (54 p. 100) et à lire les quotidiens (33 p. 100), les journaux communautaires (31 p. 100) ou les magazines (15 p. 100) dans le but d'obtenir de l'information sur les programmes et services du gouvernement du Canada. Même si les CLOSM situées à l'extérieur du Québec sont moins susceptibles que les anglophones de se fier aux journaux communautaires imprimés (40 p. 100), cette forme de média vient en sixième place parmi les sources d'information sur le gouvernement du Canada les plus populaires.
Les Canadiens cherchent de l'information sur les programmes et services gouvernementaux principalement sur Internet (74 p. 100) et à la télévision (70 p. 100); viennent ensuite les envois postaux du gouvernement du Canada (65 p. 100) et la radio (63 p. 100).
Lorsque nous les avons interrogés au sujet de la source la plus consultée en premier pour obtenir de l'information sur les programmes et services du gouvernement du Canada, la moitié de tous les groupes linguistiques a déclaré s'attendre à recevoir cette information à la fois grâce à la couverture médiatique et à la publicité. Le tiers s'attendait à recevoir cette information uniquement par la couverture médiatique et ils étaient peu nombreux à penser qu'ils l'obtiendraient seulement par la publicité.
La vaste majorité des Canadiens se dit satisfaite des divers moyens employés par le gouvernement du Canada pour les informer de ses programmes et services. Une personne sur cinq (18 p. 100) était très satisfaite des efforts de communication déployés par le gouvernement du Canada, tandis que six sur dix (62 p. 100) ont déclaré être moyennement satisfaits. Une personne sur dix (11 p. 100) a exprimé un degré de satisfaction limité et seulement 5 p. 100 ont déclaré ne pas être satisfaits du tout.
Les résultats donnent à penser que la disponibilité de journaux de langue officielle minoritaire est uniforme d'un groupe linguistique à l'autre. Les habitudes de consommation au sein des CLOSM situées à l'intérieur comme à l'extérieur du Québec sont pratiquement identiques. Cependant, on constate une disparité notable en ce qui concerne l'accès des CLOSM à la radio; en effet, sept francophones de langue minoritaire sur dix (70 p. 100) mentionnent l'accès des CLOSM à la radio dans leur région, comparativement à tout juste la moitié des anglophones de langue minoritaire (49 p. 100).
Même si les Canadiens ont recours à un large éventail de médias pour se renseigner, Internet (à savoir les sites Web) et la télévision sont les principales sources utilisées.
Les médias les plus susceptibles d'être consultés dans une langue minoritaire (c-à-d. l'autre langue officielle minoritaire ou une langue ethnique ou autochtone) sont Internet et la télévision; vient ensuite la télévision en ligne. Dans une situation de minorité linguistique, les journaux imprimés sont les moins susceptibles d'être consultés.
Les CLOSM situées hors Québec consultent régulièrement les médias dans une langue minoritaire, particulièrement au moyen d'Internet. Inversement, les CLOSM situées au Québec sont beaucoup moins susceptibles de consulter des médias dans une langue minoritaire chaque mois. Lorsqu'on leur demande pourquoi ils consultent des médias dans une langue minoritaire, les deux groupes répondent qu'ils le font principalement pour suivre les nouvelles et les événements locaux.
Les Canadiens se procurent l'information concernant les programmes gouvernementaux principalement par Internet, particulièrement sur les sites Web du gouvernement, ainsi que par le biais de leurs connaissances, de la télévision et de la radio. En fait, le nombre de personnes ayant choisi les journaux communautaires ou la radio comme source d'information privilégiée est si peu élevé qu'il n'est pas possible de tirer des conclusions fiables. Au moins une fois au cours de la dernière année, la vaste majorité des Canadiens a cherché de l'information au sujet des services gouvernementaux, surtout en ce qui concerne les impôts, les passeports, la santé et les pensions.
La plupart des Canadiens sont généralement satisfaits des moyens que prend le gouvernement du Canada pour communiquer l'information au sujet de ses programmes. Les taux de satisfaction sont légèrement plus élevés chez les francophones. Parmi la minorité relativement faible qui n'est pas entièrement satisfaite, les répondants ont été nombreux à attribuer cette situation aux programmes mêmes plutôt qu'aux efforts de communication du gouvernement. Le manque d'accès à Internet est également une cause de satisfaction limitée, principalement au sein des anglophones de langue majoritaire (plutôt qu'au sein des répondants de langue minoritaire).
Parmi les répondants en situation de minorité linguistique qui ne consultent pas les médias communautaires dans la langue minoritaire, presque tous disent préférer d'autres sources ou allèguent un manque de temps ou d'intérêt. Ils sont peu nombreux à déclarer qu'ils n'ont pas accès à ces sources.
Le coût total du sondage du projet de recherche sur l'opinion publique s'établit à 196 574,01 $ (TVH incluse).
Pour obtenir de plus amples renseignements sur cette étude, veuillez envoyer un courriel à info@pwgsc-tpsgc.gc.ca.
La présente attestation doit accompagner le rapport final à remettre au responsable du projet.
Par la présente, je certifie, à titre de cadre dirigeant des Associés de recherche EKOS Inc., que les produits livrés sont en tous points conformes aux exigences en matière de neutralité politique stipulées dans la Politique sur les communications et l'image de marque et dans la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services de recherche sur l'opinion publique.
Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas d'information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de ses dirigeants.
Signé par : Susan Galley (vice-présidente)
Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a commandé cette recherche sur l'opinion publique afin que l'on puisse mieux comprendre la manière dont les Canadiens de langue minoritaire utilisent les médias, particulièrement pour obtenir de l'information sur les programmes et services du gouvernement du Canada. Cette étude a pour objet de déterminer la capacité des Canadiens à recevoir les communications importantes du gouvernement et de mesurer leur degré de satisfaction à l'égard des efforts déployés par le gouvernement du Canada pour communiquer avec eux. Les résultats de ce sondage aideront les établissements du gouvernement du Canada à procéder à l'élaboration stratégique de campagnes de publicité dont ils sont responsables afin de mieux cibler les populations visées ainsi que les médias appropriés.
Les quatre populations ciblées étaient :
L'étude effectuée visait plus précisément à comprendre :
À la suite de la séance d'orientation, EKOS a passé en revue la version initiale du questionnaire fourni par SPAC. Le questionnaire a fait l'objet de plusieurs séries de modifications à la suite d'une consultation interne et des discussions entre SPAC et EKOS. SPAC a traduit en français la version définitive du questionnaire.
Le questionnaire devait revêtir la forme d'une entrevue de dix minutes avec des Canadiens en situation de langue majoritaire et d'une entrevue de quinze minutes avec des Canadiens en situation de langue minoritaire. Des essais ont été menés au cours de deux soirées, afin de mesurer la clarté des catégories de questions et de réponses, la précision de la logique arborescente et la durée de l'entrevue. Au total, on a eu recours à 28 répondants pour mettre le questionnaire à l'essai, y compris 20 répondants de langue majoritaire (dix anglophones et dix francophones). Les huit autres répondants étaient de langue minoritaire, afin que l'on puisse vérifier les questions destinées à ce groupe de répondants. Un script programmé en fonction du système de réponse automatisé a été utilisé pour présélectionner les répondants de langue minoritaire.
La mise à l'essai du questionnaire a été confiée à des intervieweurs bilingues chevronnés à qui l'on avait demandé de formuler des commentaires entre autres sur l'enchaînement, la clarté et le libellé des questions en s'appuyant sur l'expérience qu'ils avaient acquise durant l'essai. L'exercice a également été surveillé par le gestionnaire de projet, lequel devait discuter avec le client des changements qu'il y avait lieu d'apporter. Les résultats obtenus ont montré la nécessité d'apporter divers changements au questionnaire, surtout concernant la logique des enchaînements et la clarté ou les rappels des répondants. En moyenne, une interview prenait 14 minutes dans le cas des répondants de langue majoritaire et 17 minutes dans le cas des répondants de langue minoritaire, de sorte qu'il a fallu raccourcir le questionnaire. À la fin, la durée moyenne d'une interview était de 12 minutes dans le cas des répondants de langue majoritaire et 14 minutes dans le cas des répondants de langue minoritaire. La version définitive du questionnaire se trouve à l'annexe A.
Le sondage a été mené auprès de 2 873 Canadiens de 18 ans ou plus, soit 1 233 répondants de langue majoritaire et 1 640 répondants de langue minoritaire. L'échantillon portant sur la majorité linguistique comprenait des ménages sélectionnés au hasard un peu partout au pays. Les numéros de téléphone ont été sélectionnés au moyen de la méthode d'échantillonnage par composition aléatoire, de sorte que des numéros de téléphone inscrits et non inscrits au Canada ont été composés et la personne qui répondait initialement à l'appel était interrogée. L'échantillon portant sur la minorité linguistique a été créé à partir d'une série de numéros de téléphone sélectionnés au hasard et correspondant à des codes postaux situés dans des aires de diffusion sélectionnées au sein de communautés où la langue minoritaire était la plus concentrée.
Plus précisément, pour l'échantillonnage de répondants de langue majoritaire, on a eu recours à des francophones (511) habitant au Québec ou à des anglophones (722) habitant hors Québec, pour un total de 1 233 interviews, répartis selon un échantillon probabiliste. La marge d'erreur globale associée à cet échantillon est de 2,8 p. 100 (3,7 p. 100 chez les francophones au Québec et 4,3 p. 100 chez les anglophones hors Québec) Note de bas de page 1.
À l'échantillon de ménages utilisant un numéro de téléphone terrestre on a ajouté un échantillon de ménages utilisant uniquement un téléphone cellulaire; on visait ainsi à réaliser 20 p. 100 des interviews auprès de ménages utilisant uniquement un téléphone cellulaire. La confirmation de ces ménages se faisait au moment du sondage et le suivi des quotas a eu lieu durant la collecte des données. Cet échantillonnage provenait de Probit, le modèle hybride en ligne de Canadiens. Probit consiste en un échantillon probabiliste établi au moyen d'un processus d'échantillonnage par composition aléatoire de numéros de téléphone, ce qui permet de joindre tous les Canadiens disposant d'un téléphone. La répartition du processus de recrutement est censée correspondre à la population canadienne actuelle (telle que définie par Statistique Canada). Ainsi, nous pouvons estimer que notre échantillon de 100 000 personnes (dont près de 20 000 utilisent uniquement le téléphone cellulaire) est représentatif du grand public canadien (c-à-d. que l'incidence d'une population cible donnée au sein de notre échantillon constant correspond de très près à son incidence au sein du grand public) et nous pouvons utiliser des marges d'erreur. Nous communiquons par téléphone avec tous les ménages et toutes les personnes faisant partie de l'échantillon constant Probit et nous leur expliquons plus en détail la nature de cet échantillon (tout comme nos politiques sur la protection de la vie privée), puis nous recueillons des données démographiques. C'est à ce moment-là que nous déterminons si le répondant est en ligne ou hors ligne et s'il utilise un téléphone terrestre ou un téléphone cellulaire, afin de sélectionner la méthode de sondage (c-à-d. en ligne ou par téléphone). Cette variable concernant le « type de service téléphonique » (téléphone cellulaire seulement, téléphone terrestre seulement ou les deux) établie au moment de la sélection est utilisée pour déterminer l'échantillon de répondants qui utilisent uniquement un téléphone cellulaire.
Il y a eu 1 640 interviews menées au sein de ménages de langue minoritaire, soit 461 auprès d'anglophones habitant des subdivisions de recensement situées au Québec et 1 179, auprès de francophones provenant d'autres subdivisions de recensement sélectionnées ailleurs au pays. L'échantillonnage de ces ménages s'est fait au sein de 143 subdivisions de recensement, à savoir 73 au Québec et 70 à l'extérieur du Québec. Les subdivisions de recensement ont été sélectionnées dans trois strates d'incidence linguistique (moins de 5 p. 100, de 5 à 20 p. 100 et 20 p. 100 ou plus). Les subdivisions de recensement ont été sélectionnées selon qu'elles comportaient une forte concentration de personnes de langue minoritaire dans au moins une aire de diffusion; les subdivisions de recensement dont les habitants de langue minoritaire étaient répartis de manière plus égale au sein des aires de diffusion n'ont pas été retenues. Au contraire, les subdivisions de recensement où les concentrations géographiques d'habitants de langue minoritaire dans certains quartiers sont plus élevées ont été choisies pour représenter la subdivision de recensement. Cette méthode a été employée dans le but d'accroître l'efficacité de la recherche de ménages et de répondants admissibles pour l'échantillon de répondants de langue minoritaire. On trouvera à la fin du présent rapport la liste des subdivisions de recensement qui ont été sélectionnées et le nombre d'interviews qui ont été effectuées.
Comme les résidents de langue minoritaire des subdivisions de recensement où l'incidence linguistique est très faible (définies aux présentes comme étant des subdivisions de recensement où moins de 5 p. 100 des ménages sont en situation de minorité linguistique) peuvent présenter des différences fondamentales, nous avons retenu 156 cas au sein de ces subdivisions de recensement pour permettre une comparaison des opinions et des expériences de ces résidents avec celles de résidents de langue minoritaire habitant des communautés où la concentration de résidents de langue minoritaire est supérieure. Toutefois, cet échantillon a été stratifié parce qu'il fallait assurer l'équilibre entre la nécessité d'avoir un nombre suffisant de cas dans les communautés à faible incidence et la nécessité d'assurer l'efficacité de la collecte aux fins du sondage. Par conséquent, des proportions considérablement plus élevées de l'échantillon ont été recueillies dans les deux autres strates d'incidence (minorité linguistique chez 5 à 20 p. 100 des ménages et chez 20 p. 100 ou plus des ménages). Globalement, l'écart le plus important dans l'échantillon recueilli, par rapport à la population, se situe dans une proportion beaucoup plus élevée chez les répondants qui habitent dans des communautés à forte concentration de résidents de langue minoritaire et beaucoup plus faible chez les répondants qui habitent dans des communautés à faible concentration de résidents de langue minoritaire. L'échantillon a par la suite été pondéré lors du traitement des données, à partir des concentrations typiques de ménages de langue minoritaire selon les plus récentes données de recensement de la population qui soient disponibles.
En ce qui concerne les répondants de langue minoritaire échantillonnés dans les aires de diffusion où l'incidence attendue est inférieure à 20 p. 100 de la population, la sélection a été effectuée au moyen d'un système à réponse vocale interactive (RVI) automatisé. En effet, un système de composition informatisé, assorti d'un script préenregistré, a été utilisé pour demander aux membres du ménage s'ils satisfaisaient les critères de l'étude (« Des deux langues officielles du Canada, soit le français ou l'anglais, laquelle de ces langues parlez-vous le plus couramment à la maison? Appuyez sur le 1 pour le français ou sur le 2 pour l'anglais » Note de bas de page 2. Venait ensuite le message « Un membre de notre équipe de recherche communiquera avec vous. ») Ce système compose des milliers de numéros chaque soir. L'équipe de recherche a ensuite communiqué avec les personnes jugées admissibles à participer au sondage en tant que répondant de langue minoritaire. Chaque répondant désigné par le système de présélection RVI a ensuite été sélectionné à nouveau par un intervieweur bilingue qui a posé les mêmes questions de sélection. Les répondants qualifiés et prêts à participer ont ensuite été interviewés. On a utilisé le système de composition RVI pour identifier les ménages admissibles, et l'échantillon a été remis à l'équipe d'intervieweurs chaque soir pour qu'ils puissent assurer le suivi afin de constituer l'échantillon de répondants de langue minoritaire.
L'annexe B présente une répartition du nombre de répondants qui ont été interviewés parmi les anglophones et les francophones dans les différentes strates de répondants de langue majoritaire et de répondants de langue minoritaire de l'échantillon. Dans le cas de la strate d'échantillon de répondants de langue minoritaire, le tableau indique également l'incidence moyenne de répondants admissibles au sein des communautés sélectionnées (et des aires de diffusion sélectionnées au sein de chacune).
Même s'il était possible d'inclure un échantillon de répondants utilisant un téléphone cellulaire afin de viser les répondants utilisant uniquement un téléphone cellulaire dans l'échantillon des répondants de langue majoritaire, on a pu le faire uniquement d'une manière limitée dans l'échantillon des répondants de langue minoritaire, parce que l'échantillonnage devait se limiter à des aires de diffusion très précises (blocs) au sein des subdivisions de recensement sélectionnées. Les utilisateurs de téléphones cellulaires ont été ajoutés à la fin de la collecte d'échantillons de répondants de langue minoritaire dans certaines communautés bien définies afin d'accroître la représentation de répondants de moins de 35 ans.
Région | Québec | Reste du Canada | Total |
---|---|---|---|
Moins de 5 % d’incidence | |||
% de la population | 8 % | 46 % Note de bas de page 3 | s.o. |
Incidence linguistique | 2 % | 2 % | s.o. |
Échantillon normal | 37 | 541 | 578 |
Échantillon stratifié | 52 | 104 | 156 |
Nombre de subdivisions de recensement échantillonnées | 31 | 20 | 51 |
De 5 à 20 % d’incidence | |||
% de la population | 17 % | 30 % | s.o. |
Incidence linguistique | 10 % | 13 % | s.o. |
Échantillon normal | 79 | 365 | 444 |
Échantillon stratifié | 118 | 362 | 480 |
Nombre de subdivisions de recensement échantillonnées | 19 | 19 | 38 |
De 20 à 49 % d’incidence | |||
% de la population | 76 % | 23 % | s.o. |
Incidence linguistique | 27 % | 32 % | s.o. |
Échantillon normal | 348 | 271 | 562 |
Échantillon stratifié | 291 | 713 | 1 004 |
Nombre de subdivisions de recensement échantillonnées | 23 | 31 | 54 |
Total | |||
Échantillon stratifié global | 461 | 1 179 | 1 640 |
Nombre de subdivisions de recensement échantillonnées | 73 Note de bas de page 4 | 70 Note de bas de page 5 | 143 |
Le sondage a été réalisé par téléphone par une équipe d'intervieweurs bilingues ayant reçu la formation appropriée. Les appels ont essentiellement été effectués en soirée et la fin de semaine. Un rendez-vous était fixé à un moment qui convenait au répondant s'il n'était pas disponible au moment où l'on communiquait avec lui pour effectuer l'interview. La collecte d'information pour cette portion de l'échantillon s'est étendue du 3 mars au 22 juin 2017 Note de bas de page 6, on a réuni un échantillon de 2 873 interviews menés à terme (1 233 auprès de répondants de langue majoritaire et 1 640 auprès de répondants de langue minoritaire).
On a tenté jusqu'à 11 fois de joindre tous les ménages utilisant une ligne terrestre pour les inclure dans l'échantillon initial avant de retirer leur numéro de téléphone, mais on a tenté jusqu'à six fois de joindre les ménages utilisant uniquement un téléphone cellulaire. Ces tentatives s'étendaient sur la période de collecte de données, et aucun appel n'a été effectué après 21 h, heure locale du répondant. On demandait aux répondants qui utilisaient uniquement un téléphone cellulaire s'ils se sentaient à l'aise et s'ils étaient disposés à répondre au moyen de cet appareil, ainsi que de confirmer qu'il n'avait pas de téléphone terrestre.
Pour assurer un taux de réponse élevé, on a invité les répondants de langue minoritaire échantillonnés au sein de communautés hors Québec à participer à un tirage au sort de trois prix de 250 $. Dans un très petit nombre de cas où il fallait accroître le nombre de participants de langue majoritaire et de langue minoritaire de moins de 35 ans dans les échantillons, on offrait un incitatif individuel de 15 $.
On trouvera ci-dessous le détail des résultats des appels aux numéros de téléphone composés. Le taux de réponse a été de 9,2 p. 100 dans l'échantillon de la langue majoritaire (c-à-d. national) et de 15,5 et 20,2 p. 100 pour les langues minoritaires au Québec et le reste du Canada respectivement. En moyenne, on a communiqué à deux reprises avec les ménages sélectionnés au moyen du système de réponse vocale interactive (au maximum, trois appels ont été effectués à chaque numéro). Les taux de réponse définitifs pour le sondage sont fondés sur une méthode de calcul conforme à une norme acceptée de l'industrie (voir l'Association de la recherche et de l'intelligence marketing ou ARIM. Des précisions à ce sujet figurent à l'annexe C.
Groupe cible | Minorité hors Québec | Minorité au Québec | Majorité |
---|---|---|---|
Total | 66 686 | 18 842 | 35 247 |
Non valide | 15 347 | 3 593 | 10 459 |
Fonctionnel | 51 339 | 15 249 | 24 788 |
Réponse | 10 385 | 2 363 | 2 284 |
Effectués | 1 179 | 461 | 1 233 |
Taux de réponse | 20,2 % | 15,5 % | 9,2 % |
Une fois le sondage terminé, les divers ensembles de données ont été fusionnés et les données ont été épurées. Le questionnaire comprenait plusieurs questions ouvertes, ce qui a donné lieu à un grand nombre de commentaires et de réponses ouvertes qu'il a fallu coder. Les systèmes de codage ont été élaborés à la suite d'un examen d'environ 25 p. 100 des réponses.
Les données du sondage ont été pondérées par cibles de population, en fonction de l'âge, du sexe et de la région dans le cas des répondants de langue majoritaire. Les répondants de langue minoritaire ont été pondérés séparément (francophones hors Québec et anglophones au Québec). Dans chacun de ces cas, les données ont été pondérées en fonction de l'âge, du sexe et des trois strates d'incidence de la langue minoritaire au sein des communautés.
Les principaux domaines compris dans les tableaux des bannières étaient la majorité linguistique et la minorité linguistique, pour les anglophones et pour les francophones (quatre segments), ainsi que les résultats selon les trois strates d'incidence de la langue minoritaire (c-à-d. moins de 5 p. 100, de 5 à 20 p. 100 et plus de 20 p. 100). Les résultats sont également présentés selon les répondants de langue minoritaire dans chaque segment démographique (c-à-d. selon la région, l'âge, le sexe, le niveau de scolarité et le revenu). Les résultats sont également présentés de manière à donner une image globale du « Canada », à savoir tous les répondants de langue majoritaire et 5 p. 100 des répondants de langue minoritaire. Un ensemble de données en SPSS a aussi été préparé pour le client.
En ce qui concerne la possibilité d'un biais de réponse, l'échantillon de Canadiens (n=1,337 Note de bas de page 7) constitue une surreprésentation de ceux qui ont fait des études postsecondaires, y compris 33 p. 100 d'universitaires, comparativement à 23 p. 100 de la population, selon les données du recensement de la population de 2011. En ce qui concerne les cohortes d'âges, on note une surreprésentation de Canadiens âgés de 55 ans ou plus (55 p. 100 comparativement à 38 p. 100 de la population, selon les données démographiques de 2016), ainsi qu'une sous-représentation des 35 ans ou moins (14 p. 100 comparativement à 27 p. 100 de la population). Sur le plan géographique, comme la conception de l'échantillon prévoyait le sondage de Québécois dans des proportions quasiment égales par rapport aux autres Canadiens, il n'est guère surprenant de constater une sous-représentation dans l'ensemble des autres régions, principalement en Ontario (27 p. 100 comparativement à 37 p. 100 de la population, selon les données de recensement de 2016). En ce qui concerne le sexe, les proportions de l'échantillon correspondent aux proportions de la population.
Dans l'échantillon des répondants en situation de minorité linguistique, on constate une sous-représentation de résidents du Québec (28 p. 100 comparativement à 58 p. 100 de la population), ainsi qu'une sous-représentation dans les provinces de l'Ouest. Cette sous-représentation est attribuable à la conception de l'échantillon, qui met surtout l'accent sur les communautés dont 5 p. 100 ou plus des résidents font partie de minorités de langue officielle. On note aussi une sous-représentation des répondants de moins de 45 ans (23 p. 100 comparativement à 45 p. 100 de la population) et une surreprésentation des répondants de 65 ans ou plus (39 p. 100 comparativement à 19 p. 100 de la population). Cette situation s'explique en partie par l'accent marqué qui a été mis sur les petites communautés comptant de fortes concentrations de minorités de langue officielle, ce qui constitue également une caractéristique d'une population vieillissante. On note aussi une légère sous-représentation d'hommes (39 p. 100 comparativement à 48 p. 100 de la population).
Le présent chapitre porte sur les habitudes des Canadiens en matière de consommation des médias en général, sans égard à la langue officielle qu'ils utilisent le plus à la maison. Cette analyse est fondée sur un échantillon représentatif à l'échelle nationale de 1 337 Canadiens de 18 ans ou plus, incluant l'échantillon de la langue majoritaire (n=1 233), ainsi que sur une portion de répondants de langue minoritaire interrogés parmi les répondants de langue minoritaire, ce qui reflète la proportion nationale de la population (n=104). Lorsqu'elles étaient importantes, les différences entre les groupes d'âge et les milieux de vie (c-à-d. milieu urbain plutôt que rural) sont également mises en évidence dans le présent chapitre et les chapitres subséquents.
On a tout d'abord demandé aux répondants de citer les divers moyens auxquels ils ont recours pour demeurer informés : Internet était le véhicule d'information le plus souvent utilisé à cette fin et près de neuf Canadiens sur dix (88 p. 100) ont déclaré l'avoir consulté au cours du dernier mois (voir le graphique 1 : Moyens de demeurer informé). Ayant été sélectionnées par huit répondants sur dix (81 et 79 p. 100, respectivement), la radio et la télévision suivent de près au deuxième rang. Au troisième rang, on constate que six sur dix répondants (60 p. 100) lisent les journaux communautaires et qu'un peu plus de la moitié (53 p. 100) consulte les quotidiens. Au total, 45 p. 100 des répondants ont dit lire des magazines.
Chez les utilisateurs d'Internet, les sites Web étaient de loin le support numérique le plus populaire; en effet, neuf répondants sur dix (92 p. 100) ont déclaré avoir visité au moins un site Web au cours du dernier mois. Les trois quarts des répondants (77 p. 100) ont dit utiliser les médias sociaux pour demeurer informés. Quant aux supports imprimés, la moitié des répondants lisait les journaux en ligne (49 p. 100) et un peu plus de quatre sur dix (43 p. 100) ont dit regarder la télévision en continu sur Internet; ces deux supports se classent au troisième rang des choix en matière de source d'information. Ils étaient encore moins nombreux (un répondant sur quatre seulement) à écouter les émissions de radio en ligne (26 p. 100) ou à lire les journaux communautaires en ligne (23 p. 100).
Ce graphique à barres horizontales s'intitule : « Façons de rester informé ». Il montre deux sections et le détail des réponses à la question, « Cette partie de l'entrevue traite de la façon dont vous trouvez et recevez de l'information sur des sujets qui vous intéressent. J'aimerais que vous réfléchissiez aux différentes façons que vous utilisez pour demeurer informés. Au cours des 30 derniers jours, avez-vous…? ».
Première section : Les 1 337 répondants (Canadiens) ont répondu comme suit (% oui) :
Deuxième section (Médias numériques) : Les 1 187 répondants (Utilisateurs internet) ont répondu comme suit (% oui) :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
La probabilité d'écouter la télévision et de lire les journaux imprimés (quotidiens ou communautaires) et les magazines augmente avec l'âge. Ainsi, 93 p. 100 des 65 ans et plus avaient écouté la télévision au cours du dernier mois, comparativement à 69 p. 100 des 35 ans et moins. Par ailleurs, l'utilisation des médias numériques diminue systématiquement avec l'âge. Par exemple, 95 p. 100 des 35 ans et moins avaient utilisé un média social au cours du dernier mois, comparativement à seulement 48 p. 100 des 65 ans et plus.
Les résidents des zones rurales sont plus susceptibles de déclarer avoir lu les journaux communautaires imprimés. Inversement, les citadins sont beaucoup plus susceptibles de consulter un média numérique que leurs homologues ruraux. Par exemple, 79 p. 100 des citadins avaient utilisé un média social au cours du dernier mois, comparativement à 63 p. 100 des résidents ruraux.
On a présenté aux répondants une liste des médias qu'ils avaient déclaré avoir utilisés au cours du mois précédent et on leur a demandé d'indiquer la fréquence à laquelle ils avaient consulté chacun dans une langue minoritaire, c-à-d. une langue autre que la langue officielle qu'ils utilisent le plus souvent pour consulter un média (les langues minoritaires sont les deux langues officielles, ainsi que les langues ethniques et autochtones). Comme prévu, en grande majorité, les répondants qui utilisent ces sources pour obtenir de l'information (66 à 78 p. 100) le font toujours dans la langue officielle de leur choix (voir le graphique 2 : Langue d'accès). Tout comme pour la popularité des trois principaux médias, la télévision et Internet sont plus susceptibles d'avoir été utilisés pour obtenir de l'information dans une langue autre que la langue officielle choisie par les répondants. Les résultats montrent que le tiers des Canadiens écoute la télévision (33 p. 100) ou consulte Internet (31 p. 100) dans une autre langue quelques fois, très souvent ou tout le temps. Par exemple, 13 p. 100 de ceux qui ont déclaré avoir écouté la télévision ont précisé l'avoir fait dans une autre langue quelques fois. Une autre tranche de 20 p. 100 a dit avoir écouté la télévision dans une langue minoritaire très souvent ou tout le temps. Les proportions sont semblables en ce qui concerne l'accès à Internet dans une langue minoritaire quelques fois (9 p. 100), très souvent ou tout le temps (22 p. 100).
Peu de répondants écoutaient la radio (25 p. 100) ou lisaient des magazines (24 p. 100), des quotidiens (22 p. 100) ou des journaux communautaires imprimés (22 p. 100) dans une langue minoritaire, quoique de 7 à 9 p. 100 de ceux qui utilisaient chacun de ces supports ont déclaré le faire dans une autre langue quelques fois. De 15 à 16 p. 100 les consultaient dans une autre langue très souvent ou tout le temps.
En moyenne, les médias numériques sont un plus susceptibles d'être consultés dans une langue minoritaire. Le tiers des utilisateurs d'Internet qui écoutent la télévision en continu en ligne (35 p. 100) visitent les sites Web (33 p. 100), utilisent les médias sociaux (30 p. 100) ou lisent les quotidiens en ligne (29 p. 100) ont déclaré le faire dans une autre langue quelques fois, très souvent ou tout le temps. Le quart d'entre eux (27 p. 100) écoute la radio en ligne ou lit les journaux communautaires en ligne (25 p. 100) dans une langue minoritaire au moins quelques fois. Ainsi, de 10 à 16 p. 100 des répondants disent consulter quelques fois ces médias dans une langue minoritaire, tandis que de 15 à 21 p. 100 d'entre eux déclarent les utiliser pour obtenir de l'information dans une autre langue très souvent ou tout le temps.
Ce graphique s'intitule : « Langue d'accès ». Il montre deux sections de six barres horizontales chacune et le détail complet des réponses à la question, « En ce qui concerne les sources que vous avez utilisées pour obtenir des renseignements au cours du dernier mois, à quelle fréquence étaient-elles dans une langue autre que votre <propre langue officielle>? ».
Première section : Le premier set de barres en partant du haut indique le degré d'utilisation que les répondants attribue à l'énoncé « Utilisé l'Internet ». Les 738-1 135 répondants qui ont utilisé chaque média ont répondu comme suit :
Le deuxième set de barres indique le degré d'utilisation que les répondants attribue à l'énoncé « Regardé la télévision traditionnelle ». Les 738-1 135 répondants qui ont utilisé chaque média ont répondu comme suit :
Le troisième set de barres indique le degré d'utilisation que les répondants attribue à l'énoncé « Écouté la radio AM/FM ». Les 738-1 135 répondants qui ont utilisé chaque média ont répondu comme suit :
Le quatrième set de barres indique le degré d'utilisation que les répondants attribue à l'énoncé « Lu un journal communautaire imprimé ». Les 738-1 135 répondants qui ont utilisé chaque média ont répondu comme suit :
Le cinquième set de barres indique le degré d'utilisation que les répondants attribue à l'énoncé « Lu un magazine ». Les 738-1 135 répondants qui ont utilisé chaque média ont répondu comme suit :
Le sixième set de barres indique le degré d'utilisation que les répondants attribue à l'énoncé « Lu un quotidien ou un journal imprimé ». Les 738-1 135 répondants qui ont utilisé chaque média ont répondu comme suit :
Deuxième section (Médias numériques – Utilisateurs internet seulement) : Le premier set de barres en partant du haut indique le degré d'utilisation que les répondants attribue à l'énoncé « Visité un ou plusieurs sites Web ». Les 243-1 033 utilisateurs internet qui ont utilisé chaque média ont répondu comme suit :
Le deuxième set de barres indique le degré d'utilisation que les répondants attribue à l'énoncé « Regardé la télévision en continu sur l'Internet ». Les 243-1 033 utilisateurs internet qui ont utilisé chaque média ont répondu comme suit :
Le troisième set de barres indique le degré d'utilisation que les répondants attribue à l'énoncé « Utilisé des médias sociaux ». Les 243-1 033 utilisateurs internet qui ont utilisé chaque média ont répondu comme suit :
Le quatrième set de barres indique le degré d'utilisation que les répondants attribue à l'énoncé « Lu un quotidien ou un journal en ligne ». Les 243-1 033 utilisateurs internet qui ont utilisé chaque média ont répondu comme suit :
Le cinquième set de barres indique le degré d'utilisation que les répondants attribue à l'énoncé « Écouté la radio sur l'internet ». Les 243-1 033 utilisateurs internet qui ont utilisé chaque média ont répondu comme suit :
Le sixième set de barres indique le degré d'utilisation que les répondants attribue à l'énoncé « Lu un journal communautaire en ligne ». Les 243-1 033 utilisateurs internet qui ont utilisé chaque média ont répondu comme suit :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
Comparativement aux Canadiens plus âgés, les moins de 45 ans sont plus susceptibles d'utiliser Internet et d'écouter la télévision conventionnelle dans une langue minoritaire. De même, les moins de 45 ans sont continuellement plus susceptibles de consulter les médias numériques dans une langue minoritaire que les 45 ans ou plus. Par exemple, de 49 à 52 p. 100 des moins de 45 ans ont consulté des sites Web dans une langue minoritaire, comparativement à de 30 à 39 p. 100 chez les 45 ans et plus.
La probabilité de consulter des sources médiatiques dans une langue minoritaire ne varie pas énormément d'un milieu de vie à un autre (c-à-d. urbain plutôt que rural).
On a demandé aux répondants d'indiquer les sources d'information sur lesquelles ils s'appuyaient en particulier pour obtenir de l'information sur les programmes et services du gouvernement du Canada (voir le graphique 3 : Sources d'information sur les services du gouvernement du Canada).
En ce qui concerne les médias numériques, les sites Web du gouvernement du Canada sont les moyens les plus populaires d'obtenir de l'information, comme l'ont attesté les trois quarts des utilisateurs d'Internet (75 p. 100). Beaucoup plus bas dans la liste, en ce qui concerne l'information sur les programmes et services du gouvernement du Canada, on trouve les médias sociaux, soit quatre répondants sur dix (41 p. 100), et les quotidiens diffusés en ligne, soit un répondant sur trois (34 p. 100). Les répondants sont encore moins nombreux à compter sur la télévision en continu (20 p. 100), aux émissions de radio Web (18 p. 100) ou aux journaux communautaires en ligne (18 p. 100).
Ce graphique à barres horizontales s'intitule : « Sources d'information sur les services du Gouvernement du Canada ». Il montre le détail dans les deux sections des réponses à la question, « Quelles sont les sources pour lesquelles vous vous fiez lorsque vous cherchez de l'information sur des programmes, des services et des annonces du gouvernement du Canada? Cela comprend les médias et les autres sources auxquelles vous vous fiez pour obtenir de l'information. Est-ce que vous vous fiez sur…? ».
Première section : Les 1 337 répondants (Canadiens) ont répondu comme suit (% oui) :
Deuxième section (Médias numériques) : Les 1 187répondants (Utilisateurs internet seulement) ont répondu comme suit (% oui) :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
La probabilité que les répondants comptent sur la télévision augmente avec l'âge (76 p. 100 chez les personnes âgées; le pourcentage baisse pour se situer de 54 à 56 p. 100, chez les moins de 45 ans). Les aînés (c-à-d. les personnes de 65 ans ou plus) sont plus susceptibles de lire les journaux imprimés (quotidiens et communautaires) et les magazines, mais moins susceptibles de recourir à Internet pour se procurer l'information dont ils ont besoin. La consultation des connaissances diminue avec l'âge.
L'utilisation des médias numériques diminue systématiquement avec l'âge. Ainsi, 56 p. 100 des moins de 35 ans avaient utilisé un média social pour obtenir de l'information sur les services gouvernementaux, comparativement à seulement 25 p. 100 chez les 65 ans et plus.
Par rapport aux citadins, les résidents ruraux sont plus susceptibles de lire les quotidiens imprimés (47 p. 100 comparativement à 40 p. 100 des citadins) et les journaux communautaires imprimés (48 p. 100 comparativement à 34 p. 100 des citadins) pour obtenir de l'information sur les services du gouvernement du Canada. Inversement, les Canadiens en milieu urbain sont plus susceptibles d'utiliser Internet (85 p. 100 comparativement à 75 p. 100 en milieu rural). En ce qui concerne les médias numériques, les citadins ont davantage tendance que les résidents ruraux à utiliser les quotidiens en ligne (35 p. 100 comparativement à 25 p. 100 en milieu rural).
On a demandé aux répondants d'indiquer les sources d'information où ils s'attendaient à trouver l'information sur le gouvernement du Canada en premier (voir le graphique 4 : Source principale pour obtenir de l'information sur un nouveau service ou programme du gouvernement du Canada).
En ce qui concerne les médias numériques, environ sept utilisateurs d'Internet sur dix s'attendraient à trouver en premier l'information sur Internet (74 p. 100) ou sur un site Web du gouvernement du Canada (67 p. 100). Environ quatre répondants sur dix s'attendent à trouver l'information dans les médias sociaux (44 p. 100) ou dans les quotidiens en ligne (38 p. 100). Les supports les moins utilisés sont la télévision en continu (22 p. 100), les journaux communautaires en ligne (21 p. 100) ou la radio Web (19 p. 100).
Lorsque les répondants devaient indiquer une seule source d'information sur laquelle ils s'appuyaient le plus, un répondant sur cinq a choisi la télévision conventionnelle (22 p. 100) ou Internet (20 p. 100) comme source où il s'attendait à trouver en premier l'information sur le gouvernement. Puis, 15 p. 100 des répondants s'attendaient à la trouver en premier sur un site Web du gouvernement du Canada. À un rang encore plus bas sur la liste, un répondant sur dix a mentionné les envois postaux du gouvernement du Canada (10 p. 100), la radio (10 p. 100) ou les journaux imprimés (9 p. 100) comme étant sa principale source d'information.
On a demandé au nombre relativement petit de répondants qui avaient choisi la radio comme principale source d'information (n=114) s'ils écoutaient une chaîne de radio AM/FM ou une station communautaire. Neuf répondants sur dix (91 p. 100) ont dit que leur principale source d'information était la radio AM/FM, tandis qu'un répondant sur dix (9 p. 100) s'attendait à trouver l'information recherchée en premier dans des stations communautaires. De même, on a demandé en particulier au petit nombre de répondants qui considéraient les journaux imprimés (n=133) comme leur principale source s'ils consultaient les quotidiens imprimés ou les journaux communautaires imprimés. Neuf sur dix (88 p. 100) ont répondu qu'ils s'attendaient à trouver l'information dans les quotidiens imprimés, alors qu'un répondant sur dix (12 p. 100) a déclaré que les journaux communautaires imprimés constituaient sa principale source d'information au sujet du gouvernement.
Ce graphique à barres horizontales s'intitule : « Principales sources d'information pour les nouveaux services ou programmes du Gouvernement du Canada ». Il montre le détail dans les deux sections des réponses à la question, « Quelles sont les sources pour lesquelles vous vous attendiez à recevoir de l'information en premier sur les nouveaux programmes, les nouveaux services ou les nouvelles annonces du gouvernement du Canada?
Première section : Les 1 337 répondants (Canadiens) ont répondu comme suit (% oui) :
Deuxième section (Médias numériques) : Les 1 187 répondants (Utilisateurs internet) ont répondu comme suit (% oui) :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
Comparativement aux autres groupes d'âge, les aînés (c-à-d. 65 ans ou plus) sont plus susceptibles de s'attendre à obtenir en premier l'information sur les programmes et les services du gouvernement à la télévision conventionnelle (78 p. 100, comparativement à de 66 à 71 p. 100 au sein des autres cohortes d'âges) et dans les magazines (28 p. 100 comparativement à de 14 à 21 p. 100). Les jeunes (moins de 35 ans) sont moins susceptibles de dépendre des journaux (45 p. 100 comparativement à de 56 à 62 p. 100 chez les aînés).
La probabilité de s'attendre à être informé des programmes et services gouvernementaux dans un média numérique diminue systématiquement avec l'âge. Ainsi, 60 p. 100 des Canadiens de moins de 35 ans s'attendraient à trouver cette information en premier dans les médias sociaux, comparativement à seulement 21 p. 100 des 65 ans et plus.
Les résultats ne varient généralement pas d'un milieu de vie à un autre, mais les citadins étaient légèrement plus susceptibles que les résidents ruraux à s'attendre à trouver l'information sur Internet ou dans les quotidiens en ligne.
On a demandé aux répondants qui avaient choisi une « source principale » en fonction de l'endroit où ils s'attendaient en premier à trouver l'information sur les services du gouvernement du Canada s'ils s'attendaient à la recevoir par la couverture médiatique ou la publicité. La moitié des répondants (52 p. 100) a déclaré qu'elle s'attendait à être informée à la fois par la couverture médiatique et la publicité (voir le graphique 5 : Format attendu de l'information sur les services gouvernementaux). Le tiers des répondants (35 p. 100) s'attend à être informé de ces services principalement par la couverture médiatique. Seulement 6 p. 100 des répondants croient qu'ils en seront informés surtout par la publicité.
Les résultats du sondage montrent également que, peu importe le support sur lequel s'appuient principalement les répondants, la majorité des Canadiens s'attend à recevoir l'information sur ces services à la fois au moyen de la couverture médiatique et de la publicité. Note de bas de page 8 Néanmoins, quatre répondants sur dix (42 p. 100) qui utilisent des journaux imprimés, la télévision conventionnelle (40 p. 100), la radio (40 p. 100) et les quotidiens en ligne (37 p. 100) s'attendent à ce que cette information revête la forme d'une couverture médiatique (voir le graphique 6 : Format attendu par média anticipé). La proportion descend à trois sur dix parmi les répondants qui ont choisi Internet (33 p. 100), les médias sociaux (30 p. 100) ou un site Web du gouvernement du Canada (28 p. 100). Parmi ceux qui comptent principalement sur les envois postaux du gouvernement du Canada, seul un répondant sur cinq (22 p. 100) s'attendait à recevoir l'information au moyen de la couverture médiatique, la plupart s'attendant à la fois à la couverture médiatique et à la publicité.
Vu le faible nombre de répondants qui ont choisi les journaux communautaires, les magazines, la télévision en continu en ligne ou la radio comme sources privilégiées pour obtenir de l'information au sujet des programmes et des services gouvernementaux (n=10 à 18 répondants), il est impossible de tirer des conclusions fiables concernant leurs attentes en ce qui concerne la possibilité d'obtenir cette information par la couverture médiatique, la publicité ou des deux. Ces sources ne sont typiquement pas perçues comme des sources principales d'information où on peut être informé en premier des programmes et services du gouvernement du Canada.
Parmi ceux qui ont choisi les envois postaux du gouvernement du Canada comme principale source d'information, un répondant sur cinq (19 p. 100) s'attendait à obtenir l'information sur les services gouvernementaux au moyen de la publicité. Parmi les utilisateurs des autres médias, ils sont très peu nombreux (7 p. 100 ou moins) à s'attendre à recevoir cette information principalement au moyen de la publicité.
Ce graphique en forme de tarte s'intitule « Sources de médias attendues pour la communication de l'information du Gouvernement du Canada ». Il montre le détail des réponses à la question, « Vous attendez-vous à entendre parler des nouveaux programmes, services ou annonces du gouvernement du Canada par <top source> aux nouvelles, dans la publicité ou les deux dans une mesure égale? ». Les 1 278 répondants qui se fient aux médias ont répondu comme suit :
Sources de médias attendues et prévisibles pour la communication de l'information du Gouvernement du Canada
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
Ce graphique à huit barres horizontales s'intitule : « Sources de médias attendues et prévisibles pour la communication de l'information du Gouvernement du Canada ». Les huit barres montre le détail complet des réponses à la question, « Et vous attendez-vous à entendre parler des nouveaux programmes, services ou annonces du gouvernement du Canada par <top source> aux nouvelles, dans la publicité ou les deux dans une mesure égale? ».
Le premier set de barres en partant du haut indique ce que les répondants ont répondu à l'énoncé « Journaux ». Les 1 278 répondants qui se fient sur les médias ont répondu comme suit :
Le deuxième set de barres indique ce que les répondants ont répondu à l'énoncé « Télévision traditionnelle ». Les 1 278 répondants qui se fient sur les médias ont répondu comme suit :
Le troisième set de barres indique ce que les répondants ont répondu à l'énoncé « Radio ». Les 1 278 répondants qui se fient sur les médias ont répondu comme suit :
Le quatrième set de barres indique ce que les répondants ont répondu à l'énoncé « Journaux quotidiens en ligne ». Les 1 278 répondants qui se fient sur les médias ont répondu comme suit :
Le cinquième set de barres indique ce que les répondants ont répondu à l'énoncé « Internet ». Les 1 278 répondants qui se fient sur les médias ont répondu comme suit :
Le sixième set de barres indique ce que les répondants ont répondu à l'énoncé « Médias sociaux ». Les 1 278 répondants qui se fient sur les médias ont répondu comme suit :
Le septième set de barres indique ce que les répondants ont répondu à l'énoncé « Site Web du gouvernement du Canada ». Les 1 278 répondants qui se fient sur les médias ont répondu comme suit :
Le huitième set de barres indique ce que les répondants ont répondu à l'énoncé « Courier du Gouvernement du Canada ». Les 1 278 répondants qui se fient sur les médias ont répondu comme suit :
Nota : Seules les sources sélectionnées par 20 répondants ou plus sont montrées dans ce graphique.
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
La vaste majorité des Canadiens ont cherché de l'information sur un programme ou un service du gouvernement du Canada au cours de la dernière année (voir le graphique 7 : Incidence de la recherche d'information). En fait, seul un répondant sur sept (15 p. 100) a affirmé ne pas avoir cherché de l'information sur le gouvernement du Canada au cours de la dernière année. Près de quatre répondants sur dix (37 p. 100) ont cherché de l'information de deux à cinq fois. Par ailleurs, un répondant sur cinq avait effectué entre six et dix recherches (19 p. 100) et la même proportion avait effectué plus de dix recherches (19 p. 100).
Parmi les répondants qui avaient cherché de l'information au cours de la dernière année, les trois quarts d'entre eux (77 p. 100) avaient cherché de l'information concernant les impôts (voir le graphique 8 : Incidence de la recherche d'information). Environ la moitié avait cherché de l'information concernant les passeports (50 p. 100), la santé (46 p. 100) ou les pensions (46 p. 100). Puis, environ un répondant sur quatre (28 p. 100) s'était renseigné sur l'assurance-emploi. Parmi les autres sujets de recherche relativement fréquents, on trouve l'information destinée à aider les entreprises (16 p. 100) et les programmes consacrés aux peuples autochtones (10 p. 100).
Ce graphique à barres horizontales s'intitule : « Incidence de la recherche d'information ». Il montre le détail des réponses à la question, « Au cours de la dernière année, combien de fois avez-vous cherché de l'information sur un programme, un service ou une annonce du gouvernement du Canada? ». Les 1 337 répondants (Canadiens) ont répondu comme suit :
Incidence de la recherche d'information – Canadiens (une fois ou plus)
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
Ce graphique à barres horizontales s'intitule : « Incidence de la recherche d'information ». Il montre le détail des réponses à la question, « [SI UNE FOIS OU PLUS] Parmi les sujets suivants, sur lesquels avez-vous cherché de l'information du gouvernement du Canada au cours de la dernière année? ». Les 1 121 répondants (Canadiens) ont répondu comme suit :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
Les jeunes adultes (c-à-d. les moins de 35 ans) sont plus susceptibles d'avoir cherché de l'information concernant un programme ou un service du gouvernement du Canada au cours de la dernière année. Au moins 50 p. 100 de ces répondants avaient cherché cette information six fois ou plus, comparativement à 38 p. 100 en moyenne. Inversement, les aînés (c-à-d. les 65 ans ou plus) sont les moins susceptibles d'avoir effectué des recherches fréquemment (ils sont 21 p. 100 à répondre avoir cherché cette information six fois ou plus au cours de la dernière année).
Parmi ceux qui ont cherché de l'information sur les services gouvernementaux au moins une fois au cours de la dernière année, les répondants de 55 ans ou plus sont nettement plus susceptibles d'avoir demandé des renseignements au sujet des pensions (de 66 à 67 p. 100, comparativement à 33 à 40 p. 100 parmi les autres groupes d'âge). Inversement, les répondants de moins de 55 ans sont plus susceptibles d'avoir cherché de l'information sur les passeports (de 53 à 58 p. 100, comparativement à 38 à 42 p. 100 au sein des autres groupes d'âge). La probabilité d'effectuer une recherche d'information au sujet de l'assurance-emploi diminue avec l'âge (de 38 p. 100 chez les moins de 35 ans, celle-ci passe à 9 p. 100 chez les 65 ans ou plus). Les aînés sont les moins susceptibles d'avoir cherché de l'information sur les impôts (69 p. 100 comparativement à 77 p. 100 en moyenne) et de l'information pour aider leur entreprise (6 p. 100 comparativement à 16 p. 100 en moyenne).
Parmi ceux qui ont cherché de l'information au moins une fois au cours de la dernière année, les résidents des zones rurales sont plus susceptibles de l'avoir fait pour trouver de l'information afin d'aider leur entreprise (24 p. 100 comparativement à 14 p. 100 chez les répondants de milieux urbains).
La vaste majorité des Canadiens se dit satisfaite des divers moyens employés par le gouvernement du Canada pour informer les citoyens sur ses programmes et services (voir le graphique 9 : Satisfaction à l'égard de l'information du gouvernement). Un répondant sur cinq (18 p. 100) était extrêmement satisfait des efforts de communication déployés par le gouvernement du Canada, tandis que six sur dix (62 p. 100) ont déclaré être moyennement satisfaits. Une personne sur dix (11 p. 100) a exprimé un degré de satisfaction limité et seulement 5 p. 100 ont déclaré ne pas être satisfaits du tout.
Parmi les répondants qui ont déclaré un degré de satisfaction limité en ce qui a trait à la manière dont le gouvernement du Canada communique l'information sur ses programmes, ils ont été nombreux à attribuer leur insatisfaction au fait qu'ils entendent généralement peu parler des programmes et des politiques du gouvernement (voir le graphique 10 : Motifs d'insatisfaction à l'égard de l'information du gouvernement). Par exemple, le quart (24 p. 100) des répondants a dit qu'il n'entend généralement pas souvent parler des programmes, des politiques et des services du gouvernement, et un autre quart affirme que les communications du gouvernement ne sont pas transparentes ou qu'elles manquent délibérément de précision (23 p. 100). Au total, 14 p. 100 ont exprimé des points de vue négatifs au sujet du gouvernement. Moins de 10 p. 100 des répondants ont indiqué qu'ils n'avaient pas accès à des sources numériques, qu'ils préféraient généralement des sources inutilisées ou qu'ils éprouvaient de la difficulté à trouver de l'information ou à y accéder (c-à-d. qu'ils doivent fournir un effort pour trouver l'information qu'ils souhaitent obtenir).
Ce graphique à barres horizontales s'intitule : « Satisfaction avec l'information du Gouvernement du Canada ». Il montre le détail des réponses à la question, « Dans quelle mesure êtes-vous satisfait des moyens que le gouvernement du Canada utilise pour vous informer sur ses nouveaux programmes, sur ses nouveaux services et sur ses nouvelles annonces? ». Les 1 337 répondants (Canadiens) ont répondu comme suit :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
Ce graphique à barres horizontales s'intitule : « Raisons de l'insatisfaction avec l'information du Gouvernement du Canada ». Il montre le détail des réponses à la question, « [SI PAS SATISFAIT] Pourquoi dites-vous cela? ». Les 220 répondants (Canadiens insatisfaits) ont répondu comme suit :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
Ce chapitre présente les résultats obtenus dans les mêmes secteurs d'intérêt, mais en s'attachant particulièrement à comparer les préférences et les stratégies des minorités linguistiques (tant les minorités de langue officielle que les minorités ethnoculturelles) par rapport aux anglophones et aux francophones en situation de majorité linguistique. L'analyse fait principalement ressortir les similitudes entre les résidents de langue officielle en situation minoritaire et ceux en situation majoritaire, puis les différences considérables, le cas échéant.
Les répondants des quatre groupes cibles déclarent utiliser de manière semblable Internet, la radio et les journaux communautaires imprimés (par exemple, le pourcentage de Canadiens qui lisent les journaux communautaires imprimés va de 53 p. 100 pour la minorité anglophone à 61 p. 100 pour la majorité anglophone) (voir le tableau 3 : Moyens de demeurer informé). Comparativement aux autres groupes linguistiques, les anglophones en minorité linguistique qui habitent au Québec sont systématiquement moins susceptibles d'avoir écouté la télévision (69 p. 100), écouté la radio (75 p. 100) ou lu un quotidien imprimé (44 p. 100) ou un magazine (36 p. 100). La lecture des journaux communautaires imprimés est plus ou moins semblable dans les quatre segments quoique légèrement inférieure parmi la minorité anglophone au Québec (53 p. 100). Cependant, cela représente plus de la moitié (58 p. 100) des minorités francophones, ainsi que 55 p. 100 des majorités francophones et 61 p. 100 des majorités anglophones.
Dans le cas des médias numériques, des proportions semblables de Canadiens de chacun des quatre segments linguistiques se sont tournées vers les sites Web, ont utilisé les médias sociaux, ont lu les quotidiens en ligne, ont écouté la radio Web ou lu les journaux communautaires en ligne pour obtenir de l'information. Ainsi, le pourcentage de Canadiens qui écoutent la radio Web se situe entre 23 p. 100, chez les francophones en situation majoritaire au Québec, et 28 p. 100 chez les anglophones en situation minoritaire au Québec. De façon similaire, 21 et 23 p. 100 des minorités anglophone et francophone, respectivement, et 24 et 20 p. 100 des majorités anglophone et francophone ont déclaré avoir consulté des journaux communautaires en ligne pour obtenir de l'information. Les répondants francophones, en général, et les minorités francophones, en particulier, sont nettement moins susceptibles d'avoir écouté la télévision en continu sur Internet (40 et 26 p. 100 respectivement) comparativement à leurs homologues anglophones.
Population de l’échantillon | Anglophones : Majorité (RdC) (n=722) |
Anglophones : Minorité (QC) (n=461) |
Francophones : Majorité (QC) (n=511) |
Francophones : Minorité (RdC) (n=1 179) |
---|---|---|---|---|
Utilisé Internet | 89 % | 89 % | 88 % | 88 % |
Écouté la radio AM/FM | 80 % | 75 % | 83 % | 79 % |
Regardé la télévision conventionnelle | 77 % | 69 % | 89 % | 78 % |
Lu un journal de quartier ou un journal communautaire imprimé? (c-à-d., les journaux autres que les quotidiens)? | 61 % | 53 % | 55 % | 58 % |
Lu un quotidien imprimé | 54 % | 44 % | 52 % | 53 % |
Lu un magazine | 47 % | 36 % | 41 % | 41 % |
Autre support numérique : | (n=649) | (n=411) | (n=447) | (n=989) |
Visité un site Web ou plus | 93 % | 92 % | 89 % | 92 % |
Utilisé un média social (par ex., Facebook, YouTube, LinkedIn) | 78 % | 75 % | 76 % | 74 % |
Lu un quotidien en ligne | 48 % | 54 % | 51 % | 50 % |
Regardé la télévision en continu sur Internet | 48 % | 51 % | 26 % | 40 % |
Écouté la radio Web | 27 % | 28 % | 23 % | 26 % |
Lu un journal de quartier ou un journal communautaire en ligne (c-à-d., un journal autre qu'un quotidien)? | 24 % | 21 % | 20 % | 23 % |
Comme le montre l'échantillon global de Canadiens, l'utilisation de la télévision, des quotidiens, des journaux communautaires imprimés et des magazines augmente avec l'âge. Les moins de 45 ans sont davantage portés à consulter les sources d'information numériques; il en va de même pour les citadins, qui tendent à être plus jeunes.
La lecture des quotidiens ou des journaux communautaires imprimés ou l'écoute de la radio en ligne sont plus fréquentes au sein des minorités linguistiques habitant des communautés où la minorité linguistique est peu nombreuse (c-à-d., moins de 5 p. 100 de la population).
Les résultats du sondage portent à croire que les francophones en situation minoritaire sont systématiquement beaucoup plus susceptibles d'utiliser « très souvent » ou « tout le temps » l'un des médias ciblés par le sondage (numérique ou autre) dans une situation de minorité linguistique, comparativement aux autres segments (voir le tableau 4 : Mesure dans laquelle les sources d'information sont consultées dans la langue minoritaire). Ainsi, 70 p. 100 des francophones vivant en situation minoritaire hors Québec utilisent les médias sociaux dans une langue autre que le français tout le temps ou très souvent, comparativement à tout juste 30 p. 100 des francophones en situation majoritaire au Québec; par ailleurs, de 13 à 15 p. 100 de tous les anglophones disent consulter les médias sociaux très souvent ou tout le temps dans une langue autre que l'anglais. De même, les anglophones en situation minoritaire au Québec sont systématiquement plus susceptibles d'avoir consulté ces médias dans une langue autre que l'anglais au moins « quelques fois » (19 p. 100) comparativement à d'autres anglophones (11 p. 100).
Enfin, les francophones en situation majoritaire et les anglophones en situation majoritaire présentent des habitudes d'utilisation semblable des journaux communautaires (en ligne ou sous forme imprimée). Cependant, pour chacun des autres médias ayant fait l'objet du sondage, les francophones en situation majoritaire sont systématiquement plus susceptibles de les consulter dans une langue minoritaire, surtout en ce qui concerne Internet, les sites Web et la télévision en continu en ligne. Ainsi, 65 p. 100 des francophones en situation majoritaire utilisent la télévision en continu en ligne dans une autre langue au moins quelques fois, comparativement à 28 p. 100 des anglophones en situation majoritaire.
Population de l’échantillon Note de bas de page 9 | Anglophones : Majorité (RdC) |
Anglophones : Minorité (QC) |
Francophones : Majority (QC) |
Francophones : Minorité (RdC) |
---|---|---|---|---|
Utilisé Internet | 16 % | 15 % | 41 % | 74 % |
Écouté la radio AM/FM | 13 % | 12 % | 22 % | 67 % |
Regardé la télévision conventionnelle | 15 % | 14 % | 29 % | 64 % |
Lu un journal de quartier ou un journal communautaire imprimé (c-à-d., les journaux autres que les quotidiens)? | 15 % | 13 % | 10 % | 51 % |
Lu un quotidien imprimé | 13 % | 17 % | 14 % | 60 % |
Lu un magazine | 13 % | 12 % | 17 % | 59 % |
Autre support numérique : | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. |
Consulté un ou plusieurs sites Web | 14 % | 13 % | 39 % | 77 % |
Utilisé un média social (par ex., Facebook, YouTube, LinkedIn) | 13 % | 15 % | 30 % | 70 % |
Lu un quotidien quelconque en ligne | 12 % | 17 % | 26 % | 65 % |
Regardé la télévision en continu sur Internet | 14 % | 13 % | 41 % | 70 % |
Écouté la radio Web | 12 % | 10 % | 33 % | 55 % |
Lu un journal de quartier ou un journal communautaire en ligne (c-à-d., un journal autre qu'un quotidien) | 14 % | 9 % | 10 % | 53 % |
Population de l’échantillon | Anglophones : Majorité (RdC) |
Anglophones : Minorité (QC) |
Francophones : Majority (QC) |
Francophones : Minorité (RdC) |
---|---|---|---|---|
Utilisé Internet | 6 % | 26 % | 17 % | 15 % |
Écouté la radio AM/FM | 6 % | 26 % | 12 % | 17 % |
Regardé la télévision conventionnelle | 10 % | 22 % | 19 % | 19 % |
Lu un journal de quartier ou un journal communautaire imprimé (c-à-d., les journaux autres que les quotidiens)? | 4 % | 25 % | 8 % | 17 % |
Lu un quotidien imprimé | 5 % | 21 % | 12 % | 17 % |
Lu un magazine | 6 % | 20 % | 19 % | 18 % |
Autre support numérique : | s.o. | s.o. | s.o. | s.o. |
Consulté un ou plusieurs sites Web | 9 % | 30 % | 20 % | 12 % |
Utilisé un média social (par ex., Facebook, YouTube, LinkedIn) | 11 % | 19 % | 15 % | 14 % |
Lu un quotidien quelconque en ligne | 11 % | 25 % | 16 % | 18 % |
Regardé la télévision en continu sur Internet | 14 % | 22 % | 24 % | 13 % |
Écouté la radio Web | 8 % | 22 % | 17 % | 20 % |
Lu un journal de quartier ou un journal communautaire en ligne (c-à-d., un journal autre qu'un quotidien) | 9 % | 23 % | 10 % | 16 % |
Les résidents de communautés en situation de minorité linguistique où la langue officielle minoritaire se fait rare (c-à-d., moins de 5 p. 100 de la population la parle) sont beaucoup plus susceptibles de déclarer qu'ils utilisent chacune de ces sources, sauf les journaux communautaires en ligne, très souvent, voire tout le temps, dans une langue minoritaire. De même, les résidents de communautés où la langue officielle minoritaire est parlée par 20 et 49 p. 100 de la population de la communauté sont beaucoup susceptibles de dire qu'ils n'utilisent jamais l'information dans une langue minoritaire ou qu'ils l'utilisent rarement.
Les répondants en situation de minorité linguistique qui habitent dans des communautés rurales sont beaucoup plus susceptibles que les citadins de déclarer qu'ils utilisent la télévision, la radio, les journaux communautaires (imprimés et en ligne) et même Internet en général dans une langue autre que la leur au moins quelques fois.
Comme il est mentionné précédemment, les Canadiens cherchent de l'information sur les programmes et les services du gouvernement du Canada principalement sur Internet; viennent ensuite la consultation des connaissances, la télévision et la radio. Selon environ la moitié des répondants, les centres de Service Canada et les quotidiens sont moins utilisés comme source d'information sur le gouvernement. Les Canadiens sont moins nombreux à recourir aux journaux communautaires imprimés, aux magazines, au numéro 1 800 O-Canada et à leurs députés locaux pour obtenir de l'information sur les programmes, les services et les annonces du gouvernement.
En ce qui concerne les principales différences entre les segments, les anglophones en situation minoritaire qui habitent au Québec sont moins susceptibles d'écouter la télévision (54 p. 100) et de lire les quotidiens (33 p. 100), les journaux communautaires imprimés (31 p. 100) ou les magazines (15 p. 100) pour se renseigner sur les programmes et services du gouvernement du Canada, comparativement aux résidents en situation de majorité linguistique ou aux résidents francophones en situation minoritaire qui habitent dans le reste du Canada (c-à-d., les trois autres segments) (voir le tableau 6 : Sources d'information sur les services du gouvernement du Canada). En revanche, les minorités francophones hors Québec sont plus susceptibles que les autres segments d'utiliser les journaux communautaires imprimés (40 p. 100), même si cette source se classe seulement au huitième rang parmi les sources d'information sur le gouvernement du Canada les plus populaires.
En ce qui concerne les médias numériques, il ressort des tendances semblables dans l'ensemble des segments linguistiques. De façon générale, tous les répondants sont aussi susceptibles les uns que les autres d'utiliser les sites Web du gouvernement, les médias sociaux et les quotidiens en ligne. La télévision en continu et la radio Web sont également perçues comme des sources privilégiées chez les majorités francophones et anglophones en proportions égales, même si les minorités anglophones les utilisent légèrement plus (27 p. 100 préfèrent la télévision en continu et 23 p. 100, la radio Web) pour obtenir de l'information sur le gouvernement. Toutefois, les minorités francophones hors Québec sont nettement plus susceptibles de se tourner vers les journaux communautaires en ligne (27 p. 100) que les anglophones ou les francophones majoritaires au Québec; cependant, les journaux communautaires ne se classent qu'au huitième rang seulement parmi les médias ayant fait l'objet du sondage.
Population de l’échantillon | Anglophones : Majorité (RdC) (n=722) |
Anglophones : Minorité (QC) (n=461) |
Francophones : Majorité (QC) (n=511) |
Francophones : Minorité (RdC) (n=1 179) |
---|---|---|---|---|
Utilisé Internet | 85 % | 88 % | 82 % | 86 % |
Personnes de votre connaissance | 63 % | 62 % | 63 % | 68 % |
Écouté la radio AM/FM | 57 % | 52 % | 53 % | 53 % |
Regardé la télévision conventionnelle | 60 % | 54 % | 72 % | 65 % |
Bureau de Service Canada | 40 % | 40 % | 48 % | 50 % |
Lu un quotidien imprimé | 40 % | 33 % | 45 % | 50 % |
Lu un journal de quartier ou un journal communautaire imprimé (c-à-d., les journaux autres que les quotidiens)? | 35 % | 31 % | 37 % | 40 % |
Lu un magazine | 25 % | 15 % | 23 % | 24 % |
Composé le 1 800 O-Canada | 19 % | 27 % | 27 % | 31 % |
Bureau du député | 18 % | 16 % | 17 % | 21 % |
Autre support numérique : | (n=649) | (n=411) | (n=447) | (n=989) |
Visité un site Web du gouvernement du Canada | 74 % | 81 % | 78 % | 80 % |
Utilisé un média social (par ex., Facebook, YouTube, LinkedIn) | 44 % | 42 % | 33 % | 40 % |
Lu un quotidien quelconque en ligne | 34 % | 34 % | 35 % | 37 % |
Regardé la télévision en continu sur Internet | 21 % | 27 % | 15 % | 21 % |
Écouté la radio Web | 18 % | 23 % | 17 % | 16 % |
Lu un journal de quartier ou un journal communautaire en ligne (c-à-d., un journal autre qu'un quotidien) | 18 % | 18 % | 17 % | 27 % |
Comme il est décrit précédemment, selon l'échantillon global des Canadiens, les répondants de langue minoritaire plus âgés sont plus susceptibles de se tourner vers la télévision, la radio et les quotidiens et les journaux communautaires imprimés pour obtenir de l'information au sujet du gouvernement du Canada. Les répondants en minorité linguistique plus jeunes sont plus susceptibles de recourir à Internet et à toutes ses sources (médias sociaux, sites Web, radio Web et journaux) pour obtenir de l'information. Contrairement à leurs aînés, ils sont également plus susceptibles de consulter leurs connaissances.
Comme il est indiqué précédemment, les résidents de milieux ruraux comptent davantage sur les journaux communautaires imprimés.
Comparativement aux autres répondants de langue minoritaire, les répondants qui habitent dans des communautés où les résidents en situation de minorité linguistique sont rares (c-à-d., moins de 5 p. 100) sont plus susceptibles de se tourner vers les quotidiens et les sites Web du gouvernement pour obtenir de l'information sur le gouvernement du Canada; dans une moindre mesure, cela vaut également pour les magazines.
Pour ce qui est des médias traditionnels, les répondants de tous les milieux linguistiques partagent les mêmes attentes pour ce qui est d'obtenir de l'information au moyen d'Internet, de la radio ou des magazines (voir le tableau 7 : Sources d'information sur les programmes et services du gouvernement du Canada). Les anglophones, en situation tant majoritaire que minoritaire, sont plus susceptibles de s'attendre à recevoir de l'information du gouvernement par les envois postaux du gouvernement du Canada que leurs homologues francophones respectifs, tandis que les Québécois francophones choisissent davantage la télévision conventionnelle. Les francophones en situation minoritaire hors Québec sont plus susceptibles de se tourner vers les journaux imprimés que les anglophones en situation minoritaire vivant au Québec.
Population de l’échantillon | Anglophones : Majorité (RdC) (n=722) |
Anglophones : Minorité (QC) (n=461) |
Francophones : Majorité (QC) (n=511) |
Francophones : Minorité (RdC) (n=1 179) |
---|---|---|---|---|
Internet | 73 % | 82 % | 81 % | 77 % |
Envois postaux du gouvernement du Canada | 67 % | 72 % | 58 % | 62 % |
Télévision conventionnelle | 67 % | 60 % | 80 % | 70 % |
Radio | 64 % | 54 % | 60 % | 61 % |
Journaux Note de bas de page 10 | 55 % | 52 % | 59 % | 61 % |
Magazines | 19 % | 16 % | 20 % | 21 % |
Autre support numérique : | (n=649) | (n=411) | (n=447) | (n=989) |
Site Web du gouvernement du Canada | 64 % | 71 % | 77 % | 78 % |
Média social (par ex., Facebook, YouTube, LinkedIn) | 46 % | 47 % | 40 % | 42 % |
Quotidiens en ligne | 35 % | 44 % | 47 % | 44 % |
Télévision en continu sur Internet | 23 % | 27 % | 21 % | 25 % |
Journal de quartier ou journal communautaire en ligne (c-à-d., un journal autre qu'un quotidien) | 21 % | 20 % | 22 % | 27 % |
Radio Web | 19 % | 21 % | 19 % | 20 % |
Les résultats portent à croire que les Canadiens de tous les groupes linguistiques ont des attentes semblables en ce qui concerne le format de l'information qu'ils reçoivent sur les programmes, les services et les annonces du gouvernement (voir le tableau 8 : Format attendu de l'information sur les services gouvernementaux).
Population de l’échantillon | Anglophones : Majorité (RdC) (n=691) |
Anglophones : Minorité (QC) (n=452) |
Francophones : Majorité (QC) (n=493) |
Francophones : Minorité (RdC) (n=1 145) |
---|---|---|---|---|
Nouvelles | 37 % | 33 % | 32 % | 31 % |
Publicité | 5 % | 6 % | 10 % | 5 % |
Les deux également | 52 % | 55 % | 51 % | 58 % |
Ne sait pas/Pas de réponse | 6 % | 7 % | 8 % | 6 % |
Les résultats montrent que tous les anglophones sont légèrement moins satisfaits des efforts de communication du gouvernement fédéral que les francophones. Au total, de 85 à 87 p. 100 des francophones se disent très satisfaits ou au moins moyennement satisfaits de la façon dont le gouvernement du Canada informe les citoyens, comparativement à de 78 à 80 p. 100 des anglophones (voir le tableau 9 : Satisfaction à l'égard de l'information du gouvernement du Canada). Inversement, de 8 à 11 p. 100 seulement des francophones ont déclaré être moyennement satisfaits, comparativement à de 18 à 19 p. 100 des anglophones. Cependant, sur le plan statistique, ce degré de satisfaction n'est ni plus bas ni plus élevé au sein des anglophones en situation de minorité linguistique qu'il ne l'est parmi les autres anglophones.
En ce qui concerne les motifs expliquant un degré de satisfaction moyen concernant l'information du gouvernement, il est impossible de réaliser une analyse significative des différences dans l'ensemble des quatre segments linguistiques en raison de la taille relativement petite des échantillons (voir le tableau 10 : Motifs d'insatisfaction à l'égard de l'information du gouvernement du Canada).
Population de l’échantillon | Anglophones : Majorité (RdC) (n=722) |
Anglophones : Minorité (QC) (n=461) |
Francophones : Majorité (QC) (n=511) |
Francophones : Minorité (RdC) (n=1 179) |
---|---|---|---|---|
Très satisfait | 17 % | 19 % | 20 % | 23 % |
Moyennement satisfait | 61 % | 61 % | 65 % | 64 % |
Pas très satisfait | 12 % | 14 % | 9 % | 5 % |
Pas du tout satisfait | 7 % | 4 % | 2 % | 3 % |
Ne sait pas/Pas de réponse | 2 % | 2 % | 3 % | 4 % |
Sans objet | 1 % | 0 % | 1 % | 1 % |
Population de l’échantillon | Anglophones : Majorité (RdC) (n=146) |
Anglophones : Minorité (QC) (n=76) |
Francophones : Majorité (QC) (n=57) |
Francophones : Minorité (QC) (n=128) |
---|---|---|---|---|
N'est pas informé des programmes/politiques | 22 % | 25 % | 35 % | 32 % |
Manque de transparence/de détails | 25 % | 17 % | 22 % | 16 % |
Généralement mécontent avec le gouvernement | 15 % | 12 % | 8 % | 8 % |
Manque d'accès au numérique/autres sources privilégiées | 8 % | 2 % | 2 % | 6 % |
Difficulté de s'y trouver/à y accéder | 5 % | 14 % | 14 % | 6 % |
Pas intéressé | 4 % | 12 % | 3 % | 1 % |
Autre | 10 % | 10 % | 7 % | 10 % |
Ne sait pas/Pas de réponse | 10 % | 3 % | 9 % | 12 % |
Ce chapitre présente les résultats du sondage sur les langues officielles mené auprès des répondants de langue officielle en situation minoritaire, en ce qui concerne l'accès aux médias dans leur langue, ainsi que les stratégies qu'ils emploient pour obtenir l'information.
Parmi les anglophones minoritaires vivant au Québec, huit sur dix (soit 79 p. 100) ont indiqué qu'ils cherchent de l'information du gouvernement du Canada en anglais. Un autre 18 p. 100 cherche ces renseignements autant en anglais qu'en français, et seulement 3 p. 100 en français uniquement. La situation est cependant bien différente chez les francophones minoritaires vivant dans le reste du Canada. Dans ce cas, la plus grande proportion cherche les renseignements du gouvernement du Canada autant en anglais qu'en français (46 p. 100). En outre, trois personnes sur dix (29 p. 100) cherchent les renseignements en français, mais près d'une personne sur quatre (23 p. 100) fait ses recherches en anglais.
Ce graphique à deux barres horizontales s'intitule : « Langue d'accès à l'information du Gouvernement du Canada ». Il montre le détail complet des réponses à la question, « Est-ce que vous cherchez généralement de l'information sur des programmes, des services ou des annonces du gouvernement du Canada en <langue> ou autant dans les deux langues? ».
Le premier set de barres en partant du haut indique la langue d'accès à l'information du Gouvernement du Canada pour les « Anglophones ». Les 461 répondants ont répondu comme suit :
Le deuxième set de barres indique la langue d'accès à l'information du Gouvernement du Canada pour les « Francophones ». Les 1 174 répondants ont répondu comme suit :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
Comme très peu d'anglophones en situation minoritaire ont affirmé chercher l'information du gouvernement du Canada en français, il n'y a pas assez de répondants qui expliquent la raison de leur pratique pour appuyer une analyse significative. Toutefois, parmi les 23 p. 100 des francophones en situation minoritaire faisant partie de l'échantillon qui ont affirmé chercher des renseignements en anglais, six sur dix (61 p. 100) ont expliqué qu'il était ainsi plus facile de comprendre l'information. Une personne sur quatre (26 p. 100) a indiqué qu'il s'agissait de la langue qu'elle préférait utiliser, et une même proportion a souligné qu'il s'agissait de la langue utilisée par la plupart des résidents de la communauté (24 p. 100). Très peu de personnes ont déclaré qu'elles n'arrivaient pas à trouver les renseignements en français ou que ces renseignements étaient insuffisants ou mal traduits.
Ce graphique à barres horizontales s'intitule : « Raison pour chercher de l'information dans l'autre langue officielle ». Il montre le détail des réponses à la question, « Pourquoi cherchez-vous normalement de l'information sur le gouvernement du Canada en anglais? ». Les 282 répondants (Francophones cherchant en anglais) ont répondu comme suit :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
Il n'est pas étonnant de constater que les francophones minoritaires vivant dans des collectivités formées d'une proportion supérieure de résidents francophones (5 p. 100 ou plus) sont beaucoup moins susceptibles de dire que l'anglais est la langue la plus utilisée par les résidents de la collectivité (de 10 à 12 p. 100, comparativement à 42 p. 100 pour ceux vivant dans des collectivités où les francophones forment moins de 5 p. 100 de la population). Au contraire, ils sont plus susceptibles d'attribuer leur utilisation des médias de langue anglaise à une préférence personnelle (de 40 à 42 p. 100, contre 8 p. 100).
On a demandé aux répondants en situation de minorité linguistique s'ils avaient accès aux journaux communautaires dans leurs langues respectives. Les résultats montrent que la disponibilité de journaux dans une langue officielle minoritaire est relativement constante chez les anglophones et les francophones, c-à-d., qu'environ deux répondants sur trois ont déclaré qu'il en existait un comparativement à un répondant sur quatre qui a affirmé ne pas trouver ce genre de publication dans sa communauté (voir le graphique 13 : Disponibilité de journaux publiés dans la langue officielle minoritaire). De 6 à 13 p. 100 répondants sont incertains.
Ce graphique à deux barres horizontales s'intitule : « Disponibilité des journaux en langue officielle de la minorité ». Il montre le détail complet des réponses à la question, « Est-ce qu'un journal local ou communautaire est offert en <langue> dans votre région? ».
Le premier set de barres en partant du haut indique la disponibilité des journaux dans la langue officielle de la minorité pour les « Anglophones (minorité) ». Les 461 répondants ont répondu comme suit :
Le deuxième set de barres indique la disponibilité des journaux dans la langue officielle de la minorité pour les « Francophones (minorité) ». Les 1 174 répondants ont répondu comme suit :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
Il va de soi que les répondants qui habitent dans des communautés ayant une proportion plus élevée de résidents en situation de minorité linguistique (p. ex., 20 p. 100 ou plus) sont considérablement plus susceptibles de dire qu'il existe un journal communautaire dans la langue officielle de la minorité (70 p. 100); cependant, même parmi les résidents de communautés où la langue officielle minoritaire est parlée par 5 p. 100 ou moins des résidents, 60 p. 100 des répondants ont dit avoir un journal communautaire dans la langue officielle minoritaire.
On a demandé aux répondants qui ont dit avoir accès à un journal communautaire dans la langue officielle minoritaire d'indiquer la fréquence à laquelle ils lisaient ces journaux. Les résultats donnent à penser que les habitudes d'utilisation des anglophones et des francophones en situation de langue minorité linguistique sont pratiquement identiques (voir le graphique 14 : Utilisation de journaux publiés dans la langue officielle minoritaire – anglophones et le graphique 15 : Utilisation de journaux publiés dans la langue officielle minoritaire – francophones). Dans chaque cas, trois répondants sur quatre ont dit lire le journal communautaire dans la langue officielle minoritaire au moins une fois par mois et un répondant sur trois a déclaré lire certains numéros chaque mois. Seulement un répondant sur cinq lisait chaque numéro.
Ce graphique à barres horizontales s'intitule : « Lecture de journaux en langue officielle de la minorité – Anglophones ». Il montre le détail des réponses à la question, « Au cours des 30 derniers jours, à quelle fréquence avez-vous lu des journaux : toutes les éditions des journaux, la plupart des éditions, certaines éditions ou aucune édition? ». Les 285 répondants (Anglophones – minorité) qui ont lu un journal en langue minoritaire dans leur région ont répondu comme suit :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
Ce graphique à barres horizontales s'intitule : « Lecture des journaux en langue officielle de la minorité – Francophones ». Il montre le détail des réponses à la question, « Au cours des 30 derniers jours, à quelle fréquence avez-vous lu des journaux : toutes les éditions des journaux, la plupart des éditions, certaines éditions ou aucune édition? ». Les 783 répondants (Francophones – minorité) qui ont lu un journal en langue minoritaire dans leur région ont répondu comme suit :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
Les résidents plus âgés de communautés de langue officielle en situation minoritaire sont les plus susceptibles de déclarer qu'ils lisent la plupart des numéros ou tous les numéros (53 p. 100 comparativement à seulement 18 p. 100 pour les moins de 35 ans).
On a interrogé les répondants en situation de minorité linguistique sur la disponibilité locale d'une station de radio de langue officielle en situation minoritaire. Les résultats font ressortir une disparité notable entre les segments linguistiques. Au total, sept francophones en situation de minorité linguistique sur dix qui habitent hors Québec (70 p. 100) ont déclaré avoir accès à une station de radio de langue officielle en situation minoritaire dans leur communauté (voir le graphique 16 : Disponibilité de stations radio qui diffusent dans la langue officielle minoritaire). Inversement, seulement la moitié des anglophones en situation de minorité linguistique qui habitent au Québec (49 p. 100) ont dit avoir accès à une station de radio de langue officielle en situation minoritaire dans leur région.
Ce graphique à deux barres horizontales s'intitule : « Disponibilité de radios en langue officielle de la minorité ». Il montre le détail complet des réponses à la question, « Est-ce qu'une station communautaire en <langue> de radio est offerte? ».
Le premier set de barres en partant du haut indique la disponibilité des radios dans la langue officielle de la minorité pour les « Anglophones (minorité) ». Les 461 répondants ont répondu comme suit :
Le deuxième set de barres indique la disponibilité des radios dans la langue officielle de la minorité pour les « Francophones (minorité) ». Les 1 174 répondants ont répondu comme suit :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
On a demandé aux répondants qui indiquaient avoir accès à une station de radio de langue officielle en situation minoritaire d'estimer le nombre d'heures qu'ils consacraient à l'écouter au cours d'une journée normale. Les résultats portent à croire que, comparativement aux francophones en situation de minorité linguistique, les anglophones en situation de langue minoritaire écoutent davantage la radio dans la langue officielle minoritaire; seulement 22 p. 100 ont répondu ne pas écouter du tout la radio et 19 p. 100 ont dit l'écouter plus de deux heures chaque jour (voir le graphique 17 : Écoute de stations radio qui diffusent dans la langue officielle minoritaire – anglophones et le graphique 18 : Écoute de stations radio qui diffusent dans la langue officielle minoritaire – francophones). Parmi les francophones, un répondant sur trois n'écoute pas la radio du tout et seulement 12 p. 100 le font plus de deux heures par jour.
Ce graphique à barres horizontales s'intitule : « Fréquence d'écoute de radios en langue officielle de la minorité – Anglophones ». Il montre le détail des réponses à la question « Au cours des 30 derniers jours, à quelle fréquence avez-vous écouté ces stations de radio? Plus de deux heures par jour, une à deux heures par jour, moins d'une heure par jour ou pas du tout? ». Les 222 répondants (Anglophones – minorité) qui ont une radio en langue minoritaire dans leur région ont répondu comme suit :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
Ce graphique à barres horizontales s'intitule : « Fréquence d'écoute de radios en langue officielle de la minorité – Francophones ». Il montre le détail des réponses à la question, « Au cours des 30 derniers jours, à quelle fréquence avez-vous écouté ces stations de radio? Plus de deux heures par jour, une à deux heures par jour, moins d'une heure par jour ou pas du tout? ». Les 791 répondants (Francophones – minorité) qui ont une radio en langue minoritaire dans leur région ont répondu comme suit :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
Les résidents en situation de minorité linguistique de 65 ans ou plus sont ceux qui écoutent le plus les stations de radio de langue minoritaire (45 p. 100 ont dit écouter la radio au moins une heure par jour).
On a demandé aux répondants en situation de minorité linguistique qui consultent des médias de communautés de langue officielle en situation minoritaire – soit des journaux ou la radio – d'expliquer pourquoi ils choisissent ces sources médiatiques; les différences entre les deux segments linguistiques sont limitées. Les deux tiers des anglophones en situation minoritaire (67 p. 100) et des francophones en situation minoritaire (68 p. 100) ont dit recourir à ces médias pour suivre les nouvelles et événements locaux (voir le graphique 19 : Motifs invoqués pour utiliser les médias communautaires disponibles dans la langue officielle minoritaire – anglophones et le graphique 20 : Motifs invoqués pour utiliser les médias des communautés de langue officielle en situation minoritaire – francophones). D'autres répondants ont déclaré qu'il est plus facile de trouver les médias de communautés de langue officielle en situation minoritaire, que ceux-ci constituent une source d'information supérieure, qu'ils sont plus crédibles que d'autres formes de médias, qu'ils abordent des sujets intéressants ou qu'ils sont la seule source médiatique disponible dans leur langue officielle.
Ce graphique à barres horizontales s'intitule : « Raisons pour utiliser les médias communautaires en langue officielle minoritaire – Anglophones ». Il montre le détail des réponses à la question, « Pourquoi utilisez-vous des sources médiatiques de quartier ou des sources médiatiques communautaires? ». Les 294 répondants (Anglophones – minorité) qui utilisent des sources médiatiques communautaires en anglais ont répondu comme suit :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
Ce graphique à barres horizontales s'intitule : « Raisons pour utiliser les médias communautaires en langue officielle minoritaire – Francophones ». Il montre le détail des réponses à la question, « Pourquoi utilisez-vous des sources médiatiques de quartier ou des sources médiatiques communautaires? ». Les 762 répondants (Francophones – minorité) qui utilisent des sources médiatiques communautaires en français ont répondu comme suit :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
On a demandé aux répondants en situation de minorité linguistique qui n'utilisent pas les médias des communautés de langue officielle en situation minoritaire, peu importe la forme, de fournir des précisions à ce sujet. Les anglophones et francophones en situation minoritaire ont invoqué diverses raisons pour expliquer pourquoi ils ne les utilisent pas; toutefois, les résultats concernant les anglophones sont fondés sur un nombre relativement petit de répondants (n=72) (voir le graphique 21 : Motifs invoqués pour ne pas utiliser les médias des communautés de langue officielle en situation minoritaire – anglophones et le graphique 22 : Motifs invoqués pour ne pas utiliser les médias des communautés de langue officielle en situation minoritaire – francophones). Du nombre relativement faible d'anglophones en situation minoritaire, près de la moitié (47 p. 100) a dit simplement préférer d'autres sources. Parmi les autres motifs invoqués souvent figurent le manque d'intérêt ou de temps (31 p. 100) et le fait que l'information n'était pas disponible ou qu'elle n'était pas facilement accessible (8 p. 100). Un autre petit segment d'anglophones en situation minoritaire estimait que des sources autres que les médias communautaires étaient meilleures pour transmettre les renseignements du gouvernement du Canada (7 p. 100). Six francophones en situation minoritaire sur dix n'utilisent pas de médias de communautés de langue officielle en situation minoritaire par manque d'intérêt (35 p. 100) ou parce qu'ils préfèrent d'autres sources (26 p. 100). Un total de 11 p. 100 de ces francophones juge que d'autres sources sont meilleures pour transmettre les renseignements du gouvernement du Canada.
Ce graphique à barres horizontales s'intitule : « Raisons pour ne pas utiliser les médias communautaires en langue officielle minoritaire – Anglophones ». Il montre le détail des réponses à la question, « Pourquoi ne consultez-vous pas les médias de quartier ou les médias communautaires? » Les 72 répondants (Anglophones – minorité) qui n'utilisent pas des sources médiatiques communautaires en anglais ont répondu comme suit :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
Ce graphique à barres horizontales s'intitule : « Raisons pour ne pas utiliser les médias communautaires en langue officielle minoritaire – Francophones ». Il montre le détail des réponses à la question, « Pourquoi ne consultez-vous pas les médias de quartier ou les médias communautaires? ». Les 353 répondants (Francophones – minorité) qui n'utilisent pas des sources médiatiques communautaires en français ont répondu comme suit :
« Les Associés de recherche EKOS » et « Sondage CLOSM, 2017 »
Les répondants de langue minoritaire plus jeunes (moins de 35 ans) sont les plus susceptibles de déclarer que les médias des communautés de langue officielle en situation minoritaire ne les intéressent pas ou qu'ils n'ont pas le temps. Les répondants âgés de 35 à 44 ans sont plus susceptibles que les autres cohortes d'âges d'affirmer ne pas avoir accès à des médias de langue officielle minoritaire dans leur communauté.
Bonjour / Hello (pause) Le gouvernement du Canada est en train de mener un sondage sur la façon dont les Canadiens demeurent informés. The Government of Canada is conducting a research survey on how Canadians stay informed. Préférez-vous continuer en français ou en anglais? Would you prefer to continue in English or French?
Remarque : Si à ce moment le répondant préfère répondre au sondage en anglais, l'enquêteur doit être en mesure de réaliser l'entrevue en anglais.
Je m'appelle et je travaille pour EKOS. Notre société a reçu le mandat de mener le sondage. Il vous faudra environ 15 minutes pour répondre au sondage.
Il a été inscrit auprès de l'Association de la recherche et de l'intelligence marketing. Vous êtes libre de participer ou non à ce sondage et vos réponses seront traitées en toute confidentialité et demeureront anonymes.
Puis-je continuer?
Est-ce que nous vous rejoignons sur votre téléphone cellulaire ou sur votre téléphone traditionnel?
Êtes-vous dans un endroit sécuritaire?
Conduisez-vous un véhicule ou opérez-vous une machinerie lourde en ce moment?
Avez-vous 18 ans ou plus?
Avez-vous une ligne téléphonique traditionnelle autre que le cellulaire à la maison?
Dans quelle province ou territoire demeurez-vous?
Cet appel peut être enregistré pour des contrôles de qualité ou pour fins de formation.
Cette partie de l'entrevue traite de la façon dont vous trouvez et recevez de l'information sur des sujets qui vous intéressent.
La prochaine section du sondage se concentre sur la façon dont vous cherchez de l'information sur les programmes, les services et les annonces du gouvernement du Canada.
REMARQUE : La question suivante se répète régulièrement : « Consultez-vous… pour obtenir de l'information sur les programmes, les services et les annonces du gouvernement du Canada? »
La prochaine section du sondage se concentre sur les médias auxquels vous vous fiez le plus pour recevoir de l'information sur les programmes, les services et les annonces du gouvernement du Canada.
Réponse ouverte : 1
Ces dernières questions servent à des fins statistiques seulement et demeureront confidentielles. Votre identité restera anonyme.
Francophones dans le reste du Canada | Anglophones au Québec | ||
---|---|---|---|
Communauté (subdivision de recensement) | Nombre d'interviews | Communauté (subdivision de recensement) | Nombre d'interviews |
Chatham-Kent (Ont.) | 9 | Beloeil | 1 |
Edmonton (Alb.) | 6 | Boucherville | 2 |
Kingston (Ont.) | 2 | Chandler | 4 |
Quinte West (Ont.) | 2 | Chibougamau | 1 |
Saint John (N.-B.) | 3 | Coaticook | 1 |
Winnipeg (Man.) | 60 | Farnham | 1 |
Kings, Subd. A. (N.-É.) | 2 | Malartic | 2 |
Douglas (N.-B.) | 1 | Mascouche | 1 |
Peterborough (Ont.) | 1 | Mirabel | 1 |
Oshawa (Ont.) | 1 | Mont-Saint-Hilaire | 2 |
Port Colborne (Ont.) | 2 | Prévost | 2 |
Toronto (Ont.) | 6 | Québec (ville) | 5 |
Tecumseh (Ont.) | 1 | Rouyn-Noranda | 1 |
Windsor (Ont.) | 2 | Saint-Colomban | 1 |
Thunder Bay (Ont.) | 1 | Saint-Damien-de-Buckland | 1 |
Beaumont (Alb.) | 1 | Saint-Denis-de-Brompton | 1 |
Wood Buffalo (Alb.) | 1 | Saint-Donat | 1 |
Victoria (C.-B.) | 1 | Saint-Hippolyte | 3 |
Abbotsford (C.-B.) | 1 | Saint-Isidore | 1 |
Orangeville (Ont.) | 1 | Saint-Jean-sur-Richelieu | 1 |
Total | 104 | Saint-Jérôme | 1 |
s/o | s/o | Saint-Joseph-du-Lac | 2 |
s/o | s/o | Saint-Léandre | 1 |
s/o | s/o | Saint-Philippe | 3 |
s/o | s/o | Saint-Thérèse | 1 |
s/o | s/o | Sainte-Barbe | 1 |
s/o | s/o | Salaberry-de-Valleyfield | 2 |
s/o | s/o | Sept-Îles | 1 |
s/o | s/o | Terrebonne | 4 |
s/o | s/o | Trois-Rivières | 1 |
s/o | s/o | Val-d'Or | 2 |
s/o | s/o | Total | 52 |
Francophones dans le reste du Canada | Anglophones au Québec | ||
---|---|---|---|
Communauté (subdivision de recensement) | Nombre d'interviews | Communauté (subdivision de recensement) | Nombre d'interviews |
Antigonish, Subd. B, N.-É. (Pomquet) | 4 | Boisbriand | 4 |
Blind River (Ont.) | 13 | Deux-Montagnes | 3 |
Elliot Lake (Ont.) | 9 | Gaspé | 2 |
Essa (Ont.) | 10 | Gatineau | 17 |
Kirkland Lake (Ont.) | 2 | Longueuil | 42 |
La Broquiere (Man.) | 45 | Port-Daniel-Gascons | 2 |
Lakeshore (Ont.) | 18 | Cantley | 3 |
North Bay (Ont.) | 29 | Saint-Lambert | 4 |
Comté de Northern Sunrise (Alb.) | 2 | Saint-Mathieu | 1 |
Oromocto (N.-B.) | 8 | Sainte-Catherine | 1 |
Ottawa (Ont.) | 140 | Sherbrooke | 29 |
Riverview (Ont.) | 1 | Val-des-Monts | 3 |
South Stormont (Ont.) | 3 | Waterloo | 1 |
St. Paul County No. 19 (Alb.) | 1 | Piedmont | 1 |
Taché (Man.) | 39 | Val-des-Lacs | 1 |
Timiskaming, cantons non érigés en municipalité, partie ouest (Ont.) |
2 | Shefford | 1 |
Tiny (Ont.) | 3 | Delson | 1 |
Wawa (Ont.) | 11 | Léry | 1 |
Welland (Ont.) | 22 | Brossard | 1 |
Total | 362 | Total | 118 |
Francophones dans le reste du Canada | Anglophones au Québec | ||
---|---|---|---|
Communauté (subdivision de recensement) | Nombre d'interviews | Communauté (subdivision de recensement) | Nombre d'interviews |
Note de bas de page * Alfred et Plantagenet (Ont.) | 2 | Brossard | 4 |
Argyle (N.-É.) | 59 | La Pêche | 21 |
Bathurst (N.-B.) | 57 | Laval | 42 |
Note de bas de page * Campbellton (N.-B.) | 1 | Montréal | 181 |
Note de bas de page * Caraquet (N.-B.) | 3 | Percé | 2 |
Note de bas de page * Casselman (Ont.) | 1 | Pontiac | 6 |
Cochrane (Ont.) | 44 | Saint-Lazare | 7 |
Chapleau (N.-B.) | 1 | Note de bas de page ** Bonne-Espérance | 1 |
Note de bas de page * Dieppe (N.-B.) | 1 | Note de bas de page ** Côte-Saint-Luc | 3 |
Note de bas de page * Edmundston (N.-B.) | 6 | Note de bas de page ** Montréal-Ouest | 1 |
Note de bas de page * Grand Falls / Grand Sault (N.-B.) | 1 | Note de bas de page ** Dollard-des-Ormeaux | 3 |
Note de bas de page * Clarence-Rockland (Ont.) | 5 | Note de bas de page ** Kirkland | 1 |
Greater Sudbury (Ont.) | 145 | Note de bas de page ** Pointe-Claire | 2 |
Note de bas de page * Hardwicke (N.-B.) | 1 | Note de bas de page ** Dorval | 1 |
Note de bas de page * Hawkesbury (Ont.) | 1 | Note de bas de page ** Beaconsfield | 2 |
Note de bas de page * Hearst (Ont.) | 1 | Ayer's Cliff | 1 |
Inverness, Subd. A (N.-É.) (Chéticamp) | 9 | Potton | 1 |
Note de bas de page * Memramcook (N.-B.) | 1 | Sutton | 1 |
Moncton (N.-B.) | 56 | Godmanchester | 2 |
Note de bas de page * Moonbeam (Ont.) | 1 | Havelock | 1 |
North Glengarry (Ont.) | 112 | Châteauguay | 5 |
Note de bas de page * Petit-Rocher (N.-B.) | 1 | Vaudreuil-Dorion | 2 |
Russell (Ont.) | 102 | Note de bas de page ** Westmount | 1 |
Note de bas de page * Saint-Leonard (N.-B.) | 1 | Total | 291 |
Note de bas de page * Saint-Quentin (N.-B.) | 1 | s/o | s/o |
Note de bas de page * Shippagan (N.-B.) | 1 | s/o | s/o |
South Glengarry (Ont.) | 11 | s/o | s/o |
St-Pierre-Jolys (Man.) | 1 | s/o | s/o |
Note de bas de page * The Nation (Ont.) | 1 | s/o | s/o |
Timmins (Ont.) | 82 | s/o | s/o |
Note de bas de page * West Nipissing (Ont.) | 1 | s/o | s/o |
Manquant | 3 | s/o | s/o |
Total | 713 | s/o | s/o |
Voici la manière dont le taux de réponse a été calculé pour les trois segments linguistiques.
Tableau illustrant la répartition des appels | Échantillon de la majorité | Minorité anglophone | Minorité francophone |
---|---|---|---|
s/o | 10 459 | 3 593 | 15 347 |
Numéros bloqués par Bell | 240 | 116 | 674 |
Numéro d'affaires, de télécopieur, de modem | 288 | 111 | 596 |
Numéro en double | 25 | 2 | 19 |
Pas en service | 9 906 | 3 364 | 14 058 |
Tableau illustrant la répartition des appels | Échantillon de la majorité | Minorité anglophone | Minorité francophone |
---|---|---|---|
s/o | 16 139 | 10 476 | 32 069 |
Nouvelle tentative de communication (rappel – heure/date précise, répondeur) | 10 366 | 8 254 | 19 654 |
Pas de réponse (rappel dans 12 heures) | 5 773 | 2 222 | 12 415 |
Tableau illustrant la répartition des appels | Échantillon de la majorité | Minorité anglophone | Minorité francophone |
---|---|---|---|
s/o | 6 365 | 2 410 | 8 885 |
Le répondant qualifié raccroche | 27 | 6 | 24 |
Refus | 6 138 | 2 177 | 8 536 |
Langue rejetée (langue non officielle) | 200 | 227 | 325 |
Tableau illustrant la répartition des appels | Échantillon de la majorité | Minorité anglophone | Minorité francophone |
---|---|---|---|
s/o | 2 284 | 2 363 | 10 385 |
Terminé | 1 233 | 461 | 1 178 |
Inadmissible (âge, résident permanent, langue minoritaire) | 190 | 1 653 | 8 343 |
Quota atteint (région, sexe, âge) | 861 | 249 | 863 |
Tableau illustrant la répartition des appels | Échantillon de la majorité | Minorité anglophone | Minorité francophone |
---|---|---|---|
Méthode empirique ARIM D/(B+C+D) | 9,2 % | 15,5 % | 20,2 % |