Profil de l’industrie canadienne de la langue Rapport final

Numéro de contrat :
EN966-16-2735
Valeur totale du contrat :
191 710,15 $ (taxe de vente harmonisée incluse)
Date d’attribution du contrat :
Le 5 juillet 2016
Date de présentation du rapport :
Le 20 mars 2017

Rapport préparé par : R.A. Malatest and Associates Ltd.

Rapport préparé pour : Services publics et Approvisionnement Canada

This report is also available in English.

Pour en savoir plus sur le présent rapport, veuillez envoyer un courriel à : TPSGC.Questions.PWGSC@tpsgc-pwgsc.gc.ca.

Table des matières

Sommaire

Introduction

Organisme de service spécial relevant de Services publics et Approvisionnement Canada, le Bureau de la traduction (le Bureau) a été fondé en 1934 afin d’offrir des services de traduction et d’autres services linguistiques aux ministères et organismes fédéraux. En tant que centre d’expertise en matière linguistique au Canada, le Bureau est le fournisseur exclusif de services de traduction et d’interprétation du Parlement.

Le Bureau avait besoin d’un profil de l’industrie canadienne de la langue fondé sur des données recueillies auprès de fournisseurs de services linguistiques (FSL) des quatre coins du pays. L’objectif consistait à effectuer une analyse comparative de l’industrie au moyen de données recueillies lors d’un sondage mené en 2004 afin de connaître les nouvelles tendances ainsi que de présenter des éléments importants harmonisés avec les objectifs, l’énoncé de mission et le plan d’affaires global du Bureau. Ce dernier a donc conclu avec R.A. Malatest and Associates Ltd. (Malatest) un contrat visant l’élaboration et la réalisation d’un sondage destiné à un éventail de FSL de l’ensemble du Canada, la réalisation d’une analyse quantitative et la présentation des constatations au Bureau. La valeur totale du contrat s’élevait à 169 655 $, dépenses et honoraires compris (taxe de vente harmonisée en sus).

Le projet visait à produire un profil de l’industrie canadienne de la langue axé sur les caractéristiques ci-après des FSL :

Méthode et échantillon

Malatest a élaboré un sondage en ligne et par téléphone visant à évaluer les éléments ci-dessus. Les FSL membres d’une association professionnelle de l’industrie de la langue qui pouvaient donner des renseignements sur les services linguistiques offerts par leur entreprise (à titre de cadre supérieur, de propriétaire ou de pigiste) ont été invités à remplir le sondage. Au total, 6 001 invitations ont été lancées, et 628 FSL ont répondu au sondage. Le taux de réponse est donc de 10,5 %.

Selon les résultats du sondage de 2016, la majorité (76 %) des FSL sondés se sont identifiés comme propriétaire unique d’une entreprise ou comme pigiste, comparativement à 5,8 % des répondants du sondage de 2004. Il est impossible de déterminer si cette différence découle d’une modification au sein de l’industrie de la langue, car des stratégies de recrutement différentes, qui ciblaient les entreprises plutôt que les pigistes, ont été utilisées en 2004. Lorsque possible, les données relatives aux propriétaires uniques et aux pigistes n’ont pas été prises en compte lors de l’établissement de comparaisons avec les résultats du sondage de 2004 afin d’assurer la justesse des comparaisons.

Aperçu des constatations

Offres de service

Comme en 2004, la plupart des FSL qui ont rempli le sondage de 2016 sont situés au Québec (37,5 %) ou en Ontario (26,8 %). De même, les clients des entreprises des FSL sondés sont principalement situés en Ontario (49,5 %) ou au Québec (42,4 %).

La majorité (68,8 %) des FSL sondés ont indiqué que leur principal secteur d’activité au sein de l’industrie de la langue est la traduction, tandis que l’interprétation est le principal secteur d’activité de moins d’un cinquième (17,7 %) des répondants. Les combinaisons de langues les plus communes sont de l’anglais au français (48,6 %) et du français à l’anglais (37,3 %). Bien que la traduction soit le principal secteur d’activité de la majorité des répondants, de nombreux FSL ont indiqué offrir de multiples services linguistiques. En effet, près de la moitié (46,2 %) des répondants qui œuvrent principalement dans le domaine de la traduction offrent aussi des services d’interprétation et approximativement un sixième offrent aussi des services de terminologie (15,1 %) ou de formation linguistique (17,3 %). Ces données divergent de celles du sondage de 2004, qui a révélé qu’un peu moins de 5 % des entreprises de traduction offraient des services de formation linguistique. Il est impossible de déterminer si ces différences découlent de modifications au sein de l’industrie ou à la composition différente de l’échantillon des deux sondages.

Recettes et marchés

En 2015, les recettes des FSL sondés ont totalisé 70,4 millions de dollars. Les entreprises constituées en personne morale et les entreprises publiques ont généré plus des trois quarts (81,8 %) de la totalité de ces recettes. La majorité (96,3 %) des recettes provenaient des services de traduction. Il est impossible de déterminer si les services de traduction étaient la principale source de recettes, car les fournisseurs de ces services étaient surreprésentés dans l’échantillon. Les recettes totales des FSL sondés ont augmenté au fil des ans (hausse de 13 % entre 2011 et 2015) et elles devraient continuer d’augmenter en 2016 (hausse de 9 %), et ce, jusqu’en 2020 (hausse de 19 %). Des tendances similaires ont été observées en 2004, alors que 41 % des entreprises prévoyaient une augmentation de leurs recettes.

Presque tous les FSL sondés (99 %) exercent leurs activités au Canada et, en moyenne, le marché canadien est à l’origine d’une grande partie des ventes dans l’industrie de la langue (88,8 %). Moins de la moitié (40,1 %) des répondants ont indiqué mener des activités à l’étranger. Le marché étranger le plus commun est les États-Unis.

Comme en 2004 (78 % des répondants), plus des trois quarts (80,7 %) des FSL sondés en 2016 ont indiqué fournir des services à des entreprises et des organisations du secteur privé. De même, plus de la moitié (62,9 % en 2016 et 59 % en 2004) des FSL ont indiqué compter des particuliers parmi leur clientèle.

Clientèle

Plus de la moitié (58,6 %) des FSL ont indiqué offrir des services à des organisations du secteur public, principalement à l’échelle provinciale (37,9 %) et fédérale (30,6 %). Environ les deux tiers (63 %) des FSL qui ont fait affaire avec le gouvernement fédéral au cours des deux derniers exercices ont trouvé qu’il était difficile de travailler pour ce client, et ce, principalement en raison de la paperasse exigée (66,6 %) et de leur connaissance limitée des occasions d’affaires (49,4 %). En ce qui concerne la capacité à traiter des documents « Secret » ou « Très secret » du gouvernement du Canada, environ le tiers (31,7 %) des FSL ont indiqué disposer des installations et de l’effectif nécessaires et un cinquième (21,5 %) ont indiqué détenir les cotes de sécurité requises.

Ressources humaines

En ce qui concerne la main-d’œuvre de l’industrie de la langue, les résultats du sondage révèlent que les FSL sondés employaient au total 6 075 personnes en 2015. La majorité de ces personnes (76,3 %) étaient des employés à temps partiel. La proportion d’employés à temps plein a diminué de 48,3 % en 2004 à 22,8 % en 2015. Cette baisse peut être attribuable au grand nombre de propriétaires uniques et de pigistes au sein de l’échantillon de 2016, car bon nombre d’entre eux se sont identifiés comme des employés à temps partiel (21,2 %). La plupart des FSL étaient rattachés à une petite entreprise ne comptant qu’entre un et quatre employés. La proportion de petites entreprises a considérablement augmenté entre 2004 (55 %) et 2016 (93,3 %).

En ce qui a trait à l’avenir de la main-d’œuvre de l’industrie de la langue, les FSL prévoient que le nombre total d’employés augmentera (24,2 %) entre 2015 et 2017. Cependant, plus de la moitié (n = 161, 60,8 %) des FSL employant du personnel ont indiqué avoir de la difficulté à recruter des employés qualifiés.

En 2015, les FSL sondés ont eu recours aux services de 3 114 sous-traitants, plus précisément de 2 366 particuliers et de 748 entreprises. Le nombre total de sous-traitants représente environ la moitié (51,3 %) du nombre total d’employés (6 075). Cette proportion est moins élevée qu’en 2004. Un peu moins de la moitié (48,9 %) des FSL ont indiqué avoir fait appel à des sous-traitants en 2015, c’est-à-dire environ les trois quarts (82,2 %) des entreprises (FSL qui ont coché : entreprise constituée en personne morale, entreprise publique, société en nom collectif, corporation sans but lucratif, coopérative ou autre) et un peu plus de la moitié (56,8 %) des propriétaires uniques et des pigistes.

En ce qui concerne la production, un peu plus du tiers (36 %) des FSL qui offrent des services de traduction ont indiqué traduire entre 1 001 et 2 000 mots par jour. La majorité (n = 602, 95,9 %) des FSL sondés peuvent travailler en dehors des heures normales de bureau. Dans l’ensemble, environ les trois quarts (72,5 %) des répondants suivent un processus d’assurance de la qualité et près des trois quarts (73,6 %) d’entre eux ont mis en place plus d’un processus. Moins de FSL sondés (42 %) ont indiqué avoir adopté les normes de qualité de l’industrie de la langue.

Outils et technologies

La majorité (79,3 %) des FSL ont indiqué se tenir au courant des nouveautés liées aux outils et aux technologies afin d’améliorer leurs services, et ce, principalement (60,7 %) en consultant les courriels envoyés par les associations de l’industrie de la langue. Ces cinq dernières années, la mémoire de traduction a été l’outil ou la technologie qui a été le plus adopté par les FSL (37,7 %). De nombreux fournisseurs (35,2 %) espèrent adopter des outils ou des technologies au cours des cinq prochaines années afin d’améliorer leurs services, de gagner du temps et d’accroître la qualité de leur travail.

Points à considérer

Les points ci-après ont été formulés à partir des résultats du sondage :

Conclusion

Le présent rapport donne un aperçu de l’industrie canadienne de la langue en ce qui concerne la taille des entreprises de services linguistiques, leur répartition géographique, leurs combinaisons de langues, leur gamme de services, leur source de recettes, leur capacité de production, l’adoption de normes de qualité et l’utilisation des outils technolinguistiques. Les résultats du sondage ont été utilisés afin de formuler des points que le Bureau de la traduction pourra prendre en compte afin de contribuer à l’impartition des services linguistiques et au renforcement de ses liens avec les fournisseurs.

Valeur totale du contrat : 191 710,15 $ (taxe de vente harmonisée incluse).

Attestation de neutralité politique

J’atteste par les présentes, à titre de cadre supérieure de R.A. Malatest and Associates Ltd., que les produits livrables se conforment entièrement aux exigences de neutralité politique du gouvernement fédéral énoncées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution des marchés de services de recherche sur l’opinion publique.

En particulier, les produits livrables ne comprennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.

Joanne Barry

Executive summary

Introduction

The Translation Bureau (the Bureau), a special operating agency of Public Services and Procurement Canada (PSPC), was founded in 1934 to provide translation and linguistic services to Government of Canada departments and agencies. As the centre of linguistic expertise in Canada, the Bureau is the exclusive provider of translation and interpretation services to Parliament.

The Translation Bureau required a profile of the Canadian language industry using data collected from language service providers (LSPs) across Canada. By conducting a comparative analysis of the industry from the data collected from a survey in 2004, emerging trends could be identified, and meaningful considerations could be provided to align with the Translation Bureau’s objectives, mission statement and overall business plan. R.A. Malatest and Associates Ltd. (Malatest) was contracted to design and administer a survey to a range of LSPs across Canada, conduct a quantitative analysis and provide the findings to the Bureau. The total contract value was $169,655.00, including professional fees and expenses (Harmonized sales tax (HST) extra).

The purpose of the project was to produce a profile of the Canadian language industry that is based on the following aspects of LSPs:

Methodology and sample

Malatest designed an online and telephone survey to assess the above elements. LSPs who were members of professional language industry associations and could speak about their LSP services (as a business senior, owner or freelance) were invited to complete the survey. A total of 6,001 LSPs were invited to participate, and a total of 628 surveys were completed. The response rate was 10.5%.

The 2016 survey results show that the majority (76%) of LSPs surveyed identified themselves as sole proprietors / freelances compared with 5.8% in the 2004 survey. It is not possible to determine if this represents a change in the language industry as different recruitment strategies were used in 2004 that targeted businesses rather than freelances. To ensure an accurate comparison, sole proprietors / freelances were separated from the 2016 sample when comparisons were being made with the 2004 survey, where possible.

Overview of findings

Service offerings

Similar to the 2004 study, most LSPs who completed the 2016 survey were located in Quebec (37.5%) or Ontario (26.8%). Similarly, clients of surveyed LSP businesses were primarily located in Ontario (49.5%) and Quebec (42.4%).

The majority (68.8%) of surveyed LSPs reported their main language industry–related area of business as being translation, and less than one-fifth (17.7%) reported their main service as interpretation. The language combinations primarily included English to French (48.6%) and French to English (37.3%). While translation was the most commonly identified primary service, many LSPs reported offering multiple language industry–related services. Almost half (46.2%) of those who identified translation as their main service also offered interpretation, and approximately one-sixth also offered terminology services (15.1%) and language training (17.3%). This is in contrast to the 2004 survey, which found that translation businesses rarely offered language training (slightly less than 5%). It is not possible to determine if these differences were due to changes in the industry or due to differences in sampling between survey years.

Revenue and business markets

Surveyed LSPs reported a total of $70.4 million in revenue in 2015. Well over three-quarters (81.8%) of the total revenue was accounted for by incorporated companies / public corporations, with the majority of all revenues generated by translation services (96.3%). It is not possible to determine if translation was the main driver of revenue because those offering this service were overrepresented in the sample. The total reported revenue generated by LSPs increased over the years (+13% from 2011 to 2015) and was anticipated to continue rising in 2016 (+9%) through to 2020 (+19%). Similar trends were observed in 2004, where 41% of businesses anticipated an upswing in revenues.

Of the surveyed LSPs, almost all (99%) conducted their business in Canada, and, on average, the Canadian market accounted for a large proportion in language industry sales (88.8%). Less than half of LSPs reported working in international markets (40.1%), with the most common market being the United States.

Similar to the 2004 survey, over three-quarters (80.7% in 2016 and 78% in 2004) of surveyed LSPs reported that they provided services to private sector businesses and organizations. Also similar to the 2004 survey, well over half (62.9% in 2016 and 59% in 2004) of LSPs reported that they served individual clients.

Clients served

Over half (58.6%) of LSPs reported providing services to the public sector, with provincial sectors (37.9%) and federal (30.6%) sectors being the most common. Approximately two-thirds (63%) of LSPs who worked with the federal sector in the last two fiscal periods believed that working with the federal government was a challenge. The paperwork required to provide services (66.6%) and the limited awareness of procurement opportunities (49.4%) were the most commonly reported challenges. When assessing the ability to handle secret or top secret Government of Canada documents, about one-third (31.7%) of LSPs reported having the facilities and employees necessary, and one-fifth (21.5%) reported having the clearance required.

Human resources

When assessing the employee base of the language industry, survey results show that surveyed LSPs had a total of 6,075 employees in the language industry in 2015, with the majority (76.3%) being employed on a part-time basis. Compared with the 2004 survey, the proportion of full-time employees decreased from 48.3% to 22.8% in 2015. This drop may be due to the large number of sole proprietors / freelances in the 2016 sample, many of which identified themselves as being part-time employees (21.2%). Most LSPs were identified as being small businesses with only one to four employees. The proportion of small businesses was significantly higher in 2016 (93.3%) than in 2004 (55%).

When looking at the future of language industry employees, LSPs anticipated an increase (24.2%) in the total number of employees from 2015 to 2017. However, over half (n = 161, 60.8%) of LSPs with employees reported having difficulties recruiting qualified staff.

A total of 3,114 subcontractors were employed by surveyed LSPs in 2015, including 2,366 individual subcontractors and 748 contracted companies. The total number of subcontractors accounted for approximately half (51.3%) of the total number of employees (6,075). Compared with the 2004 survey, this is proportionally lower. Just less than half (48.9%) of LSPs reported using subcontractors in 2015, including approximately three-quarters (82.2%) of companies (incorporated companies, public corporations, partnerships, non-profits and co-operatives, as well as those identified as “other”) and just over than half (56.8%) of sole proprietors / freelances.

With regard to production, just over one-third (36%) of LSPs who provide translation services reported translating 1,001 to 2,000 words per day. The majority (n = 602, 95.9%) of surveyed LSPs reported being able to work outside normal business hours. Overall, approximately three-quarters (72.5%) of surveyed LSPs reported having quality assurance processes, and, of this group, almost three-quarters (73.6%) reported having more than one process in place. Fewer (42%) surveyed LSPs reported adhering to language industry quality standards.

Tools and technologies

The majority (79.3%) of LSPs reported that they stay aware of the latest tools and technologies to enhance their language industry services, with the most common method being the use of language association emails (60.7%). In the past five years, translation memory (TM) has been the most commonly reported tool/technology that was incorporated by LSPs (37.7%). Many LSPs (35.2%) hope to incorporate tools/technologies in the next five years to improve their language industry services to save time and improve the accuracy of their work.

Considerations

The following considerations were formed from the survey results:

Conclusion

This study provides an overview of the Canadian language industry, focusing on the: size of the LSPs, geographic distribution, language combinations, service line, source of income, production capacity, adherence to quality standards and use of technolinguistic tools. Survey results were used in the development of considerations for the Bureau to help in the outsourcing of language industry services and the strengthening of ties between LSPs and the Bureau.

Total contract value: $191,710.15 (Harmonized sales tax (HST) included).

Political neutrality certification

I hereby certify as Senior Officer of R.A. Malatest and Associates Ltd. that the deliverables fully comply with the Government of Canada political neutrality requirements outlined in the Communications Policy of the Government of Canada and Procedures for Planning and Contracting Public Opinion Research.

Specifically, the deliverables do not include information on electoral voting intentions, political party preferences, standings with the electorate or ratings of the performance of a political party or its leaders.

Joanne Barry

Section 1 : Introduction

1.1 Généralités sur le projet

Les langues officielles du Canada, le français et l’anglais, sont un élément fondamental de l’identité canadienne. Bien que l’on compte plus de 200 langues parlées à la maison et langues maternelles au Canada, 98 % de la population du pays a indiqué être en mesure de tenir une conversation en français ou en anglais dans le cadre du Recensement de 2011. En 2011, 17,5 % de la population canadienne (soit 5,8 millions de personnes) a indiqué être bilingue (français et anglais), ce qui représente une augmentation de 0,1 % ou de 350 000 personnes depuis le recensement précédent, mené en 2006. La grande majorité de cette hausse découle du nombre accru de Québécois francophones qui ont indiqué pouvoir tenir une conversation en français et en anglais, car le bilinguisme français-anglais a diminué légèrement dans toutes les provinces à l’exception du Québec1. La dualité linguistique français-anglais facilite le dialogue entre tous les Canadiens, ce qui favorise l’unité nationale et la compréhension globale. En outre, les deux langues officielles du Canada sont une source d’enrichissement culturel et artistique pour les collectivités. Le bilinguisme français-anglais est un atout qui accroît l’employabilité des Canadiens et il renforce la prospérité économique.

En raison de l’importance de la dualité linguistique au Canada, le gouvernement du Canada a mis en place diverses politiques et organisations à l’appui du bilinguisme. Une de ces organisations est le Bureau de la traduction, un organisme de service spécial relevant de Services publics et Approvisionnement Canada qui a été fondé en 1934 afin d’offrir des services de traduction et d’autres services linguistiques aux ministères et organismes fédéraux. Le Bureau de la traduction est le centre d’expertise en matière linguistique au Canada et l’unique fournisseur de services de traduction et d’interprétation du Parlement. Il est aussi le principal fournisseur de services de traduction et d’interprétation des ministères et organismes fédéraux. Offrant initialement des services d’interprétation traditionnels sur place, le Bureau a évolué et utilise maintenant des technologies modernes pour fournir des services et des outils dans les deux langues officielles, dans les langues autochtones et étrangères ainsi qu’en langages visuels.

Depuis quelques années, le Bureau de la traduction évolue dans le but d’asseoir sa position de centre d’excellence en matière de services linguistiques à l’échelle nationale, de faire progresser la dualité linguistique au pays et de contribuer à renforcer l’industrie canadienne de la langue. Ce processus d’évolution comprend :

Le Bureau offre des services linguistiques à un grand nombre de ministères, d’organismes et de sociétés d’État du gouvernement fédéral. Ces services portent sur des domaines variés, entre autres le droit, l’administration, l’avionique et l’environnement. Le Bureau met tout en œuvre pour disposer des ressources internes compétentes et nécessaires pour répondre aux besoins de ses clients, sur le plan de la qualité et celui du volume de travail. Lorsque ses ressources internes sont insuffisantes, le Bureau fait appel à des fournisseurs de services linguistiques (FSL) au moyen d’arrangements en matière d’approvisionnement. Afin d’assurer une prestation de services linguistiques harmonieuse à l’échelle du gouvernement, le Bureau a besoin de bien connaître ses partenaires de l’industrie, notamment leur capacité de production, leurs combinaisons de langues, leurs offres de service, leurs normes de qualité et leur utilisation des outils technolinguistiques.

1Statistique Canada. « Caractéristiques linguistiques des Canadiens ».

1.2 Objectif de la recherche

Le Bureau de la traduction avait besoin d’un profil de l’industrie canadienne de la langue fondé sur des données recueillies auprès de FSL des quatre coins du pays. L’objectif consistait à comparer de nouvelles données à des données existantes afin de cerner les nouvelles tendances et de formuler des recommandations judicieuses harmonisées avec les objectifs, l’énoncé de mission et le plan d’affaires général du Bureau de la traduction. R.A. Malatest and Associates Ltd. (Malatest) a conçu et mis à l’essai un outil de collecte de données, en plus de recueillir et d’analyser les données quantitatives du sondage.

Le projet visait à produire un profil de l’industrie canadienne de la langue axé sur les caractéristiques ci-après des FSL :

Le rapport s’ajoute à plusieurs rapports précédents sur l’industrie de la langue et il établit des comparaisons avec un sondage mené en 2004 auprès d’entreprises de l’industrie. Les rapports ci-après ont guidé l’établissement du profil de 2016 de l’industrie canadienne de la langue :

Section 2 : Méthode

La présente section explique la stratégie d’échantillonnage ainsi que les procédures d’élaboration, de programmation et de mise à l’essai du questionnaire, de réalisation du sondage et d’analyse des données menées dans le cadre du projet.

2.1 Stratégie d’échantillonnage

La stratégie d’échantillonnage mise au point garantissait qu’un nombre approprié de participants potentiels au sondage provenait de chacune des associations professionnelles. Pour ce projet, Malatest a utilisé deux méthodes d’échantillonnage afin d’établir un profil de l’industrie aussi exact que possible :

Voici les étapes suivies pour établir l’échantillon :

Le tableau 2.1 présente la distribution de l’échantillon par source.

Tableau 2.1 : Distribution de l’échantillon par source
Source Nombre Pourcentage
Listes accessibles en ligne 3 680 61 %
Courriel d’information sur le sondage distribué par des associations à leurs membres 2 321 39 %
Total 6 001 100 %

La majorité (61 %) de l’échantillon a été établie au moyen des listes de membres accessibles en ligne. La portion restante (39 %) a été établie au moyen du courriel d’information sur le sondage distribué par des associations de l’industrie de la langue à leurs membres.

2.2 Élaboration du questionnaire

Malatest a élaboré un questionnaire fondé sur les principales questions de recherche. Malatest a conçu le questionnaire de façon à ce qu’il soit, lorsque possible, en harmonie avec un ancien sondage sur l’industrie (2004) afin de permettre la comparaison des données. Cependant, de nouvelles questions ont été intégrées au questionnaire afin de tenir compte des changements survenus au sein de l’industrie canadienne de la langue et d’explorer d’autres sujets. Le sondage a permis de recueillir des renseignements sur les organisations des FSL, plus particulièrement sur les sujets d’intérêt ci-après :

Le questionnaire comprenait principalement des questions fermées. Il comprenait aussi quelques questions ouvertes visant à obtenir, si possible et au besoin, l’opinion éclairée des FSL. Toutefois, les réponses obtenues aux questions ouvertes ne sont pas analysées dans le présent rapport.

Répondre au questionnaire prenait environ 30 minutes. L’équipe de recherche a conçu l’outil de sondage de façon collaborative et en consultation constante avec le client pendant tout le processus. Parmi les facteurs de qualité du sondage communs aux deux groupes, notons :

Avant d’être programmé, le questionnaire (annexes A et B) a été mis au point et approuvé par le client.

2.3 Programmation et mise à l’essai du questionnaire

À la suite de son approbation par le client, l’outil de sondage a été traduit en français par des professionnels. Puis, Malatest a programmé la version définitive du questionnaire français et anglais au moyen de CallWeb.

Une fois le formulaire CallWeb créé, il a été mis à l’essai à grande échelle à l’interne afin de garantir que l’outil de sondage fonctionnait comme prévu (p. ex. confirmer le fonctionnement de l’enchaînement des questions). L’outil de sondage a d’abord été examiné par l’équipe de programmation, qui a vérifié le fonctionnement des fonctions, de l’enchaînement des questions et des calculs. L’équipe de programmation a aussi vérifié les commandes de tous les champs du sondage afin que seules des réponses appropriées soient permises et elle a créé des commandes d’enchaînement pour que les bonnes questions soient posées.

Le lien du sondage a ensuite été envoyé aux responsables du sondage et aux superviseurs, qui ont examiné la fonctionnalité et la fluidité du formulaire en ligne, puis transmis leurs commentaires à l’équipe de programmation. Une fois les corrections apportées, un lien d’essai a été envoyé au personnel de recherche et, ultérieurement, au client pour garantir que le formulaire électronique représentait fidèlement l’outil de sondage (p. ex. confirmation du texte, vérification de la fluidité du formulaire électronique).

Malatest a informé le Bureau de la traduction des principaux résultats du prétest et de tout changement recommandé au questionnaire. Tous les changements apportés à l’outil de sondage ont été approuvés par le client avant leur programmation.

2.4 Réalisation du sondage

À la suite de l’approbation des outils de collecte de données, Malatest a entamé la réalisation du sondage. Pour ce faire, Malatest a envoyé une invitation par courriel aux répondants potentiels dont il détenait les coordonnées (FSL dont les coordonnées sont accessibles sur les sites Web d’associations professionnelles ainsi que les pigistes et les travailleurs autonomes dont les coordonnées sont accessibles en ligne). Malatest a aussi appelé les FSL dont seul le numéro de téléphone était accessible en ligne. L’invitation par courriel comprenait une adresse URL et un code d’accès unique permettant de remplir le sondage en ligne. Une description de l’objectif du sondage, une présentation du client en tant que parrain du projet, les coordonnées d’un représentant de l’équipe de projet de Malatest et d’un représentant du client ainsi qu’un numéro sans frais permettant de communiquer directement avec Malatest pour remplir le sondage par téléphone étaient aussi compris dans l’invitation.

Chacun des répondants potentiels compris dans l’échantillon a reçu un courriel d’invitation, et jusqu’à deux rappels ont été envoyés aux personnes qui n’avaient pas rempli le sondage. Les répondants pouvaient accéder au sondage à tout moment durant l’étape de collecte de données afin d’y répondre en partie ou en totalité. Les répondants qui laissaient des questions sans réponse pouvaient quitter le questionnaire et y accéder de nouveau ultérieurement afin d’y entrer les données manquantes, et ce, autant de fois que nécessaire pour dûment remplir le sondage. Lorsqu’ils accédaient au sondage, les répondants recevaient un code d’identification unique et un mot de passe qui leur permettaient d’accéder à leurs données jusqu’à l’achèvement du questionnaire. Lorsqu’ils remplissaient le sondage, les répondants pouvaient, à tout moment, passer d’une langue à l’autre et continuer d’entrer des données sans perdre les renseignements entrés au préalable.

En outre, Malatest a assuré un suivi par téléphone auprès des répondants dont il ne disposait que du numéro de téléphone, et ce, pour encourager la participation au sondage et augmenter le taux de réponse. Cette mesure a aussi permis de limiter au minimum le biais de non-réponse, de maximiser la représentativité des résultats et, par le fait même, d’accroître la fiabilité statistique des constatations du sondage. Les sondages remplis par téléphone ont été réalisés par l’intermédiaire des centres d’appels internes de Malatest situés à Ottawa et Victoria. Les FSL ont reçu des appels du centre situé le plus près de leur emplacement (sollicitation régionale), ce qui a habituellement une incidence positive sur le taux de réponse.

En ce qui concerne les FSL dont Malatest n’a pas pu obtenir les coordonnées par l’intermédiaire des associations professionnelles ou de leur site Web, Malatest a transmis à ces associations les ressources nécessaires pour qu’elles invitent leurs membres à remplir le sondage. Ces ressources comprenaient un courriel destiné aux membres ainsi qu’une foire aux questions. Malatest a ensuite demandé aux associations professionnelles d’envoyer à leurs membres le courriel d’invitation ainsi que les instructions pour communiquer avec Malatest afin d’accéder au sondage.

Comme Malatest ne jouait qu’un rôle passif dans cette stratégie visant à trouver des répondants, il n’a pas pu réaliser activement des sondages par téléphone ni assurer un suivi. Cependant, Malatest a fourni le numéro sans frais d’une ligne d’aide dans toutes les communications destinées aux FSL. Du personnel expérimenté de Malatest a été affecté à cette ligne d’aide, qui était accessible sept jours sur sept, pendant et après les heures normales de bureau. Les FSL pouvaient appeler la ligne d’aide pour obtenir un code d’accès unique afin de remplir le sondage en ligne, poser des questions ou remplir le sondage par téléphone. Malatest a assuré la surveillance du nombre de sondages remplis en ligne et par téléphone. Les sondages remplis par téléphone et en ligne étaient tous automatiquement téléversés dans CallWeb.

Au total, 628 FSL ont rempli le sondage à l’échelle nationale, ce qui correspond à un taux de réponse de 10,5 %. Ce taux est inférieur à celui du sondage de 2004, qui s’élevait à 35,5 %. La majorité des répondants (598, soit 95 %) ont rempli le sondage de 2016 en ligne, tandis que 30 répondants (5 %) ont rempli le sondage par téléphone.

2.5 Question filtre

Une question filtre a été élaborée afin de garantir que les répondants les plus appropriés étaient ciblés. Cependant, la question filtre n’a été intégrée qu’après le prétest. Par conséquent, cette question n’a pas été posée à environ le quart (23,4 %) des répondants. Le tableau 2.2 présente les types de répondants sondés.

Tableau 2.2 : Démographie des répondants au sondage – Question filtre
Type de répondants au sondage Nombre Pourcentage
Répondant qui travaille principalement à titre de pigiste rémunéré 387 61,6 %
Répondant qui travaille principalement comme employé d’une organisation, mais qui effectue aussi du travail rémunéré à la pige 56 8,9 %
Répondant qui travaille pour une organisation qui offre des services linguistiques et qui peut fournir de l’information sur ses services 38 6,1 %
Répondant auquel la question n’a pas été posée* 147 23,4 %
Total 628 100 %

La majorité des répondants (70,5 %) ont indiqué effectuer du travail rémunéré à la pige. Ce chiffre comprend les répondants qui travaillent principalement à titre de pigistes ainsi que ceux qui travaillent au sein d’une organisation, mais qui effectuent aussi du travail rémunéré à la pige. Les répondants qui travaillent aussi pour une organisation devaient tenir compte uniquement de leur travail rémunéré à la pige lorsqu’ils répondaient au sondage. Les répondants (n = 75) qui ne travaillent pas comme pigistes ou qui ne peuvent pas donner des renseignements sur les services linguistiques de leur entreprise (ceux qui travaillent seulement comme employé d’une organisation) n’ont pu répondre au reste du sondage.

Une analyse plus approfondie de la proportion de répondants (environ le quart, soit 23,4 %) auxquels la question filtre n’a pas été posée révèle que plus de la moitié (54,2 %) se sont identifiés comme des pigistes. Moins du dixième (9,2 %) des répondants auxquels la question filtre n’a pas été posée se sont identifiés comme représentants d’une entreprise constituée en personne morale ou d’une entreprise publique. Le tiers (33,1 %) des répondants auxquels la question filtre n’a pas été posée ont répondu « Autre » à la question concernant la structure du capital social de leur entreprise. Les autres répondants se sont identifiés comme représentants d’une société en nom collectif ou d’une corporation sans but lucratif.

La question filtre a contribué à garantir la pertinence de l’échantillon du sondage; cependant, les réponses obtenues à cette question n’ont pas été utilisées durant les analyses. Les comparaisons entre les entreprises ainsi que les propriétaires uniques et les pigistes sont fondées sur les réponses obtenues aux questions sur la structure du capital social des entreprises.

2.6 Traitement et analyse des données

Des données ont été extraites et nettoyées pendant toute l’étape de la réalisation du sondage. L’exhaustivité des données recueillies était régulièrement vérifiée. En consultation avec le client, Malatest a élaboré un plan pour analyser les résultats de toutes les données recueillies de chaque source. Les données tirées des différentes sources ont été synthétisées dans un cadre d’analyse.

Les données ont été analysées conformément à la stratégie d’analyse approuvée. Malatest a principalement effectué des analyses descriptives (p. ex. fréquences, tabulations recoupées), mais a aussi effectué des analyses plus poussées au besoin.

Le cadre d’analyse des données comprenait un plan pour l’analyse comparative des données des sondages de 2016 et de 2004. Le fait que les données du sondage de 2004 n’étaient accessibles que sous forme de rapport et non sous forme de données brutes a limité l’envergure de l’analyse comparative. Une analyse comparative a été menée lorsque le rapport sur le sondage de 2004 comprenait des données pertinentes et suffisantes pour permettre une comparaison.

Dans le rapport, comme il a été déterminé avec le client, les données quantitatives sont exprimées sous forme de fréquences et de pourcentages dans les tableaux, en fonction du type de travail et d’autres variables. Tous les ensembles de données ont été vérifiés afin d’assurer leur qualité, de confirmer leur intégrité et l’uniformité de la compréhension des répondants ainsi que de cerner les données aberrantes.

2.7 Limites et difficultés liées à l’étude

Une des principales difficultés de l’étude fut de joindre les FSL au Canada qui sont membres d’associations professionnelles afin de les inviter à participer au sondage. L’accès aux professionnels, comme les FSL, est une difficulté courante. Rappelons que Malatest a demandé aux associations professionnelles de l’industrie de la langue d’avoir accès à la liste de leurs membres. La plupart des associations ont hésité à fournir de tels renseignements sur leurs membres en raison de préoccupations liées à la vie privée, et certaines organisations ont refusé la demande de Malatest. Par conséquent, Malatest a établi un échantillon composé des FSL (n = 3 680) dont les coordonnées étaient accessibles au public. Malatest a communiqué directement avec ces FSL, en plus de collaborer avec chacune des associations pour leur demander de communiquer avec leurs membres et de contribuer à la réalisation du sondage.

Comme certains FSL sont membres de plusieurs associations, ils figuraient plus d’une fois dans l’échantillon. La base d’échantillonnage établie a donc été vérifiée de différentes façons afin de réduire le risque de doubles. S’il y avait des doubles, ils étaient supprimés, et l’échantillon était mis à jour.

L’analyse comparative aide à démontrer la façon dont l’industrie de la langue a changé au fil des ans. Elle aide à connaître les secteurs et les professions en déclin ou en développement. Cependant, les données accessibles dans le rapport sur le précédent sondage ont limité le nombre de comparaisons comprises dans le présent rapport. En effet, les données du sondage de 2004, qui servaient de point de comparaison, étaient seulement accessibles sous forme de rapport. Puisque des données brutes n’étaient pas accessibles, il n’était pas toujours possible de mener une analyse comparative. De plus, il n’était pas toujours possible de conclure que les différences entre les résultats du sondage de 2004 et de celui de 2016 découlaient de changements au sein de l’industrie. Des stratégies de recrutement différentes ont été utilisées pour le sondage de 2004 et, par conséquent, les échantillons établis étaient très différents. L’échantillon du sondage de 2004 était composé de répondants inscrits au Registre des entreprises de Statistique Canada et ne comprenait aucun travailleur autonome. Établi à partir des listes de membres des associations de l’industrie de la langue, l’échantillon du sondage de 2016 était principalement composé de propriétaires uniques et de pigistes (76 %). En 2004, seulement 6 % des FSL sondés se sont identifiés comme un propriétaire unique ou un pigiste. Lorsque possible, les données relatives aux propriétaires uniques et aux pigistes n’ont pas été prises en compte lors de l’établissement de comparaisons avec les résultats du sondage de 2004 afin d’assurer la justesse des comparaisons. L’établissement de comparaisons a aussi été compliqué par le grand nombre de FSL offrant des services de traduction (82,3 %) et le petit nombre de FSL (11,8 %) offrant des services de formation linguistique compris dans l’échantillon du sondage de 2016. Dans l’échantillon du sondage de 2004, les FSL évoluant dans le secteur de la formation linguistique représentaient 41,1 % des répondants au sondage, et ceux du secteur de la traduction représentaient 62,9 % des répondants. Encore une fois, il n’a pas été possible de déterminer si les différences entre les résultats du sondage de 2004 et de celui de 2016 découlent de changements au sein de l’industrie ou des méthodes de recrutement différentes utilisées pour les deux sondages. Si possible et s’il y avait suffisamment de FSL dans l’échantillon, Malatest a analysé séparément les données des répondants offrant des services de formation linguistique. En raison des nombreuses différences entre les échantillons des sondages de 2004 et de 2016, Malatest a déterminé le type et la mesure des analyses possibles afin de maximiser le nombre de comparaisons. À cette fin, il a notamment utilisé des questions similaires dans l’outil de sondage lorsque possible.

Enfin, bien qu’ils fournissent de précieux renseignements sur la situation actuelle de l’industrie de la langue et qu’ils donnent une idée des changements à venir, les résultats ne constituent qu’un aperçu de l’industrie canadienne de la langue au moment de la réalisation du sondage. Cependant, les résultats guident la formulation de recommandations à l’appui du renforcement des liens entre le Bureau de la traduction et l’industrie de la langue.

Section 3 : Principales constatations

3.1 Aperçu des entreprises

La présente section offre un aperçu des entreprises qui ont participé au sondage.

3.1.1 Données sur les FSL sondés

Le tableau 3.1 indique le lieu du siège social de l’entreprise des FSL.

Tableau 3.1 : Lieu du siège social de l’entreprise des FSL
Lieu Nombre Pourcentage
Québec 235 37,5 %
Ontario 168 26,8 %
Colombie-Britannique 102 16,2 %
Alberta 52 8,3 %
Région de l’Atlantique (Terre-Neuve-et-Labrador, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick) 45 7,2 %
Manitoba ou Saskatchewan 17 2,7 %
À l’étranger 3 0,5 %
Lieu non indiqué ou donnée imprécise 6 1 %
Total 628 100 %

Le siège social de l’entreprise de la plupart des FSL est situé au Québec (37,5 %) ou en Ontario (26,8 %). Ce résultat est semblable à celui du sondage de 2004, qui a révélé que la plupart des entreprises sondées étaient situées au Québec (37,6 %) ou en Ontario (28,2 %). Le siège social de l’entreprise de très peu de FSL est situé au Manitoba ou en Saskatchewan (2,7 %) ou à l’étranger (0,5 %). Comme prévu, les sièges sociaux des entreprises des FSL sondés sont principalement situés dans les grandes villes, particulièrement à Montréal (n = 82, 13,1 %), Toronto (n = 46, 7,3 %), Ottawa (n = 45, 7,2 %), Vancouver (n = 32, 5,1 %) et Calgary (n = 32, 5,1 %).

Le tableau 3.2 présente la distribution des entreprises des FSL par structure du capital social.

Tableau 3.2 : Structure du capital social de l’entreprise des répondants au sondage
Type d’entreprise Nombre (2016) Pourcentage (2016) Pourcentage (2004)
Entreprise individuelle ou pigiste 477 76 % 6 %
Entreprise constituée en personne morale ou entreprise publique 86 13,7 % 83 %*
Société en nom collectif 12 1,9 % 3 %
Corporation sans but lucratif ou coopérative 6 1 % 8 %**
Autre 47 7,5 % -
Total 628 100 % 100 %

Plus des trois quarts (76 %) des répondants sont des propriétaires d’une entreprise individuelle ou des pigistes, tandis que 13,7 % des répondants font partie d’une entreprise constituée en personne morale ou d’une entreprise publique. Peu de répondants font partie d’une société en nom collectif (1,9 %) ou d’une corporation sans but lucratif ou d’une coopérative (1 %). Lorsque l’on compare les résultats des sondages de 2004 et de 2016, on constate d’importantes différences relatives à la structure du capital social des entreprises des FSL. La majorité (83 %) des répondants du sondage de 2004 faisaient partie d’une entreprise publique, et très peu de répondants représentaient d’autres types d’entreprises. L’échantillon du sondage de 2016 comptait une proportion beaucoup plus élevée de propriétaires uniques et de pigistes. Il n’est pas possible de déterminer si ces différences découlent d’un changement lié à la structure du capital social au sein de l’industrie, car des méthodes de recrutement différentes ont été utilisées pour les sondages de 2016 et de 2004 (voir la section 2.7).

Le graphique 3.1 indique le nombre d’années d’existence des entreprises des FSL.

Graphique 3.1 : Nombre d’années d’existence des entreprises des FSL

Graphique 3.1 : Nombre d’années d’existence des entreprises des FSL - Description ci-dessous.

Description du graphique 3.1 : Ce graphique indique le nombre d’années d’existence des entreprises des 628 FSL qui ont répondu au sondage :

Nombre total de répondants au sondage : 628.

L’entreprise de la majorité des FSL sondés, y compris des pigistes, a été établie il y a plus de 11 ans (60,2 %), tandis que l’entreprise d’une minorité de FSL (39,8 %) a été fondée il y a moins de 10 ans.

3.1.2 Bureaux satellites ou succursales des FSL

La grande majorité (97 %) des entreprises sondées ont indiqué ne compter aucun bureau satellite. Cette situation peut s’expliquer par la grande proportion de propriétaires uniques et de pigistes au sein de l’échantillon. Seulement 3 % (n = 20) des entreprises ont indiqué compter au moins un bureau satellite. Parmi ce groupe, 19 entreprises ont indiqué compter au moins un bureau satellite au Canada, et 5 entreprises ont indiqué compter au moins un bureau satellite à l’étranger. Toutes les entreprises qui comptent un bureau satellite à l’étranger, sauf une, comptent aussi un bureau satellite au Canada. La plupart des 20 entreprises qui comptent au moins un bureau satellite sont des entreprises constituées en personne morale ou des entreprises publiques (n = 14). Le tableau 3.3 présente le nombre d’entreprises sondées qui comptent des bureaux satellites au pays et à l’étranger.

Tableau 3.3 : Nombre de bureaux satellites des FSL
Au Canada À l’étranger
Nombre de bureaux Nombre de répondants* Pourcentage Nombre de bureaux Nombre de répondants* Pourcentage
1 12 63,2 % 1 2 40 %
2 4 21,1 % 2 1 20 %
3 1 5,3 % 4 1 20 %
5 1 5,3 % 20 1 20 %
100 1 5,3 % - - -
Total 19 100 % Total 5 100 %

3.1.3 Services offerts par les FSL

Le tableau 3.4 présente la distribution des services offerts par les FSL sondés.

Tableau 3.4 : Distribution des services offerts par les FSL
Service Nombre de répondants (2016) Pourcentage (2016) Pourcentage (2004)
Services de traduction 517 82,3 % 62,9 %
Services d’interprétation 208 33,1 % 16,8 %
Autres biens et services liés à l’industrie linguistique 198 31,5 % 5,5 %
Formation linguistique (en classe et en ligne) 74 11,8 % 41,1 %*
Services de localisation 66 10,5 % -
Services de terminologie 48 7,6 % -
Évaluation des connaissances linguistiques 45 7,2 % 17,1 %**
Services de doublage 27 4,3 % 2,4 %
Biens et services liés aux technologies langagières 19 3 % 3,6 %

Nombre total de répondants au sondage : 628.
La somme des pourcentages indiqués n’est pas 100 % en raison des nombreux choix de réponses sélectionnés par les répondants.

La majorité (82,3 %) des FSL sondés offrent des services de traduction, et environ les deux tiers (63,6 %) offrent ces services depuis plus de 11 ans. Environ le tiers (33,1 %) des répondants ont indiqué offrir des services d’interprétation, et plus de la moitié (53,8 %) ont indiqué offrir ces services depuis plus de 11 ans. Très peu des FSL sondés offrent d’autres services linguistiques, comme des services de doublage (4,3 %), des services de formation linguistique en ligne (3,3 %) ainsi que des biens et des services liés aux technologies langagières (3 %).

La comparaison des distributions des sondages de 2016 et de 2004 révèle une augmentation considérable de la proportion de FSL qui offrent des services de traduction, des services d’interprétation ainsi que d’autres biens et services liés à l’industrie linguistique. Elle révèle également une diminution importante de la proportion de FSL qui offrent des services de formation linguistique en classe et en ligne ainsi que des services d’évaluation des connaissances linguistiques. Il n’est pas possible de déterminer les causes des différences dans la distribution des services offerts par les FSL sondés en 2016 et en 2004 en raison des différentes stratégies de recrutement et du fait que les écoles de langues ont été moins ciblées en 2016 (voir la section 2.7).

On a demandé aux répondants qui offrent plus d’un type de services d’indiquer leur principal domaine d’activité. Le graphique 3.2 présente la distribution des principaux domaines d’activité des FSL. Les répondants devaient choisir qu’un seul service principal.

Graphique 3.2 : Domaine d’activité principal des FSL

Graphique 3.2 : Domaine d’activité principal des FSL - Description ci-dessous.

Description du graphique 3.2 : Le graphique circulaire indique le domaine d’activité principal des FSL (n = 327) :

Nombre total de répondants : 327.
Remarque : Les services de terminologie et de localisation ont été regroupés, car ils renvoient à un petit nombre de répondants.

La majorité (68,8 %) des FSL qui ont répondu à cette question ont indiqué que leur principal domaine d’activité est la traduction. L’interprétation (17,7 %) et les autres biens et services liés à l’industrie linguistique (9,8 %) sont les deux autres domaines d’activité principaux les plus fréquemment indiqués. Aucun des FSL sondés n’œuvre principalement dans le domaine des services de formation linguistique en ligne, des services d’évaluation des connaissances linguistiques ainsi que des biens et des services liés aux technologies langagières.

La plupart des FSL qui évoluent principalement dans le domaine de la traduction (n = 225) ont indiqué offrir des services de traduction depuis plus de 15 ans (n = 149, 66,2 %). De même, la majorité des FSL qui offrent principalement des services d’interprétation (n = 58) ont indiqué offrir ces services depuis plus de 15 ans (n = 33, 56,9 %).

Bien que la traduction soit le domaine d’activité principal le plus commun, de nombreux FSL offrent de multiples services linguistiques. Près de la moitié (46,2 %) des répondants qui ont indiqué offrir principalement des services de traduction offrent aussi des services d’interprétation, et environ un sixième offrent aussi des services de terminologie (15,1 %) ou des services de formation linguistique (17,3 %). Presque tous les répondants (94,8 %) qui ont indiqué offrir principalement des services d’interprétation offrent aussi des services de traduction et environ un cinquième (19 %) d’entre eux offrent aussi des services de formation linguistique. Ces données diffèrent de celles du sondage de 2004, qui a révélé que très peu d’entreprises de traduction (un peu moins de 5 %) offraient aussi des services de formation linguistique et que les entreprises de formation linguistique offraient rarement des services de traduction (12 %).

Le tableau 3.5 présente la distribution des principaux domaines d’activité par structure du capital social.

Tableau 3.5 : Domaine d’activité principal par structure du capital social
  Traduction Interprétation
Structure du capital social des entreprises Nombre de répondants Pourcentage Nombre de répondants Pourcentage
Entreprise constituée en personne morale ou entreprise publique (n = 43) 35 81,4 % - -
Entreprise individuelle ou pigiste (n = 252) 171 67,9 % 46 18,3 %
Société en nom collectif (n = 5) - - - -
Corporation sans but lucratif ou coopérative (n = 5) - - - -
Autre (n = 22) 13 59,1 % 6 27,3 %

Nombre total de répondants : 327.
Les cellules renvoyant à moins de cinq répondants ont été laissées vides.

La traduction est le principal domaine d’activité des FSL sondés, peu importe la structure du capital social de leur entreprise, à l’instar des résultats concernant l’ensemble des répondants. Les services d’interprétation semblent être davantage offerts par les entreprises individuelles et les pigistes (18,3 %) que par d’autres types d’entreprises.

3.1.4 Répartition des clients des FSL

La figure 3.3 présente l’emplacement principal des clients des FSL sondés.

Figure 3.3 : Répartition géographique des clients des FSL

Figure 3.3 : Répartition géographique des clients des FSL - Description ci-dessous.

Description de la figure 3.3 : Cette carte du monde présente la répartition géographique des clients des 628 FSL qui ont répondu au sondage.

Nombre total de répondants au sondage : 628.
Remarque : La somme des valeurs indiquées n’équivaut pas au nombre total de répondants au sondage en raison des nombreux choix de réponses sélectionnés par les répondants.

Environ la moitié des FSL ont indiqué que leurs clients sont principalement situés en Ontario (49,5 %) ou au Québec (42,4 %). Un peu moins du quart (22,3 %) des répondants ont indiqué que leurs clients sont principalement situés en Colombie-Britannique.

Le tableau 3.6 présente la fréquence et le pourcentage moyen des groupes de clients des FSL.

Tableau 3.6 : Distribution des groupes de clients des FSL
Type de client Nombre* Pourcentage
Entreprise ou organisation du secteur privé 507 80,7 %
Particuliers 395 62,9 %
Administration publique ou société d’État 322 51,3 %
Organisme sans but lucratif 286 45,5 %
Institution publique 277 44,1 %
Autre 54 8,6 %

Nombre total de répondants au sondage : 628.
La somme des pourcentages indiqués n’est pas 100 % en raison des nombreuses réponses données par les répondants.

La majorité (80,7 %) des FSL sondés ont indiqué offrir des services à des entreprises ou des organisations du secteur privé. Cette donnée est semblable à celle du sondage de 2004, qui a révélé que 78 % des FSL comptaient des clients au sein du secteur privé. Bien plus que la moitié (62,9 %) des FSL sondés offrent des services à des particuliers. Cette donnée est aussi semblable à celle du sondage de 2004 (59 % des répondants offraient des services à des particuliers). Environ la moitié (51,3 %) des FSL sondés en 2016 ont indiqué offrir des services à des administrations publiques ou à des sociétés d’État. Tout comme en 2004, les institutions publiques sont le groupe de clients le moins commun.

Lorsque l’on compare les groupes de clients par services offerts, certaines différences sautent aux yeux. Comparativement aux FSL qui offrent d’autres services, la proportion de FSL qui offrent des services d’interprétation et qui comptent des entreprises individuelles parmi leurs clients est élevée (78,4 %). Cette donnée peut s’expliquer par la grande proportion de propriétaires uniques et de pigistes au sein de l’échantillon, car nombre d’entre eux servent des entreprises individuelles (71,3 %). Les institutions publiques font davantage appel aux organisations qui offrent des services d’évaluation des connaissances linguistiques (66,7 % de tous les FSL qui offrent ces services), de formation linguistique (62,2 %) et d’interprétation (59,6 %) qu’aux FSL qui offrent d’autres services. Moins de la moitié des FSL qui offrent des services de traduction comptent des institutions publiques (42,4 %) dans leur clientèle. Cette donnée diffère de celle du sondage de 2004, qui a révélé que les institutions publiques faisaient davantage affaire avec des entreprises de traduction (39 %) qu’avec des entreprises de formation linguistique (15 %).

Le graphique 3.4 présente le nombre de FSL qui offrent des services à des administrations publiques ou à des sociétés d’État ainsi que le pourcentage de leur clientèle représenté par ce type de clients.

Graphique 3.4 : Nombre de FSL qui offrent des services à des administrations publiques ou à des sociétés d’État ainsi que le pourcentage de leur clientèle représenté par ce type de clients

Graphique 3.4 : Nombre de FSL qui offrent des services à des administrations publiques ou à des sociétés d’État ainsi que le pourcentage de leur clientèle représenté par ce type de clients - Description ci-dessous.

Description du graphique 3.4 : Le graphique circulaire indique le nombre de FSL qui offrent des services à des administrations publiques ou à des sociétés d’État ainsi que le pourcentage de leur clientèle représenté par ce type de clients.

Nombre total de répondants : 322.

Moins de la moitié (44,4 %) des 322 FSL qui offrent des services à des administrations publiques ou à des sociétés d’État ont indiqué que ce type de clients représente entre 1 % et 20 % de toute leur clientèle. Approximativement le quart (22,4 %) des répondants ont indiqué que ce type de clients représente de 61 % à 100 % de leur clientèle. Proportionnellement, plus de répondants d’entreprises constituées en personne morale ont indiqué que les administrations publiques et les sociétés d’État représentent entre 61 % et 100 % de leur clientèle que les répondants d’autres types d’entreprises (34 % des entreprises constituées en personne morale et des entreprises publiques comparativement à 20,2 % des entreprises individuelles et des pigistes).

3.1.5 Secteurs en expansion

Lorsqu’on leur a demandé si leur entreprise est actuellement en expansion dans un secteur d’activité précis de l’industrie linguistique, environ le quart (22,8 %) des FSL sondés ont répondu par l’affirmative. La majorité des répondants (77,2 %) ont indiqué que leur entreprise n’est pas en expansion dans un secteur d’activité précis. Le tableau 3.7 présente la distribution des secteurs d’expansion.

Tableau 3.7 : Secteurs d’activité en expansion de l’industrie linguistique
Service Nombre de répondants Pourcentage
Services de traduction 94 65,7 %
Autre 38 26,6 %
Services d’interprétation 38 26,6 %
Services de localisation 18 12,6 %
Services de formation linguistique en classe 11 7,7 %
Services de formation linguistique en ligne 10 7 %
Services d’évaluation des connaissances linguistiques 8 5,6 %
Services de doublage 7 4,9 %
Services de terminologie 6 4,2 %
Biens et services liés aux technologies langagières 6 4,2 %

Nombre total de répondants : 143.

Au total, 143 FSL ont indiqué que leur entreprise est en expansion dans au moins un secteur d’activité. Les deux tiers (65,7 %) d’entre eux ont indiqué être en expansion dans le secteur des services de traduction, et le secteur d’expansion d’un peu moins du tiers (26,6 %) ne figurait pas parmi les choix de réponse (ils ont choisi « Autre »). Les services de terminologie (4,2 %) ainsi que les biens et services liés aux technologies langagières (4,2 %) sont les secteurs d’expansion les moins fréquents.

Les FSL semblent se développer dans des secteurs au sein desquels ils offrent déjà des services, ce qui laisse entrevoir une faible diversification des offres de service. Plus des trois quarts (76,7 %) des FSL en expansion dans le secteur de la traduction ont indiqué offrir des services de traduction. De même, presque la totalité (94,7 %) des FSL en expansion dans le secteur de l’interprétation offrent déjà des services d’interprétation.

On a aussi demandé à tous les FSL si leur entreprise est actuellement en expansion dans un domaine d’expertise précis. Plus du quart (29,5 %) ont répondu par l’affirmative, tandis que 70,5 % ont indiqué que leur entreprise n’est pas actuellement en expansion dans un domaine d’expertise précis. Un peu moins du tiers des FSL en expansion ont indiqué se développer dans le domaine du droit (31,4 %) ou dans celui des sciences humaines et sociales (28,1 %). Plus du tiers (37,8 %) ont indiqué se développer dans un domaine d’expertise qui ne figurait pas parmi les choix de réponse. Le tableau 3.8 présente la distribution des domaines d’expertise en expansion.

Tableau 3.8 : Distribution des domaines d’expertise en expansion
Domaine d’expertise Nombre de répondants Pourcentage
Autre 70 37,8 %
Droit 58 31,4 %
Sciences sociales et humaines 52 28,1 %
Médecine 48 25,9 %
Services administratifs et généraux 43 23,2 %
Immigration 42 22,7 %
Finances 39 21,1 %
Technique 33 17,8 %
Sciences de l’environnement 29 15,7 %
Informatique 22 11,9 %
Emploi 21 11,4 %
Criminologie 15 8,1 %
Travaux publics 15 8,1 %
Biens immobiliers 12 6,5 %
Affaires autochtones 11 5,9 %
Militaire 9 4,9 %
Transport 9 4,9 %
Sciences naturelles 9 4,9 %
Délibérations parlementaires 8 4,3 %
Mécanique 8 4,3 %
Biologie 7 3,8 %

Nombre total de répondants : 185.
La somme des pourcentages indiqués n’est pas 100 % en raison des nombreux choix de réponses sélectionnés par les répondants.

3.1.6 Recettes des entreprises des FSL

Les FSL sondés devaient indiquer leurs recettes en 2011 et en 2015 ainsi que leurs recettes prévues en 2016 et 2020. Ces données ont ensuite été comparées avec les recettes indiquées dans le sondage de 2004.

Le tableau 3.9 présente les recettes totales par structure du capital social.

Tableau 3.9 : Recettes totales par structure du capital social
Structure du capital social Nombre de répondants Recettes totales en 2015
Entreprise constituée en personne morale ou entreprise publique 48 57 520 396 $
Entreprise individuelle ou pigiste 273 11 034 490 $
Société en nom collectif 4 -
Corporation sans but lucratif ou coopérative 3 -
Autre 27 1 073 766 $
Recettes totales 355 70 356 052 $

Nombre total de répondants : 355
Le nombre de répondants n’inclut pas les répondants qui ont indiqué des recettes de 0 $ pour une année en particulier.
Les cellules renvoyant à moins de cinq répondants ont été laissées vides.

Globalement, 355 FSL ont généré des recettes d’environ 70,4 millions de dollars en 2015. Les entreprises constituées en personne morale et les entreprises publiques ont généré la majorité (81,8 %) de ces recettes. Les recettes totales ont aussi été analysées sans les données provenant des entreprises individuelles et des pigistes, car les recettes générées par ce groupe étaient généralement inférieures à celles des autres types d’entreprises.

Pour l’analyse des changements entre les recettes générées en 2011 et en 2015 ainsi qu’entre les recettes prévues en 2016 et en 2020, on a seulement pris en compte les données des FSL qui ont indiqué des recettes pour les deux années. De 2011 à 2015, les recettes totales ont augmenté de 10,6 % (n = 225). Entre 2011 et 2015, les entreprises (entreprises individuelles et pigistes exclus) ont enregistré une augmentation des recettes (14,7 %) plus importante que les propriétaires uniques et les pigistes uniquement (7,6 %). L’augmentation prévue des recettes entre 2015 et 2016 pour l’ensemble des FSL est semblable à celle de la période précédente (n = 333). Cependant, les propriétaires uniques et les pigistes (10,7 %) prévoient une augmentation des recettes légèrement plus élevée que tous les autres types d’entreprises (8 %). Les FSL prévoient une plus grande augmentation des recettes entre 2016 et 2020 (n = 142, 25,2 %). Encore une fois, les propriétaires uniques et les pigistes prévoient une hausse beaucoup plus grande de leurs recettes (56,9 %) comparativement à tous les autres types d’entreprises (21,1 %).

Au total, 97 FSL ont indiqué, dans le sondage de 2016, leurs recettes totales ou prévues en 2011, 2015, 2016 et 2020, ce qui a permis d’établir une comparaison entre les années. Le graphique 3.5 présente les tendances liées aux recettes et le pourcentage d’augmentation au fil du temps.

Graphique 3.5 : Recettes totales des FSL – Tendances

Graphique 3.5 : Recettes totales des FSL – Tendances - Description ci-dessous.

Description du graphique 3.5 : Ce graphique illustre les tendances liées aux recettes totales annuelles des FSL.

Nombre total de répondants : 97.

On constate une augmentation générale des recettes totales générées ou prévues en 2011, 2015, 2016 et 2020 par les 97 répondants qui ont indiqué leurs recettes pour ces quatre années. La plus grande augmentation des recettes totales est prévue entre 2016 et 2020 (augmentation de 19 %). En ce qui concerne les recettes indiquées pour 2011 et 2015, plus de la moitié (54,6 %) des FSL ont indiqué des recettes à la hausse, tandis qu’environ un tiers (36,1 %) ont indiqué des recettes à la baisse. L’analyse des recettes prévues a permis de dégager des tendances similaires. Environ la moitié des FSL prévoient une augmentation des recettes entre 2015 et 2016 (46,4 %), tandis qu’environ un tiers des FSL prévoient une baisse de leurs recettes (36,1 %). Des tendances similaires ont été observées en 2004, alors que 41 % des entreprises prévoyaient une hausse des recettes. Cependant, en 2016, plus de FSL prévoient une baisse de leurs recettes (36,1 % comparativement à seulement 14 % en 2004). Cette statistique peut être attribuable au nombre accru d’entreprises individuelles et de pigistes dans l’échantillon de 2016, car ce type d’entreprises est plus propice à indiquer une augmentation des recettes que les autres types d’entreprises. Le tableau 3.10 présente les recettes moyennes et les recettes prévues moyennes par FSL selon le nombre d’années d’existence de leur entreprise.

Tableau 3.10 : Recettes moyennes et recettes prévues moyennes selon le nombre d’années d’existence
Années d’existence Nombre de répondants Recettes en 2011 Recettes en 2015 Recettes prévues en 2016 Recettes prévues en 2020
Plus de 21 ans 34 3 622 362 $ 2 690 981 $ 2 686 900 $ 2 432 900 $
De 16 à 20 ans 18 24 620 746 $ 29 173 793 $ 32 295 120 $ 38 975 020 $
De 11 à 15 ans 18 1 027 702 $ 1 151 284 $ 1 152 500 $ 1 367 000 $
De 6 à 10 ans 22 1 035 798 $ 1 194 336 $ 1 141 920 $ 1 407 000 $
De 1 à 5 ans 5 83 000 $ 175 000 $ 217 000 $ 256 000 $

Nombre total de répondants : 97.
Le nombre de répondants n’inclut pas les répondants qui ont indiqué des recettes de 0 $ pour une année en particulier.

Les FSL qui comptent entre 16 et 21 années d’existence ont généré les recettes les plus élevées. Cependant, un FSL a généré plus des trois quarts des recettes totales indiquées pour ce groupe. Lorsque cette valeur aberrante a été retirée, un lien général pouvait être établi entre le nombre d’années d’existence d’un FSL et ses recettes totales. En général, plus un FSL compte d’années d’existence, plus ses recettes étaient élevées en 2011 et en 2015 et plus elles devraient l’être en 2016 et en 2020. Cette tendance est semblable à celle observée en 2004, c’est-à-dire que les entreprises qui comptaient 10 ans d’existence ou plus généraient des recettes beaucoup plus élevées que les nouvelles entreprises de FSL.

Le tableau 3.11 présente la distribution des recettes de 2015 par sources de revenus. Comme les entreprises individuelles et les pigistes ont généralement indiqué des recettes moins élevées, ils font l’objet d’un tableau distinct (tableau 3.12). L’élaboration de deux tableaux a aussi permis d’établir des comparaisons plus exactes entre le sondage de 2016 et celui de 2004.

Tableau 3.11 : Distribution des recettes de 2015 par sources (données des entreprises constituées en personne morale, des entreprises publiques,
des corporations sans but lucratif, des coopératives, des sociétés en nom collectif et des FSL de type « Autre »)
Source Nombre de répondants* Recettes moyennes Recettes médianes Recettes totales Pourcentage en 2015
(n = 628)
Pourcentage en 2004
(n = 607)
Services de traduction 78 865 292,76 $ 50 000,00 $ 57 974 710,00 $ 96,3 % 38,1 %
Services de terminologie 4 - - - - -
Services de doublage 2 - - - - -
Services de localisation 6 257 583,33 $ 6 500,00 $ 1 545 500,00 $ 2,57 % 0,7 %
Services d’interprétation** 18 17 196,57 $ 5 500,00 $ 240 757,00 $ 0,40 % 2,1 %
Services de formation linguistique (en classe et en ligne)*** 9 18 822,22 $ 10 000,00 $ 169 400,00 $ 0,28 % 47,8 %
Autres biens et services liés à l’industrie linguistique 18 75 658,33 $ 29 000,00 $ 1 361 850,00 $ 2,26 % 2,3 %

Les cellules renvoyant à moins de cinq répondants ont été laissées vides.

Lorsqu’on analyse la distribution par sources des recettes de 2015 des entreprises constituées en personne morale, des entreprises publiques, des corporations sans but lucratif, des coopératives, des sociétés en nom collectif et des FSL de type « Autre », on constate que la grande majorité (96,3 %) de ces recettes proviennent des services de traduction. Cette donnée ne s’élevait qu’à 38,1 % en 2004. Il n’est pas possible de savoir si les services de traduction génèrent les recettes les plus élevées ou si cette tendance est attribuable au grand nombre de FSL compris dans l’échantillon de 2016 qui offrent des services de traduction. La proportion des recettes annuelles générées par les services de formation linguistique était plus élevée en 2004 (47,8 %) qu’en 2016 (0,28 %). Cette donnée peut être attribuable au faible nombre de FSL compris dans l’échantillon de 2016 qui offrent des services de formation linguistique (n = 47). L’échantillon de 2004 comprenait 238 répondants du secteur de la formation linguistique.

Les services d’interprétation sont à l’origine d’une très faible proportion des recettes annuelles (0,40 %), et ce, même si le tiers (33,1 %) des FSL sondés ont indiqué offrir ces services. Cependant, de nombreux FSL qui offrent des services d’interprétation sont des propriétaires uniques ou des pigistes (75 %). Le tableau 3.12 présente la distribution par services linguistiques offerts des recettes de 2015 des entreprises individuelles et des pigistes.

Tableau 3.12 : Distribution par sources des recettes de 2015 des entreprises individuelles et des pigistes
Source Nombre de répondants* Recettes moyennes Recettes médianes Recettes totales Pourcentage en 2015
Services de traduction 232 68 057,90 $ 34 500,00 $ 8 030 832,00 $ 66,8 %
Services d’interprétation 69 31 203,02 $ 18 750,00 $ 1 435 339,00 $ 12 %
Services de terminologie 5 11 750,00 $ 7 500,00 $ 47 000,00 $ 0,4 %
Services de doublage 4 - - - -
Services de localisation 14 4 720,00 $ 2 000,00 $ 42 480,00 $ 0,4 %
Services de formation linguistique (en classe et en ligne)** 20 9 770,06 $ 3 463,50 $ 175 861,00 $ 1,46 %
Évaluation des connaissances linguistiques 8 4 245,63 $ 550,00 $ 33 965,00 $ 0,3 %
Biens et services liés aux technologies langagières 3 - - - -
Autres biens et services liés à l’industrie linguistique 97 28 762,62 $ 22 731,00 $ 1 725 757,00 $ 14,4 %

Les cellules renvoyant à moins de cinq répondants ont été laissées vides.

Comme pour les autres groupes de FSL (voir le tableau 3.11), les services de traduction représentent la plus grande source de revenus des entreprises individuelles et des travailleurs indépendants (66,8 %). Comme on pouvait s’y attendre, les services d’interprétation étaient la deuxième source de revenus en 2015 (12 %), car les entreprises individuelles et les pigistes représentent les trois quarts (75 %) des FSL qui offrent ces services.

Le tableau 3.13 présente la distribution des ventes totales liées à l’industrie langagière par marché.

Tableau 3.13 : Répartition géographique des ventes totales liées à l’industrie langagière
Marché Nombre de répondants* Pourcentage** Pourcentage moyen***
Canada 622 99 % 88,8 %
États-Unis 178 28,3 % 20,9 %
Europe 119 18,9 % 18,6 %
Asie 38 6,1 % 21,2 %
Mexique, Amérique du Sud et Amérique centrale 23 3,7 % 19,3 %
Moyen-Orient 10 1,6 % 19,2 %
Océanie 10 1,6 % 20,2 %
Afrique 3 0,5 % 3,7 %

Pratiquement tous (99 %) les FSL sondés font affaire au Canada. En moyenne, le marché canadien est à l’origine d’une grande proportion (88,8 %) des ventes des FSL. Les propriétaires uniques et les pigistes semblent travailler principalement au Canada, car plus des trois quarts (79,7 %) des répondants de ce groupe ont indiqué que plus de 90 % de leurs recettes proviennent de sources canadiennes. Moins de la moitié (40,1 %) des FSL ont aussi indiqué exercer des activités à l’étranger. Ces données sont semblables à celles du sondage de 2004, qui a révélé qu’environ 30 % des entreprises exportaient des biens et des services. Le marché étranger le plus populaire est les États-Unis; approximativement un quart (28,3 %) des FSL tirent des recettes de ce marché. Le sondage de 2004 a révélé que les répondants du secteur de la formation linguistique faisaient davantage affaire avec l’Asie. Bien que le nombre de répondants et les différences soient peu élevés, des tendances similaires ont été observées en 2016.

3.1.7 Combinaisons de langues dans lesquelles les FSL offrent des services

Le tableau 3.14 présente les combinaisons de langues (anglais <-> autre langue) les plus communes dans lesquelles les FSL offrent des services.

Tableau 3.14 : Combinaisons de langues (anglais <-> autre langue) les plus communes dans lesquelles les FSL offrent des services
Anglais→… Nombre Pourcentage …→anglais Nombre Pourcentage
Français 305 48,6 % Français 234 37,3 %
Espagnol 67 10,7 % Espagnol 77 12,3 %
American Sign Language 51 8,1 % American Sign Language 49 7,8 %
Mandarin 40 6,4 % Mandarin 39 6,2 %
Allemand 30 4,8 % Allemand 38 6,1 %
Russe 24 3,8 % Russe 28 4,5 %
Cantonais 23 3,7 % Cantonais 22 3,5 %
Italien 17 2,7 % Italien 18 2,9 %
Arabe 14 2,2 % Portugais 16 2,5 %
Persan 13 2,1 % Ukrainien 14 2,2 %
Portugais 12 1,9 % Japonais 12 1,9 %
Polonais 8 1,3 % Persan 12 1,9 %
Ukrainien 7 1,1 % Arabe 12 1,9 %

Nombre total de répondants au sondage : 628.

Comme prévu, la combinaison de langues la plus populaire a été anglais-français, et a été choisie par près de la moitié (48,6 %) des FSL. De même, plus du tiers (37,3 %) des FSL interrogés ont indiqué offrir des services dans la combinaison linguistique français-anglais. Après celles-ci, les combinaisons linguistiques les plus populaires étaient anglais-espagnol (10,7 %) et espagnol-anglais (12,3 %). Par ailleurs, même si moins de 10 % des FSL offraient des services dans les combinaisons de langues espagnol-français et français-espagnol (8,8 % et 6,2 % respectivement), celles-ci étaient les plus populaires après les combinaisons susmentionnées (voir le tableau 3.15). Comme prévu, plus de la moitié (65,2 %) des FSL ayant indiqué offrir des services dans la combinaison linguistique espagnol-anglais ont également indiqué avoir accès aux marchés du Mexique, de l’Amérique du Sud et de l’Amérique centrale.

Un peu moins de la moitié (45,5 %) des FSL ayant indiqué offrir des services de traduction ont également indiqué offrir des services dans la combinaison de langue anglais-français. Parmi les FSL qui ont indiqué offrir des services d’interprétation, moins du dixième (7,2 %) ont indiqué offrir des services dans la combinaison linguistique anglais-français.

Les combinaisons de langues les plus populaires auprès des FSL sont indiquées au tableau 3.15.

Tableau 3.15 Combinaisons de langues (avec le français) les plus populaires auprès des FSL
Du français vers… Nombre % … vers le français Nombre %
Anglais 234 37,3 % Anglais 305 48,6 %
Espagnol 39 6,2 % Espagnol 55 8,8 %
Allemand 10 1,6 % Allemand 14 2,2 %
Italien 9 1,4 % Italien 12 1,9 %
Cantonais 8 1,3 % Mandarin 9 1,4 %
Mandarin 8 1,3 % Roumain 7 1,1 %
Russe 7 1,1 % Portugais 7 1,1 %
Roumain 7 1,1 % Cantonais 6 1,0 %
Inuktitut 6 1,0 % Inuktitut 6 1,0 %
American Sign Language 5 0,8 % Ojibway 5 0,8 %
Arabie 5 0,8 % Arabe 5 0,8 %

Nombre total de participants interrogés : 628.

3.1.8 Normes d’assurance de la qualité

Près du trois quarts (n = 455, 72,5 %) des FSL interrogés ont indiqué avoir des processus d’assurance de la qualité. De ce nombre, presque la totalité (n = 335, 73,6 %) des FSL ont déclaré avoir en place plus d’un processus. Environ le quart (n = 173, 27,5 %) des FSL ont dit ne pas avoir de processus d’assurance de la qualité en place. Le tableau 3.16 présente les processus d’assurance de la qualité qu’utilisent les FSL.

Tableau 3.16 Processus d’assurance de la qualité utilisé par les FSL
Processus d’assurance de la qualité Nombre %*
Tous les textes font l’objet d’une correction d’épreuves. 291 46,3 %
La vérification de la terminologie est comprise dans le processus de contrôle de la qualité. 238 37,9 %
Tous les textes font l’objet d’une révision comparative bilingue effectuée par un réviseur/traducteur professionnel. 197 31,4 %
Nous disposons d’une banque de terminologie pour chacun de nos clients. 159 25,3 %
Nous disposons d’une banque de terminologie générale. 138 22,0 %
La version traduite de tous les textes fait l’objet d’une révision unilingue effectuée par un réviseur/traducteur professionnel. 104 16,6 %
Autre 86 13,7 %
Tous les textes font l’objet d’une révision comparative bilingue effectuée par un réviseur/traducteur professionnel et un correcteur d’épreuves. 71 11,3 %
Des recherches terminologiques sont effectuées par des employés distincts en amont ou en aval du processus de traduction. 53 8,4 %
La version traduite de tous les textes fait l’objet d’une révision unilingue effectuée par un réviseur/traducteur professionnel et un correcteur d’épreuves. 51 8,1 %
Tous les textes font l’objet d’une révision par échantillonnage effectuée par un réviseur/traducteur professionnel. 11 1,8 %

Près de la moitié (46,3 %) de tous les FSL ont indiqué faire une correction d’épreuves pour assurer la qualité des textes, et plus du tiers (37,9 %) de tous les FSL ont indiqué faire une vérification terminologique. Très peu (1,8 %) d’entre eux ont signalé que tous leurs textes faisaient l’objet d’une révision par échantillonnage effectuée par un réviseur/traducteur professionnel. Parmi les répondants ayant indiqué avoir en place au moins une vérification d’assurance de la qualité, plus de FSL venant d’entreprises constituées en personne morale ou entreprises publiques ont signalé disposer d’une banque de terminologie générale (40,5 %) et d’une banque de terminologie propre à chacun de leurs clients (58,1 %) que de propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes (28,7 % et 31,6 % respectivement). Le nombre était trop petit pour permettre de comparer ces résultats avec ceux des autres structures de propriété d’entreprise.

Moins de la moitié (n = 264, 42 %) des FSL ont signalé avoir au moins une certification selon une norme de qualité alors que 58 % ont indiqué ne pas avoir une telle certification. Le tableau 3.17 présente les certifications selon une norme de qualité les plus courantes chez les FSL interrogés.

Tableau 3.17 Certifications selon une norme de qualité indiquée par les FSL
Normes de qualité Nombre %*
Autre 196 31,2 %
Certificat en interprétation (Association des interprètes de langage visual du Canada (AVLIC)) 32 5,1 %
Interprétation de l’anglais vers la langue CILISAT (Outil d’évaluation du langage et des compétences d’interprétation de l’interprète communautaire) de votre choix 18 2,9 %
ISO 17100 : Norme sur les services de traduction 16 2,6 %
Interprétation de la langue CILISAT de votre choix vers l’anglais 14 2,2 %
CGSB 131.10 : Services de traduction 12 1,9 %
Accréditation au programme d’assurance de la qualité de Langues Canada 12 1,9 %
Traduction à vue de la langue CILISAT de votre choix vers l’anglais 12 1,9 %
Traduction à vue de l’anglais vers la langue CILISAT de votre choix 11 1,8 %
Norme ISO 9001 – Systèmes de management de la qualité 7 1,1 %
EN 15038 7 1,1 %
Guide des normes nationales destiné aux services d’interprétation en milieu social (GNNSIM) ou ISO 13611 : Guide des normes nationales destiné aux services d’interprétation en milieu social 5 0,8 %

Le tiers (n = 32, 33,7 %) des FSL interrogés ont indiqué avoir plus d’une certification selon une norme de qualité. La certification la plus souvent mentionnée par les FSL interrogés était le certificat en interprétation (AVLIC) [5,1 %]. La majorité (74,2 %) des FSL interrogés ont signalé avoir d’autres certifications selon une norme de qualité de l’industrie langagière non indiquée dans le sondage.

Parmi les FSL ayant indiqué détenir une certification relative à la norme ISO 17100 : Norme sur les services de traduction (n = 16), la plupart (68,8 %) se disent propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes. Des FSL ayant indiqué respecter la norme Canadian General Standards Board (CGSB) 131.10 : Services de traduction (n = 12), la plupart (66,7 %) ont indiqué être une entreprise constituée en personne morale ou une entreprise publique.

3.1.9 Outils et technologies

Plus du trois quarts (79,3 %) des FSL interrogés ont indiqué rester à l’affût des technologies et des outils les plus récents pour améliorer leur offre de services linguistiques. Les méthodes qu’ils utilisent pour rester à l’affût des derniers outils sont présentées au tableau 3.18.

Tableau 3.18 Méthodes utilisées par les FSL pour rester à l’affût des technologies et des outils les plus récents
Méthodes Nombre %*
Courriels d’une association linguistique 381 60,7 %
Magazines et bulletins 289 46,0 %
Conférences 250 39,8 %
Recherches sur Internet 246 39,2 %
Bouche-à-oreille 219 34,9 %
Autre 112 17,8 %

Les courriels d’associations professionnelles étaient la source d’information la plus utilisée par les FSL pour rester à l’affût des technologies et des outils les plus récents (60,7 %). Un peu moins de la moitié (46 %) des FSL ont indiqué les magazines et les bulletins comme sources d’information.

Le tableau 3.19 présente les outils et les technologies que les FSL ont intégrés à leurs activités au cours des cinq dernières années pour améliorer leur offre de services linguistiques.

Tableau 3.19 Outils et technologies que les FSL ont intégrés à leurs activités au cours des cinq dernières années pour améliorer leur offre de services linguistiques
Outils/technologies Nombre total % total* Entreprise constituée en personne morale ou entreprise publique**
(n = 86)
Propriétaire unique d’une entreprise ou pigiste**
(n = 477)
Mémoire de traduction 237 37,7 % 65,1 % 33,3 %
Autre 108 17,2 % 18,6 % 17 %
Systèmes de gestion de la traduction 85 13,5 % 32,6 % 10,3 %
Systèmes de gestion de la terminologie 82 13,1 % 27,9 % 10,1 %
Traduction automatique 49 7,8 % 14 % 6,9 %
Systèmes de gestion du contenu 36 5,7 % 12,8 % 4,6 %
Traduction automatique statistique 13 2,1 % 7 % 1,5 %
Traduction automatique à base de règles 10 1,6 % - 1,3 %

Environ le tiers (37,7 %) de tous les FSL interrogés ont intégré, au cours des cinq dernières années, la mémoire de traduction à leurs activités pour améliorer leur offre de services linguistiques. Les systèmes de gestion de la traduction (13,5 %) et les systèmes de gestion de la terminologie (13,1 %) sont les outils linguistiques les plus intégrés après la mémoire de traduction. Moins du cinquième (17,2 %) des FSL interrogés ont indiqué avoir intégré d’autres outils ou technologies qui n’ont pas été pris en compte dans le sondage.

Proportionnellement, plus de FSL d’entreprises constituées en personne morale ou entreprises publiques (65,1 % de tous les répondants venant d’entreprises constituées en personne morale ou d’entreprises publiques) ont indiqué avoir intégré à leurs activités une mémoire de traduction au cours des cinq dernières années que de propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes (33,3 % de tous les propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes). Cette tendance est observée pour l’ensemble des outils et des technologies, à l’exception de la catégorie « Autre ».

Le tableau 3.20 présente les outils et les technologies que les FSL interrogés souhaitent intégrer à leurs activités au cours des cinq prochaines années.

Tableau 3.20 Outils et technologies que souhaitent intégrer les FSL pour améliorer leur offre de services linguistiques au cours des cinq prochaines années
Outil/Technologie Nombre total % total* Entreprise constituée en personne morale ou entreprise publique**
(n = 86)
Propriétaire unique d’une entreprise ou pigiste**
(n = 477)
Mémoire de traduction 97 15,5 % 18,6 % 14,7 %
Autre 71 11,3 % 15,1 % 9,4 %
Systèmes de gestion de la traduction 61 9,7 % 19,8 % 8 %
Systèmes de gestion de la terminologie 56 8,9 % 14 % 8,6 %
Systèmes de gestion du contenu 39 6,2 % 14 % 4,8 %
Traduction automatique 38 6,1 % 9,3 % 5,7 %
Traduction automatique à base de règles 17 2,7 % 7 % 2,1 %
Traduction automatique statistique 15 2,4 % 9,3 % 1,5 %

Environ le tiers (35,2 %) des FSL souhaitent intégrer un outil ou une technologie en particulier au cours des cinq prochaines années. L’outil le plus souvent sélectionné est la mémoire de traduction, qui a été choisie par moins du sixième (15,5 %) de tous les FSL interrogés. Proportionnellement, plus de FSL d’entreprises constituées en personne morale ou entreprises publiques ont indiqué souhaiter intégrer un outil ou une technologie dans les cinq prochaines années que de propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes. Cette tendance a été observée pour l’ensemble des outils et des technologies, à l’exception de la mémoire de traduction, pour laquelle des proportions similaires ont été constatées.

Les FSL souhaitent obtenir les résultats ci-dessous grâce à l’intégration des outils et des technologies susmentionnés (voir le tableau 3.21).

Tableau 3.21 Résultat que souhaitent obtenir les FSL grâce à l’intégration d’outils et des technologies au cours des cinq prochaines années
Résultat escompté Nombre %*
Gagner du temps 171 77,4 %
Améliorer la justesse 141 63,8 %
Accroître le volume d’affaires 95 43 %
Accroître la compétitivité 89 40,3 %
Économiser de l’argent 64 29 %
Autre 36 16,3 %

Les pourcentages sont calculés en fonction du nombre de FSL (221) ayant indiqué au moins un outil ou une technologie.

Des 221 FSL ayant indiqué vouloir intégrer au moins un outil ou une technologie au cours des cinq prochaines années, la majorité (77,4 %) ont indiqué souhaiter cet ajout pour gagner du temps. Près des deux tiers (63,8 %) des FSL souhaitent améliorer la justesse de leurs traductions. Parmi les autres raisons indiquées, notons « Accroître le volume d’affaires » (43 %), « Accroître la compétitivité » (40,3 %) et « Économiser de l’argent » (29 %). Ces raisons étaient les plus populaires auprès des FSL qui souhaitaient intégrer au moins un outil ou une technologie au cours des cinq prochaines années.

Les outils et les technologies que les FSL souhaitent intégrer à leurs activités en fonction du résultat escompté sont indiqués au tableau 3.22.

Tableau 3.22 Outils ou technologies à intégrer en fonction du résultat escompté
Résultat escompté Économiser de l’argent Gagner du temps Améliorer la justesse Accroître le volume d’affaires Accroître la compétitivité Autres
Mémoire de traduction 31,9 % (n = 31)* 84,5 % (n = 82) 68 % (n = 66) 42,3 % (n = 41) 44,3 % (n = 43) 8,2 % (n = 8)
Autre 28,2 % (n = 20) 61,9 % (n = 44) 60,5 % (n = 43) 43,7 % (n = 31) 43,67 % (n = 31) 35,2 % (n = 25)
Systèmes de gestion de la traduction 34,4 % (n = 21) 88,5 % (n = 54) 65,5 % (n = 40) 57,4 % (n = 35) 47,5 % (n = 29) 9,8 % (n = 6)
Systèmes de gestion de la terminologie 32,1 % (n = 18) 85,7 % (n = 48) 75 % (n = 42) 42,8 % (n = 24) 42,8 % (n = 24) 12,5 % (n = 7)
Traduction automatique 47,4 % (n = 18) 94,7 % (n = 36) 68,4 % (n = 26) 50 % (n = 19) 52,6 % (n = 20) 10,5 % (n = 4)
Systèmes de gestion du contenu 43,5 % (n = 17) 89,7 % (n = 35) 64,1 % (n = 25) 61,5 % (n = 24) 61,5 % (n = 24) 12,8 % (n = 5)
Traduction automatique statistique 40 % (n = 6) 80 % (n = 12) 73,3 % (n = 11) 80 % (n = 12) 80 % (n = 12) 20 % (n = 3)
Traduction automatique à base de règles 52,9 % (n = 9) 94,1 % (n = 16) 58,8 % (n = 10) 82,4 % (n = 14) 70,6 % (n = 12) 23,5 % (n = 4)

Le nombre total de FSL ayant indiqué vouloir intégrer au moins un outil ou une technologie (n = 221).
Les pourcentages sont calculés en fonction du nombre total de répondants pour chaque outil.

Quel que soit l’outil ou la technologie que les FSL souhaitent intégrer à leurs activités au cours des cinq prochaines années, « gagner du temps » était la principale raison de cette intégration. Dans une moindre mesure, les FSL souhaitent intégrer ces outils ou ces technologies à leurs activités pour améliorer la justesse de leurs traductions et accroître leur volume d’affaires et leur compétitivité.

Selon les résultats, les propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes semblent être les pionniers dans l’utilisation de tous les types d’outils et de technologies indiqués. Il est important de noter que ces résultats pourraient être influencés par le grand nombre de pigistes ayant participé au sondage. En effet, beaucoup plus de FSL pigistes (n = 495, 78,8 %) ont participé au sondage que tout autre type d’entreprise, ce qui peut expliquer les hauts pourcentages obtenus pour ce groupe. Les entreprises constituées en personne morale étaient les deuxièmes plus grands utilisateurs d’outils et de technologies linguistiques au cours des cinq dernières années.

3.1.10 Capacité de travail et méthodes de facturation

La majorité (n = 602, 95,9 %) des FSL interrogés ont indiqué être en mesure de travailler en dehors des heures normales de travail, comme illustré dans la figure 3.6. Seuls 4,1 % (n = 26) des FSL ont indiqué ne pas être en mesure de travailler en dehors des heures normales de travail. Cette tendance a été observée dans l’ensemble des structures de propriété.

Figure 3.6 Capacité des FSL à travailler en dehors des heures normales de travail

Figure 3.6 Capacité des FSL à travailler en dehors des heures normales de travail - Description ci-dessous.

Description de la figure 3.6 : Le diagramme circulaire montre la capacité des FSL à travailler en dehors des heures normales de travail.

Nombre total de participants interrogés : 628.

Les FSL interrogés ont indiqué s’ils disposaient ou non du nombre d’employés et d’installations nécessaires pour traiter des textes de niveau « Secret » ou « Très secret » et de l’attestation de sécurité du gouvernement du Canada pour traiter ces textes; leurs réponses se trouvent à la figure 3.7.

Figure 3.7 Employés, installations et attestation de sécurité nécessaires pour traiter des textes de niveau « Secret » ou « Très secret »

Figure 3.7 Employés, installations et attestation de sécurité nécessaires pour traiter des textes de niveau « Secret » ou « Très secret » - Description ci-dessous.

Description de la figure 3.7 : Le présent graphique illustre le nombre de FSL interrogés ayant indiqué disposer ou non du nombre d’employés et d’installations nécessaires pour traiter les textes de niveau « Secret » et « Très secret » et de l’attestation de sécurité du gouvernement du Canada pour les traiter.

Nombre total de participants interrogés : 628.

Un peu moins du tiers (31,7 %) des FSL interrogés ont la capacité de traiter des textes de niveau « Secret » ou « Très secret ». De même, un peu moins du quart (21,5 %) des FSL ont indiqué détenir une attestation du gouvernement du Canada pour traiter de tels textes. La proportion de FSL ayant indiqué détenir l’attestation de sécurité nécessaire du gouvernement était plus élevée que prévu étant donné le grand nombre de propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes interrogés.

La répartition du mode de facturation privilégié des FSL se trouve à la figure 3.8.

Figure 3.8 Mode de facturation des services linguistiques en fonction du service offert

Figure 3.8 Mode de facturation des services linguistiques en fonction du service offert - Description ci-dessous.

Description de la figure 3.8 : Le graphique illustre la répartition, par mode de facturation privilégié par les FSL et le pourcentage pour les services de traduction et les services d’interprétation.

Nombre total de répondants interrogés : 628
Les pourcentages sont calculés en fonction du nombre total de répondants interrogés.
Les pourcentages ne totalisent pas 100 % en raison des réponses multiples.

La facturation par mot est le mode de facturation privilégié par les deux tiers des FSL (69,7 %) suivie de près par la facturation par heure (62,9 %). Cette préférence est observée dans toutes les structures de propriété. La majorité des FSL offrant des services de traduction ont indiqué facturer par mot (67,8 %) plutôt que par heure (48,9 %). De même, la majorité des FSL offrant des services d’interprétation ont indiqué facturer par mot (19,3 %) et par heure (20,7 %). La facturation par mot et par heure reposant sur la tarification pondérée (mémoire de traduction) était le mode de facturation le moins utilisé par tous les FSL.

La figure 3.9 présente la répartition des modes de facturation en fonction du temps et des dépenses que les FSL ont indiqué consacrer à la gestion de projet.

Figure 3.9 Modes de facturation en fonction du temps et des dépenses liés à la gestion de projet

Figure 3.9 Modes de facturation en fonction du temps et des dépenses liés à la gestion de projet - Description ci-dessous.

Description de la figure 3.9 : Le diagramme circulaire montre la répartition, en pourcentage, des modes de facturation en fonction du temps et des dépenses que les FSL ont indiqué consacrer à la gestion de projet.

Nombre total de participants interrogés : 628.

Plus de la moitié (59,7 %) des FSL interrogés ont indiqué inclure le temps et les dépenses liés à la gestion de projet dans leurs taux facturés. Environ le tiers (31,5 %) des FSL ont indiqué ne pas facturer le temps et les dépenses liés à la gestion de projet. Seuls quelques FSL interrogés (8,8 %) ont indiqué facturer des frais distincts pour le travail et les dépenses liés à la gestion de projet.

Près des trois quarts (73,1 %) des FSL offrant des services de traduction (n = 517) ont indiqué leur capacité de traduction quotidienne. Le quart restant (26,9 %) des FSL n’étaient pas en mesure de donner leur capacité de traduction quotidienne.

Le tableau 3.23 présente la capacité de traduction quotidienne des FSL offrant des services de traduction.

Tableau 3.23 Capacité de traduction quotidienne des FSL offrant des services de traduction
Mots par jour Nombre %
De 1 à 1 000 mots 39 7,5 %
De 1 001 à 2 000 mots 186 36 %
De 2 001 à 3 000 mots 93 18 %
Plus de 3 001 mots 60 11,6 %
Capacité inconnue 139 26,9 %

Nombre total de FSL offrant des services de traduction : 517.

La capacité moyenne de traduction quotidienne des FSL offrant des services de traduction était estimée à 5 733 mots. La capacité de traduction maximum était de 500 000 mots, ce nombre a été signalé par seulement deux FSL. Toutefois, la valeur médiane de la capacité de traduction quotidienne était de 2 000 mots. Un peu plus du tiers (36 %) des FSL offrant des services de traduction ont indiqué avoir une capacité de traduction quotidienne se situant entre 1 001 et 2 000 mots par jour. Aucun des FSL interrogés ayant indiqué ne pas être en mesure de travailler en dehors des heures normales de travail n’avait une capacité de traduction quotidienne de plus de 2 001 mots.

3.2 Ressources humaines

La section suivante contient des renseignements sur les ressources humaines, y compris le nombre d’employés, l’adhésion à des associations, les sous traitants dans l’industrie, la formation linguistique et les défis en matière de recrutement.

3.2.1 Employés des FSL travaillant dans l’industrie langagière

Les FSL ont indiqué le nombre de langagiers que comptait leur organisation au cours des 12 derniers mois (probablement en 2015) (voir le tableau 3.24).

Tableau 3.24 Répartition des types d’employés (temps plein, temps partiel, étudiants)
Type d’employé Temps plein* Temps partiel** Étudiants*** Total
Nombre 1 383 4 636 56 6 075
% 22,8 % 76,3 % 0,9 % 100 %

Nombre total de répondants : 628.

Les FSL interrogés ont indiqué un nombre total de 6 075 employés (comprenant les propriétaires d’entreprise) travaillant dans l’industrie langagière. Toutefois, un FSL a indiqué avoir 4 000 employés. Plus des trois quarts (76,3 %) des employés indiqués travaillaient à temps partiel alors que moins du quart (22,8 %) travaillaient à temps plein. Par rapport au sondage de 2004, la proportion d’employés à temps plein, qui se situait à 48,3 %, a diminué. Cet écart peut être dû à la présence d’un plus grand nombre de propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes dans l’échantillon de 2016; beaucoup d’entre eux ont indiqué travailler à temps partiel (21,2 %).

Le tableau 3.25 montre la taille des FSL en fonction du nombre d’employés signalés.

Tableau 3.25 Taille des FSL par nombre d’employés
Nombre d’employés Nombre %
1 553 88,1 %
De 2 à 4 45 7,2 %
De 5 à 20 19 3 %
20 ou plus 11 1,8 %
Total 628 100 %

Nombre total de répondants : 628.

Les FSL ont été regroupés par nombre d’employés pour obtenir une meilleure compréhension de la taille des entreprises. Étant donné qu’une grande proportion des FSL ayant participé au sondage étaient des propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes, il n’est pas surprenant que la majorité d’entre eux (88,1 %) n’ait qu’un seul employé. Par ailleurs, 93,5 % (n = 449) des propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes interrogés dans le cadre de ce sondage ont indiqué être une entreprise à un seul employé. Un peu plus de la moitié (55 %) des répondants interrogés en 2004 indiquaient être une petite entreprise ne comptant que d’un à quatre employés; ce pourcentage était beaucoup plus élevé en 2016 (93,3 %).

Le tableau 3.26 présente le nombre d’employés travaillant dans l’industrie langagière, en 2015, en fonction de la catégorie d’emploi.

Tableau 3.26 Nombre d’employés en fonction de l’emploi (2015)
Profession Nombre d’employés %
Traducteurs 3 249 53,4 %
Interprètes 2 257 37,1 %
Éditeurs et postéditeurs 149 2,5 %
Gestionnaires de projet 125 2,1 %
Correcteurs d’épreuves 78 1,3 %
Cadres supérieurs 57 0,9 %
Autres professions de l’industrie langagière 49 0,8 %
Terminologues 47 0,8 %
Administration ou travail de bureau 32 0,5 %
Rédacteurs 16 0,3 %
Toute autre profession non mentionnée 10 0,2 %
Instructeurs d’anglais 5 0,1 %
Instructeurs d’autres langues 4 0,1 %
Doubleurs 3 0 %
Instructeurs de français 2 0 %
Total 6 083 100 %

Nombre total de répondants : n = 628.

En 2015, plus de la moitié (53,4 %) des employés indiqués par les FSL interrogés étaient des traducteurs et plus du tiers (37,1 %) étaient des interprètes. Ces résultats ne sont pas surprenants étant donné le grand nombre de FSL ayant indiqué offrir des services de traduction (82,3 %) ou d’interprétation (33,1 %). En général, les professionnels de la traduction (traducteurs, terminologues, interprètes, rédacteurs, éditeurs et correcteurs d’épreuves) représentent la majorité (94,2 %) des employés mentionnés par les FSL interrogés. Les employés responsables de la formation linguistique et des évaluations (instructeurs de langue) représentent moins de 1 % (n = 11, 0,2 %) des employés indiqués. Comme prévu, la majorité des instructeurs de langue mentionnés (n = 8) étaient employés de FSL offrant des services de formation linguistique en ligne ou en classe. Les cadres supérieurs et les gestionnaires de projet représentaient 3 % (n = 182) des employés mentionnés.

Le tableau 3.27 présente le nombre de FSL ayant au moins un employé qui se consacre à l’utilisation d’outils langagiers précis par service de base.

Tableau 3.27 FSL ayant des employés qui se consacrent à l’utilisation d’outils linguistiques spécialisés pour des services de base fournis
Service de base Nombre %
Services de traduction 136 72 %
Services d’interprétation 27 14,3 %
Autres biens ou services liés à l’industrie langagière 23 12,2 %

Les pourcentages sont calculés en fonction du nombre total de répondants interrogés qui ont indiqué avoir au moins un employé se consacrant à l’utilisation d’outils linguistiques spécialisés dans un service de base. n = 189.

Un peu moins du tiers (n = 189, 30,1 %) de tous les FSL interrogés ont indiqué compter au total 790 employés se consacrant à l’utilisation d’outils linguistiques spécialisés. Un peu moins du trois quarts (72 %) des FSL ayant au moins un employé qui se consacre à l’utilisation d’outils linguistiques spécialisés ont indiqué offrir des services de traduction comme services de base.

Le tableau 3.28 présente les recettes par employé de FSL. Étant donné que les propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes ont généralement indiqué des recettes moins élevées que les autres groupes, leurs résultats ont été analysés séparément dans le tableau. Ainsi, il est possible de comparer les résultats de 2016 des entreprises avec ceux de 2004.

Tableau 3.28 Recettes par employé travaillant dans l’industrie langagière
  Recettes totales indiquées pour 2015 Nombre d’employés Recettes par employé
Entreprises* 59 321 562 $ 652 90 983,99 $
Propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes 11 034 490 $ 367 30 066,73 $
Total 70 356 052 $ 1 019 69 044,21 $

Nombre total de répondants : 374.

Les FSL ayant fourni leur nombre d’employés et leurs recettes de 2015 (374) avaient des recettes moyennes par employé de 69 044,21 $. Les recettes par employé des entreprises (90 983,99 $) étaient supérieures à celles indiquées en 2004 (54 576 $). Comme prévu, les recettes par employé étaient beaucoup plus importantes pour les entreprises que pour les propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes étant donné que les entreprises indiquent généralement des recettes plus élevées.

On a demandé aux FSL d’indiquer le nombre d’employés qu’ils comptent avoir en 2017 par catégorie d’emploi. L’écart en pourcentage de 2015 à 2017 pour chaque catégorie d’emploi est indiqué au tableau 3.29. Seuls les FSL ayant indiqué leur nombre d’employés en 2015 et en 2017 ont été inclus dans le tableau (n = 75).

Tableau 3.29 Écart relatif au nombre d’employés par emploi (de 2015 à 2017)
Emploi Employés (2015) Employés (2017) % d’écart
Traducteurs (n = 436) 1 222 1 375 12,5 %
Interprètes (n = 84) 248 424 71 %
Éditeurs et postéditeurs (n = 67) 143 193 35 %
Terminologues (n = 10) 47 83 76,6 %
Correcteurs d’épreuves (n = 19) 78 131 67,9 %
Rédacteurs (n = 13) 15 18 20 %
Doubleurs (n = 2) - - -
Instructeurs d’anglais (n = 1) - - -
Instructeurs de français (n = 1) - - -
Instructeurs d’autres langues (n = 3) - - -
Gestionnaires de projet (n = 20) 123 142 15,4 %
Cadres supérieurs (n = 24) 56 65 16,1 %
Administration ou travail de bureau (n = 16) 30 41 36,7 %
Autres professions de l’industrie langagière (n = 7) 49 31 -36,7 %
Toute autre profession (n = 7) 9 8 -11,1 %
Total 2 033 2 524 24,2 %

Seuls les répondants ayant fourni leur nombre d’employés pour 2015 et 2017 ont été inclus dans le tableau (n = 75).
Les cellules dont la valeur « n » était inférieure à 5 n’ont pas été incluses dans le tableau.

Comme pour 2015, on prévoit que les traducteurs représenteront plus de la moitié (54,5 %) de tous les employés de l’industrie langagière en 2017. Lorsqu’on compare le nombre d’employés indiqué pour les deux années, les FSL s’attendent à une augmentation de 24,2 % du nombre total d’employés de 2015 à 2017. Les FSL envisagent une plus grande augmentation de nombre de terminologues (76,6 %), d’interprètes (71 %) et de correcteurs d’épreuves (67,9 %) et une plus petite augmentation du nombre de traducteurs (12,5 %).

3.2.2 Adhésion des employés à une association langagière

Le tableau 3.30 présente la répartition des adhésions d’employés à différentes associations de langue, comme indiqué par les FSL.

Tableau 3.30 Adhésion des employés de FSL à des associations
Association Nombre d’employés de FSL membres d’une association %* d’employés de FSL membres d’une association Nombre de FSL membres d’une association %** de FSL membres d’une association
Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec 612 10,1 % 196 31,2 %
Conseil des traducteurs, terminologues et interprètes du Canada 594 9,8 % 193 30,7 %
Association des traducteurs et interprètes de l’Ontario 367 6 % 127 20,2 %
Society of Translators and Interpreters of British Columbia 294 4,8 % 87 13,9 %
Corporation des traducteurs, traductrices, terminologues et interprètes du Nouveau-Brunswick 236 3,9 % 39 6,2 %
Association des traducteurs et interprètes de l’Alberta 203 3,3 % 53 8,4 %
Association de l’industrie de la langue 20 0,3 % 17 2,7 %
Association of Translators and Interpreters of Saskatchewan 13 0,2 % 12 1,9 %
Association des traducteurs, terminologues et interprètes du Manitoba 12 0,2 % 6 1 %
Association des traducteurs et interprètes de la Nouvelle-Écosse 8 0,1 % 8 1,3 %

Les FSL ont indiqué avoir en tout 728 employés membres d’au moins une association langagière professionnelle. L’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (10,1 %) et le Conseil des traducteurs, terminologues et interprètes du Canada (9,8 %) étaient les associations les plus souvent mentionnées.

3.2.3 Sous traitance dans l’industrie

Le nombre total de sous traitants indiqué par les FSL interrogés, par structure de propriété, est indiqué au tableau 3.31.

Tableau 3.31 Nombre de sous traitants par structure de propriété
Sous-traitant Entreprises FSL*
(n = 151)
Nombre
Entreprises FSL*
(n = 151)
%
Propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes
(n = 477)
Nombre
Propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes
(n = 477)
%
Sous-traitants (entreprises) 49 32,5 % 127 26,6 %
Sous-traitants (particuliers) 75 49,7 % 144 30,2 %
Nombre total de sous-traitants 124 82,2 % 271 56,8 %

Le nombre total de sous-traitants auxquels ont recours les FSL interrogés était de 3 114. Cela comprend les sous-traitants particuliers (n = 2 366) et les entreprises contractuelles (n = 748). Le nombre total de sous-traitants était d’environ la moitié (51,3 %) du nombre total d’employés (6 075). Cette proportion est plus petite que celle du sondage de 2004. En effet, en 2004, les entreprises avaient indiqué envoyer du travail à 6 954 sous-traitants et avoir 7 405 employés. En tout, 395 FSL ont indiqué faire appel à des sous-traitants dans le sondage de 2016, ce qui inclut environ trois quarts (82,2 %) des entreprises (entreprises constituées en personne morale, entreprises publiques, partenariats, organisations sans but lucratif et coopératives ainsi que les FSL qui ont indiqué « autres ») et juste un peu plus de la moitié (56,8 %) des propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes.

3.2.4 Formation linguistique et défis relatifs au recrutement

Nous avons demandé aux FSL s’ils avaient des défis en ce qui a trait au recrutement d’employés qualifiés. Bien que seul le quart (n = 161, 25,6 %) des FSL interrogés aient indiqué avoir de la difficulté à embaucher, plus de la moitié (n = 363, 57,8 %) ont indiqué travailler avec des pigistes ou des entreprises individuelles qui ne font pas d’embauche.

Parmi les 265 FSL interrogés (à l’exception des pigistes qui n’embauchent pas), seul le tiers (n = 104, 39,2 %) ont indiqué ne pas avoir de difficulté à recruter des employés qualifiés. Plus de la moitié (n = 161, 60,8 %) de ces FSL ont indiqué avoir de la difficulté à recruter des employés qualifiés. Les difficultés d’embauche comprennent les compétences variées des candidats (16,6 %) et « d’autres » difficultés qui ne sont pas abordées dans le cadre du sondage (17,4 %). Peu de répondants ont indiqué ne pas avoir un bassin local suffisant d’employés talentueux (14 %) ou des candidats techniques dont les compétences sont insuffisantes (9,8 %) comme difficulté. La fréquence des difficultés auxquelles sont confrontés les FSL lorsqu’ils cherchent à embaucher des employés qualifiés est indiquée au tableau 3.32 pour les FSL qui ont indiqué faire de l’embauche.

Tableau 3.32 FSL ayant de la difficulté à faire de l’embauche par difficulté
Difficulté Nombre % de FSL qui embauchent*
Autre 46 17,4 %
Variabilité des compétences des candidats 44 16,6 %
Insuffisance du bassin local d’employés talentueux 37 14 %
Nombre insuffisant de candidats techniques disposant d’une expérience suffisante 26 9,8 %

Nous avons demandé aux FSL d’indiquer si la formation linguistique des employés était une de leurs activités. La figure 3.10 illustre la répartition des réponses des répondants.

Figure 3.10 Offre de formation linguistique aux employés

Figure 3.10 Offre de formation linguistique aux employés - Description ci-dessous.

Description de la figure 3.10 : Le diagramme circulaire illustre, par pourcentage, la formation linguistique offerte aux employés des FSL.

Nombre total de répondants : 628.

La majorité (n = 389, 61,9 %) des FSL ont indiqué ne pas offrir de formation linguistique à leurs employés. Toutefois, il est à noter que ces réponses comprennent celles de FSL pigistes qui n’ont pas d’employés. Plus du tiers (n = 214, 34,1 %) des FSL ont indiqué organiser des activités de formation pour les employés sur une base ponctuelle. Seulement 4 % (n = 25) des FSL ont indiqué avoir en place un plan d’apprentissage annuel. Le type de formation offert par les FSL qui offrent de la formation (n = 239) est indiqué au tableau 3.33.

Tableau 3.33 FSL offrant de la formation linguistique par type de formation
Type de formation Nombre %*
Propre à l’emploi (p. ex. technique, scientifique, juridique) 166 26,4 %
Autre 86 13,7 %
Langue seconde 40 6,4 %

Plus du quart (26,4 %) de tous les FSL interrogés ont indiqué que la formation fournie était propre à l’emploi. Moins du tiers (13,7 %) des FSL ont indiqué que le type de formation fournie n’était pas spécialement indiqué dans les options de sondage. Moins du sixième (6,4 %) ont indiqué offrir de la formation en langue seconde.

3.3 Expérience avec le secteur public

La section suivante porte sur l’ampleur et l’expérience des FSL qui travaillent pour le secteur public et présentent des commentaires précis sur les difficultés liées au fait de travailler pour le gouvernement fédéral.

3.3.1 Service au secteur public

Le tableau 3.34 montre le nombre et le pourcentage de FSL interrogés offrant des services à des clients du secteur public.

Tableau 3.34 Offre de services au secteur public
Secteur Nombre %*
Aucun 260 41,4 %
Provincial 238 37,9 %
Fédéral 192 30,6 %
Sociétés d’État (fédérales ou provinciales) 145 23,1 %
Municipal 135 21,5 %

Plus de la moitié (58,6 %) des FSL interrogés ont indiqué fournir des services au secteur public, en particulier au secteur public provincial (37,9 %) et fédéral (30,6 %).

Le tableau 3.35 présente l’offre de services au secteur public par service de base.

Tableau 3.35 Offre de services au secteur public par service de base
Service Secteur
Fédéral Provincial Municipal Sociétés d’État (fédérales ou provinciales) Aucun
Services de traduction 18,1 % (n = 114)* 22,7 % (n = 143) 11,1 % (n = 70) 15,1 % (n = 95) 31,8 % (n = 200)
Services d’interprétation 8,1 % (n = 51) 10,8 % (n = 68) 8,2 % (n = 52) 5,7 % (n = 36) 1,7 % (n = 11)
Autres biens ou services liés à l’industrie langagière 3 % (n = 19) 3,6 % (n = 23) 1,4 % (n = 9) 1,9 % (n = 12) 7,3 % (n = 46)

Parmi les services offerts au secteur public, les services de traduction ont été le plus souvent signalés. Les FSL fournissent également des services d’interprétation et d’autres biens et services liés à l’industrie langagière au secteur public. Il n’est pas possible de déterminer si le secteur public reçoit surtout des services de traduction ou d’interprétation ou si cela semble être le cas en raison du grand nombre de FSL interrogés ayant indiqué offrir ces services.

3.3.2 Travailler pour le gouvernement fédéral – Commentaires

Nous avons demandé aux FSL d’indiquer s’ils sont d’avis que travailler pour le gouvernement fédéral comporte des difficultés. Leurs réponses sont indiquées au tableau 3.36.

Tableau 3.36 Perception des difficultés liées au fait de travailler pour le gouvernement fédéral
Ampleur des difficultés Total FSL ayant fourni des services au gouvernement fédéral FSL n’ayant pas fourni de services au gouvernement fédéral
Nombre % Nombre % Nombre %
Quelques difficultés 143 22,8 % 69 35,9 % 74 17 %
D’énormes difficultés 165 26,3 % 52 27,1 % 113 25,9 %
Aucune difficulté 76 12,1 % 45 23,4 % 31 7,1 %
Ne sais pas 244 38,9 % 26 13,5 % 218 50 %
Total 628 100 % 192 100 % 436 100 %

Nombre total de participants interrogés : 628.

Moins de la moitié (49 %) de tous les FSL interrogés ont indiqué que travailler pour le gouvernement fédéral posait des difficultés. Parmi les FSL interrogés qui ont offert des services au gouvernement fédéral au cours des deux derniers exercices (n = 192, 30,6 %), plus des deux tiers (63 %) sont d’avis que travailler pour le gouvernement fédéral comportait des difficultés. Environ les deux tiers des participants interrogés (n = 436, 69,4 %) ont indiqué qu’ils ne fournissaient pas de services au gouvernement fédéral. Parmi les répondants qui n’avaient pas travaillé avec le gouvernement fédéral au cours des deux derniers exercices, moins de la moitié (42,9 %) étaient d’avis que travailler pour le gouvernement fédéral poserait d’énormes difficultés.

La répartition des difficultés auxquelles sont confrontés les FSL lorsqu’ils travaillent pour le gouvernement fédéral est indiquée au tableau 3.37.

Tableau 3.37 Difficultés auxquelles sont confrontés les FSL lorsqu’ils travaillent pour le gouvernement fédéral
Difficulté ou obstacle Nombre %*
Paperasse exigée des fournisseurs de services 205 66,6 %
Connaissance limitée des possibilités d’approvisionnement 152 49,4 %
Exigences contractuelles (p. ex. durée du contrat, volume) 142 46,1 %
Niveau de rémunération proposé 134 43,5 %
Autorisation de sécurité requise pour traiter des documents de nature délicate 98 31,8 %
Autre 94 30,5 %
Délai d’exécution 85 27,6 %
Valeur du contrat 47 15,3 %
Incapacité à atteindre les exigences pour des services spécialisés 44 14,3 %
Respect des délais de paiement 44 14,3 %

Les deux tiers (66,6 %) des FSL ayant indiqué avoir connu des difficultés lorsqu’ils ont travaillé avec le gouvernement fédéral ont dit que la paperasse exigée pour offrir des services était l’une des difficultés. Environ la moitié (49,4 %) de ces FSL ont également indiqué avoir une connaissance limitée des possibilités d’approvisionnement et l’autre moitié (46,1 %) ont indiqué que les exigences contractuelles (p. ex. durée du contrat, volume) étaient des difficultés liées au fait de travailler pour le gouvernement fédéral.

Section 4 : Conclusion et considérations

La firme Malatest a synthétisé et analysé les résultats de l’Enquête sur le profil de l’industrie canadienne 2016 pour fournir un portrait actuel de l’industrie canadienne de la langue, en se concentrant sur les principaux aspects suivants : taille des FSL, distribution géographique, combinaisons linguistiques, secteur de service, source de revenus, capacité de production, adhésion aux normes de qualité et utilisation d’outils technolinguistiques.

En général, la majorité (76 %) des FSL interrogés ont indiqué être des propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes. Ce nombre est significativement plus élevé que celui du sondage de 2004, dans lequel seuls 5,8 % des répondants avaient indiqué être des propriétaires uniques d’une entreprise ou pigiste. Il n’est pas possible de déterminer si cette augmentation représente un changement dans l’industrie langagière depuis 2004 ou si l’écart est attribuable aux différentes stratégies de recrutement utilisées. Les provinces qui comportent une plus grande représentation de FSL interrogés étaient le Québec (37,5 %) et l’Ontario (26,8 %), et la majorité des clients étaient principalement situés en Ontario (49,5 %) et au Québec (42,4 %). Plus des deux tiers (68,8 %) des FSL interrogés ont indiqué que leur principal secteur linguistique était la traduction, et moins du cinquième (17,7 %) ont indiqué que leur principal service était l’interprétation; toutefois, de nombreux FSL ont mentionné offrir de nombreux services.

Les FSL répondants ont indiqué des recettes totalisant 70,4 millions de dollars; la majorité (81,8 %) de ces recettes allaient aux entreprises constituées en personne morale et aux entreprises publiques. Les recettes générées totales des FSL ont augmenté (+13,0 % de 2011 à 2015), et la plupart des FSL s’attendent à ce que leurs recettes augmentent de 2016 (+9 %) à 2020 (+19 %). Cela peut suggérer une augmentation de leurs activités ou de leurs tarifs.

Plus de la moitié (58,6 %) des FSL ont indiqué avoir travaillé pour des clients du secteur public au cours des deux derniers exercices, la plupart de leurs clients étaient du secteur public provincial (37,9 %) et fédéral (30,6 %). Environ les deux tiers (63 %) des FSL ayant travaillé pour le secteur fédéral sont d’avis que travailler avec le gouvernement fédéral comportait des difficultés. La paperasse exigée pour offrir des services (66,6 %) et la connaissance limitée des possibilités d’approvisionnement (49,4 %) étaient les difficultés les plus souvent citées. Lorsqu’on évalue la capacité de traiter des documents de niveau « Secret » ou « Très secret » du gouvernement du Canada, environ le tiers (31,7 %) des FSL ont indiqué avoir les installations et les employés nécessaires, et le cinquième (21,5 %) ont indiqué détenir l’attestation requise. Ces proportions sont plus élevées que prévu.

Les FSL interrogés ont déclaré avoir en tout 6 075 employés travaillant dans l’industrie langagière en 2015, la majorité (76,3 %) étant des employés à temps partiel et moins du quart (23,7 %) étant des employés à temps plein. Ce résultat a diminué comparativement au sondage de 2004, où la proportion d’employés à temps plein était de 48,3 %. Cet écart peut être causé par le grand nombre de propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes de l’échantillon de 2016, bon nombre d’entre eux ont indiqué être des employés à temps partiel (21,2 %). Beaucoup plus de FSL ont dit être de petites entreprises n’embauchant que de 1 à 4 employés en 2016 par rapport à 2004 (93,3 % et 55 % respectivement). Pour 2017, les FSL prévoient une augmentation (24,2 %) du nombre d’employés, ce qui suggère que le volume de leurs activités va augmenter.

Durant l’exercice 2015, les FSL interrogés ont eu recours à 3 114 sous-traitants, ce qui comprend 2 366 sous-traitants particuliers et 748 entreprises sous-traitantes. Le nombre total de sous-traitants était environ la moitié (51,3 %) du nombre total d’employés (6 075). Cette proportion est plus petite que celle obtenue au sondage de 2004. Environ les trois quarts (82,2 %) des entreprises (entreprises constituées en personne morale, sociétés publiques, partenariats, organismes sans but lucratif et coopératives, ainsi que les FSL qui s’identifient comme « autres ») et un peu plus de la moitié (56,8 %) des propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes ont indiqué avoir recours à des entreprises sous-traitantes.

En ce qui a trait à la capacité de production, la capacité de traduction quotidienne médiane était de 2 000 mots. Un peu plus du tiers (36 %) des FSL offrant des services de traduction ont indiqué avoir une capacité de traduction quotidienne se situant entre 1 001 et 2 000 mots. La majorité (95,9 %) des FSL interrogés ont indiqué être en mesure de travailler en dehors des heures de travail normales. En général, environ les trois quarts (72,5 %) des FSL interrogés ont indiqué avoir en place des processus d’assurance de la qualité, et presque tous (91 %) les répondants de ce groupe ont indiqué avoir plus d’un processus en place. Moins de FSL (42 %) ont signalé détenir des certifications selon une norme de qualité.

La majorité (79,3 %) des FSL ont indiqué rester à l’affût des outils et des technologies les plus récents pour améliorer leurs services linguistiques surtout grâce aux courriels d’associations langagières (60,7 %). Au cours des cinq dernières années, la mémoire de traduction (37,7 %), les systèmes de gestion de la traduction (13,5 %) et les systèmes de gestion de la terminologie (13,1 %) étaient les outils et les technologies les plus communément intégrés. Au cours des cinq prochaines années, un peu plus du tiers (35,2 %) des FSL ont indiqué souhaiter intégrer un outil précis ou une technologie précise, et l’outil le plus souvent cité était la mémoire de traduction (15,5 %), choisie par le sixième des FSL interrogés. Les FSL souhaitent intégrer à leurs activités de nouveaux outils et de nouvelles technologies pour gagner du temps (77,4 %) et améliorer la justesse (63,8 %) de leurs traductions.

L’analyse a permis de préparer des recommandations visant à aider le Bureau de la traduction à renforcer ses liens avec l’industrie langagière.

4.1 Considérations

Faire la promotion de services linguistiques nécessaires pour appuyer la dualité linguistique

Près de la moitié (48,6 %) des FSL interrogés offraient des services linguistiques de l’anglais vers le français et plus du tiers (37,3 %) offraient des services linguistiques du français vers l’anglais. Encore moins de FSL offraient des services dans d’autres combinaisons linguistiques (p. ex. de l’anglais vers l’espagnol, 10,7 %). Comme l’un des objectifs du Bureau de la traduction est de faire avancer la dualité linguistique au Canada, il semblerait que plus de la moitié de l’industrie langagière, comme représentée dans cet échantillon, n’offre pas de services linguistiques de l’anglais au français et vice-versa. Le Bureau pourrait élaborer une option visant à promouvoir la fourniture de services linguistiques de l’anglais vers le français et du français vers l’anglais, ainsi que d’autres services importants dans d’autres combinaisons linguistiques pour s’assurer que l’industrie langagière puisse fournir les services dont a besoin le gouvernement du Canada.

Faire la promotion d’importants processus d’assurance de la qualité et d’importantes normes de certification

La majorité (n = 455, 72,5 %) des FSL interrogés ont indiqué avoir en place des processus d’assurance de la qualité, et de ce nombre, la majorité (73,6 %) ont indiqué avoir en place plus d’un processus. De plus, un peu moins de la moitié (n = 264, 42,0 %) des FSL ont indiqué avoir des normes de qualité, et de ce nombre, un peu plus du tiers (37,9 %) ont indiqué avoir de multiples normes. Toutefois, le type de processus d’assurance de la qualité en place était varié : la correction d’épreuves (46,3 %), les vérifications terminologiques (37,9 %), la révision comparative bilingue (31,4 %), les banques de terminologie propres au client (25,3 %) et les banques de terminologie générales (22,0 %) étaient les plus communes. Le Bureau devrait envisager d’identifier les processus et les normes d’assurance de la qualité qu’il valorise le plus lorsqu’il songe à impartir du travail à l’industrie langagière. Il pourrait être utile de faire la promotion des processus et des normes d’assurance de la qualité auprès des FSL étant donné qu’il est possible que ces normes et ces processus ne soient pas déjà intégrés aux activités langagières de la majorité d’entre eux. Ce constat vaut surtout pour les normes de qualité, car peu de FSL ont indiqué respecter les normes présentées dans le sondage (31,2 % des FSL interrogés ont sélectionné « autre » comme certification selon une norme de qualité).

La mémoire de traduction semble être l’outil le plus valorisé par les FSL

Environ le tiers (37,7 %) de tous les FSL interrogés ont indiqué avoir intégré la mémoire de traduction (MT) à leurs activités au cours des cinq dernières années et environ le sixième (15,5 %) des FSL souhaitent l’intégrer au cours des cinq prochaines années. Il semblerait que la MT soit l’outil le plus valorisé par les FSL interrogés. Parmi les raisons pour lesquelles l’intégration de cet outil est la plus attendue, notons « gagner du temps » (84,5 % des répondants souhaitant intégrer la MT) et « améliorer la justesse » des traductions (68 %). Le Bureau pourrait reconnaître cet outil lorsqu’il élabore des stratégies d’approvisionnement visant à impartir du travail. Gagner du temps semble être le résultat le plus important pour tous les FSL qui souhaitent intégrer un nouvel outil ou une nouvelle technologie. Par conséquent, cet avantage pourrait être pris en compte durant la promotion de nouveaux outils ou de nouvelles technologies dans l’industrie langagière afin d’en appuyer l’adoption.

Certains FSL pourraient ne pas comprendre les exigences liées à l’attestation nécessaire pour traiter les textes de niveau « Secret » et « Très secret » du gouvernement du Canada

Certains FSL interrogés ont indiqué détenir l’attestation de sécurité nécessaire pour traiter du travail confidentiel du gouvernement. Environ le tiers des FSL interrogés ont indiqué avoir les employés et les installations (31,7 %) nécessaires ainsi que l’attestation (21,5 %) exigée pour traiter des textes de niveau « Secret » ou « Très secret ». Le nombre de FSL ayant indiqué avoir l’attestation de sécurité est plus grand que prévu, étant donné la grande proportion de pigistes dans l’échantillon qui n’auraient probablement pas les ressources nécessaires pour avoir une attestation de sécurité (p. ex. un réseau ou de l’équipement sécurisé). Il est possible que les FSL interrogés n’aient pas compris les exigences liées à l’attestation de sécurité.

Un grand nombre de sous-traitants sont embauchés par des FSL

Le nombre total de sous-traitants embauchés par les FSL interrogés en 2015 était de 3 114. Ce nombre comprend les sous-traitants individuels (2 366) et les entreprises sous-traitantes (748). Le nombre total de sous-traitants est d’environ la moitié (51,3 %) du nombre total d’employés (6 075). Environ la moitié (48,9 %) des FSL ont indiqué avoir recours à des sous-traitants, y compris les entreprises FSL de plus grande taille et les propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes. Le Bureau devrait reconnaître que les FSL pourraient avoir recours à des sous-traitants, cette information doit être considérée lors de l’élaboration de stratégies d’approvisionnement. Les FSL semblent embaucher des particuliers et des entreprises pour appuyer leur travail; il pourrait être utile de tenir compte de cette réalité dans la demande de services.

Difficultés liées au travail pour le secteur public

Environ le tiers (30,6 %) des FSL interrogés ont fourni des services au gouvernement fédéral au cours des deux derniers exercices. De ce groupe, plus des deux tiers (63 %) sont d’avis que travailler pour le gouvernement du Canada comporte des difficultés. Parmi les FSL qui n’ont pas offert de services au gouvernement fédéral, un peu moins de la moitié (42,9 %) étaient d’avis que cela poserait d’énormes difficultés. La difficulté la plus souvent citée par les FSL était la paperasse exigée pour offrir des services (66,6 %). Les FSL ont également signalé avoir une connaissance limitée des possibilités d’approvisionnement (49,4 %), les exigences contractuelles (p. ex. durée, volume) (46,1 %) et le niveau de rémunération proposé (43,5 %) comme difficultés liées au fait de travailler pour le gouvernement fédéral.

Afin de s’attaquer aux problèmes de connaissance limitée des possibilités d’approvisionnement, le Bureau pourrait songer à faire la promotion de possibilités auprès des associations langagières professionnelles étant donné que les deux tiers (60,7 %) des FSL ont indiqué que les courriels d’associations langagières leur permettaient de rester à l’affût des nouveautés dans l’industrie. De plus, le Bureau pourrait songer à élaborer des options visant à réduire la paperasse liée aux possibilités de travail pour le gouvernement fédéral. Enfin, d’autres recherches doivent être menées pour mieux comprendre comment alléger les difficultés supplémentaires indiquées par les FSL, y compris la rémunération et l’ampleur du travail visé dans le cadre de contrats, compte tenu du fait que la majorité (95,9 %) des FSL interrogés ont indiqué être en mesure de travailler en dehors des heures de travail normales.

4.2 Domaines de recherche futurs

Comme mentionné tout au long du rapport, les résultats de l’étude ne représentent qu’un aperçu de l’industrie langagière. Alors qu’il semblerait que les services langagiers (82,3 %) et les services d’interprétation (33,1 %) sont les services les plus communément offerts, il faudra mener de la recherche supplémentaire pour mieux comprendre si d’autres services langagiers sont offerts par les FSL, mais ne sont pas représentés dans cet échantillon. Par ailleurs, des analyses supplémentaires devraient être menées pour fournir un aperçu des autres biens et services liés à l’industrie langagière (31,5 %) mentionnés par les FSL. D’autres recherches pourraient permettre de mieux comprendre si l’industrie a changé de 2004 à 2016 et, surtout, s’il y a moins de FSL offrant de la formation linguistique (11,8 % en 2016 comparativement à 41,1 % en 2004) et plus de FSL offrant des services de traduction et d’interprétation (62,9 % et 16,8 % en 2004 respectivement).

Il semblerait que l’industrie langagière soit en pleine expansion étant donné que les recettes devraient augmenter au cours des cinq prochaines années (+9 % de 2015 à 2016; +19 % de 2016 à 2020) tout comme le nombre d’employés de 2015 à 2017 (augmentation de 24,2 %); toutefois, moins du quart des FSL interrogés ont indiqué que leurs activités avaient augmenté. De plus, le nombre d’employés à temps plein semble avoir diminué de 2004 à 2016. Parmi les FSL ayant indiqué embaucher des employés, plus de la moitié (60,8 %) ont indiqué avoir de la difficulté à recruter des employés qualifiés et avoir de la difficulté en raison des compétences variées des candidats. Cette situation pourrait limiter la croissance de l’industrie prévue par les FSL. De plus, il semblerait que les FSL ne croissent que dans des secteurs dans lesquels ils offrent déjà des services. Plus des trois quarts (76,7 %) des FSL qui prévoient augmenter leurs services de traduction indiquent offrir actuellement des services de traduction. De la même manière, près de tous les FSL (94,7 %) qui ont indiqué une augmentation dans le secteur d’interprétation offrent déjà des services d’interprétation. Il n’est pas clair, toutefois, si l’industrie augmente dans ces secteurs ou si cette augmentation est attribuable à la surreprésentation de FSL offrant des services de traduction et d’interprétation dans l’échantillon interrogé. D’autres recherches sont nécessaires pour mieux comprendre la croissance de l’industrie et surtout savoir dans quels domaines cette croissance a lieu chez les FSL.

En général, les résultats du sondage offrent un aperçu de l’industrie canadienne de la langue et soulignent la vaste communauté de FSL dont l’expérience, les activités et les objectifs sont multiples. Obtenir un échantillon représentatif de chaque sous-secteur de l’industrie représente un défi. Cependant, le profil actuel permettra au Bureau de continuer à estimer la valeur des activités et des caractéristiques des FSL pour éclairer l’impartition de services linguistiques et, ultimement, renforcer ses liens avec les FSL.

Annexe A: Enquête sur le profil de l’industrie linguistique canadienne 2016

Enquête sur le profil de l’industrie linguistique canadienne 2016

Nous vous remercions de prendre le temps de participer à l’enquête sur le profil de l’industrie linguistique canadienne 2016.

But de l’enquête

Le Bureau de la traduction du gouvernement du Canada élabore actuellement un nouveau modèle opérationnel afin d’assurer la coordination des services linguistiques dans l’ensemble du gouvernement fédéral. Le Bureau souhaite renforcer ses liens avec l’industrie linguistique afin d’accroître la sous-traitance de ses services de traduction, d’améliorer la gestion des contrats et d’adopter des outils technolinguistiques modernes pour répondre aux besoins du gouvernement.

Anonymat

Une fois le sondage rempli, l’information qu’il contient sera enregistrée par R.A. Malatest and Associates Ltd. (Malatest) dans une installation sécurisée. Votre nom ou celui de votre organisme ne sera associé à aucune des réponses. Seul Malatest sera en mesure de savoir si vous avez participé au sondage et comment vous avez répondu. Vous ne serez identifié dans aucun rapport, les résultats étant combinés et agrégés.

Comment remplir le questionnaire

Essayer de répondre à chaque question. Certaines nécessitent de cocher toutes les réponses qui vous concernent; pour les autres questions, vous devez cocher la réponse (une seule) qui correspond le mieux à la question. Pour les questions portant sur votre opinion, assurez-vous de donner votre propre point de vue : votre opinion nous est précieuse et vos réponses resteront confidentielles. Cochez la case qui correspond à votre ou vos réponses, ou écrivez votre réponse dans l’espace prévu. Si vous n’êtes pas certain de la réponse exacte, donnez votre meilleure estimation.

Délai de réponse

Nous vous prions de bien vouloir répondre au questionnaire d’ici le 7 novembre 2016. Vous pouvez arrêter et reprendre le sondage à tout moment. Pour y accéder de nouveau, cliquez sur translation.malatest.net et entrez votre mot de passe. Si vous avez des questions, communiquez avec :

Jésaël Lisiecki
translation@malatest.com
1-888-689-1847, poste 102
R.A. Malatest and Associates Ltd.
294, rue Albert, bureau 500
Ottawa (Ontario)  K1P 6E6

Nous vous remercions de votre participation à cette importante enquête.

Êtes-vous prêt à répondre au sondage?

Continuer

Parmi les options suivantes, laquelle s’applique mieux à votre statut d’emploi?

  1. Je travaille pour une organisation qui offre des services linguistiques et je peux fournir de l’information sur leurs services.
  2. Je travaille principalement comme pigiste et je peux fournir des renseignements sur les services linguistiques que j’offre.
  3. Je travaille principalement comme employé dans une organisation, mais je suis aussi pigiste.
  4. Je travaille seulement comme employé dans une organisation.

Remarque pour le programmeur : si …

END1: Merci d’avoir accepté de participer à ce sondage. Malheureusement, cette étude ne vise pas les travailleurs salariés qui ne sont pas aussi pigistes.

Note pour apparaître après une question pour les pigistes (“b” ou “c”): Veuillez répondre au questionnaire comme si vous étiez un employeur ayant un seul employé. Lorsque vous répondrez aux questions, veuillez seulement tenir compte du travail que vous faites en tant que pigiste qui offre des services linguistiques.

Remarque : Veuillez fournir des renseignements sur la dernière période comptable de 12 mois (année budgétaire) pour laquelle vous avez les registres financiers complets.

Section 1 : Aperçu des activités

A1a. Indiquez le nom et l’adresse du siège social de votre entreprise.

Nom de l'entreprise :
Numéro de rue :
Nom de la rue :
Ville :
Province :
Pays :

A1a. POS. Quel est votre poste au sein de votre entreprise?

A1b. Avez-vous des bureaux satellites ou des succursales?

A2a. Quelle est la structure du capital social de l’entreprise?

A2b. En quelle année l’entreprise a-t-elle commencé ses opérations sous cette structure? [Menu déroulant : années]

A3. Quels services linguistiques parmi les suivants offrez-vous, et depuis combien de temps les offrez-vous?

Remarque : Ce tableau est seulement à titre d'exemple et ne contient aucune donnée.

Liste des différents services offerts avec le nombre d'années
Services Nombre d’années
Services de traduction  
Services d’interprétation  
Services de terminologie  
Services de doublage  
Services de localisation  
Services de formation linguistique en classe  
Services de formation linguistique en ligne  
Évaluation des connaissances linguistiques  
Biens et services liés aux technologies langagières  
Autres biens et services liés à l’industrie linguistique → Veuillez préciser :  

A4. Veuillez indiquer votre principal domaine d’activité lié à l’industrie linguistique. [Renvoyer à la liste des services énoncée au point A3.]

Note au programmeur : Ne pas tenir compte de cette question si une seule option est sélectionnée dans A3

A5. Où vos clients sont-ils principalement situés?

A6. Sur le total des ventes linguistiques de l’entreprise au Canada, quelle proportion (en %) chacun des groupes de clients suivants représente-t-il?

Remarque : Veuillez fournir des renseignements sur la dernière année budgétaire ou période comptable de 12 mois (p. ex., année budgétaire de 2015) pour laquelle vous avez les registres financiers complets. (Si les pourcentages exacts ne sont pas disponibles, donnez votre meilleure estimation.)

Liste de différents types de clients et pourcentage
Type de client Pourcentage
1. Particuliers %
2. Institutions publiques (p. ex. hôpitaux, écoles, universités) %
3. Administrations publiques ou sociétés d’État (p. ex. fédérales, provinciales, territoriales ou municipales) %
4. Entreprises ou organisations du secteur privé %
5. Organismes sans but lucratif %
Total (le total des éléments 1 à 5 doit être égal à 100 %) 100 %

A7. Les services linguistiques que vous offrez sont-ils actuellement en expansion dans un secteur d’activité précis de l’industrie linguistique?

A8. Les services linguistiques que vous offrez sont-ils actuellement en expansion dans un domaine d’expertise précis? [Dans la version en ligne du sondage, des définitions de chaque domaine d’expertise s’afficheront lorsque le curseur sera sur le choix de réponse.]

La liste comprend les services suivants :

A9. Précisez les recettes et les prévisions de recettes liées aux services linguistiques que vous offrez pour les années d’imposition suivantes, en ce qui concerne les biens et services.

Remarque : Veuillez indiquer vos recettes annuelles pour chaque année budgétaire (prenant fin à chacune des années suivantes si votre année budgétaire ne correspond pas à l’année civile).

  1. Recettes de 2011 $
  2. Recettes de 2015 $
  3. Prévisions de recettes pour 2016 $
  4. Prévisions de recettes pour 2020 $

Remarque : Ajouter 'Ne sait pas' pour chacune des options a à d ci-dessus.

A10. Lors de la dernière année budgétaire ou période comptable de 12 mois (p. ex. année budgétaire de 2015) pour laquelle vous avez les registres financiers complets, quelles ont été vos recettes totales dans les catégories suivantes? (Si les montants exacts ne sont pas disponibles, donnez votre meilleure estimation.)

Recettes des activités de l'industrie de la langue et B. Recettes des activités de l'industrie non linguistique en $ CDN
A. Recettes tirées des activités linguistiques $ CA
1. Services de traduction ,00 $
2. Services d’interprétation ,00 $
3. Services de terminologie ,00 $
4. Services de doublage ,00 $
5. Services de localisation ,00 $
6. Services de formation linguistique en classe (frais de scolarité) ,00 $
7. Services de formation linguistique en ligne (frais de scolarité) ,00 $
8. Évaluation des connaissances linguistiques ,00 $
9. Biens et services liés aux technologies langagières ,00 $
10. Autres biens et services liés à l’industrie linguistique ,00 $
B. Recettes tirées de biens et services autres que ceux liés à l’industrie linguistique
11. Ventes de biens et services autres que ceux liés à l’industrie linguistique ,00 $
Recettes totales de la vente de biens et services ,00 $

Note au programmeur : Au moins un montant inscrit dans une activité devrait être obligatoire. Pour les options 1 à 10, seules les personnes sélectionnées par le répondant dans A3 devraient apparaître.

A11. Quelle était la distribution des ventes totales de biens et services linguistiques (en %) de l’entreprise vers les marchés suivants? (Si les pourcentages exacts ne sont pas disponibles, donnez votre meilleure estimation.)

Liste de différents pays ou régions et pourcentage
Pays ou région Pourcentage
1. Canada %
2. États-Unis %
3. Europe %
4. Moyen-Orient %
5. Asie %
6. Mexique, Amérique du Sud et Amérique centrale %
7. Afrique %
8. Océanie (Australie, Nouvelle-Zélande, autres) %
Total (le total des éléments 1 à 8 doit être égal à 100 %) 100 %

A12. Dans quelles combinaisons de langues (qui comprennent l’anglais ou le français) vos services sont-ils offerts?

Liste des combinaisons de langues différentes de et vers l'anglais
Anglais → ?? ?? → anglais
Anglais → français Français → anglais
Anglais → espagnol Espagnol → anglais
Anglais → cantonais Cantonais → anglais
Anglais → mandarin Mandarin → anglais
Anglais → allemand Allemand → anglais
Anglais → cri Cri → anglais
Anglais → inuktitut Inuktitut → anglais
Anglais → ojibway Ojibway → anglais
Anglais → → anglais
Anglais → → anglais
Anglais → → anglais

Liste des combinaisons de langues différentes de et vers le français
Français → ?? ?? → français
Français → anglais Anglais → français
Français → espagnol Espagnol → français
Français → cantonais Cantonais → français
Français → mandarin Mandarin → français
Français → allemand Allemand → français
Français → cri Cri → français
Français → inuktitut Inuktitut → français
Français → ojibway Ojibwa → français

Note au programmeur : La langue d’origine ou la langue cible devrait être anglais/français. Sinon, le message suivant devrait s’afficher :

« Entrée invalide. Veuillez noter que l’anglais/français devrait être sélectionné comme langue d’origine ou langue cible. »

A13. Avez-vous vos propres processus d’assurance qualité pour les produits et services linguistiques? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent. (Ne pas demander si QA3 = 6,7 ou 8)

La liste comprend :

A14. Votre personnel et vous adhérez-vous à des normes de qualité de l’industrie linguistique? (Ne pas demander si QA3 = 6,7 ou 8)

La liste comprend :

Note au programmeur : Le répondant doit en avoir sélectionné au moins un s’il a répondu « oui » à la question A14

A15. Vous tenez-vous au courant des outils et technologies les plus récents utilisés pour améliorer les services linguistiques que vous offrez?

La liste comprend :

A16a. Votre entreprise a-t-elle intégré des outils et des technologies qui visent à améliorer les services linguistiques au cours des cinq dernières années?

La liste comprend :

A16b. Indiquez les outils et technologies de l’industrie linguistique que vous espérez intégrer dans votre entreprise au cours des cinq prochaines années. Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

A17. Selon vous, quelle serait l’incidence si vous intégriez ces outils et technologies dans votre entreprise au cours des cinq prochaines années? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent. Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent. (Ne pas demander si QA3 = 6, 7 ou 8)

A18. Avez-vous la capacité de travailler en dehors des heures d’ouverture régulières (p. ex. soirs et fins de semaine)?

A19. Votre personnel et vos installations sont-ils habilités à manipuler des documents secrets ou très secrets, et votre entreprise a-t-elle les autorisations du gouvernement du Canada nécessaires pour les traiter?

Une sélection de oui et non pour chacun, Employés et Installations, et Autorisation
Employés et installations
  • Oui
  • Non
Autorisation
  • Oui
  • Non

A20. Comment établissez-vous les tarifs de vos services linguistiques? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

A21. Comment tenez-vous compte du temps consacré à la gestion de projet et des autres dépenses (p. ex. les coûts indirects)?

Au besoin, fournissez des précisions :

Section 2 : Ressources humaines

Remarque : Veuillez fournir des renseignements sur la dernière année budgétaire ou période comptable de 12 mois (p. ex. année budgétaire de 2015) pour laquelle vous avez les registres financiers complets.

B1. Veuillez indiquer le nombre d’employés de votre entreprise travaillant dans l’industrie linguistique, par type, pour la période comptable de 12 mois la plus récente (p. ex. année budgétaire 2015).

Remarque : Ce tableau est seulement à titre d'exemple et ne contient aucune donnée.

Liste de différents statut d’employés et le nombre
Employés Nombre
1. Employés à temps plein (30 h ou plus par semaine)  
2. Employés à temps partiel (moins de 30 h par semaine)  
3. Étudiants (temps plein et temps partiel)  
Total  

B2. Quelle est votre capacité quotidienne en matière de mots traduits? mots/jour (Ne pas demander si QA3 = 6, 7 ou 8)

B3a. Veuillez indiquer le nombre total d’employés de votre entreprise travaillant dans l’industrie linguistique pour la période comptable de 12 mois la plus récente (p. ex. année budgétaire 2015) en fonction de la profession. Veuillez aussi indiquer le nombre d’employés que vous prévoyez avoir durant la prochaine année budgétaire (autrement dit l’année budgétaire 2017).
(Comptez chaque employé une seule fois.)

Si un employé peut être classé dans plus d’une catégorie, choisissez celle qui reflète le mieux la majorité de ses fonctions.

Remarque : Ce tableau est seulement à titre d'exemple et ne contient aucune donnée.

Nombre d’employés en 2015 et prévue pour 2017 dans différentes professions de l’industrie linguistique
  Nombre durant l’année budgétaire 2015 Nombre prévu pour l’année budgétaire 2017
Traduction et interprétation
1. Traducteurs    
2. Terminologues    
3. Interprètes    
4. Doubleurs    
5. Rédacteurs    
6. Réviseurs et postéditeurs    
7. Correcteurs d’épreuves    
Formation et évaluation des connaissances linguistiques
8. Instructeurs d’anglais    
9. Instructeurs de français    
10. Instructeurs d’autres langues    
Direction et autre
11. Cadres supérieurs    
12. Gestionnaires de projet    
13. Administration ou travail de bureau    
14. Autre professions de l’industrie linguistique    
15. Toute autre profession non mentionnée    
TOTAL    

Note au programmeur : Si le total pour 2015 n’équivaut à celui de 2016, passez à la question B3b; sinon sautez à la question B3c.

B3b. Veuillez expliquer la raison pour laquelle vous prévoyez un changement dans le nombre d’employés entre 2015 et 2017.

B3c. Combien d’employés travaillent avec des outils linguistiques spécialisés?
(Inscrivez « 0 » si aucun de vos employés n’est dans cette situation)

Nombre d’employés :

Note au programmeur : L’entrée doit être un nombre (Ne pas accepter de texte)

B4. Vos employés de l’industrie linguistique sont-ils membres d’une des associations suivantes? Si oui, veuillez indiquer combien sont membres de chacune des associations suivantes. Inscrivez « 0 » si aucun employé n’est membre de l’association.

Remarque : Ce tableau est seulement à titre d'exemple et ne contient aucune donnée.

Liste d'Associations et le nombre d'employés membres
Associations Sites web Nombre d’employés
Conseil des traducteurs, terminologues et interprètes du Canada Conseil des traducteurs, terminologues et interprètes du Canada  
Association des traducteurs et interprètes de l’Ontario Association des traducteurs et interprètes de l’Ontario  
Society of Translators and Interpreters of British Columbia Society of Translators and Interpreters of British Columbia (en anglais seulement)  
Association de l’industrie de la langue Association de l’industrie de la langue  
Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec  
L’Association des traducteurs et interprètes de la Nouvelle-Écosse L’Association des traducteurs et interprètes de la Nouvelle-Écosse  
Association des traducteurs, terminologues et interprètes du Manitoba Association des traducteurs, terminologues et interprètes du Manitoba  
The Association of Translators and Interpreters of Saskatchewan The Association of Translators and Interpreters of Saskatchewan (en anglais seulement)  
Association des traducteurs et interprètes de l’Alberta Association des traducteurs et interprètes de l’Alberta (en anglais seulement)  
Corporation des traducteurs, traductrices, terminologues et interprètes du Nouveau-Brunswick Corporation des traducteurs, traductrices, terminologues et interprètes du Nouveau-Brunswick (en anglais seulement)  

B5. Avec combien d’entreprises ou d’employés contractuels travaillant dans l’industrie linguistique votre entreprise a-t-elle fait affaire pendant l’année budgétaire 2015?

S’il n’y en a eu aucun, inscrivez zéro « 0 ». N’inscrivez pas le nombre d’employés travaillant au sein des entreprises relevées (autrement dit, les entreprises et les particuliers auxquels vous avez sous-traité des services sont mutuellement exclusifs).

B6. Quelle est la principale difficulté associée au recrutement d’employés de l’industrie linguistique qualifiés?

B7. La formation linguistique des employés fait-elle partie des activités de votre entreprise?

La liste comprend :

Section 3 : Profil des possibilités du secteur

C1. Votre entreprise a-t-elle fourni des services linguistiques aux secteurs publics suivants au cours des deux dernières années budgétaires ou périodes comptables? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

C2a. Croyez-vous que les entreprises de services linguistiques qui font affaire avec le gouvernement fédéral se heurtent à des difficultés?

C2b. Quels sont, selon vous, les difficultés ou les obstacles à surmonter pour les entreprises de services linguistiques qui font affaire avec le gouvernement fédéral? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

C3. Comment, à votre avis, le gouvernement fédéral pourrait-il mieux vous aider à tirer parti des contrats fédéraux de services linguistiques?

Section 4 : Autre commentaires

D1. Avez-vous d’autres commentaires à formuler concernant votre entreprise de services linguistiques?

Nous vous remercions d’avoir répondu au sondage.

Annexe B : Échantillonnage et méthode

Taille de l’échantillon : 6 001

Liste des différentes sources avec le nombre de répondants et le pourcentage
Source Nombre %
Listes publiques 3 680 61 %
Association ayant distribué de l’information sur le sondage à ses membres 2 321 39 %
Total 6 001 100 %

Procédure d’échantillonnage

La firme Malatest a utilisé deux approches d’échantillonnage pour ce projet afin d’élaborer le profil de l’industrie le plus exact possible :

Le premier échantillon de FSL a été obtenu en passant par des associations professionnelles dont la liste de membres était disponible en ligne. Les dossiers ont été recueillis manuellement et téléchargés dans le logiciel CallWeb, un système d’entrevue téléphonique assistée par ordinateur (ITAO) et d’entrevue Web assistée par ordinateur (IWAO), pour l’administration directe du sondage. L’échantillon téléchargé a été vérifié pour déceler les FSL en double; Malatest savait que certains FSL étaient membres de plusieurs associations professionnelles.

La deuxième approche d’échantillonnage a été mise en œuvre pour rejoindre les FSL dont l’information n’a pas été fournie par les associations professionnelles (p. ex. en raison de préoccupations en matière de renseignements personnels). Malatest a fourni aux associations professionnelles un courriel à envoyer à leurs membres pour les inviter à participer au sondage en ligne ou par téléphone. Ceux qui souhaitaient remplir le sondage en ligne devaient communiquer avec Malatest pour recevoir un code de sondage unique. Grâce à cette méthode, Malatest a pu faire le suivi du nombre de sondages réalisés. Cet échantillon a été comparé avec le premier échantillon pour s’assurer qu’aucun FSL n’avait rempli le sondage deux fois : une fois en répondant à l’invitation de Malatest et l’autre en répondant à l’invitation de leur association professionnelle.

En tout, Malatest a communiqué avec 15 associations professionnelles en utilisant du matériel de communication approuvé. Le premier contact a été fait par courriel et a été suivi d’un appel téléphonique, le cas échéant.

Après le contact initial avec les associations professionnelles, Malatest a enregistré toutes les listes de membres disponibles sur les sites Web des associations. Ces listes ont été fusionnées en un seul échantillon qui a ensuite été téléchargé dans le logiciel CallWeb de Malatest. Cet échantillon a été vérifié pour trouver tout FSL en double.

De plus, Malatest a travaillé avec des associations langagières pour déterminer si elles acceptaient de fournir des renseignements sur le sondage à leurs membres. Celles qui ont accepté de le faire ont envoyé une invitation courriel à leurs membres.

La grande majorité (61 %) des répondants au sondage ont été trouvés grâce à l’information publique. Le reste (39 %) a été trouvé grâce au fait que les associations langagières ont distribué de l’information sur le sondage à leurs membres.

Malatest compte sur un échantillonnage non probabiliste lorsque tous les FSL viennent de listes de contacts d’associations langagières publiques. De la même façon, les associations langagières participantes ont accepté d’envoyer une invitation courriel contenant un lien vers le sondage à tous leurs membres. Cette méthode de recrutement a été utilisée pour les listes de contacts existantes de FSL. Toutefois, en raison de cette méthode, une grande proportion de propriétaires uniques d’une entreprise ou pigistes sont représentés dans l’échantillon. Il n’est pas possible de déterminer si cela est représentatif de l’industrie ou est le résultat de la méthode d’échantillonnage. Par conséquent, les résultats du sondage ne peuvent pas être projetés sur toute la population des fournisseurs de services langagiers. Cependant, ces résultats fournissent de l’information qui servira à orienter l’impartition de services dans l’industrie langagière.

Question de présélection au sondage

Seuls les répondants pouvant parler de leur entreprise de FSL ont été invités à remplir le sondage. Une question de présélection a été conçue pour s’assurer que la population la plus appropriée était visée. Toutefois, la question de présélection n’a été posée qu’après la période de mise à l’essai du sondage. Par conséquent, environ le quart (23,4 %) des répondants n’ont pas dû répondre à cette question de présélection.

Liste des différents types de répondants au sondage avec le nombre de répondants et le pourcentage
Type de répondant au sondage Nombre %
Je travaille principalement comme pigiste. 387 61,6 %
Je travaille principalement comme employé dans une organisation, mais je suis aussi pigiste. 56 8,9 %
Je travaille pour une organisation qui offre des services linguistiques et je peux fournir de l’information sur leurs services. 38 6,1 %
La question n’a pas été posée* 147 23,4 %
Total 628 100 %

Taux de réponse

Parmi les 6 001 FSL de l’échantillon, Malatest a reçu 628 sondages remplis (taux de réponse de 10,5 %). Le taux de réponse a été calculé en divisant le nombre de sondages remplis (n = 628) par le nombre de l’échantillon (n = 6 001). La majorité (n = 598, 95 %) des FSL participants ont rempli le sondage 2016 en ligne, alors que 30 (5 %) l’ont rempli par téléphone.

Discussion sur le biais potentiel de non-réponse

Un des principaux défis de l’étude était de rejoindre les FSL canadiens qui étaient membres d’une association professionnelle pour les inviter à participer au sondage. L’accès à des professionnels est un défi commun pour les entreprises tels les FSL. Comme décrit précédemment, Malatest a communiqué avec les associations professionnelles de l’industrie de la langue pour leur demander l’accès à leur répertoire de membres. La plupart des associations étaient préoccupées par les répercussions en matière de protection des renseignements personnels de leurs membres, et certaines ont refusé de donner cet accès. Par conséquent, Malatest a élaboré une liste d’échantillons des FSL (n = 3 680) dont l’information était disponible publiquement. La firme a ensuite communiqué directement avec ces répondants et a travaillé avec chaque association pour leur demander de communiquer avec leurs membres et d’encourager ces derniers à remplir le sondage.

Certains FSL étaient membres de nombreuses associations, ce qui signifie qu’ils apparaissaient plus d’une fois dans la structure d’échantillonnage. Cette structure a donc été vérifiée, à l’aide de différentes méthodes, pour trouver tout FSL en double et ainsi réduire le risque qu’un FSL apparaisse plus d’une fois dans l’échantillon. Lorsqu’un FSL apparaissait dans deux entrées, la deuxième entrée était supprimée, et l’échantillon était mis à jour.