Anciens Combattants Canada - Sensibilisation des Canadiens aux programmes et services d’ACC et taux de satisfaction sur les communications d’ACC -
Rapport de recherche
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Comportements à l’égard d’AAC et des anciens combattants
Il y a consensus sur un nombre de comportements clés liés à ACC et aux anciens combattants, surtout en matière
de santé mentale. En fait, de tous les énoncés comportementaux testés, trois ont généré le plus grand consensus
et ils sont tous liés à la santé mentale. Pratiquement tous les répondants (87 %) sont d’avis que les anciens
combattants ont besoin de beaucoup de soutien en santé mentale et 74 % d’entre eux pensent qu’il existe d’autres
problèmes de santé mentale à part le TSPT. Seulement 29 % des répondants sont d’accord avec le fait que les
anciens combattants reçoivent l’aide dont ils ont besoin pour des maladies et traumatismes mentaux,
comparativement à 37 % d’entre eux qui disent la même chose des blessures physiques. Il convient de noter que
les personnes qui ont répondu au sondage après le 14 février sont plus enclines à être en désaccord sur le fait que
les anciens combattants obtiennent l’aide dont ils ont besoin pour leur santé mentale et leurs blessures (44 %
contre 32 %). Les anglophones sont également plus enclins à être en désaccord que les francophones (45 %
comparativement à 25 %).
L’importance du soutien à la santé mentale semble être une idée vivement partagée dans toutes les catégories
démographiques, à l’exception du sexe. Les hommes sont beaucoup moins enclins que les femmes à être tout à
fait d’accord avec le fait que les anciens combattants canadiens ont besoin de beaucoup plus de soutien pour
maintenir une bonne santé mentale (46 % c. 61 %) et que le TSPT semblent toucher un grand nombre de anciens
combattants aujourd’hui (42 % c. 52 %). Cela étant dit, la pluralité des hommes sont au moins quelque peu en
accord avec les deux énoncés listés ci-dessus. Les membres actuels et anciens des FAC sont également moins
enclins à croire que les anciens combattants ont besoin de beaucoup d’aide pour conserver une bonne santé
mentale (44 % sont tout à fait d’accord).
Pour la plupart des répondants (70 %), les défis que doivent relever les anciens combattants semblent de plus en
plus complexes. Ils pensent aussi qu’il peut être difficile (60 %) de trouver les bons programmes gouvernementaux
pour répondre à leurs besoins. Pour ce qui est du soutien aux familles des anciens combattants, les avis sont plus
partagés – 29 % des répondants pensent qu’ACC offre un soutien adéquat, alors que 27 % ne sont pas d’accord et
que 32 % ont une opinion neutre à ce sujet.
La majorité des répondants (60 %) s’attendent à ce que la transition de carrière soit difficile. Ce nombre est plus
élevé et cette idée est vivement partagée par les Canadiens de l’Atlantique (67 % sont d’accord et 25 % sont tout
à fait d’accord). Il est moins élevé chez les répondants du Québec (52 % sont d’accord). Et les avis sont partagés
sur la facilité des anciens combattants à bien s’intégrer à la vie civile. Un peu moins du quart des répondants (24%)
sont en désaccord et 37 % sont d’accord. Ce chiffre est plus élevé chez les membres actuels et anciens des FAC
(45 %).
Lorsqu’ils pensent aux anciens combattants, une pluralité des répondants (38 %) ont en tête des personnes qui
ont fait leur service il y a longtemps. Ceux qui connaissent ACC et ceux qui sont plus familiers avec ce ministère
ont tendance à être tout à fait en désaccord avec cet énoncé (38 % et 34 %, respectivement). Les francophones
sont plus enclins à être d’accord (45 %). Cela ne veut pas nécessairement dire que les gens pensent que les anciens
combattants sont jeunes. Un peu moins du tiers des répondants (31 %) sont en désaccord avec l’énoncé voulant
que la plupart des anciens combattants du Canada aient moins de 40 ans, alors que 30 % d’entre eux sont d’accord
avec cet énoncé. On constate peu de variations, que les répondants soient très familiers ou pas du tout familiers
au sujet d’ACC.