Attitudes à l’égard de l’égalité des genres et de la violence fondée sur le sexe au Canada

Rapport final

Préparé pour Femmes et Égalité des genres Canada

Nom du fournisseur : Environics Research
Numéro de contrat : 1W001-180235/001/CY
Valeur du contrat : 243 418,39 $ (TVH incluse)
Date d’attribution des services : 2018-11-20
Date de livraison des services : 2019-09-10

Numéro d’enregistrement : ROP 070-18

Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Femmes et Égalité des genres Canada, à l’adresse : communications@cfc-swc.gc.ca.

This report is also available in English.

Attitudes à l’égard de l’égalité des genres et de la violence fondée sur le sexe au Canada
Rapport final

Préparé pour Femmes et Égalité des genres Canada par Environics Research.

Septembre 2019 

Permission de reproduire

Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite de Femmes et Égalité des genres Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Femmes et Égalité des genres Canada, à l’adresse : communications@cfc-swc.gc.ca.

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de Femmes et Égalité des genres Canada, 2020.

No de catalogue : SW21-176/2020F-PDF

ISBN : 978-0-660-34445-4

This publication is also available in English under the title "Gender Equality and Attitudes Study".

Table des matières

Compte rendu sommaire

Objectifs

Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC) a demandé que soit menée, auprès d’un échantillon nationalement représentatif d’individus de 16 ans et plus vivant au Canada, une recherche sur l’opinion publique devant permettre de comprendre les attitudes de la population sur un éventail d’enjeux liés à l’égalité des genres et à la violence fondée sur le sexe. Cette recherche a pour but d’aider au développement de connaissances fondamentales sur les attitudes des personnes vivant au Canada en ce qui concerne :

Cette recherche a pour objectif de guider les efforts visant à modifier les attitudes favorisant les inégalités de genre et la violence fondée sur le sexe au Canada. Elle doit également servir à établir une mesure de référence à partir de laquelle évaluer les répercussions de ces efforts au fil du temps.

Méthodologie

Pour atteindre les objectifs de la recherche, un sondage téléphonique quantitatif à échantillon aléatoire a été mené du 22 mai au 27 juin 2019 auprès de 3 033 personnes (de 16 ans et plus) vivant au Canada. Un échantillon de cette taille donne des résultats présentant une marge d’erreur de plus ou moins 1,8 point de pourcentage, 19 fois sur 20.

En parallèle, un sondage en ligne a été effectué du 29 mai au 10 juin 2019 auprès de 1 040 participants (de 16 ans et plus) à un panel en ligne vivant au Canada. Cette façon de faire a permis de comparer les résultats obtenus dans le cadre des deux sondages, et d’ainsi de mesurer le biais de désirabilité sociale associé aux questions relatives à ce sujet délicat. Une marge d’erreur ne peut être établie ici, car un sondage en ligne ne constitue pas un échantillon probabiliste aléatoire. 

Les résultats présentés ci-dessous sont fondés uniquement sur les données du sondage téléphonique, à l’exception de la section qui vient résumer l’influence exercée par le mode de sondage.

De plus amples renseignements quant à la méthodologie utilisée pour ce sondage se trouvent à l’annexe A du présent rapport.

Valeur du contrat

La valeur de ce contrat s’élève à 243 418,39 $ (TVH incluse).

Principales constatations

La plupart des personnes au Canada sont d’avis que l’égalité des genres n’est toujours pas absolument réalisée au pays. Seule une personne sur cinq (21 %) croit qu’elle est absolument réalisée. Les opinions sont partagées lorsqu’il est question d’évaluer si la société canadienne y est allée d’efforts suffisants (48 %) ou non (42 %) pour faire progresser cette égalité. Les résultats obtenus suggèrent qu’indépendamment de ce qu’elles pensent des efforts déployés à ce jour, les personnes vivant au Canada appuient largement l’idée que de nouvelles mesures soient mises en place pour répondre aux inégalités entre les genres. Ainsi, la plupart des individus (81 %) sont d’avis que tous bénéficient des investissements faits au profit des femmes et des filles, et que ceux-ci ne se font pas au détriment des hommes et des garçons.

De façon générale (mais pas universelle), les individus vivant au Canada expriment des points de vue progressistes sur les rôles et les responsabilités associés aux genres. À titre d’exemple, une majorité de personnes sont d’accord pour dire que les hommes devraient prendre un congé parental (83 %), et en désaccord pour dire que les hommes ne devraient pas avoir à payer de pension alimentaire s’ils ne peuvent voir leurs enfants assez souvent (63 %), que les familles souffrent du travail à temps plein des femmes (64 %) et que la responsabilité de la contraception incombe uniquement aux femmes (73 %).

Quels facteurs sont perçus comme contribuant à l’inégalité des genres? La majorité des individus vivant au Canada associent la sous-représentation des femmes dans certains emplois et secteurs d’activité (comme les STIM) au fait que certains environnements de travail s’avèrent hostiles pour ces dernières (83 %) et à la discrimination dans le processus de recrutement et d’embauche (76 %). Les opinions s’avèrent plus partagées lorsqu’il s’agit de déterminer si un manque d’intérêt chez les femmes elles-mêmes contribue à leur sous-représentation (47 % des gens croient qu’il s’agit d’une raison majeure ou mineure expliquant cette situation, alors que 50 % affirment que cela n’y contribue aucunement).

Les opinions sur les enjeux reliés à l’identité et à l’expression de genre, de même qu’à l’orientation sexuelle s’avèrent positives dans de nombreux cas, mais pas dans tous les cas. Par exemple, de manière générale, il semble y avoir un plus haut niveau d’acceptation et de confort dans la population vis-à-vis les personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles (LGB) qu’auprès des gens transgenres ou dont l’expression de genre diffère des normes sociales dominantes. Les gens sont également divisés sur les enjeux d’identité et d’expression de genre qui viennent remettre en question les idées reçues voulant que le genre d’une personne soit nécessairement aligné avec le sexe qui lui a été assigné à la naissance – et qu’il n’existe donc que deux genres, soit les hommes et les femmes. Environ six personnes sur dix se montrent d’avis que le genre d’une personne peut être différent du sexe qui lui a été assigné à la naissance, et environ un individu sur deux croit qu’une personne peut s’identifier à un autre genre que celui d’homme ou de femme.

Une forte majorité de personnes estiment que la violence à l’endroit des femmes et des filles est courante au Canada, et que des agressions sexuelles se produisent plus souvent que ce que l’on croit. La plupart des individus sont d’avis que les amis et les voisins qui sont témoins de violence conjugale devraient en faire le signalement à la police (97 %), que le fait de contrôler un ou une partenaire en l’empêchant d’accéder à de l’argent est une forme de violence (79 %) et que le fait pour un homme de retirer son condom durant une relation sexuelle sans avoir d’abord obtenu le consentement de son ou sa partenaire constitue une agression sexuelle (80 %). Une majorité de personnes sont en désaccord pour dire qu’une femme pourrait sortir d’une relation de couple violente si elle le voulait (56 %). Enfin, une vaste majorité de personnes affirment qu’il revient aux hommes d’agir de façon à prévenir les agressions sexuelles commises pas ces derniers sur des femmes (84 %), alors qu’un individu sur dix (10 %) est d’avis que la responsabilité incombe aux femmes.

Les personnes qui se montrent plus ouvertes sur ce qui constitue une famille et qui ont une opinion positive de l’immigration ont également tendance à exprimer un point de vue plus progressiste sur les questions de genre, alors que des caractéristiques démographiques telles que le genre et la religion jouent un rôle relativement moins important dans la détermination de ces attitudes. Dans l’ensemble, les normes de genre traditionnelles se retrouvent systématiquement plus souvent (bien que pas entièrement) chez les hommes, les minorités visibles et les personnes nées à l’extérieur du Canada, de même que parmi les individus dont le statut socio-économique est moins favorable (particulièrement parmi ceux dont le niveau d’éducation est plus faible). Une analyse plus poussée démontre cependant que les attitudes associées aux questions de genre sont d’abord déterminées par les valeurs sociales d’une personne, c’est-à-dire la façon dont elle perçoit le monde.

Énoncé de neutralité politique et coordonnées

Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieur d’Environics, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son chef.

Sarah Roberton
Vice-présidente, Affaires publiques
Environics Research Group
sarah.roberton@environics.ca
613 793-2229

Nom du fournisseur : Environics Research Group
Numéro de contrat de TPSGC : 1W001-180235/001/CY
Date du contrat : 2018-11-20
Pour de plus amples renseignements, veuillez écrire à communications@swc-cfc.gc.ca.

Introduction

1. Contexte

Le ministère des Femmes et de l’Égalité des genres fait avancer l’égalité des genres pour les femmes, notamment l’égalité sociale, économique et politique en ce qui touche aux sexes, à l’orientation sexuelle et à l’identité ou expression de genre. Le Ministère favorise une meilleure compréhension de l’interaction du sexe et du genre avec d’autres facteurs identitaires dont la race, l’origine nationale et ethnique, l’origine ou l’identité autochtone, l’âge, l’orientation sexuelle, la situation socioéconomique, le lieu de résidence et le handicap. Le Ministère élabore et coordonne des politiques et des programmes et entreprend des recherches ainsi que des collectes et analyses de données ayant trait à ces politiques et programmes, et il renseigne le public par des activités de sensibilisation. Le Ministère fournit des conseils au gouvernement pour parvenir aux résultats et aux objectifs que s’est fixés le Canada en matière d’égalité des genres, y compris la promotion de la budgétisation sensible aux genres, et il contribue – par son expertise, sa contribution à la recherche et son financement d’initiatives communautaires – à l’avancement de l’égalité des genres auprès d’autres partenaires et parties prenantes. Le Ministère agit comme axe central de la mise en commun de l’expertise au Canada et avec des partenaires sur la scène internationale, et il s’appuie sur ses connaissances pour orienter les priorités du Canada en matière d’égalité des genres. Afin d’appuyer une approche factuelle permettant de s’attaquer aux inégalités persistantes entre les genres ainsi qu’à la violence fondée sur le sexe, il convient de brosser le tableau des attitudes relatives aux rôles et normes de genre, à la diversité sexuelle et à l’identité et l’expression de genre. Pour parvenir à l’égalité entre les genres ainsi que prévenir et adresser la violence fondée sur le sexe, une transformation culturelle et la participation de l’ensemble des membres de la société s’avèrent nécessaires. Comprendre nos attitudes fondamentales en ce qui a trait aux genres permettra ainsi d’établir un cadre de référence pour des travaux futurs. Cela est particulièrement vrai pour les domaines d’étude et les populations historiquement sous-représentés à l’intérieur du Canada, par exemple les jeunes, les peuples autochtones, les nouveaux arrivants et les immigrants, les personnes LGBTQ2 et les individus vivant en milieu rural au pays.

2. Motifs et objectifs de l’étude

FEGC a demandé que soit menée, auprès d’un échantillon nationalement représentatif d’individus de 16 ans et plus au Canada, une recherche sur l’opinion publique devant permettre de comprendre les attitudes de la population sur un éventail d’enjeux liés à l’égalité des genres et à la violence fondée sur le sexe. Cette recherche a pour but d’aider au développement de connaissances fondamentales sur les attitudes des personnes vivant au Canada en ce qui concerne : 

Cette recherche a pour objectif de guider les efforts visant à modifier les attitudes favorisant les inégalités de genre et la violence fondée sur le sexe au Canada. Elle doit également servir à établir une mesure de référence à partir de laquelle évaluer les répercussions de ces efforts au fil du temps. 

À propos de ce rapport

Le présent rapport présente tout d’abord un résumé analytique exposant les principales constatations et conclusions, suivi d’une analyse détaillée des résultats. Les résultats présentés dans ce dernier sont fondés sur les résultats du sondage téléphonique (n = 3 033), à l’exception de la section qui vient résumer l’influence exercée par le mode de sondage.

Une description détaillée de la méthodologie utilisée pour mener à bien cette recherche est présentée à l’annexe A, tandis que l’instrument de recherche se trouve à l’annexe B. Les tableaux de données sont disponibles dans un document séparé.

Remarque : Il se peut que la somme des colonnes et des rangées ne soit pas égale à 100 pour cent en raison de l’arrondissement ou des mentions multiples. La taille de l’échantillon correspond à l’échantillon total, à moins d’avis contraire.

Constatations détaillées du sondage

I.  Égalité des genres et normes de genre

1. Sommes-nous parvenus à l’égalité entre les hommes et les femmes au Canada?

La plupart des individus sont d’avis que nous ne sommes toujours pas pleinement parvenus à l’égalité entre les hommes et les femmes au Canada. De plus, les avis s’avèrent partagés lorsqu’il est question de déterminer s’il y a eu suffisamment de progrès accomplis en matière de la promotion de l’égalité pour les femmes au sein de la société canadienne.

La première question du sondage visait à évaluer la mesure dans laquelle la population croit que l’égalité entre les genres a été atteinte. Une personne sur cinq (21 %) est d’avis que cette égalité a absolument été atteinte au Canada, ce qui signifie que tous, hommes et femmes, peuvent participer pleinement et de façon égale à la vie au pays. Une majorité d’individus (56 %) affirment cependant que nous sommes parvenus à cette égalité dans une certaine mesure, mais pas complètement, et environ une personne sur cinq (23 %) croient que nous n’y sommes pas arrivés.

Sommes-nous parvenus à l’égalité entre les hommes et les femmes au Canada?
  Total[1] Femmes Hommes
Absolument 21 % 16 % 26 %
Dans une certaine mesure 56 % 58 % 53 %
Pas vraiment 17 % 19 % 14 %
Pas du tout 6 % 7 % 4 %
Ne sait pas 1 % 1 % 2 %

Q1  La prochaine question porte sur l’égalité entre les hommes et les femmes. Cette notion signifie que tous peuvent participer pleinement et de façon égale à la vie au Canada, peu importe leur genre. Croyez-vous que nous sommes parvenus à l’égalité entre les hommes et les femmes au Canada?

Seule une minorité de personnes, dans tous les segments de la population, affirment que la société canadienne est véritablement parvenue à l’égalité entre les genres. Ce point de vue est toutefois plus répandu chez les hommes (26 %, par rapport à 16 % des femmes), chez les individus âgés de 16 à 34 ans (28 %) et chez ceux nés à l’extérieur du Canada (26 %). Les femmes, pour leur part, sont plus susceptibles de dire que cette égalité n’a toujours pas été réalisée (26 % affirment qu’elle n’a pas vraiment ou pas du tout été réalisée).

Les avis s’avèrent partagés lorsqu’il est question de déterminer si suffisamment de progrès ont été accomplis dans la promotion de l’égalité pour les femmes au sein de la société canadienne. Environ la moitié (48 %) des personnes affirment que la société canadienne n’est pas allée assez loin en ce sens, alors que quatre individus sur dix (42 %) sont d’avis que des progrès suffisants ont été accomplis. Moins d’une personne sur dix (7 %) croit par ailleurs que la société est allée trop loin à cet égard.

Quel est le bilan de la société canadienne en matière de promotion de l’égalité pour les femmes?
  Total Femmes Hommes
Est allée trop loin 7 % 6 % 8 %
N’est pas allée suffisamment loin 48 % 55 % 41 %
A fait ce qu’il fallait 42 % 37 % 47 %
Ne sait pas 3 % 2 % 4 %

Q2  Lorsqu’il est question de faire progresser l’égalité pour les femmes, croyez-vous que la société canadienne...?

Le point de vue selon lequel les progrès accomplis ont été à peu près suffisants s’avère plus répandu chez les hommes (47 %, par rapport à 37 % des femmes), chez les individus âgés de 16 à 34 ans (53 %) et chez les individus nés à l’extérieur du Canada (52 %). Les femmes (55 %, par rapport à 41 % des hommes), les personnes de 50 ans et plus (58 %) et celles nées au Canada (52 %) sont plus susceptibles d’affirmer que la société canadienne n’en a pas suffisamment fait en ce sens.

2. Niveau d’accord avec les énoncés portant sur les rôles des genres

Les individus expriment des points de vue généralement progressistes sur les rôles et les responsabilités associés aux genres. Ces points de vue progressistes sont tout de même relativement plus répandus parmi les femmes, les personnes dont le niveau d’éducation est plus élevé et celles nées au Canada.

La plupart des personnes vivant au Canada font part de points de vue progressistes sur les rôles de genres, et rejettent les positions traditionnelles. Ainsi, une majorité de plus de huit individus sur dix (83 %) sont d’accord pour dire que les hommes devraient prendre un congé parental lorsqu’ils ont de jeunes enfants. Les deux tiers environ (63 %) sont en désaccord avec l’énoncé stipulant que les hommes ne devraient pas avoir à payer de pension alimentaire s’ils ne peuvent voir leurs enfants assez souvent. Un pourcentage similaire de personnes (64 %) sont en désaccord pour dire que, dans l’ensemble, la qualité de vie familiale souffre lorsqu’une femme occupe un emploi à temps plein. Enfin, on observe qu’environ les trois quarts (73 %) sont en désaccord avec l’énoncé selon lequel les femmes sont responsables des questions de contraception, puisque ce sont elles qui tombent enceintes.

Niveau d’accord avec les énoncés portant sur les rôles des genres
  NET : En accord NET : En désaccord Fortement en accord Plutôt en accord Plutôt en désaccord Fortement en désaccord Ne sait pas
Les hommes devraient prendre un congé parental lorsqu’ils ont de jeunes enfants 83 % 13 % 47 % 36 % 8 % 5 % 4 %
Les hommes ne devraient pas avoir à payer de pension alimentaire s’ils ne peuvent voir leurs enfants assez souvent 32 % 63 % 13 % 19 % 23 % 40 % 5 %
De manière générale, lorsque la femme occupe un emploi à temps plein, cela diminue la qualité de la vie familiale 33 % 64 % 12 % 21 % 26 % 38 % 3 %
C’est aux femmes que revient la responsabilité de la contraception, puisque ce sont elles qui tombent enceintes 25 % 73 % 12 % 13 % 18 % 55 % 1 %

Q4-7  Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Dans tous les segments de la population, une forte majorité de personnes sont d’avis que les hommes devraient prendre un congé parental lorsqu’ils ont des enfants. Cette opinion est cependant plus répandue chez les femmes (86 %, par rapport à 79 % des hommes), et relativement moins fréquente chez les personnes plus âgées (77 % des 65 ans et plus) et chez celles n’ayant pas fait d’études postsecondaires (77 %). 

Une majorité de personnes, encore une fois parmi tous les segments de la population, sont en désaccord avec les trois autres énoncés. Les différences suivantes ressortent toutefois :

Niveau d’accord avec les énoncés portant sur les rôles des genres – par genre
  NET : En accord NET : En désaccord
  Femmes Hommes Femmes Hommes
Les hommes devraient prendre un congé parental lorsqu’ils ont de jeunes enfants 86 % 79 % 11 % 17 %
Les hommes ne devraient pas avoir à payer de pension alimentaire s’ils ne peuvent voir leurs enfants assez souvent 23 % 41 % 72 % 54 %
De manière générale, lorsque la femme occupe un emploi à temps plein, cela diminue la qualité de la vie familiale 33 % 34 % 65 % 63 %
C’est aux femmes que revient la responsabilité de la contraception, puisque ce sont elles qui tombent enceintes 24 % 26 % 75 % 71 %

Q4-7  Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

3. Points de vue sur les investissements dans des programmes visant à aider les femmes et les filles

Dans l’ensemble, les personnes vivant au Canada sont d’avis que tous bénéficient des investissements faits au profit des femmes et des filles, et que ceux-ci ne se font pas au détriment des hommes et des garçons.

Une forte majorité de huit personnes vivant au Canada sur dix (81 %) affirment que tout le monde bénéficie des investissements faits dans des programmes visant à aider les femmes et les filles. Seulement un peu plus d’un individu sur dix (13 %) croit que ces investissements se font au détriment des hommes et des garçons.

Points de vue sur les investissements dans des programmes visant à aider les femmes et les filles
  Total Femmes Hommes
Tout le monde profite des investissements réalisés dans des programmes visant à aider les femmes et les filles 81 % 85 % 78 %
Les investissements dans des programmes visant à aider les femmes et les filles se font au détriment des hommes et des garçons 13 % 11 % 15 %
Ne sait pas 6 % 4 % 7 %

Q3  Lequel de ces énoncés correspond le mieux à votre propre opinion : « Les investissements dans des programmes visant à aider les femmes et les filles se font au détriment des hommes et des garçons », ou « Tout le monde profite des investissements réalisés dans des programmes visant à aider les femmes et les filles »?

Une majorité de personnes, dans tous les segments de la population, sont d’avis que tous bénéficient des investissements faits au profit des femmes et des filles. Cette opinion s’avère particulièrement répandue chez les femmes (85 %, par rapport à 78 % des hommes) et chez les personnes ayant fait des études universitaires (86 %).

II.  Éducation, compétences et participation économique

1. Différences perçues entre les hommes et les femmes en matière de compétences

La plupart des personnes croient que les compétences associées aux STIM, aux métiers manuels et aux professions d’aide sont apprises aussi facilement par les femmes/filles que par les hommes/garçons. Cependant, une importante minorité d’individus expriment des stéréotypes sexistes en ce qui concerne les compétences associées aux métiers manuels et aux professions d’aide. 

Une majorité de personnes au Canada affirment que les compétences associées aux STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) (89 %), aux métiers manuels (73 %) et aux professions d’aide (70 %) sont apprises aussi facilement par les femmes/filles que par les hommes/garçons.

Toutefois, un pourcentage considérable d’individus expriment des idées traditionnelles en ce qui a trait aux genres lorsqu’il est question des compétences associées aux métiers manuels (apprises plus facilement par les garçons et les hommes selon 26 % des gens) et aux professions d’aide (apprises plus facilement par les filles et les femmes selon 30 % des gens). Ces tendances s’avèrent moins observables en ce qui concerne les compétences liées aux STIM, à propos desquelles moins d’une personne sur dix affirme qu’un genre est meilleur que l’autre.

Qui apprend ces compétences le plus facilement?
  Apprises aussi facilement par les deux genres Apprises plus facilement par les hommes/garçons Apprises plus facilement par les femmes/filles Ne sait pas
Les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques 89 % 7 % 3 % 1 %
Des métiers manuels comme la construction, l’électricité et la plomberie 73 % 26 % < 1 % 1 %
Des professions d’aide comme la garde d’enfants ou les soins infirmiers 70 % < 1 % 30 % 1 %

Q8-10  Selon vous, est-ce que les compétences liées aux métiers suivants sont apprises plus facilement par les garçons et les hommes, par les filles et les femmes ou par les deux genres de manière égale?

Les points de vue traditionnels relatifs aux métiers manuels et aux professions d’aide s’avèrent plus courants chez les hommes (29 % d’entre eux affirment que les hommes/garçons réussissent mieux dans les métiers manuels, et 38 % sont d’avis que les femmes/filles sont meilleures dans les professions d’aide) et les minorités visibles. Cette croyance quant à la supériorité des hommes/garçons lorsqu’il est question de métiers manuels est également plus observable chez les personnes dont le revenu du ménage est plus faible (30 % de celles gagnant moins de 80 000 $) et chez les individus nés à l’extérieur du Canada (37 %).

Qui apprend ces compétences le plus facilement – par genre
  Apprises aussi facilement par les deux genres Apprises plus facilement par les hommes/garçons Apprises plus facilement par les femmes/filles
  Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes
Les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques 92 % 87 % 6 % 8 % 1 % 4 %
Des métiers manuels comme la construction, l’électricité et la plomberie 76 % 69 % 23 % 29 % < 1 % < 1 %
Des professions d’aide comme la garde d’enfants ou les soins infirmiers 78 % 61 % < 1 % < 1 % 21 % 38 %

Q8-10  Selon vous, est-ce que les compétences liées aux métiers suivants sont apprises plus facilement par les garçons et les hommes, par les filles et les femmes ou par les deux genres de manière égale?

2. Raisons pour lesquelles les femmes sont sous-représentées dans certains emplois et secteurs d’activité

Pour une majorité des personnes au Canada, la sous-représentation des femmes dans certains emplois et secteurs d’activités s’explique par l’hostilité envers les femmes des environnements de travail concernés et l’existence d’une forme de discrimination dans le processus de recrutement et d’embauche. Moins de la moitié des individus croient que cette situation est liée à un manque d’intérêt chez les femmes pour une carrière dans les STIM.

Les personnes qui ont répondu au sondage se sont vues présenter trois énoncés pouvant expliquer la sous-représentation des femmes dans certains emplois et secteurs d’activité, et devaient indiquer l’importance de chacune d’elles. On observe ainsi que plus de huit personnes vivant au Canada sur dix (83 %) sont d’avis que la sous-représentation des femmes dans certains emplois et secteurs d’activités s’explique par l’hostilité envers les femmes des environnements et cultures de travail concernés. Les trois quarts (76 %) affirment que cette sous-représentation est liée à la discrimination à laquelle font face les femmes durant le processus de recrutement et d’embauche. Un peu moins de la moitié des gens (47 %) croient que la sous-représentation des femmes dans certains domaines serait due au manque d’intérêt de ces dernières pour les STIM, alors que la moitié des individus (50 %) sont d’avis que cela ne constitue pas une raison permettant d’expliquer cette situation.

Raisons de la sous-représentation des femmes dans certains emplois et secteurs d’activité
  Raison majeure Raison mineure Pas une raison Ne sait pas
Certains environnements et cultures de travail sont hostiles envers les femmes 50 % 33 % 14 % 2 %
Les femmes sont victimes de discrimination durant le processus de recrutement et d’embauche 42 % 34 % 21 % 3 %
Les femmes ne s’intéressent pas autant que les hommes aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématiques 16 % 31 % 50 % 3 %

Q11-13  Comme vous le savez peut-être, les femmes sont sous-représentées dans certains emplois ou secteurs d’activité comme les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. Selon vous, les raisons suivantes sont-elles une raison majeure, une raison mineure, ou ne sont pas une raison de la sous-représentation des femmes dans ces métiers?

Les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’affirmer que les environnements et cultures de travail hostiles envers les femmes (56 %, par rapport à 44 %) ainsi que la discrimination envers les femmes durant le processus de recrutement et d’embauche (50 %, par rapport à 33 %) constituent des raisons majeures permettant d’expliquer la sous-représentation des femmes dans certains emplois ou secteurs d’activités. Les hommes, pour leur part, sont plus enclins à croire que ces facteurs s’avèrent des raisons mineures, ou ne s’avèrent pas du tout des raisons, de cette situation. Le fait de croire qu’un environnement hostile envers les femmes s’avère une raison majeure expliquant le nombre moins important de femmes dans certains emplois est également plus répandu chez les diplômés universitaires (55 %).

Les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’indiquer que l’énoncé selon lequel les femmes ne s’intéresseraient pas autant que les hommes aux STIM ne constitue pas une raison de leur sous-représentation dans certains secteurs d’activité (56 %, par rapport à 44 %), alors que les hommes sont plus enclins à croire qu’il s’agit là d’une raison permettant d’expliquer cette situation (53 %, par rapport à 42 % des femmes).

Raisons de la sous-représentation des femmes dans certains emplois/secteurs d’activité – par genre
  Raison majeure Raison mineure Pas une raison
  Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes
Certains environnements et cultures de travail sont hostiles envers les femmes 56 % 44 % 30 % 37 % 12 % 16 %
Les femmes sont victimes de discrimination durant le processus de recrutement et d’embauche 50 % 33 % 32 % 37 % 15 % 27 %
Les femmes ne s’intéressent pas autant que les hommes aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématiques 13 % 20 % 29 % 33 % 56 % 44 %

Q11-13  Comme vous le savez peut-être, les femmes sont sous-représentées dans certains emplois ou secteurs d’activité comme les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. Selon vous, les raisons suivantes sont-elles une raison majeure, une raison mineure, ou ne sont pas une raison de la sous-représentation des femmes dans ces métiers?

3. Raisons de l’écart salarial entre les hommes et les femmes

Une majorité de personnes au Canada estiment que l’écart salarial entre les hommes et les femmes s’explique par le fait que la société accorde une valeur moindre au travail des femmes, et rejettent la notion voulant que cette situation soit due au fait que les emplois occupés par les femmes aient tendance à exiger moins de compétences que ceux occupés par les hommes. En revanche, un peu plus de la moitié des individus sont d’avis que l’une des raisons de cet écart est que les hommes auraient tendance à occuper des emplois plus risqués que les femmes.

Les personnes qui ont répondu au sondage se sont vues présenter trois énoncés portant sur l’écart salarial entre les hommes et les femmes, et devaient indiquer la mesure dans laquelle chacun pouvait permettre d’expliquer cette situation. Sept personnes sur dix (69 %) affirment ainsi que cet écart s’explique par le fait que la société accorde une valeur moindre au travail de ces femmes qu’à celui des hommes. Pour un peu plus de quatre personnes sur dix (43 %), il s’agit là d’une raison majeure de cet état des choses. Les avis s’avèrent partagés lorsqu’il est question de juger si cet écart salarial est dû au fait que les hommes auraient tendance à occuper des emplois plus risqués que les femmes (53 % des gens croient qu’il s’agit d’une raison expliquant cette situation, alors que 45 % affirment que cela n’y contribue aucunement). Une minorité d’individus (37 %) sont d’avis que l’une des raisons expliquant l’écart salarial entre les hommes et les femmes est que les emplois occupés par les femmes auraient tendance à exiger moins de compétences que ceux occupés par les hommes. Pour 60 % des gens, il ne s’agit toutefois pas là d’une raison de ce phénomène.

Raisons pour lesquelles les femmes gagnent moins d’argent que les hommes
  Raison majeure Raison mineure Pas une raison Ne sait pas
La société accorde moins de valeur au travail des femmes qu’à celui des hommes 43 % 26 % 29 % 2 %
Les emplois occupés par les hommes ont tendance à être plus risqués que ceux occupés par les femmes 23 % 30 % 45 % 2 %
Les emplois occupés par les femmes ont tendance à exiger moins de compétences que ceux occupés par les hommes 12 % 25 % 60 % 2 %

Q14-16  Comme vous le savez peut-être, les femmes qui occupent un emploi gagnent, en moyenne, un salaire moins élevé que les hommes. À votre avis, les raisons suivantes sont-elles une raison majeure, une raison mineure, ou ne sont pas une raison de cet écart salarial entre les hommes et les femmes?

Les femmes (77 %, par rapport à 60 % des hommes), les personnes âgées de 50 ans et plus (72 %) et celles ayant fait des études universitaires (72 %) sont plus enclines à indiquer que l’écart salarial entre les hommes et les femmes est dû au fait que la société accorde une valeur moindre au travail des femmes.

Pour leur part, les hommes sont plus susceptibles que les femmes d’indiquer que cet écart est, entre autres, lié au fait que les emplois occupés par les femmes tendraient à exiger moins de compétences (43 %, par rapport à 32 % pour ce qui est des emplois occupés par les hommes) ou auraient tendance à être moins risqués (62 %, par rapport à 45 % pour ce qui est des emplois occupés par les hommes). Ces points de vue sont également plus répandus parmi les individus dont le revenu du ménage est plus faible ou qui n’ont pas fait d’études postsecondaires.

Raisons pour lesquelles les femmes gagnent moins d’argent que les hommes – par genre
  Raison majeure ou mineure Pas une raison
Femmes Hommes Femmes Hommes
La société accorde moins de valeur au travail des femmes qu’à celui des hommes 77 % 60 % 22 % 37 %
Les emplois occupés par les hommes ont tendance à être plus risqués que ceux occupés par les femmes 45 % 62 % 53 % 36 %
Les emplois occupés par les femmes ont tendance à exiger moins de compétences que ceux occupés par les hommes 32 % 43 % 66 % 54 %

Q14-16  Comme vous le savez peut-être, les femmes qui occupent un emploi gagnent, en moyenne, un salaire moins élevé que les hommes. À votre avis, les raisons suivantes sont-elles une raison majeure, une raison mineure, ou ne sont pas une raison de cet écart salarial entre les hommes et les femmes?

III. Leadership

1. Différences perçues entre les hommes et les femmes en matière de leadership

Une forte majorité de personnes sont d’avis que les femmes comme les hommes peuvent exercer un rôle de leadership, et qu’un homme ou une femme peut agir à titre de policier ou policière, de chef d’un parti politique ou de dirigeant ou dirigeante d’une grande entreprise.

Les personnes qui ont répondu se sont vues présenter trois rôles de leadership traditionnellement occupés par une majorité d’hommes et devaient indiquer si chacun d’eux convenait mieux aux hommes ou aux femmes, ou s’il n’y avait pour eux aucune différence entre les genres à ce sujet. La plupart des personnes sont d’avis qu’il n’y a pas de différence entre les hommes et les femmes dans leur aptitude à occuper un poste de cheffe ou chef d’une grande entreprise (93 %), de cheffe ou chef d’un parti politique (92 %), ou de policier ou policière (82 %). En revanche, de faibles pourcentages d’individus estiment que certaines professions conviennent mieux aux femmes ou aux hommes. Le métier de policier ou policière fait figure d’exception, alors que 16 % des personnes sont d’avis que ce métier convient mieux aux hommes qu’aux femmes. 

À qui ces professions conviennent-elles le mieux?
  Aucune différence Convient mieux aux hommes Convient mieux aux femmes Ne sait pas
Cheffe ou chef d’une grande entreprise 93 % 4 % 3 % 1 %
Cheffe ou chef d’un parti politique 92 % 5 % 3 % 1 %
Policière ou policier 82 % 16 % 1 % 1 %

Q17-19  En général, croyez-vous que les emplois suivants conviennent mieux aux femmes, aux hommes ou qu’il n’y a pas de différence?

Dans tous les segments de la population, la vaste majorité des personnes affirment que les hommes comme les femmes peuvent occuper adéquatement les trois positions de leadership présentées. Cependant, le point de vue minoritaire selon lequel le travail de policière ou policier convient le mieux aux hommes est sensiblement plus répandu chez ces derniers (19 %) que chez les femmes (13 %). Les femmes sont, par ailleurs, plus susceptibles de dire qu’il n’existe aucune différence entre les genres à ce sujet (85 %, par rapport à 79 % des hommes).

À qui ces professions conviennent-elles le mieux – par genre
  Aucune différence Convient mieux aux hommes Convient mieux aux femmes
Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes
Cheffe ou chef d’une grande entreprise 93 % 93 % 3 % 4 % 3 % 3 %
Cheffe ou chef d’un parti politique 92 % 92 % 5 % 5 % 3 % 3 %
Policière ou policier 85 % 79 % 13 % 19 % 1 % 2 %

Q17-19  En général, croyez-vous que les emplois suivants conviennent mieux aux femmes, aux hommes ou qu’il n’y a pas de différence?

2. Niveau d’accord avec les énoncés portant sur le genre et le leadership

La majorité des personnes vivant au Canada estiment que les femmes doivent en faire plus que les hommes pour être perçues comme des leaders compétentes. Une majorité d’individus sont, par ailleurs, en désaccord pour dire que les hommes seraient plus efficaces que les femmes dans des postes d’autorité parce qu’ils seraient moins émotifs, ou que les hommes ou les femmes deviennent moins sympathiques au moment d’assumer un rôle de leadership.

Lorsqu’il est question de genre et de leadership, certains points de vue intéressants ressortent du lot. Ainsi, huit personnes sur dix (79 %) sont d’accord pour dire que les femmes doivent en faire plus que les hommes pour être perçues comme des leaders compétentes. Un pourcentage similaire d’individus (77 %) sont en désaccord avec l’énoncé voulant que les hommes seraient plus efficaces que les femmes dans des postes d’autorité parce qu’ils seraient moins émotifs.

Appelés à indiquer s’ils sont en accord avec l’énoncé selon lequel les personnes qui assument un rôle de leadership deviennent moins sympathiques, quatre personnes sur dix (40 %) affirment être en accord que c’est le cas pour les femmes qui accèdent à des postes de leadership, alors que seulement trois personnes sur dix (31 %) pensent la même chose à propos des hommes.

Niveau d’accord avec les énoncés portant sur le genre et le leadership
  NET : En accord NET : En désaccord Fortement en accord Plutôt en accord Plutôt en désaccord Fortement en désaccord Ne sait pas
Les femmes doivent en faire plus que les hommes pour être perçues comme des leaders compétentes 79 % 21 % 51 % 28 % 9 % 12 % < 1 %
Les femmes deviennent moins sympathiques lorsqu’elles assument un rôle de leadership 40 % 59 % 15 % 25 % 23 % 36 % 2 %
Les hommes deviennent moins sympathiques lorsqu’ils assument un rôle de leadership 31 % 66 % 9 %  22 % 29 % 37 % 2 %
Les hommes sont plus efficaces que les femmes dans des postes d’autorité parce qu’ils sont moins émotifs 22 % 77 % 7 %  15 % 22 % 55 % 2 %

Q20-23  Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Une majorité de personnes, dans tous les segments de la population, sont d’accord pour affirmer que les femmes doivent en faire plus que les hommes pour être perçues comme des leaders. On observe cependant que ce point de vue s’avère plus fréquent chez les femmes (88 %, par rapport à 68 % des hommes), chez les individus de 35 ans et plus (80 %) et ceux ayant fait des études postsecondaires (81 %), ainsi que chez les personnes nées au Canada (80 %) et celles se considérant comme blanches (80 %). 

Bien qu’une majorité d’hommes et de femmes soient en désaccord pour dire que les hommes ou les femmes deviennent moins sympathique lorsqu’en position de leadership, on note que les femmes (44 %) sont plus susceptibles que les hommes (35 %) d’affirmer que cela est vrai pour les femmes, et que les hommes (36 %) sont plus enclins que les femmes (25 %) à indiquer de même pour les hommes.

On n’observe aucune différence significative entre les genres dans les niveaux d’accord avec l’énoncé selon lequel les hommes seraient plus efficaces dans des postes d’autorité parce qu’ils seraient moins émotifs. Il convient, par contre, de noter que les personnes nées à l’extérieur du Canada (28 %), les gens âgés de 16 à 24 ans (27 %) ou de 65 ans et plus (25 %) sont plus susceptibles de se montrer en accord avec cette affirmation.

Niveau d’accord avec les énoncés portant sur le genre et le leadership – par genre
  NET : En accord NET : En désaccord
  Femmes Hommes Femmes Hommes
Les femmes doivent en faire plus que les hommes pour être perçues comme des leaders compétentes 88 % 68 % 12 % 31 %
Les femmes deviennent moins sympathiques lorsqu’elles assument un rôle de leadership 44 % 35 % 54 % 63 %
Les hommes deviennent moins sympathiques lorsqu’ils assument un rôle de leadership 25 % 36 % 73 % 61 %
Les hommes sont plus efficaces que les femmes dans des postes d’autorité parce qu’ils sont moins émotifs 20 % 22 % 79 % 76 %

Q20-23  Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

IV. Identité de genre, expression de genre et orientation sexuelle

1.  Points de vue sur l’identité de genre et l’expression de genre

Plus de la moitié des personnes au Canada sont d’accord pour affirmer que le genre d’une personne peut être différent du sexe qui lui a été assigné à la naissance, et qu’une personne peut être d’un autre genre que celui d’homme ou de femme. 

Dans l’ensemble, on observe une certaine ouverture sur l’identité de genre par rapport au sexe assigné à la naissance. Ainsi, environ six personnes sur dix (58 %) se montrent d’avis que le genre d’une personne peut être différent du sexe qui lui a été assigné à la naissance. Un pourcentage important (36 %) de personnes vivant au Canada affirment cependant que le genre d’une personne est déterminé par son sexe à la naissance, et six pour cent ont indiqué ne pas savoir lequel de ces deux énoncés correspondaient le mieux à leur opinion.

Points de vue sur l’identité de genre
  Total Femmes Hommes
Le genre d’une personne peut être différent du sexe qui lui a été assigné à la naissance 58 % 67 % 47 %
Le genre d’une personne est déterminé par le sexe qui lui a été assigné à la naissance 36 % 27 % 45 %
Ne sait pas 6 % 6 % 7 %

Q24  Quel énoncé se rapproche le plus de votre propre opinion sur le genre, même si aucun des deux n’est tout à fait exact?

Cette ouverture relative s’observe également en ce qui concerne l’expression de genre. Ainsi, plus de la moitié des individus (53 %) sont d’avis qu’une personne peut être d’un autre genre que celui d’homme ou de femme. Cependant, quatre personnes sur dix (41 %) pensent plutôt qu’une personne est soit un homme, soit une femme, et cinq pour cent des individus ont indiqué ne pas savoir lequel de ces deux énoncés correspondaient le mieux à leur opinion.

Points de vue sur l’expression de genre
  Total Femmes Hommes
Une personne peut s’identifier à un autre genre que celui d’homme ou de femme 53 % 60 % 46 %
Une personne est soit un homme soit une femme; il n’existe pas d’autre genre 41 % 34 % 49 %
Ne sait pas 5 % 6 % 5 %

Q25  Quel énoncé se rapproche le plus de votre propre opinion sur le genre, même si aucun des deux n’est tout à fait exact? 

Le fait d’être en accord avec les énoncés voulant que le genre d’une personne puisse être différent du sexe qui lui a été assigné à la naissance, et qu’une personne puisse s’identifier à un autre genre que celui d’homme ou de femme, est particulièrement répandu chez les personnes gais, lesbiennes, ou bisexuelles (les niveaux d’accord sont de 77 % et 78 %, respectivement, pour chacun des énoncés). Ces niveaux d’accord sont aussi plus élevés chez les femmes (67 % et 60 %, respectivement), chez les personnes nées au Canada (60 % et 55 %, respectivement) et chez celles ayant fait des études universitaires (67 % et 62 %, respectivement).

2.  Attitudes envers les personnes transgenres

Aucun consensus ne se dégage quant au bilan des efforts déployés par la société canadienne pour faire progresser l’égalité pour les personnes transgenres. On observe cependant que six personnes sur dix estiment que la violence à l’endroit de ces dernières constitue un problème. De plus, la majorité des individus s’entendent pour dire que les personnes transgenres devraient pouvoir faire modifier leurs pièces d’identité délivrées par le gouvernement pour qu’elles correspondent à leur genre.

Les personnes qui ont répondu au sondage se sont vues présenter la définition suivante : « Une personne transgenre est une personne dont le genre ne correspond pas à celui qui lui a été assigné à la naissance. Un homme transgenre est un homme à qui le sexe féminin a été assigné à la naissance. Une femme transgenre est une femme à qui le sexe masculin a été assigné à la naissance. »

Les avis s’avèrent partagés lorsqu’il est question de déterminer si suffisamment de progrès ont été accomplis dans la promotion de l’égalité pour les personnes transgenres au sein de la société canadienne. Quatre personnes sur dix (42 %) croient que la société canadienne a fait ce qu’il fallait en ce sens, alors qu’un tiers des individus (35 %) sont d’avis qu’elle n’est pas allée assez loin. Un peu moins de deux personnes sur dix (16 %) affirment que la société canadienne est allée trop loin.

Quel est le bilan de la société canadienne en matière de promotion de l’égalité pour les personnes transgenres?
  Total Femmes Hommes
A fait ce qu’il fallait 42 % 39 % 45 %
N’est pas allée suffisamment loin 35 % 41 % 28 %
Est allée trop loin 16 % 13 % 20 %
Ne sait pas 7 % 7 % 7 %

Q26  Une personne transgenre est une personne dont le genre ne correspond pas à celui qui lui a été assigné à la naissance. Un homme transgenre est un homme à qui le sexe féminin a été assigné à la naissance. Une femme transgenre est une femme à qui le sexe masculin a été assigné à la naissance. Lorsqu’il est question de faire progresser l’égalité pour les personnes transgenres, croyez-vous que la société canadienne...?

Aucun consensus ne se dégage parmi les différents segments de la population en ce qui a trait aux efforts déployés par le Canada pour faire progresser l’égalité pour les personnes transgenres. Le point de vue selon lequel la société n’est pas allée suffisamment loin en ce sens est particulièrement répandu chez les personnes lesbiennes, gaies ou transgenres (57 %). Il est également plus courant chez les femmes (41 %), les personnes nées au Canada (36 %), les diplômés universitaires (42 %) et les individus dont le revenu du ménage se situe dans la catégorie la plus élevée (44 % de ceux gagnant 150 000 $ et plus).

En ce qui a trait à certains enjeux touchant les personnes transgenres au Canada, on observe que les trois quarts (73 %) des individus s’entendent pour dire que ces personnes devraient pouvoir faire modifier leurs pièces d’identité émises par le gouvernement, comme leur passeport, pour qu’elles correspondent à leur genre. Moins de personnes sont d’accord pour dire que la violence envers les hommes ou les femmes transgenres constitue un problème au Canada. Ils sont ainsi six sur dix (61 %) à croire que la violence envers les hommes transgenres ou les femmes transgenre est un problème au Canada. Dans les deux cas, près de deux personnes sur dix ont répondu ne pas savoir si la violence envers les personnes transgenres constitue un problème au Canada

Niveau d’accord avec les énoncés portant sur les personnes transgenres
  NET : En accord NET : En désaccord Fortement en accord Plutôt en accord Plutôt en désaccord Fortement en désaccord Ne sait pas
Les personnes transgenres devraient pouvoir faire modifier leurs pièces d’identité délivrées par le gouvernement, comme leur passeport, pour qu’elles correspondent à leur genre 73 % 23 % 48 % 25 % 9 % 13 % 5 %
La violence envers les femmes transgenres constitue un problème au Canada 61 % 22 % 29 % 32 % 13 % 10 % 17 %
La violence envers les hommes transgenres constitue un problème au Canada 61 % 23 % 28 % 33 % 13 % 10 % 16 %

Q27-29  Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Le fait d’être en accord avec les trois énoncés présentés est systématiquement plus fréquent chez les femmes ainsi que chez les personnes lesbiennes, gaies ou transgenres. Le pourcentage de personnes qui s’entendent pour dire que la violence envers les hommes transgenres et les femmes transgenres constitue un problème est également plus élevé parmi les personnes nées au Canada, et plus faible parmi les minorités visibles. On note aussi que la proportion d’individus qui sont d’accord pour dire que les personnes transgenres devraient pouvoir faire modifier leurs pièces d’identité délivrées par le gouvernement est moins élevée chez les gens qui n’ont pas fait d’études postsecondaires.

Niveau d’accord avec les énoncés portant sur les personnes transgenres – par genre
  NET : En accord NET : En désaccord
  Femmes Hommes Femmes Hommes
Les personnes transgenres devraient pouvoir faire modifier leurs pièces d’identité délivrées par le gouvernement, comme leur passeport, pour qu’elles correspondent à leur genre 80 % 65 % 16 % 30 %
La violence envers les femmes transgenres constitue un problème au Canada 68 % 54 % 17 % 29 %
La violence envers les hommes transgenres constitue un problème au Canada 69 % 54 % 17 % 29 %

Q27-29  Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

3. Orientations sexuelles diverses et violence envers les personnes lesbiennes, gaies ou bisexuelles

Par rapport à la façon dont ils évaluent les efforts de la société canadienne pour promouvoir l’égalité pour les personnes transgenres, les individus vivant au Canada s’avèrent plus susceptibles de juger que le pays a fait ce qu’il fallait pour favoriser l’acception des différentes orientations sexuelles. Ils sont néanmoins tout aussi susceptibles de croire que la violence envers les personnes lesbiennes, gaies ou bisexuelle (LGB) constitue un problème au Canada, à l’instar de celle à l’endroit des personnes transgenres.

Appelés à évaluer les progrès réalisés par le Canada en matière d’acceptation des diverses orientations sexuelles, seulement un peu plus de la moitié (53 %) des personnes vivant au pays estiment que la société canadienne a fait ce qu’il fallait. Trois personnes sur dix (31 %) sont d’avis qu’elle n’en a pas assez fait, et un peu plus d’un individu sur dix (13 %) affirme qu’elle en a trop fait.

Bilan de la société canadienne en matière d’acceptation des diverses orientations sexuelles
  Total Femmes Hommes
A fait ce qu’il fallait 53 % 49 % 58 %
N’est pas allée suffisamment loin 31 % 37 % 24 %
Est allée trop loin 13 % 11 % 15 %
Ne sait pas 3 % 3 % 3 %

Q30  À votre avis, la société canadienne est-elle allée trop loin, n’est-elle pas allée suffisamment loin ou a-t-elle fait ce qu’il fallait pour ce qui est d’accepter les différentes orientations sexuelles, y compris les lesbiennes, les gais et les personnes bisexuelles?

Dans la plupart des segments de la population, on estime que la société canadienne a fait ce qu’il fallait en matière d’acceptation des différentes orientations sexuelles. Ce point de vue est particulièrement répandu chez les hommes (58 %, par rapport à 49 % des femmes), chez les personnes hétérosexuelles (54 %), celles nées à l’extérieur du Canada (60 %) et celles de moins de 50 ans (58 %), ainsi que chez les minorités visibles (61 %). En revanche, les femmes (37 %, par rapport à 24 % des hommes), les personnes LGB (47 %) et les individus nés au Canada (33 %) sont plus enclins à indiquer que la société n’est pas allée suffisamment loin à cet égard.

Les deux tiers des personnes (64 %) estiment que la violence envers les personnes lesbiennes, gaies ou bisexuelles constitue un problème au Canada. Trois individus sur dix (28 %) sont d’avis que cela n’en est pas un, et près d’une personne sur dix (8 %) ont répondu ne pas savoir si la violence envers les personnes lesbiennes, gaies ou bisexuelles constitue un problème au Canada

Niveau d’accord avec l’énoncé selon lequel la violence envers les gens LGB constitue un problème au Canada
  Total Femmes Hommes
NET : En accord 64 % 69 % 59 %
NET : En désaccord 28 % 22 % 34 %
Fortement en accord 25 % 30 % 21 %
Plutôt en accord 39 % 40 % 38 %
Plutôt en désaccord 17 % 14 % 20 %
Fortement en désaccord 11 % 8 % 15 %
Ne sait pas 8 % 9 % 7 %

Q31  Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l’énoncé suivant : la violence envers les gais, les lesbiennes et les personnes bisexuelles constitue un problème au Canada?

Le fait d’être d’accord pour dire que la violence envers les personnes lesbiennes, gaies ou bisexuelles s’avère un problème au Canada est plus répandu chez les femmes (69 %), les personnes lesbiennes, gaies ou bisexuelles (77 %), les individus nés au Canada (69 %) et ceux âgés de 65 ans et plus (71 %). Les personnes en désaccord avec cet énoncé, minoritaires, se retrouvent principalement chez les hommes (34 %), les personnes hétérosexuelles (29 %), les personnes nées à l’extérieur du Canada (41 %) et celles sans études universitaires (30 %), ainsi que chez les minorités visibles (44 %).

4. Niveau d’aisance personnel avec les enseignantes ou enseignants lesbiennes, gaies, bisexuelles ou transgenre, et les personnes de diverses expressions de genre

Une majorité de personnes au Canada affirment être très à l’aise à l’idée qu’une personne lesbienne, gaie, bisexuelle ou transgenre (LGBT) travaillent en enseignement dans une école de leur communauté. La plupart des gens affirment également être à l’aise d’interagir avec des personnes de diverses expressions de genre. 

Une vaste majorité de personnes au Canada rapportent être très à l’aise ou plutôt à l’aise à l’idée qu’une femme lesbienne ou bisexuelle (88 %), qu’un homme gai ou bisexuel (86 %), qu’un homme transgenre (80 %) ou qu’une femme transgenre (80 %) enseigne dans une école de leur communauté. Il convient de souligner que le niveau d’aisance exprimé s’avère pratiquement le même en ce qui a trait aux enseignantes lesbiennes ou bisexuelles par rapport aux enseignants gais ou bisexuels, ou en ce qui concerne les hommes transgenres qui enseignent par rapport par rapport aux femmes transgenres qui enseignent. L’aisance exprimée s’avère, par contre, supérieure en ce qui concerne les enseignants LGB par rapport aux enseignants transgenres.

Niveau d’aisance à l’idée qu’une personne LGBT enseigne dans une école de la communauté
  Très à l’aise Plutôt à l’aise Plutôt mal à l’aise Très mal à l’aise Ne sait pas
Une femme lesbienne ou bisexuelle 63 % 25 % 7 % 4 % 2 %
Un homme gai ou bisexuel 61 % 25 % 7 % 5 % 2 %
Un homme transgenre 54 % 26 % 10 % 7 % 3 %
Une femme transgenre 54 % 26 % 10 % 7 % 3 %

Q32a 1-4  Veuillez indiquer si vous seriez à l’aise ou mal à l’aise que chacune des personnes suivantes enseigne dans une école de votre communauté.

Les personnes qui ont répondu au sondage devaient également indiquer leur niveau d’aisance à l’idée d’interagir avec des personnes dont l’expression de genre diffère des normes sociales dominantes. Neuf individus sur dix se disent à l’aise, dans l’ensemble, à l’idée d’interagir avec des femmes qui ne sont pas féminines (90 %) ou avec des hommes qui ne sont pas masculins (90 %). Une majorité un peu plus faible de huit personnes sur dix (81 %) estiment être à l’aise à l’idée d’interagir avec des personnes dont le genre est ambigu. Cette dernière question a été incluse dans le sondage comme indicateur indirect visant à mesurer le niveau d’aisance des gens à l’idée d’interagir avec des personnes dont le genre peut être non binaire. Le terme « non binaire » n’a pas été utilisé dans le questionnaire puisque ce concept n’est pas bien compris de tous les segments de la population.

Niveau d’aisance à l’idée d’interagir avec des personnes de diverses expressions de genre
  NET : En accord NET : En désaccord Fortement en accord Plutôt en accord Plutôt en désaccord Fortement en désaccord Ne sait pas
Je suis à l’aise d’interagir avec des femmes qui ne sont pas féminines 90 % 8 % 67 % 23 % 4 % 4 % 1 %
Je suis à l’aise d’interagir avec des hommes qui ne sont pas masculins 90 % 9 % 66 % 24 % 5 % 4 % 1 %
Je suis à l’aise d’interagir avec des personnes dont le genre est ambigu, c’est-à-dire des personnes pour qui il est difficile de déterminer clairement s’il s’agit d’hommes ou de femmes 81 % 15 % 49 % 32 % 10 % 5 % 3 %

Q33-35  Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Dans tous les segments de la population, une majorité de personnes expriment une aisance à l’idée que des enseignants LGB et transgenres enseignent dans des écoles de leur communauté et s’entendent pour dire qu’ils se sentent à l’aise d’interagir avec des personnes de diverses expressions de genre. On observe cependant que le pourcentage d’individus qui se disent très à l’aise dans chacune de ces situations est systématiquement plus élevé parmi les femmes, les personnes de moins de 35 ans, les personnes lesbiennes, gaies ou bisexuelles, les individus nés au Canada, ceux dont le revenu est plus élevé et ceux ayant fait des études universitaires. Par ailleurs, ces points de vue sont systématiquement moins répandus chez les minorités visibles.

Niveau d’aisance à l’idée qu’une personne LGBT enseigne dans une école de la communauté – par genre
  Très à l’aise Plutôt à l’aise Pas très/pas du tout à l’aise
  Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes
Une femme lesbienne ou bisexuelle 68 % 57 % 21 % 29 % 9 % 12 %
Un homme gai ou bisexuel 68 % 55 % 21 % 29 % 9 % 13 %
Un homme transgenre 61 % 46 % 24 % 29 % 13 % 22 %
Une femme transgenre 62 % 47 % 24 % 29 % 13 % 21 %

Q32a 1-4  Veuillez indiquer si vous seriez à l’aise ou mal à l’aise que chacune des personnes suivantes enseigne dans une école de votre communauté.

Niveau d’aisance à l’idée d’interagir avec des personnes de diverses expressions de genre – par genre
  Fortement en accord Plutôt en accord Fortement/plutôt en désaccord
  Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes
Je suis à l’aise d’interagir avec des femmes qui ne sont pas féminines 72 % 61 % 20 % 27 % 7 % 10 %
Je suis à l’aise d’interagir avec des hommes qui ne sont pas masculins 73 % 59 % 19 % 28 % 7 % 10 %
Je suis à l’aise d’interagir avec des personnes dont le genre est ambigu, c’est-à-dire des personnes pour qui il est difficile de déterminer clairement s’il s’agit d’hommes ou de femmes 55 % 43 % 31 % 34 % 11 % 19 %

Q33-35  Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

V. Violence fondée sur le sexe

1. Perceptions de la violence envers les femmes et les filles et des agressions sexuelles

Une forte majorité de personnes estiment que la violence à l’endroit des femmes et des filles est courante au Canada, et que des agressions sexuelles se produisent plus souvent que ce que l’on croit.

Au total, environ huit personnes sur dix sont d’avis que la violence envers les femmes et les filles est plutôt courante (44%) ou voir-même très courante (35%) au Canada.

Impressions de la violence envers les femmes/filles au Canada
  Total Femmes Hommes
NET : Courante 79 % 87 % 71 %
NET : Pas courante 16 % 9 % 24 %
Très courante 35 % 45 % 25 %
Plutôt courante 44 % 42 % 45 %
Pas très courante 13 % 8 % 19 %
Pas du tout courante 3 % 2 % 5 %
Ne sait pas 5 % 4 % 5 %

Q36  À votre avis, la violence envers les femmes et les filles au Canada est-elle...?

Bien qu’une majorité de personnes, dans tous les groupes démographiques, estiment que la violence à l’endroit des femmes et des filles est courante au pays, on note que les femmes (87 %, par rapport à 71 % des hommes), les personnes âgées de 50 ans et plus (83 %) et les individus nés au Canada (83 %) sont plus susceptibles d’être de cet avis. On observe, par ailleurs, que le point de vue selon lequel la violence à l’endroit des femmes est courante est moins répandu chez les minorités visibles (59 %).

La plupart des individus croient également que la fréquence des agressions sexuelles est sous-estimée. Ainsi, les trois quarts des personnes (77 %) sont d’avis que celles-ci se produisent plus souvent qu’on ne le croit au Canada. Près d’une personne sur dix estime, respectivement, qu’elles se produisent environ aussi souvent (12 %) ou moins souvent (8 %) que ce que l’on croit généralement.

Perceptions de la fréquence des agressions sexuelles au Canada
  Total Femmes Hommes
Plus souvent que ce que l’on croit 77 % 84 % 69 %
Environ aussi souvent que ce que l’on croit 12 % 9 % 15 %
Moins souvent que ce que l’on croit 8 % 5 % 12 %
Ne sait pas 3 % 3 % 4 %

Q37  À votre avis, au Canada, les agressions sexuelles se produisent-elles...?

Bien qu’une majorité de personnes, dans tous les groupes démographiques, soient d’avis que les agressions sexuelles se produisent plus souvent qu’on ne le croit au Canada, on observe que ce point de vue est relativement plus répandu chez les femmes (84 %, par rapport à 69 % des hommes) et les personnes nées au pays (82 %). Il est moins fréquent chez les minorités visibles (57 %), qui sont plus enclins à affirmer que ces agressions surviennent aussi souvent (15 %) ou moins souvent (24 %) que ce que les gens croient généralement.

2. Perceptions de la violence fondée sur le sexe et de la prévention des agressions sexuelles

La plupart des individus sont d’avis que les amis et les voisins qui sont témoins de violence conjugale devraient en faire le signalement à la police, que le fait de contrôler un partenaire en l’empêchant d’accéder à de l’argent est une forme de violence et que le fait pour un homme de retirer son condom durant une relation sexuelle sans avoir d’abord obtenu le consentement de son ou sa partenaire constitue une agression sexuelle. Une majorité de personnes sont en désaccord pour dire qu’une femme pourrait sortir d’une relation de couple violente si elle le voulait vraiment. En ce qui concerne la façon de prévenir les agressions sexuelles, la plupart des individus estiment qu’il revient aux hommes de s’assurer qu’il y a consentement avant de se livrer à des activités sexuelles. 

Presque tous les individus (97 %) s’entendent pour dire que les amis et les voisins qui sont témoins de violence conjugale devraient en faire le signalement à la police; huit personnes sur dix (82 %) se disent même fortement en accord avec cette affirmation. Huit individus sur dix (79 %), dans l’ensemble, estiment également que le fait de contrôler un partenaire en l’empêchant d’accéder à de l’argent est une forme de violence. Environ le même pourcentage de personnes (80 %) sont d’accord pour affirmer que le fait pour un homme de retirer son condom durant une relation sexuelle sans en aviser son ou sa partenaire et sans avoir d’abord obtenu son consentement constitue une agression sexuelle.

Les avis sont plus partagés lorsqu’il s’agit d’évaluer si la plupart des femmes pourraient sortir d’une relation de couple violente si elles le voulaient vraiment; plus de la moitié des individus (56 %) expriment néanmoins leur désaccord avec cette affirmation.

Niveau d’accord avec les énoncés portant sur la violence fondée sur le sexe
Énoncés sur la violence fondée sur le sexe NET : En accord NET : En désaccord Fortement en accord Plutôt en accord Plutôt en désaccord Fortement en désaccord Ne sait pas
Les amis et voisins qui sont témoins de violence conjugale devraient le signaler à la police 97 % 2 % 82 % 15 % 1 % 1 % 1 %
Lorsqu’une personne tente de contrôler son ou sa partenaire en l’empêchant d’accéder à de l’argent, c’est une forme de violence 79 % 14 % 59 % 20 % 7 % 7 % 7 %
Lorsqu’un homme enlève son condom durant une relation sexuelle sans en aviser sa ou son partenaire et sans obtenir son consentement, il commet une agression sexuelle 80 % 15 % 58 % 22 % 9 % 6 % 6 %
La plupart des femmes pourraient sortir d’une relation de couple violente si elles le voulaient vraiment 42 % 56 % 20 % 22 % 26 % 30 % 2 %

Q38-41  Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Presque toutes les personnes, dans tous les segments de la population, s’entendent pour dire que les amis et les voisins devraient signaler les cas de violence conjugale à la police. La seule différence notable concerne les femmes, qui sont plus susceptibles d’être fortement en accord avec cette affirmation (63 %, par rapport à 52 % des hommes, qui sont plus enclins à se dire « plutôt en accord » avec cet énoncé).

Le fait d’être d’accord pour dire que contrôler un partenaire en l’empêchant d’accéder à de l’argent constitue une forme de violence est plus répandu chez les femmes (68 %, par rapport à 46 % des hommes) et chez les personnes nées au Canada (60 %). Les femmes (à 63 %, par rapport à 52 % des hommes) et les personnes âgées de 16 à 34 ans (63 %) sont également plus susceptibles d’être d’accord pour dire que le fait de retirer un condom sans le consentement de son ou de sa partenaire s’avère une agression sexuelle.

Une majorité de personnes, dans la plupart des segments de la population, sont en désaccord avec l’énoncé stipulant que la plupart des femmes pourraient sortir d’une relation de couple violente si elles le voulaient vraiment. On note cependant certaines exceptions : ainsi, les hommes, les personnes dont le revenu du ménage est plus faible (moins de 60 000 $) et les individus n’ayant pas fait d’études postsecondaires expriment des opinions qui se partagent également entre l’appui et le rejet de cet énoncé. Le fait d’être d’accord pour dire que la plupart des femmes pourraient sortir d’une relation de couple violente si elles le voulaient vraiment est plus répandu chez les personnes récemment arrivées au Canada (66 % de celles établies au pays depuis moins de 10 ans), chez les Autochtones (59 %) et chez les minorités visibles (54 %). 

Niveau d’accord avec les énoncés portant sur la violence fondée sur le sexe – par genre
  Fortement en accord Plutôt en accord Fortement/plutôt en désaccord
Énoncés sur la violence fondée sur le sexe Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes
Les amis et voisins qui sont témoins de violence conjugale devraient le signaler à la police 84 % 79 % 14 % 17 % 2 % 3 %
Lorsqu’une personne tente de contrôler son ou sa partenaire en l’empêchant d’accéder à de l’argent, c’est une forme de violence 68 % 49 % 17 % 23 % 9 % 19 %
Lorsqu’un homme enlève son condom durant une relation sexuelle sans en aviser sa ou son partenaire et sans obtenir son consentement, il commet une agression sexuelle 63 % 52 % 18 % 25 % 13 % 17 %
La plupart des femmes pourraient sortir d’une relation de couple violente si elles le voulaient vraiment 15 % 25 % 18 % 25 % 65 % 48 %

Q38-41  Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Lorsqu’il est question de la prévention des agressions sexuelles commises par des hommes envers des femmes, plus de huit personnes sur dix (84 %) estiment qu’il revient aux hommes de s’assurer qu’il y a toujours consentement avant de se livrer à des activités sexuelles. Une personne sur dix (10 %) est plutôt d’avis qu’il incombe aux femmes de prendre les mesures nécessaires pour ne pas se retrouver dans des situations à risque, par exemple en évitant de porter des vêtements « sexy » ou suggestifs, en évitant de sortir seules et en ne consommant ni drogues ni alcool.

Points de vue sur la façon de prévenir les agressions sexuelles[2]
  Total Femmes Hommes
C’est aux hommes de s’assurer qu’il y a toujours consentement avant de se livrer à des activités sexuelles 84 % 84 % 84 %
C’est aux femmes de prendre les mesures nécessaires pour ne pas se retrouver dans des situations à risque, par exemple en évitant de porter des vêtements « sexy » ou suggestifs, en évitant de sortir seules et en ne consommant ni drogues ni alcool 10 % 13 % 9 %
Ne sait pas 5 % 4 % 6 %

Q42  Quel énoncé se rapproche le plus de votre propre opinion sur la façon de prévenir les agressions sexuelles?

Il convient de souligner qu’hommes et femmes expriment des points de vue similaires sur cette question. Bien qu’une majorité de personnes, dans tous les groupes démographiques, affirment qu’il revient aux hommes de prévenir les agressions sexuelles, on observe que les individus âgés de 65 ans et plus (14 %), les personnes nées à l’extérieur du Canada (14 %), les minorités visibles (13 %) ainsi les personnes dont le revenu du ménage est plus faible (moins de 60 000 $) (12 %) et qui n’ont pas fait d’études postsecondaires (11 %) sont plus susceptibles d’indiquer que la responsabilité de prévenir les agressions sexuelles revient aux femmes.

Analyse de régression

Une analyse multivariée des résultats obtenus démontre que les attitudes à l’égard de l’égalité des genres et de la violence fondée sur le sexe sont basées sur la façon dont les gens perçoivent le monde. Ainsi, les personnes qui se montrent plus ouvertes sur ce qui constitue une famille et qui ont une opinion positive de l’immigration ont également tendance à adopter une attitude plus progressiste en ce qui a trait aux questions de genre. Les caractéristiques démographiques telles que le genre et la religion jouent un rôle relativement moins important dans notre modèle analytique.

Objectifs et approche. L’un des objectifs de cette recherche était de déterminer les facteurs qui influencent les attitudes relatives aux genres, en se penchant en particulier sur la question suivante : quelles caractéristiques sociodémographiques, par exemple le genre, l’âge, le niveau d’éducation ou l’appartenance religieuse, permettent d’expliquer les attitudes adoptées par les gens? Cependant, l’expérience acquise par Environics l’amène à penser que ce qu’est une personne ne reflète pas nécessairement ce qu’elle pense, et que sa mentalité sous-jacente – c’est-à-dire, ses valeurs sociales – s’avère souvent un indicateur plus précis de ses opinions et comportements.

Les valeurs sociales (VS) constituent les positions fondamentales d’une personne – ou sa vision du monde – et permettent de situer le contexte dans lequel elle réagit à des situations, à des événements, à des possibilités et à des défis. Les valeurs sont acquises tôt dans la vie (elles sont déjà largement définies à la mi-adolescence), mais peuvent évoluer lentement au fil du temps en fonction de l’éducation reçue et des expériences vécues[3]. Nos valeurs sont ce qui nous relie à notre histoire culturelle et personnelle sous-jacente, grâce à laquelle nous comprenons le monde. 

Une courte série d’énoncés normalisés sur les valeurs sociales a été ajoutée au questionnaire du sondage. Ces énoncés, exclusifs à Environics, ont été utilisés dans des milliers de sondages afin d’évaluer les valeurs fondamentales des gens. Avec les données démographiques, ces valeurs sociales sont venues former l’ensemble complet de variables indépendantes. Une analyse de régression (analyse de l’importance relative) a été menée afin de déterminer la mesure dans laquelle ces variables influencent l’expression extérieure des attitudes relatives aux genres (la variable dépendante)[4].

Résultats. Dans l’ensemble, le modèle de régression présente une capacité prédictive relativement forte, plus de la moitié (57 %) de la variance dans les attitudes relatives aux genres pouvant être expliquées par l’ensemble de variables indépendantes incluses dans le modèle.

Le tableau ci-dessous indique la contribution relative de chacune des variables pour ce qui est de son influence sur les attitudes à l’égard de l’égalité des genres et de la violence fondée sur le sexe. Dans l’ensemble, les attitudes relatives aux genres sont principalement liées à la façon dont les gens perçoivent le monde. Ainsi, sur huit facteurs qui contribuent significativement aux opinions sur les questions de genre, cinq s’avèrent des valeurs sociales et trois, des facteurs sociodémographiques. Le principal prédicteur est celui de la famille traditionnelle, suivi de celui de la xénophobie. Ces résultats signifient que les personnes dont les points de vue sur la composition de la famille s’avèrent plus traditionnels et les individus qui sont moins ouverts à l’immigration sont révèlent plus susceptibles d’adopter des opinions traditionnelles sur les questions de genre. Du côté des données démographiques, on observe que le genre des personnes qui ont participé au sondage est la variable qui exerce la plus grande influence sur les opinions relatives aux genres (les femmes adoptant des points de vue plus progressistes). Elle est suivie de la religion et du niveau d’éducation.

Ces résultats suggèrent qu’une stratégie de promotion de normes de genre plus progressistes devrait chercher à encourager une conception plus flexible de la famille et des rôles respectifs des femmes et des hommes au sein de celle-ci. Le fait d’encourager une plus grande tolérance, compréhension et acceptation des « autres », immigrants au Canada ou personnes LGBTQ2, devrait également contribuer à apporter des changements aux normes sociales. 

Facteurs d’influence des attitudes à l’égard de l’égalité des genres et de la violence fondée sur le sexe
  % d’influence
VS : Famille traditionnelle (volonté ou absence de volonté d’accepter les définitions non traditionnelles de la « famille », par exemple les couples de même sexe ou les unions de fait) 30 %*
VS : Xénophobie (absence de tolérance relativement à l’immigration, croyance que les divers groupes ethniques devraient mettre de côté leurs propres coutumes et adopter celles de la culture dominante) 19 %*
VS : Patriarcat (croyance en un système social dans lequel les hommes détiennent le pouvoir; p. ex., le père de la famille doit être le maître chez lui) 11 %*
VS : Racisme moderne (croyance que le racisme au Canada est chose du passé) 6 %*
DONNÉES DÉMOGRAPHIQUES : Genre 5 %*
VS : Sexisme (tendance à attacher de l’importance aux rôles et stéréotypes de genre traditionnels; p. ex., les hommes affichent une certaine supériorité naturelle sur les femmes) 5 %*
DONNÉES DÉMOGRAPHIQUES : Religion 4 %*
DONNÉES DÉMOGRAPHIQUES : Niveau d’éducation 3 %*

Remarque : Dans ce tableau, « VS » désigne les valeurs sociales (par rapport aux données démographiques).
* Statistiquement significatif

Les résultats s’avèrent très similaires lorsque l’ensemble complet des données tirées des sondages téléphoniques et en ligne achevés est pris en compte. On observe ainsi, d’une manière généralement conforme aux résultats présentés dans le chapitre suivant, que la méthodologie du sondage (par entrevue ou autoadministré) ne constitue pas un facteur d’influence significatif des points de vue sur les genres.

Comparaison des modes de sondage

Contexte. Afin d’évaluer la présence d’un potentiel biais de désirabilité sociale dans les réponses fournies par les personnes ayant participées à ce sondage, nous avons mené un sondage en ligne de manière parallèle. Les recherches menées sur cette question démontrent systématiquement que les sondages basés sur des entrevues (p. ex., téléphoniques ou en personne) ont tendance à favoriser des réponses plus acceptables socialement (c’est-à-dire des réponses qui seront perçues favorablement par les autres) par rapport aux sondages autoadministrés (sur papier ou en ligne) qui ne supposent pas un contact direct avec une autre personne.

La présente section résume les similarités et les différences entre les résultats des sondages par téléphone et en ligne, dans le but de permettre de comprendre comment le mode de sondage peut avoir contribué aux résultats analysés dans ce rapport. Il importe de noter que les deux sondages, téléphonique et en ligne, ont été pondérés de façon identique en fonction des régions ainsi que de l’âge et du genre des personnes qui ont participées au sondage, afin de refléter les caractéristiques de la population canadienne.[5] Nous pouvons ainsi plus raisonnablement présumer que les différences observées découlent des différences associées aux modalités des sondages plutôt qu’à la composition de leurs échantillons.

Résultats. On observe que dans certains cas, les personnes ayant répondu au sondage en ligne semblent plus à l’aise d’exprimer des attitudes qui s’avèrent, comme le suggèrent les résultats de la recherche, moins « socialement acceptables ». Ainsi, les personnes qui ont répondu au sondage en ligne sont plus susceptibles d’associer des normes de genre traditionnelles aux professions d’aide et au métier de policier ou de policière, et d’affirmer que le genre est déterminé par le sexe assigné à la naissance. Ces points de vue s’avèrent cependant, pour ces trois cas, minoritaires dans les deux types de sondages, téléphonique et en ligne.

On observe, en particulier, une différence notable dans les niveaux d’accord relatifs à l’énoncé stipulant qu’une personne peut être d’un autre genre que celui d’homme ou de femme. La majorité des personnes qui ont participées au sondage téléphonique (53 %) sont d’avis qu’une personne peut être d’un autre genre que celui d’homme ou de femme, alors que la majorité des personnes qui ont participé au sondage en ligne (53 %) estiment qu’une personne est, au contraire, soit un homme, soit une femme, et qu’il n’existe pas d’autre genre. Parce qu’ils minimisent la désirabilité sociale en enlevant le biais associé aux interactions entre la personne répondant au sondage téléphonique et la personne menant l’entrevue, ces résultats suggèrent que le « véritable » niveau d’accord avec l’énoncé selon lequel une personne peut être d’un autre genre que celui d’homme ou de femme se rapproche peut-être de celui du sondage en ligne.

Niveau d’accord avec les énoncés portant sur les rôles des genres
  Par téléphone En ligne
Les femmes/filles apprennent plus facilement les compétences associées aux professions d’aide (question 20) 30 % 36 %*
Le métier de policier ou policière convient mieux aux hommes (question 34) 16 % 23 %*
Le genre est déterminé par le sexe assigné à la naissance (question 40) 36 % 40 %*
Une personne est soit un homme soit une femme; il n’existe pas d’autre genre (question 41) 41 % 53 %*
Une personne peut s’identifier à un autre genre que celui d’homme ou de femme (question 41) 53 %* 45 %

* Statistiquement significatif

Sinon, la principale différence entre les résultats des deux modes de sondage s’avère le degré de certitude dans les réponses des personnes qui ont répondu au sondage. Les réponses aux extrémités de l’échelle (c’est-à-dire « fortement en accord » et « fortement en désaccord ») sont plus courantes chez les personnes ayant participées au sondage téléphonique. Les personnes qui ont répondu au sondage en ligne, pour leur part, optent majoritairement pour des réponses qui se situent au milieu de l’échelle (c’est-à-dire « plutôt en accord » et « plutôt en désaccord »). Cette tendance, qui correspond aux résultats observés dans le cadre d’autres sondages aux modes mixtes menés par Environics, suggère que les personnes qui participent aux sondages ressentent peut-être le besoin de se montrer plus fermes dans leurs opinions lorsqu’ils interagissent avec une personne menant l’entrevue que lorsqu’elles répondent par elles-mêmes à un questionnaire en ligne. Les deux exemples ci-dessous démontrent bien cette tendance :

Sommes-nous parvenus à l’égalité entre les hommes et les femmes au Canada – par mode de sondage
  Par téléphone En ligne
NET : Absolument/dans une certaine mesure 76 % 78 %
NET : Pas vraiment/pas du tout 23 % 22 %
Absolument 21 % 13 %*
Dans une certaine mesure 56 % 64 %*
Pas vraiment 17 % 19 %
Pas du tout 6 % 3 %
Ne sait pas 1 % < 1 %

* Statistiquement significatif

Niveau d’accord avec les énoncés portant sur les rôles des genres – par mode de sondage
« Les hommes devraient prendre un congé parental lorsqu’ils ont de jeunes enfants » Par téléphone En ligne
NET : En accord 83 % 86 %
NET : En désaccord 14 % 14 %
Fortement en accord 47 % 33 %*
Plutôt en accord 44 % 64 %*
Plutôt en désaccord 8 % 11 %*
Fortement en désaccord 5 % 2 %

* Statistiquement significatif

Les exemples ci-dessus reprennent des questions « formulées de manière positive » pour lesquelles les niveaux d’accord suggèrent des attitudes plus progressistes à ce qui a trait aux genres. Cependant, cette même tendance s’exprime dans le cas d’énoncés « formulés de manière négative » et reflète des attitudes plus traditionnelles :

Niveau d’accord avec les énoncés portant sur la violence fondée sur le sexe – par mode de sondage
« La plupart des femmes pourraient sortir d’une relation de couple violente si elles le voulaient vraiment » Par téléphone En ligne
NET : En accord 41 % 35 %
NET : En désaccord 57 % 62 %
Fortement en accord 20 % 10 %*
Plutôt en accord 22 % 25 %*
Plutôt en désaccord 26 % 36 %*
Fortement en désaccord 30 % 26 %*

* Statistiquement significatif

Le fait que les personnes qui ont répondu au sondage téléphonique soient plus susceptibles que celles qui ont répondu en ligne de se montrer fortement en accord à la fois avec les énoncés positifs/attitudes progressistes et les énoncés négatifs/attitudes traditionnelles soutient que les tendances divergentes en matière de réponses résultent du mode de sondage. En définitive, cependant, le niveau total d’accord (« fortement en accord » et « plutôt en accord » combinés) ou de désaccord s’avère le même pour les sondages téléphoniques et en ligne, ce qui indique que le sondage (indépendamment de son mode) a su cerner avec exactitude les attitudes générales relatives aux questions de genre.

En conclusion, on remarque qu’il n’existe que peu de différences importantes entre les modes de sondage qui soient susceptibles de modifier les constatations tirées des résultats. Une exception à cette observation concerne l’acceptation de l’idée qu’une personne puisse être d’un autre genre que celui d’homme ou de femme, où le biais de désirabilité sociale semble avoir une influence notable sur les résultats.

Annexe A : Méthodologie

Environics a mené en parallèle deux sondages, l’un par téléphone et l’autre en ligne, auprès de personnes de 16 ans et plus vivant au Canada :

Conception de l’échantillon (sondage par téléphone). La méthode d’échantillonnage utilisée pour le sondage téléphonique a été mise au point de façon à mener 3 000 entrevues auprès du public cible de personnes de 16 ans et plus vivant au Canada. L’échantillon utilisé était composé d’un mélange de personnes possédant un téléphone fixe (43 %) ou un téléphone cellulaire (57 %). Ce dernier échantillon a permis de générer 33 % des entrevues effectuées auprès d’individus utilisant exclusivement un téléphone cellulaire. Cette approche permet d’obtenir un échantillon probabiliste aléatoire, puisque la probabilité connue d’être sélectionné au sein de l’échantillon s’avère supérieure à zéro pour l’ensemble des ménages utilisant un téléphone fixe et des individus possédant un téléphone cellulaire. Pour chaque ménage joint à l’aide d’un téléphone fixe, la technique « de l’anniversaire le plus récent », largement considérée comme la norme dans l’industrie, a été utilisée pour choisir la personne qui allait répondre au sondage.

L’échantillon a été stratifié par région afin de permettre une couverture adéquate des zones moins habitées.

Distribution de l’échantillon
Région Pourcentage réel de la population
(recensement de 2016)
Par téléphone – taille de l’échantillon non pondéré Marge d’erreur (échantillon téléphonique uniquement)* En ligne – taille de l’échantillon non pondéré
Terre-Neuve-et-Labrador 2 % 51 +/-13,7 26
Nouvelle-Écosse 3 % 81 +/-10,9 16
Île-du-Prince-Édouard < 1 % 89 +/-10,4 35
Nouveau-Brunswick 2 % 98 +/-9,9 26
Québec 23 % 551 +/-4,2 223
Ontario 38 % 700 +/-3,7 277
Manitoba 3 % 204 +/-6,9 75
Saskatchewan 3 % 200 +/-6,9 77
Alberta 11 % 375 +/-5,1 127
Colombie-Britannique 13 % 382 +/-5,0 128
Territoires < 1 % 302 +/-5,6 30
Canada 100 % 3 033 +/-1,8 1 040

* En points de pourcentage, avec un coefficient de confiance de 95 %.

Conception de l’échantillon (sondage en ligne). L’échantillon en ligne a été conçu de façon à ce qu’environ 1 000 personnes vivant au Canada achèvent le sondage. Les personnes qui ont participé au sondage ont été recrutés par l’entremise d’un panel en ligne, et des quotas ont été établis de façon à assurer que cet échantillon représente la population des personnes de 16 ans et plus vivant au Canada selon des critères d’âge et de genre. Comme l’échantillon téléphonique, l’échantillon en ligne a été stratifié par région afin de permettre une couverture adéquate des zones moins habitées (voir le tableau ci-dessous).

Pondération. À l’étape de l’analyse, les données des sondages téléphonique et en ligne ont été pondérées séparément en fonction de la population nationale des 16 ans et plus (par région, âge et genre), puis combinées.

Conception du questionnaire. Le questionnaire a été conçu par Environics et des représentantes et représentants de FEGC. Il se fonde sur une analyse documentaire des instruments de recherche utilisés pour évaluer les attitudes relatives à l’égalité des genres et à la violence fondée sur le sexe au Canada et dans des pays comparables, de même que sur une analyse secondaire des données existantes d’Environics sur les valeurs sociales. Ces résultats ont guidé la conception du questionnaire, en y assurant entre autres l’inclusion des variables pertinentes à l’analyse de régression. Environics s’est également appuyée sur son expertise pour maximiser la comparabilité des questions posées au téléphone (c’est-à-dire, guidées par une personne menant l’entrevue) et en ligne (c’est-à-dire, autoadministrées). Le questionnaire définitif est inclus à l’annexe B du présent document. Les personnes sondées ont mis 20 minutes en moyenne pour répondre au questionnaire téléphonique.

Test préliminaire. Un prétest de 20 entrevues téléphoniques (11 en anglais et 9 en français) a été effectué les 3 et 4 février 2019. Les enregistrements de ces entrevues ont été examinés par le personnel d’Environics. Ces entrevues comprenaient des questions exploratoires standards du gouvernement du Canada. Leur durée moyenne était de 27 minutes. FEGC et Environics ont choisi d’éliminer certaines questions afin de ramener le sondage aux 20 minutes prévues. Des corrections ont également été apportées à quelques questions démographiques afin de les adapter aux normes de Statistique Canada.

Un second prétest de 39 entrevues téléphoniques a été mené le 21 mai 2019. Ce deuxième test a permis d’indiquer que le questionnaire était toujours trop long (à 23 minutes). D’autres questions ont alors été retirées. Le lancement officiel du sondage téléphonique a eu lieu le 22 mai 2019. En raison du nombre considérable de changements apportés, aucun des résultats des tests préliminaires téléphoniques n’a été retenu dans les données définitives de l’étude.

Le prétest du sondage en ligne a été effectué le 29 mai 2019; un total de 239 sondages ont été remplis (221 en anglais et 18 en français). Ce prétest visait principalement à confirmer la programmation et la qualité des données du sondage, son contenu ayant déjà été finalisé dans sa version téléphonique. Aucun changement n’a été apporté après la vérification des données.

Travail sur le terrain (sondage par téléphone). Les entrevues téléphoniques ont été menées par Elemental Data Collection Inc. (EDCI), à l’aide d’un système d’entrevue téléphonique assistée par ordinateur (ETAO). Des superviseurs étaient présents sur le terrain en tout temps pour veiller au bon déroulement des entrevues et de la consignation des réponses. Au minimum, 10 % du travail de chaque intervieweur a fait l’objet d’un contrôle discret de la qualité, en conformité avec les normes établies par l’industrie.

Des analystes de données ont programmé le questionnaire dans le système ETAO avant de le soumettre à des tests approfondis afin d’assurer l’exactitude de l’organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base du sondage. Le système ETAO a pris en charge la composition des numéros, les quotas et les réponses au questionnaire (l’enchaînement des questions et les intervalles valides). Ce système assure également que les rappels sont effectués de manière opportune. Aucun numéro n’est composé deux fois au cours d’une même période de deux heures. Les rappels sont effectués lors de différentes journées de la semaine, et à différents moments de chaque journée (p. ex., le matin, l’après-midi). Cela permet d’assurer que les rendez-vous prévus sont respectés, ce qui maximise le taux de réponse et la représentativité de l’échantillon. Jusqu’à huit rappels ont ainsi été tentés afin de joindre chacune des personnes faisant partie de l’échantillon.

Travail sur le terrain (sondage en ligne). Le sondage en ligne a été effectué par Environics dans un environnement de sondage Web sécurisé doté de toutes les fonctions requises. Les analystes de données d’Environics ont programmé le questionnaire avant de soumettre celui-ci à des tests approfondis afin d’assurer l’exactitude de l’organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base du sondage. Le système de collecte de données a pris en charge les invitations, les quotas et les réponses au questionnaire (l’enchaînement des questions et les intervalles valides).

Contrôle de la qualité. L’ensemble du travail de recherche a été effectué en conformité avec les normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada, de même qu’avec les lois fédérales applicables (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, ou LPRPDE).

Taux de réponse (sondage par téléphone). L’échantillon téléphonique pour ce sondage consistait en 3 033 entrevues menées auprès de personnes de 16 ans et plus vivant au Canada. Le taux de réponse net au sondage est de sept pour cent[6]. Ce taux correspond au nombre de personnes ayant répondu au sondage (entrevues menées, exclusions et participants en excédent du quota) divisé par la somme du nombre de numéros non résolus (occupé, pas de réponse), le nombre de ménages ou de personnes n’ayant pas participé (refus, barrière linguistique, rappels manqués) et le nombre de participants interrogés [R/(U+IS+R)]. La répartition de tous les numéros est présentée dans le tableau ci-dessous.

Répartition des appels Total Téléphone fixe Téléphone cellulaire
Nombre total de numéros composés 152 583 32 143 120 440
Inadmissibles (non valides) 101 630 13 570 88 060
Non résolus (U) 14 437 3 390 11 047
 Pas de réponse/répondeur téléphonique  14 437 3 390 11 047
Admissibles sans réponse (IS) 6 496 1 965 4 531
 Barrière linguistique  948 400 548
 Incapacité à répondre (personnes malades ou décédées)  329 172 157
 Rappels manqués (répondants non disponibles)  5 219 1 393 3 826
Nombre total de personnes sollicitées 30 020 13 218 16 802
 Refus  26 396 11 658 14 738
 Interruption  536 227 309
Admissibles avec réponse (R) 3 088 1 333 1 755
 Entrevues achevées  3 033 1 317 1 716
 Quotas atteints 36 14 22
 Non admissibles – âge  19 2 17
Taux de réponse (%) 6,95 8,03 6,30
Fréquence 98,22 98,80 97,78

Taux de réponse (sondage en ligne). Les taux de réponse en ligne sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Répartition N
Nombre total d’invitations (c)  15 371
Nombre total de sondages terminés (d)  1 040
Répondantes et répondants admissibles qui ont abandonné (e)  179
Personnes non admissibles à répondre au sondage (f)  224
Aucune réponse (g)  12 029
Quotas atteints (h)  1 899
Taux de contact = (d+e+f+h)/c  22 %
Taux de participation = (d+f+h)/c  21 %

Profil des personnes qui ont répondu au sondage. Le tableau suivant présente la répartition pondérée des participants au sondage, en fonction des principales données démographiques et d’autres variables.

Variable Échantillon téléphonique
(%)
Échantillon en ligne
(%)
Âge 
 De 16 à 19 ans 5 % 8 %
 De 20 à 24 ans 9 % 5 %
 De 25 à 34 ans 16 % 13 %
 De 35 à 49 ans 25 % 25 %
 De 50 à 64 ans 25 % 27 %
 65 ans et plus 21 % 21 %
Genre 
 Femmes 51 % 51 %
 Hommes 48 % 49 %
 S’identifient à un autre genre < 1 % < 1 %
Niveau de scolarité 
 Études secondaires ou moins 27 % 24 %
 Apprentissage enregistré, collège, études universitaires en partie 37 % 37 %
 Diplôme d’études universitaires ou supérieures 35 % 38 %
Situation d’emploi 
 Personnes occupant un emploi rémunéré/travailleurs autonomes 58 % 55 %
 Ne faisant pas partie de la population active (étudiants, chômeurs, personnes au foyer, etc.) 19 % 18 %
 Retraités 22 % 25 %
Revenu du ménage annuel total 
 Moins de 20 000 $ 8 % 5 %
 De 20 000 à moins de 40 000 $ 12 % 11 %
 De 40 000 à moins de 60 000 $ 14 % 16 %
 De 60 000 à moins de 80 000 $ 13 % 14 %
 De 80 000 $ à moins de 100 000 $ 12 % 16 %
 De 100 000 $ à moins de 150 000 $ 14 % 21 %
 150 000 $ et plus 14 % 14 %
 Préfèrent ne pas répondre 12 % 4 %
Orientation sexuelle 
 Hétérosexuels 90 % 91 %
 Homosexuels (lesbiennes ou gais) 2 % 3 %
 Bisexuels 3 % 4 %
 Autre 2 % 2 %
 Refus/pas de réponse 3 % -
Lieu de naissance 
 Canada 78 % 83 %
 Extérieur du Canada 22 % 17 %
Langue parlée le plus souvent à la maison 
 Anglais 79 % 76 %
 Français 21 % 23 %
 Autre - 6 %

Analyse du biais de non-réponse. Le tableau ci-dessous présente le profil de l’échantillon téléphonique final, comparativement à la population réelle du Canada (d’après les données du recensement de 2016). Comme dans le cas de la plupart des sondages téléphoniques, l’échantillon final sous-représente les personnes plus jeunes et celles détenant un diplôme d’études secondaires ou moins, ce qui est une caractéristique courante des sondages d’opinion publique menés au Canada (c’est-à-dire que les personnes plus âgées et plus éduquées sont plus susceptibles de répondre à ce type de sondages).

Profil de l’échantillon
Profil Échantillon* Au Canada
(recensement de 20
Genre (16 ans et plus)**
Hommes 50 % 49 %
Femmes 50 % 51 %
Âge
De 16 à 34 ans 21 % 29 %
De 35 à 49 ans 21 % 24 %
De 50 à 64 ans 26 % 26 %
65 ans et plus 26 % 21 %
Niveau de scolarité***
Diplôme d’études secondaires ou moins 28 % 35 %
École de métiers, études collégiales ou postsecondaires (sans diplôme) 28 % 36 %
Diplôme universitaire 43 % 29 %

* Les données ne sont pas pondérées.
** Le recensement de 2016 mesure uniquement le sexe des personnes.
*** Les catégories réelles du recensement diffèrent de celles utilisées dans le cadre de ce sondage et ont été recalculées pour correspondre à ce dernier. Les données de Statistique Canada en ce qui a trait au niveau de scolarité représentent les Canadiens âgés de 25 à 64 ans.

Annexe B : Questionnaire du sondage

Environics Research Group
23 mai 2019

Introduction – entrevues par téléphone

Bonjour, je m’appelle _______________ et je travaille pour Environics Research, une société de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada. Nous menons aujourd’hui un sondage sur d’importants sujets d’actualité auprès des gens résidants au Canada âgés de 16 ans et plus.

Préférez-vous continuer en français ou en anglais? Would you prefer that I continue in English or French? 

(Au besoin : Thank you. Someone will call you back shortly to do the survey in English.)

[Indiquer la langue de l’entrevue]

Sachez que nous ne faisons pas de vente ni de sollicitation pour quoi que ce soit. Votre participation se fait sur une base volontaire. Le sondage durera environ 20 minutes. Vos réponses demeureront entièrement confidentielles et anonymes et seront traitées conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels. Cet appel pourrait être écouté ou enregistré à des fins de contrôle de la qualité.

Si échantillon - téléphones fixes : Pourrais-je parler à la personne dans votre ménage qui est âgée de 16 ans ou plus et qui a été la dernière à célébrer son anniversaire? Serait-ce vous?

Si échantillon - téléphones cellulaires : Êtes-vous âgé d’au moins 16 ans?

Au besoin : Si vous souhaitez vérifier la légitimité de cette étude ou si vous éprouvez des difficultés techniques, veuillez communiquer par courriel avec Sarah Roberton chez Environics, à l’adresse sarah.roberton@environics.ca. Si vous souhaitez confirmer que ce sondage est réalisé pour le compte du gouvernement du Canada, veuillez communiquer avec un représentant gouvernemental, par téléphone au 1 855 969-9922 ou par courriel à l’adresse communications@swc-cfc.gc.ca.

SI ÉCHANTILLON - TÉLÉPHONES CELLULAIRES

A.  Êtes-vous dans un endroit sécuritaire pour parler? Vous n’êtes pas, par exemple, au volant d’un véhicule automobile?

B.  À la maison, avez-vous une ligne téléphonique traditionnelle autre qu’un téléphone cellulaire?

Introduction – sondage en ligne

Please select your preferred language for completing the survey.
Veuillez choisir la langue dans laquelle vous préférez répondre au sondage.

Bienvenue à ce sondage mené par Environics Research, une société de recherche indépendante, pour le compte du gouvernement du Canada. Ce sondage prendra environ 15 minutes de votre temps. 

Note : Si vous n’avez vraiment aucune opinion au sujet d’une question ou si vous ne pouvez y répondre, veuillez cliquer pour passer à la prochaine question. Seules certaines questions clés exigent une réponse pour la poursuite du sondage.

Sachez que nous ne faisons pas de vente ni de sollicitation pour quoi que ce soit. Votre participation se fait sur une base volontaire. Vos réponses demeureront entièrement confidentielles et anonymes et seront traitées conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Si vous souhaitez vérifier la légitimité de cette étude ou si vous éprouvez des difficultés techniques, veuillez communiquer par courriel avec Sarah Roberton chez Environics, à l’adresse sarah.roberton@environics.ca. Si vous souhaitez confirmer que ce sondage est réalisé pour le compte du gouvernement du Canada, veuillez communiquer avec un représentant gouvernemental, par téléphone au 1 855 969-9922 ou par courriel à l’adresse communications@swc-cfc.gc.ca.

Merci à l’avance de votre participation.

[Si téléphone fixe – indiquer la région à partir de l’échantillonnage]
[Si téléphone cellulaire – poser la question C]

C. Dans quelle province ou quel territoire demeurez-vous?

Par téléphone : Ne pas lire la liste
En ligne : Veuillez sélectionner une seule réponse.

D. Quelle est votre année de naissance?
Mettre fin à l’entrevue si la personne a moins de 16 ans

Si la personne refuse de fournir une année de naissance précise : Pourriez-vous nous indiquer auquel des groupes d’âge suivants vous appartenez?

Par téléphone : Lire jusqu’à ce que la bonne catégorie soit atteinte.
En ligne : Veuillez sélectionner une seule réponse.

E. Quel est votre genre?

Par téléphone au besoin / En ligne : Par « genre », nous entendons votre genre actuel, lequel peut différer du sexe qui vous a été assigné à la naissance et qui est inscrit sur les documents juridiques vous concernant.
Par téléphone : Ne pas lire la liste sauf pour clarifier

[Par téléphone : Avant de poursuivre, certaines] [En ligne: Certaines] des questions de ce sondage présentent des points de vue très tranchés, puisqu’il s’agit du meilleur moyen de mesurer avec précision les divergences d’opinion d’une personne à l’autre. Les opinions exprimées dans une question ne correspondent peut-être pas à vos propres convictions, mais elles sont actuellement partagées par certaines personnes dans le monde. Les réponses que vous fournirez à ces questions sont anonymes. En répondant le plus honnêtement possible, vous nous aiderez à évaluer avec précision dans quelle mesure ces opinions sont répandues au Canada.

1. La prochaine question porte sur l’égalité entre les hommes et les femmes. Cette notion signifie que tous peuvent participer pleinement et de façon égale à la vie au Canada, peu importe leur genre. Croyez-vous que nous sommes parvenus à l’égalité entre les hommes et les femmes au Canada?

2. Lorsqu’il est question de faire progresser l’égalité pour les femmes, croyez-vous que la société canadienne...? ORDRE ALÉATOIRE (01-02)

3. Lequel de ces énoncés correspond le mieux à votre propre opinion? ORDRE ALÉATOIRE

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? ORDRE ALÉATOIRE

4. De manière générale, lorsque la femme occupe un emploi à temps plein, cela diminue la qualité de la vie familiale.

5. Les hommes devraient prendre un congé parental lorsqu’ils ont de jeunes enfants.

6. Les hommes ne devraient pas avoir à payer de pension alimentaire s’ils ne peuvent voir leurs enfants assez souvent.

7. C’est aux femmes que revient la responsabilité de la contraception, puisque ce sont elles qui tombent enceintes.

Selon vous, est-ce que les compétences liées aux métiers suivants sont apprises plus facilement par les garçons et les hommes, par les filles et les femmes ou par les deux genres de manière égale? ORDRE ALÉATOIRE

8. Des métiers manuels comme la construction, l’électricité et la plomberie.

9. Les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques.

10. Des professions d’aide, comme la garde d’enfants ou les soins infirmiers.

Comme vous le savez peut-être, les femmes sont sous-représentées dans certains emplois ou secteurs d’activité comme les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. Selon vous, les raisons suivantes sont-elles une raison majeure, une raison mineure, ou ne sont pas une raison de la sous-représentation des femmes dans ces métiers? ORDRE ALÉATOIRE

11. Les femmes sont victimes de discrimination durant le processus de recrutement et d’embauche.

12. Certains environnements et cultures de travail sont hostiles envers les femmes.

13. Les femmes ne s’intéressent pas autant que les hommes aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématiques.

Comme vous le savez peut-être, les femmes qui occupent un emploi gagnent, en moyenne, un salaire moins élevé que les hommes. À votre avis, les raisons suivantes sont-elles une raison majeure, une raison mineure, ou ne sont pas une raison de cet écart salarial entre les hommes et les femmes? ORDRE ALÉATOIRE

14. Les emplois occupés par les femmes ont tendance à exiger moins de qualifications que ceux occupés par les hommes.

15. Les emplois occupés par les hommes ont tendance à être plus risqués que ceux occupés par les femmes.

16. La société accorde moins de valeur au travail des femmes qu’à celui des hommes.

En général, croyez-vous que les emplois suivants conviennent mieux aux femmes, aux hommes ou qu’il n’y a pas de différence? ORDRE ALÉATOIRE

17. Cheffe ou chef d’un parti politique.

18. Cheffe ou chef d’une grande entreprise.

19. Policier ou policière.

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? 

20. Les femmes doivent en faire plus que les hommes pour être perçues comme des leaders compétentes.

21. Les hommes sont plus efficaces que les femmes dans des postes d’autorité parce qu’ils sont moins émotifs.

22. Les femmes deviennent moins sympathiques lorsqu’elles assument un rôle de leadership.

23. Les hommes deviennent moins sympathiques lorsqu’ils assument un rôle de leadership.

24. Quel énoncé se rapproche le plus de votre propre opinion sur le genre, même si aucun des deux n’est tout à fait exact? ORDRE ALÉATOIRE

25. Quel énoncé se rapproche le plus de votre propre opinion sur le genre, même si aucun des deux n’est tout à fait exact? ORDRE ALÉATOIRE

26. Une personne transgenre est une personne dont le genre ne correspond pas à celui qui lui a été assigné à la naissance. Un homme transgenre est un homme à qui le sexe féminin a été assigné à la naissance. Une femme transgenre est une femme à qui le sexe masculin a été assigné à la naissance. Lorsqu’il est question de faire progresser l’égalité pour les personnes transgenres, croyez-vous que le Canada...? ORDRE ALÉATOIRE (01-02)

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? ORDRE ALÉATOIRE

27. Les personnes transgenres devraient pouvoir faire modifier leurs pièces d’identité émises par le gouvernement, comme leur passeport, pour qu’elles correspondent à leur genre.

28. La violence envers les femmes transgenres constitue un problème au Canada.

29. La violence envers les hommes transgenres constitue un problème au Canada.

30.  À votre avis, la société canadienne est-elle allée trop loin, n’est-elle pas allée suffisamment loin ou a-t-elle fait ce qu’il fallait pour ce qui est d’accepter les différentes orientations sexuelles, y compris les lesbiennes, les gais et les personnes bisexuelles?

31. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l’énoncé suivant : la violence envers les gais, les lesbiennes et les personnes bisexuelles constitue un problème au Canada?

32. Veuillez indiquer si vous seriez à l’aise ou mal à l’aise que chacune des personnes suivantes enseigne dans une école de votre communauté. ORDRE ALÉATOIRE

32a-1  Un homme gai ou bisexuel.

32a-2  Une femme lesbienne ou bisexuelle.

32a-3  Un homme transgenre.

32a-4  Une femme transgenre.

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? ORDRE ALÉATOIRE

33. Je suis à l’aise d’interagir avec des hommes qui ne sont pas masculins.

34. Je suis à l’aise d’interagir avec des femmes qui ne sont pas féminines.

35. Je suis à l’aise d’interagir avec des personnes dont le genre est ambigu, c’est-à-dire des personnes pour qui il est difficile de déterminer clairement s’il s’agit d’hommes ou de femmes.

Les prochaines questions portent sur la violence fondée sur le sexe. Si une question est trop délicate pour vous ou que vous ne vous sentez pas à l’aise d’y répondre, [par téléphone : faites-le-moi savoir et nous passerons à la prochaine question] [en ligne : veuillez passer à la prochaine question].

36.  À votre avis, la violence envers les femmes et les filles au Canada est-elle...?

37.  À votre avis, au Canada, les agressions sexuelles se produisent-elles...?

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? ORDRE ALÉATOIRE

38. Lorsqu’une personne tente de contrôler son ou sa partenaire en l’empêchant d’accéder à de l’argent, c’est une forme de violence.

39. Lorsqu’un homme enlève son condom durant une relation sexuelle sans en aviser sa ou son partenaire et sans obtenir son consentement, il commet une agression sexuelle.

40. Les amis et voisins qui sont témoins de violence conjugale devraient le signaler à la police.

41. La plupart des femmes pourraient sortir d’une relation de couple violente si elles le voulaient vraiment.

42. Quel énoncé se rapproche le plus de votre propre opinion sur la façon de prévenir les agressions sexuelles? ORDRE ALÉATOIRE

NOTE : Les items suivants sont des énoncés standardisés et sont la propriété intellectuelle d’Environics Research. Ces énoncés ont été utilisés dans plusieurs milliers de sondages afin de mesurer les valeurs profondes des individus. Pour cette raison, les énoncés ne peuvent être modifiés.

Voici quelques opinions que nous entendons souvent. Veuillez répondre en fonction de ce que vous pensez ou faites personnellement, en ignorant ce que les autres membres de votre ménage ou vos amis pourraient penser. Il n’y a ni « bonne » ni « mauvaise » réponse.

Êtes-vous totalement en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou totalement en désaccord avec chacun des énoncés suivants? ORDRE ALÉATOIRE

Par téléphone (si la personne est inquiète au sujet des énoncés) : Certains de ces énoncés présentent des points de vue très tranchés, puisqu’il s’agit du meilleur moyen de mesurer avec précision les divergences d’opinion d’une personne à l’autre. Les opinions exprimées dans une question ne correspondent peut-être pas à vos propres convictions, mais elles sont actuellement partagées par certaines personnes dans le monde. Les réponses que vous fournirez à ces questions sont anonymes. En répondant le plus honnêtement possible, vous nous aiderez à évaluer avec précision dans quelle mesure ces opinions sont répandues au Canada.

43. Peu importe ce que l’on dit, les hommes sont naturellement supérieurs aux femmes, et rien ne peut changer cela.
44. Dans un ménage où les deux partenaires travaillent, il est inacceptable que la femme gagne plus que son conjoint.
45. Le père de famille doit être maître dans sa propre maison.
46. La violence peut parfois être excitante.
47. Lorsqu’une personne n’arrive plus à supporter une situation et qu’elle a l’impression d’être sur le point d’exploser, un comportement légèrement violent peut soulager la tension. Il n’y a pas de mal à ça.
48. Se marier et avoir des enfants est la seule véritable définition d’une famille.
49. La société devrait considérer les personnes du même sexe qui habitent ensemble de la même façon qu’un couple marié.
50. Le racisme au Canada est, de manière générale, chose du passé.
51. Il y a globalement trop d’immigration. Cela menace la pureté du pays.
52. Les immigrants de différentes races et de différents groupes ethniques devraient oublier leur héritage culturel et tenter de s’intégrer à la culture canadienne.
53. Peu importe ce que je fais, j’ai toujours beaucoup de difficulté à changer le cours des événements qui me touchent.
54. Peu importe ce que je fais, ma destinée est déterminée d’avance et l’histoire suit son cours.

Pour terminer, voici quelques questions qui nous aideront à analyser les résultats de ce sondage.

55. Quel est le certificat ou le diplôme le plus élevé que vous avez obtenu?

56. Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison?

Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.

57. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux ce qu’a été votre principale situation d’emploi au cours des 12 derniers mois : personne occupant un emploi rémunéré, à la recherche d’un emploi rémunéré, aux études, s’occupant d’enfants, au foyer, retraitée, ou autre?

58.  Êtes-vous né au Canada ou dans un autre pays?

59. En quelle année êtes-vous arrivé(e) au Canada?

60.  Êtes-vous une personne autochtone, c’est-à-dire membre des Premières Nations (Indien de l’Amérique du Nord), Métis ou Inuit? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent. SI Q60=02-04 PASSER À Q62

61. Les gens qui vivent au Canada proviennent de plusieurs pays différents et ont des origines ethnoculturelles variées. Veuillez indiquer ci-dessous ce que vous considérez comme la principale source de votre héritage ancestral ou ethnique. Vous pouvez sélectionner jusqu’à deux réponses.

62. Quelle est votre religion?
Par téléphone (au besoin) : Êtes-vous, par exemple, de confession catholique, de l’Église unie, anglicane, baptiste, luthérienne, musulmane, presbytérienne, pentecôtiste, juive, bouddhiste, hindoue, sikhe, orthodoxe grecque?

63. Quelle est votre orientation sexuelle?

64. Vivez-vous actuellement avec l’une des incapacités suivantes? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s’appliquent.

65. Parmi les catégories suivantes, laquelle décrit le mieux le revenu total de votre ménage? Nous entendons par là le revenu total combiné de tous les membres de votre ménage, avant impôts. 

66. Pour terminer, afin de mieux comprendre la façon dont les résultats varient d’une région à l’autre, puis-je avoir les trois premiers caractères de votre code postal?

Ce sondage a été réalisé pour le compte du gouvernement du Canada et est assujetti à la Loi canadienne sur l’accès à l’information. Nous vous remercions de votre participation.

(Par téléphone seulement)
67. Genre de la personne qui a conduit l’entrevue :


[1] Tout au long de ce rapport, les résultats sous « total » incluent les personnes ayant indiqué un genre autre qu’« homme » ou « femme » (n = 4).

[2] Remarque : L’échantillon pour cette question est de n = 2 357; il exclut les personnes ayant volontairement répondu « les deux de façon égale », car cette réponse peut être interprétée de manière diamétralement opposée et qu’aucune question n’a été posée à ces gens pour clarifier ce qu’ils voulaient dire par cette réponse. Par exemple, cela peut signifier que ces gens croient que les femmes ont une part de responsabilité lorsqu’elles subissent une agression, ou de manière opposée qu’il est préférable pour les femmes de prendre des précautions puisqu’il y a des agresseurs dans la société, mais qu’elles ne sont jamais responsables lorsqu’elles subissent une agression sexuelle.

[3] ADAMS, Michael. Fire and Ice: The United States, Canada, and the Myth of Converging Values, Toronto, Ontario, Penguin Canada, 2003.

[4] Plutôt que d’avoir recours à une question unique comme variable dépendante, Environics a choisi de calculer cette dernière à partir de l’éventail complet d’attitudes exprimées dans le sondage (combinaison des questions 9-12, 14-18, 20, 31, 33-38, 40-43, 45-47, 57, 65b-1 à 65b-4, 66-68, 73-75 et 77-78). Les échelles d’éléments ont été ajustées ou inversées au besoin afin d’assurer une distribution uniforme des réponses, de la moins sexiste à la plus sexiste. 

[5] Il est toutefois important de noter que les résultats obtenus par l’entremise du sondage en ligne ne sont pas représentatifs de la population canadienne puisque l’échantillonnage utilisé était non-probabiliste.

[6]  Ce taux de réponse a été calculé selon une formule acceptée par le gouvernement du Canada (Travaux publics et Services gouvernementaux Canada).