Attitudes et sensibilisation à la violence fondée sur le sexe chez les jeunes au Canada

Rapport

Préparé pour Femmes et Égalité des genres Canada

Nom du fournisseur : Environics Research
Numéro de contrat : 1W190-220202/001/CY
Valeur du contrat : 135 088,90 $
Date d'attribution du contrat : 14 décembre 2021
Date de livraison des services : 13 mai 2022

Numéro d'enregistrement : 064-21
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Femmes et Égalité des genres Canada à l'adresse : FEGC.Communications.WAGE@fegc-wage.gc.ca.
This report is also available in English.

Attitudes et sensibilisation à la violence fondée sur le sexe chez les jeunes au Canada

Préparé pour Femmes et Égalité des genres Canada
Nom du fournisseur : Environics Research
Mai 2022

Le présent rapport de recherche sur l'opinion publique présente les résultats d'un sondage réalisé par Environics Research pour le compte de Femmes et Égalité des genres Canada. Le projet de recherche s'est déroulé du 10 février au 10 mars 2022. La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l'autorisation écrite de Femmes et Égalité des genres Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Femmes et Égalité des genres Canada à l'adresse : FEGC.Communications.WAGE@fegc-wage.gc.ca

Nº de catalogue : SW21-187/2022F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-43456-8
This publication is also available in English under the title: Attitudes and Awareness of Gender-Based Violence Among Youth in Canada

Table des matières

Attitudes et sensibilisation à la violence fondée sur le sexe chez les jeunes au Canada

Résumé du rapport

Environics Research (Environics) a le plaisir de présenter à Femmes et Égalité des genres Canada le présent rapport, qui comprend les constatations tirées du sondage sur les attitudes et la sensibilisation à la violence fondée sur le sexe chez les jeunes au Canada.

Contexte et objectifs

La violence fondée sur le sexe (VFS) est un problème répandu et persistant partout au Canada. Plus de 11 millions de Canadiennes et de Canadiens ont été victimes de violence physique ou sexuelle à compter de l'âge de 15 ans, un nombre qui représente 38 % des femmes à l'échelle du pays (Source : Statistique Canada 2018 - Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés). La violence fondée sur le sexe peut prendre plusieurs formes, y compris la violence psychologique, physique et sexuelle ainsi que l'exploitation financière par une ou un conjoint, conjoint de fait ou partenaire amoureux, actuel ou ancien. Plusieurs segments précis de la population présentent un risque accru de subir de la violence fondée sur le sexe, et il y a lieu de penser que la pandémie de COVID-19 a entraîné une « pandémie fantôme » de VFS. Bien que cette forme de violence puisse toucher des personnes de tous âges, les données indiquent qu'il s'agit d'un problème particulièrement important chez les jeunes âgés de 14 à 24 ans (Source : Statistique Canada 2018 - Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés).

Cette étude a été menée dans le but d'orienter les efforts qui seront déployés pour sensibiliser la population à la violence fondée sur le sexe et pour modifier les mentalités au Canada contribuant aux inégalités de genre et à la violence fondée sur le sexe. Elle doit également servir à établir une mesure de la sensibilisation, des attitudes et des comportements dans le but d'évaluer l'incidence de ces efforts au fil du temps.

Le sondage se penche sur la sensibilisation, les attitudes et les comportements des jeunes Canadiennes et Canadiens à l'égard des sujets suivants :

Méthodologie

Du 10 février au 10 mars 2022, Environics Research a mené un sondage en ligne de 15 minutes auprès de 2 002 Canadiennes et Canadiens âgés de 14 à 24 ans. Les personnes ayant répondu au sondage ont été sélectionnées à partir d'une liste de membres inscrits à un panel en ligne à participation volontaire. Puisqu'un échantillon provenant d'un panel en ligne ne constitue pas un échantillon probabiliste aléatoire, aucune estimation formelle de l'erreur d'échantillonnage ne peut être calculée.

Des quotas ont été établis au sein de la population générale en fonction de l'âge, du sexe et de la région de résidence des répondantes et des répondants. Les données définitives provenant de la population générale ont ensuite été pondérées de façon à ce que l'échantillon soit représentatif de la population canadienne en fonction des plus récentes données de recensement disponibles. De plus amples renseignements quant à la méthodologie utilisée pour la recherche se trouvent à l'annexe A du présent rapport.

Principales constatations

Connaissances générales

Facteurs contributifs

Connaissance de Femmes et Égalité des genres Canada

Expériences en tant que témoins ou victimes de violence fondée sur le sexe

Consentement

Valeurs sociales

Énoncé de neutralité politique et coordonnées

Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieur d'Environics, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services de recherche sur l'opinion publique. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de son chef.

Derek Leebosh
Vice-président, Affaires publiques
Environics Research Group
derek.leebosh@environics.ca
416 820-1963

Nom du fournisseur : Environics Research Group
Numéro de contrat de SPAC : 1W190-220202/001/CY
Date du contrat initial : 14 décembre 2021
Valeur du contrat : 135 088,90 $
Pour de plus amples renseignements, veuillez écrire à l'adresse : FEGC.Communications.WAGE@fegc-wage.gc.ca.

Introduction

Environics Research (Environics) a le plaisir de présenter à Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC) le présent rapport, qui comprend les constatations tirées du sondage sur les attitudes et la sensibilisation à la violence fondée sur le sexe chez les jeunes au Canada.

La violence fondée sur le sexe (VFS) est un problème répandu et persistant partout au Canada. Près de deux tiers des Canadiennes et des Canadiens connaissent une femme ayant subi des sévices physiques ou sexuels. Plus de 11 millions de Canadiennes et de Canadiens ont été victimes de violence physique ou sexuelle à compter de l'âge de 15 ans, un nombre qui représente 38 % des femmes à l'échelle du pays (Source : Statistique Canada 2018 - Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés). La violence fondée sur le sexe peut aussi prendre plusieurs formes. La violence entre partenaires intimes est une sous-catégorie particulièrement problématique de la VFS au Canada. Elle englobe un large éventail de comportements, y compris la violence psychologique, physique et sexuelle ainsi que l'exploitation financière par une ou un conjoint, conjoint de fait ou partenaire amoureux, actuel ou ancien. Plusieurs segments précis de la population présentent un risque accru de subir de la violence fondée sur le sexe, notamment les femmes autochtones et racisées, les femmes handicapées et les membres de la communauté LGBTQ2. Il y a aussi lieu de penser que la pandémie de COVID-19 a entraîné une hausse de plusieurs formes de VFS, si bien que la violence fondée sur le sexe a été surnommée la « pandémie fantôme ». Bien que cette forme de violence puisse toucher des personnes de tous âges, les données indiquent qu'il s'agit d'un problème particulièrement important chez les jeunes âgés de 14 à 24 ans (Source : Statistique Canada 2018 - Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés).

Cette étude a été menée dans le but d'orienter les efforts qui seront déployés pour sensibiliser la population à la violence fondée sur le sexe et pour modifier les mentalités au Canada contribuant aux inégalités de genre et à la violence fondée sur le sexe. Elle doit également servir à établir une mesure de la sensibilisation, des attitudes et des comportements dans le but d'évaluer l'incidence de ces efforts au fil du temps. L'étude a été conçue de façon à tenir compte du point de vue des répondantes et répondants concernant toutes les facettes de la violence fondée sur le sexe, y compris les victimes, qui sont en grande majorité, mais pas exclusivement, des femmes ou des membres de la communauté LGBTQ2, des auteurs possibles ainsi que des personnes ayant pu être témoins de situations de violence fondée sur le sexe.

Le sondage se penche sur la sensibilisation, les attitudes et les comportements des jeunes Canadiennes et Canadiens à l'égard des sujets suivants :

Le présent rapport présente tout d'abord un résumé des principales constatations et conclusions observées, suivi d'une analyse détaillée des données quantitatives du projet. Un document distinct renferme pour sa part un ensemble de tableaux croisés présentant les résultats obtenus à toutes les questions du sondage en fonction de variables démographiques telles que l'âge, le sexe, la région, le niveau de scolarité, l'origine ethnique, l'identité autochtone, la langue et l'expérience de la VFS.

Les résultats sont exprimés en pourcentage, à moins d'indication contraire. Il est possible que la somme des résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l'arrondissement des nombres ou de réponses multiples. Il est également possible que les résultats nets mentionnés dans le texte ne correspondent pas exactement aux résultats individuels figurant dans les tableaux en raison de l'arrondissement.

Les constatations figurant dans le présent rapport sont tirées d'un sondage en ligne mené du 10 février au 10 mars 2022 auprès de 2 002 jeunes Canadiennes et Canadiens âgés de 14 à 24 ans. Sauf indication contraire, toutes les comparaisons entre les sous-groupes s'appuient sur cet échantillon.

De plus amples renseignements sur la méthodologie utilisée se trouvent dans la section Méthodologie, à la fin du présent rapport (annexe A).

Constatations détaillées

Connaissances générales

Les enjeux auxquels font face les jeunes Canadiennes et Canadiens

La violence fondée sur le sexe et les changements climatiques sont les enjeux qui inquiètent le plus les jeunes au Canada, environ quatre d'entre eux sur dix se disant très préoccupés par chacune de ces questions.

Invités à évaluer leur niveau de préoccupation à l'égard de cinq enjeux importants, les jeunes Canadiennes et Canadiens se sont dits les plus préoccupés par la violence fondée sur le sexe (40 % sont très préoccupés par cette question) et les changements climatiques (38 %).

En combinant les réponses des répondantes et des répondants qui se disent « très » et « assez préoccupés », on constate que trois jeunes sur quatre (75 %) au Canada s'inquiètent de la violence fondée sur le sexe dans une certaine mesure, un résultat comparable pour les changements climatiques (76 %) et la cyberintimidation (74 %).

Niveau de préoccupation quant aux enjeux
Enjeux Très préoccupés Assez préoccupés NET : Préoccupés Pas très préoccupés Pas du tout préoccupés Incertains
Violence fondée sur le sexe 40 % 35 % 75 % 17 % 6 % 2 %
Changements climatiques 38 % 38 % 76 % 18 % 5 % 1 %
Cyberintimidation 31 % 43 % 74 % 18 % 6 % 1 %
Armes à feu et gangs 29 % 35 % 64 % 25 % 10 % 1 %
Opiacés et toxicomanie 29 % 39 % 68 % 21 % 8 % 3 %

Q1. Pour commencer, dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par chacun des enjeux suivants pour vous-même ou pour les personnes qui vous sont chères?

Les sous-groupes de jeunes Canadiennes et Canadiens suivants sont plus susceptibles de se dire très préoccupés par la violence fondée sur le sexe :

Familiarité avec l'expression « violence fondée sur le sexe »

Plus des trois quarts (77 %) des jeunes indiquent que l'expression « violence fondée sur le sexe » leur est au moins assez familière.

La plupart des jeunes au Canada (77 %) affirment que l'expression « violence fondée sur le sexe » leur est très (31 %) ou assez familière (46 %). Seulement 4 % des personnes ayant répondu au sondage ne l'avaient jamais entendu auparavant.

Familiarité avec l'expression « violence fondée sur le sexe »
Familiarité Jeunes au Canada (n = 2 002)
NET : Familière 77 %
Très familière 31 %
Assez familière 46 %
Pas très familière 18 %
Je n'en avais jamais entendu parler 4 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 1 %

Q2. Avant aujourd'hui, dans quelle mesure l'expression « violence fondée sur le sexe » vous était-elle familière?

Certains sous-groupes de jeunes Canadiennes et Canadiens sont plus susceptibles de bien connaître l'expression :

Définitions de la « violence fondée sur le sexe »

Les jeunes définissent le plus souvent la violence fondée sur le sexe simplement comme de la violence commise à l'endroit d'une personne en raison de son sexe.

Invités à définir le terme « violence fondée sur le sexe » dans une question ouverte, les jeunes ont le plus souvent fourni une réponse claire, définissant ce concept simplement comme étant de la violence commise à l'endroit d'une personne en raison de son sexe (40 %). Les définitions au deuxième rang des mentions les plus fréquentes étaient axées précisément sur les femmes comme victimes de la violence fondée sur le sexe (13 %). Les réponses précisant davantage la nature de la violence ou l'identité des victimes étaient moins fréquentes, tandis que trois personnes sur dix (29 %) n'ont pas été en mesure de fournir une définition. Ces résultats laissent entendre que, bien que la plupart des jeunes disent avoir une certaine notion du concept de violence fondée sur le sexe, peu comprennent parfaitement ce que cela englobe.

Définitions de la violence fondée sur le sexe
Définitions Jeunes au Canada (n = 2 002)
Violence commise à l'endroit d'une personne en raison de son sexe 40 %
Violence physique faite aux femmes/violence familiale contre les femmes 13 %
Viol/relations sexuelles forcées 7 %
Violence à l'endroit d'une personne dont l'identité de genre est différente du sexe biologique assigné à la naissance 5 %
Violence à l'endroit de la communauté LGBTQ2 5 %
Inégalité/discrimination de genre en raison de concepts culturels 3 %
Acte d'agression/voie de fait/attaque/recours à la violence pour contrôler ou menacer les personnes faibles 3 %
Acte illégal/crime auquel la société doit faire face 2 %
Violence commise de manière à blesser quelqu'un 2 %
Attaques verbales à l'endroit d'une personne 2 %
Violence faite aux hommes 1 %
Autre 2 %
Aucune réponse < 1 %
Je ne sais pas/pas de réponse 29 %

Q3. Comment décrire le terme « violence fondée sur le sexe » dans vos propres mots? De quoi s'agit-il?

Les groupes suivants sont plus susceptibles de ne pas savoir comment définir la violence fondée sur le sexe :

Reconnaître la violence fondée sur le sexe

Les jeunes reconnaissent plus facilement comme de la violence fondée sur le sexe les actes de violence physique et les menaces explicites commis par des hommes contre des femmes.

Les personnes ayant répondu se sont vu présenter une liste de neuf exemples d'actes d'agression, puis devaient indiquer pour chacun s'il s'agit ou non de violence fondée sur le sexe. Les actes commis par des hommes contre des femmes ont le plus souvent été relevés comme étant de la violence fondée sur le sexe, y compris les agressions sexuelles (84 %), les agressions physiques (81 %) et les menaces ou la violence psychologique (77 %). De plus faibles majorités sont d'avis que la violence physique perpétrée contre des hommes de même que les types de contrôle et de contrainte non physique constituent de la violence fondée sur le sexe.

Exemples potentiels de violence fondée sur le sexe
Situations Exemple de violence fondée sur le sexe PAS un exemple de violence fondée sur le sexe Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre
Un homme agresse sexuellement une femme 84 % 11 % 5 %
Une femme est agressée physiquement par un homme 81 % 14 % 5 %
Une femme est menacée et maltraitée émotionnellement par un homme 77 % 17 % 6 %
Une femme agresse physiquement son mari/partenaire masculin 74 % 19 % 7 %
Un homosexuel se fait intimider ou attaquer par un hétérosexuel 68 % 25 % 7 %
Un homme essaie de contrôler sa femme en limitant son accès à de l'argent 64 % 27 % 8 %
Une personne partage des photos nues de sa copine ou de son copain sans son consentement 60 % 29 % 11 %
Une personne essaie de convaincre sa copine ou son copain d'avoir des relations sexuelles après un refus de sa part 60 % 30 % 10 %
Une querelle violente entre deux hommes hétérosexuels 27 % 66 % 8 %

Q4. Voici une liste de situations que quelqu'un pourrait vivre. Selon vous, est-ce que chacune de ces situations est un exemple de violence fondée sur le sexe ou non?

On observe plusieurs différences significatives dans la façon dont ces scénarios sont perçus entre les sous-groupes de jeunes.

Gravité du problème de la violence fondée sur le sexe

La majorité des jeunes considèrent la violence fondée sur le sexe comme un problème très ou assez sérieux à l'échelle nationale et provinciale, tandis que la moitié la perçoivent comme un problème sérieux à l'école et dans leur communauté locale.

Un écart se dégage quant à la gravité perçue de la violence fondée sur le sexe, les jeunes considérant ce problème comme étant le plus sérieux à une vaste échelle et beaucoup moins sérieux dans les espaces plus personnels. Cette tendance fait état d'une distinction entre la sensibilisation à la violence fondée sur le sexe et l'expérience personnelle du problème. Environ trois jeunes sur quatre (73 %) considèrent la violence fondée sur le sexe comme un problème très ou assez grave au Canada dans son ensemble, et les deux tiers (67 %) estiment qu'il s'agit d'un problème sérieux dans leur province ou territoire de résidence. Sur le plan personnel, environ la moitié des répondantes et répondants perçoivent la violence fondée sur le sexe comme un problème sérieux à l'école (51 %) ou dans leur communauté locale (49 %). Les jeunes sont moins nombreux à considérer qu'il s'agit d'un problème grave dans leur milieu de travail (38 %), au sein de leur famille (29 %) ou dans leur cercle d'amis (28 %); quant aux jeunes qui sont directement témoins ou victimes de violence fondée sur le sexe, ceci est exploré plus tard dans le sondage.

Gravité du problème de la violence fondée sur le sexe en fonction du lieu
Lieu NET : Problème sérieux Un problème très sérieux Un problème assez sérieux Un problème pas trop sérieux Un problème pas du tout sérieux Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre
Dans l'ensemble du Canada 73 % 26 % 47 % 17 % 5 % 5 %
Dans votre province ou territoire 67 % 21 % 46 % 21 % 5 % 6 %
À l'école 51 % 20 % 31 % 31 % 14 % 5 %
Dans votre communauté locale 49 % 15 % 34 % 32 % 11 % 7 %
À votre travail 38 % 17 % 21 % 30 % 26 % 5 %
Dans votre propre famille 29 % 13 % 16 % 20 % 48 % 3 %
Dans votre cercle d'amis 28 % 11 % 17 % 27 % 42 % 3 %

Q5. La violence fondée sur le sexe est la « violence que subissent des personnes en raison de leur sexe, de leur genre, de leur identité de genre, de leur expression de genre ou de leur genre perçu par les autres ». En vue de cette définition, pour chacun des endroits suivants, pensez-vous que le problème de la violence fondée sur le sexe est…?

Bien que la même tendance générale soit observée dans l'ensemble des sous-groupes, le problème de la violence fondée sur le sexe étant considéré comme le plus sérieux à l'échelle nationale, certains groupes perçoivent différemment la gravité de cet enjeu dans des endroits précis :

Amélioration ou aggravation du problème de la violence fondée sur le sexe

La plupart des jeunes estiment que le problème de la violence fondée sur le sexe s'est aggravé avec le temps ou que la situation est demeurée inchangée; une seule personne sur quatre trouve que ce problème est maintenant moins présent.

Les jeunes au Canada sont généralement d'avis que le problème de la violence fondée sur le sexe s'est aggravé avec le temps (44 %) ou que la situation est demeurée inchangée (20 %); une seule personne sur quatre (26 %) estime que ce problème est aujourd'hui moins présent que par le passé. Ces résultats pourraient s'expliquer par le fait que ce sujet prend davantage de place dans le discours public, ce qui peut donner l'impression que le problème même s'est aggravé au fil du temps.

Problème plus ou moins présent
Changement au fil du temps Jeunes au Canada (n = 2 002)
Le problème de la violence fondée sur le sexe s'est aggravé 44 %
Le problème de la violence fondée sur le sexe a diminué 26 %
Le problème de la violence fondée sur le sexe est resté le même 20 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 10 %

Q6. Selon vous, le problème de la violence fondée sur le sexe au Canada s'est-il aggravé, a-t-il diminué ou est-il resté le même par rapport au passé?

La perception de l'évolution de la violence fondée sur le sexe au Canada varie selon les sous-groupes :

Facteurs contributifs et tendances

Groupes les plus susceptibles d'être victimes de violence fondée sur le sexe

Les jeunes sont largement d'avis que les femmes et les filles, les personnes trans et non binaires et les membres de la communauté LGBTQ2 sont les plus susceptibles d'être victimes de violence fondée sur le sexe.

Au moment de déterminer qui sont les victimes probables de la violence fondée sur le sexe, les jeunes Canadiennes et Canadiens choisissent le plus souvent les groupes définis par leur identité de genre et leur orientation sexuelle. Les jeunes femmes et les filles sont les plus souvent considérées comme des victimes probables (41 %), suivies des personnes trans, intersexuées ou non binaires (36 %) et les jeunes LGBTQ2 (35 %).

Les répondantes et répondants choisissent moins souvent les groupes définis par d'autres facteurs de risque. Ces résultats témoignent d'une moins bonne compréhension de la façon dont différents facteurs et différentes caractéristiques sociodémographiques peuvent rendre certains groupes plus vulnérables que d'autres à la violence fondée sur le sexe.

Groupes démographiques de jeunes
Groupes Jeunes au Canada (n = 2 002)
Jeunes femmes ou filles 41 %
Jeunes trans, intersexués et non binaires 36 %
Jeunes se définissant comme gais, lesbiennes, bisexuels ou queers 35 %
Jeunes aux prises avec des problèmes de santé mentale 24 %
Jeunes racisés 22 %
Jeunes membres des Premières Nations 22 %
Jeunes ayant récemment immigré au Canada 20 %
Jeunes hommes ou garçons 18 %
Jeunes Inuits 18 %
Jeunes à faible revenu 17 %
Jeunes Métis 16 %
Jeunes vivant en milieu rural ou en région éloignée 15 %
Jeunes bénéficiaires de l'aide sociale 14 %
Autres groupes de jeunes < 1 %
Les jeunes sont tous à risque d'en être victimes 21 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 8 %

Q7. Selon vous, quels groupes de personnes de votre âge en particulier, parmi les suivants, sont les plus susceptibles d'être victimes de violence fondée sur le sexe au Canada?

Les groupes perçus comme des victimes probables diffèrent d'un sous-groupe de jeunes à l'autre.

Auteurs les plus probables d'actes de violence fondée sur le sexe

Les jeunes sont généralement d'avis que les actes de violence fondée sur le sexe sont plus susceptibles d'être commis par des hommes et des personnes s'identifiant au genre masculin.

Invités à indiquer, à partir d'une liste d'auteurs potentiels, qui sont les plus susceptibles de commettre des actes de violence fondée sur le sexe, près de la moitié des jeunes (48 %) choisissent les hommes ou les personnes s'identifiant au genre masculin. Quatre personnes sur dix estiment que les conjoints ou partenaires intimes anciens (43 %) et actuels (40 %) sont les plus susceptibles de commettre des actes de violence fondée sur le sexe, et environ une personne sur quatre considère les membres de la famille (27 %) ou des amis personnels (23 %) comme des auteurs probables.

Les auteurs les plus probables
Groupes Jeunes au Canada (n = 2 002)
Hommes ou personnes s'identifiant au genre masculin en général 48 %
Anciens conjoints/partenaires intimes (sexuels et/ou amoureux) 43 %
Conjoints/partenaires intimes (sexuels et/ou amoureux) actuels 40 %
Membres de la famille 27 %
Amis personnels 23 %
N'importe qui 1 %
Autre 1 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 19 %

Q8. Au Canada, qui est selon vous le plus susceptible de commettre des actes de violence fondée sur le sexe?

Les auteurs probables d'actes de violence fondée sur le sexe sont perçus différemment d'un sous-groupe à l'autre :

Énoncés sur la violence fondée sur le sexe

La plupart des jeunes conviennent que les menaces verbales, l'intimidation des membres de la communauté LGBTQ2 et les tentatives de contrôler son ou sa partenaire en l'empêchant d'accéder à de l'argent constituent des formes de violence.

Les répondantes et répondants devaient prendre connaissance d'une série de neuf énoncés relatifs à la violence fondée sur le sexe et indiquer leur niveau d'accord avec chacun. Près de la moitié des jeunes sont fortement d'avis que les menaces verbales (49 %), l'intimidation des membres de la communauté LGBTQ2 (49 %) et le contrôle d'un ou d'une partenaire en l'empêchant d'accéder à de l'argent (46 %) sont des exemples de comportements abusifs. Un pourcentage semblable de jeunes sont aussi tout à fait d'accord pour dire que nous avons tous un rôle à jouer pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe (45 %). Le niveau d'accord est beaucoup moins élevé avec les autres énoncés de la liste.

Niveau d'accord avec les énoncés
Énoncés Fortement en accord Plutôt en accord NET : En accord Plutôt en désaccord Fortement en désaccord Incertains
Les insultes et les menaces verbales constituent une forme de violence. 49 % 36 % 85 % 8 % 3 % 4 %
Intimider ou ridiculiser une personne parce qu'elle fait partie de la communauté LGBTQ2 constitue une forme de VFS 49 % 31 % 80 % 10 % 5 % 6 %
Lorsqu'une personne essaie de contrôler son ou sa partenaire en l'empêchant d'accéder à de l'argent, il s'agit d'une forme de violence 46 % 35 % 81 % 10 % 3 % 5 %
Tout le monde a une responsabilité personnelle et un rôle à jouer pour mettre fin à la VFS 45 % 39 % 84 % 9 % 3 % 4 %
Les personnes qui sont témoins de violence conjugale ne le signalent généralement pas à la police 27 % 49 % 76 % 12 % 4 % 8 %
Nous ne prenons pas la violence fondée sur le sexe assez au sérieux au Canada 27 % 40 % 67 % 18 % 7 % 9 %
Si je voulais plus de renseignements sur la VFS, je saurais où en trouver 27 % 39 % 66 % 21 % 7 % 7 %
Quoi que nous fassions, il y aura toujours de la violence fondée sur le sexe au Canada 25 % 46 % 71 % 17 % 5 % 6 %
La plupart des femmes pourraient quitter une relation marquée par la violence si elles le voulaient vraiment 21 % 27 % 48 % 26 % 19 % 6 %

Q9. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

On observe certaines différences significatives entre les sous-groupes en ce qui concerne le pourcentage de personnes qui sont fortement en accord avec les énoncés relatifs à la violence fondée sur le sexe.

Lieux où la VFS est le plus susceptible de se produire

Les jeunes estiment que la violence fondée sur le sexe est le plus susceptible de se produire sur Internet.

Questionnés sur les lieux où la violence fondée sur le sexe est le plus susceptible de se produire, les jeunes Canadiennes et Canadiens répondent le plus souvent qu'elle a lieu sur Internet (42 %). Cela laisse entendre que les jeunes comprennent de façon générale que cette forme de violence n'est pas limitée aux agressions physiques, même s'ils ne sont pas toujours en mesure de la définir ou de l'identifier en ces termes. Des pourcentages semblables de jeunes mentionnent que la violence fondée sur le sexe est susceptible de se produire à la maison (38 %), dans les bars ou restaurants (38 %) et dans les lieux publics (35 %).

Lieux où la violence fondée sur le sexe est le plus susceptible de se produire
Lieux Jeunes au Canada (n = 2 002)
Sur Internet 42 %
À la maison 38 %
Dans un bar, un restaurant ou une discothèque 38 %
En public (p. ex. dans la rue, un centre commercial, un magasin) 35 %
À l'école 31 %
Au travail 24 %
Dans les transports en commun (y compris dans un aéroport, un avion, un train, etc.) 22 %
N'importe où 1 %
Ailleurs < 1 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 5 %

Q10. Selon vous, où la violence fondée sur le sexe est-elle le plus susceptible de se produire?

Dans certains cas, les lieux choisis comme étant les plus susceptibles de se prêter à la violence fondée sur le sexe diffèrent d'un sous-groupe à l'autre :

Facteurs qui contribuent à la VFS

Les jeunes au Canada ont tendance à considérer les attitudes individuelles telles que le sexisme et l'homophobie comme les principaux facteurs de la violence fondée sur le sexe.

La majorité des jeunes affirment que le sexisme (63 %) et l'homophobie (51 %) sont les principaux facteurs qui contribuent à la violence fondée sur le sexe au Canada. Le racisme (45 %) et la culture de la violence (44 %) comptent aussi parmi les principaux facteurs, nommés par environ quatre jeunes sur dix, avec la toxicomanie (44 %) et les troubles de santé mentale (43 %). Environ un jeune sur quatre estime que l'anxiété financière (28 %) et la pauvreté (26 %) sont d'importants facteurs.

Le classement peut être divisé en un gradient allant des attitudes individuelles (sexisme, homophobie, racisme et culture de la violence) aux problèmes individuels (toxicomanie et santé mentale), puis aux conditions socio-économiques (anxiété financière, pauvreté et éducation). Ces résultats semblent indiquer que les jeunes perçoivent en général les attitudes individuelles comme étant les principaux moteurs de la violence fondée sur le sexe, et qu'ils comprennent mal la façon dont les autres facteurs peuvent exacerber le risque. Autrement dit, les jeunes ont tendance à considérer que la source de la violence fondée sur le sexe réside dans ceux qui la commettent, et non dans les conditions sociales.

Facteurs contribuant à la VFS
Lieux Jeunes au Canada (n = 2 002)
Sexisme 63 %
Homophobie 51 %
Racisme 45 %
Culture encourageant la violence masculine 44 %
Dépendance à une substance (p. ex., toxicomanie, alcoolisme, etc.) 44 %
Troubles de santé mentale 43 %
Anxiété financière (p. ex., stress lié à l'emploi, au coût de la vie, etc.) 28 %
Pauvreté 26 %
Manque d'instruction/mauvaise éducation 1 %
Autre 1 %

Q11. Parmi les facteurs suivants, quels sont ceux qui contribuent principalement au problème de la violence fondée sur le sexe au Canada, selon vous?

Les facteurs contribuant à la violence fondée sur le sexe sont perçus différemment dans certains sous-groupes.

Perception de la prédominance de la VFS

Les jeunes sont assez divisés lorsqu'il est question de la prédominance perçue de la violence fondée sur le sexe.

Les perceptions de la prédominance de la violence fondée sur le sexe varient grandement chez les jeunes Canadiennes et Canadiens, les pourcentages de jeunes qui ont l'impression que ce problème est rare ou qu'il se produit à l'occasion (47 %) et de ceux qui estiment qu'il est fréquent et présent partout (44 %) étant presque égaux.

Prédominance perçue
Perception Jeunes au Canada (n = 2 002)
NET : Rare /se produit à l'occasion 47 %
Est rare et ne touche qu'un très petit nombre de jeunes femmes (moins de 5 % d'entre elles) 11 %
Se produit à l'occasion et touche une minorité considérable de jeunes femmes (de 5 % à 39 % d'entre elles) 36 %
NET : Fréquent/présent partout 44 %
Est assez fréquente et touche beaucoup de jeunes femmes (de 40 % à 59 % d'entre elles) 29 %
Est présente partout et touche la plupart des jeunes femmes (de 60 % à 100 % d'entre elles) 15 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 9 %

Q12. Selon vous, est-ce que ça arrive plus ou moins souvent que des jeunes femmes (de 14 à 24 ans) soient victimes de violence fondée sur le sexe au Canada? Pensez-vous que la violence fondée sur le sexe ___?

La prédominance perçue du problème diffère d'un groupe démographique à l'autre :

Connaissances et confiance à l'égard de FEGC

Familiarité avec FEGC

Un jeune sur trois au Canada affirme que FEGC lui est au moins assez familier.

Le niveau de familiarité avec Femmes et de l'Égalité des genres (FEGC) est plutôt faible auprès des jeunes Canadiennes et Canadiens, quatre d'entre eux sur dix (40 %) n'en ayant jamais entendu parler. Ce pourcentage surpasse les 36 % des jeunes qui affirment que le ministère leur est très (13 %) ou assez (23 %) familier.

Familiarité avec FEGC
Familiarité Jeunes au Canada (n = 2 002)
NET : Familier 36 %
Très familier 13 %
Assez familier 23 %
Pas très familier 20 %
Je n'avais jamais entendu parler de FEGC 40 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 4 %

Q13. L'acronyme FEGC désigne le ministère fédéral Femmes et Égalité des genres. Avant aujourd'hui, dans quelle mesure Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC) vous était-il familier?

Le niveau net de familiarité avec FEGC est plus élevé au sein des groupes suivants :

Intérêt à l'égard du site Web de FEGC

Plus de la moitié des jeunes disent qu'ils consulteraient le site Web dans le futur.

Bien que le niveau de familiarité avec FEGC soit faible, les jeunes s'intéressent néanmoins au Ministère comme source d'information sur la violence fondée sur le sexe, plus de la moitié d'entre eux (53 %) indiquant qu'ils consulteraient le site Web dans le futur (en plus des 20 % qui l'ont déjà fait).

Intérêt à l'égard du site Web de FEGC
Intérêt Jeunes au Canada (n = 2 002)
Oui, j'ai déjà consulté le site Web de FEGC 20 %
Non, mais je serais porté(e) à consulter le site Web de FEGC à l'avenir 53 %
Non, et je ne pense pas que je consulterai le site Web de FEGC à l'avenir 19 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 8 %

Q14. Avez-vous déjà consulté ou consulteriez-vous le site Web de FEGC (femmes-egalite-genres.canada.ca) pour obtenir plus de renseignements sur la violence fondée sur le sexe?

Certains sous-groupes sont plus susceptibles de dire avoir déjà consulté le site Web de FEGC :

D'autres sont plus enclins à affirmer qu'ils seraient portés à le consulter dans le futur :

Confiance en FEGC comme source d'information

La plupart des jeunes feraient confiance aux renseignements sur la violence fondée sur le sexe provenant de FEGC.

Les jeunes considèrent FEGC comme une source fiable d'information sur la violence fondée sur le sexe; en effet, trois jeunes sur quatre (76 %) disent qu'ils feraient beaucoup ou un peu confiance au Ministère à ce sujet.

Confiance en FEGC comme source d'information
Confiance Jeunes au Canada (n = 2 002)
NET : Beaucoup/un peu 76 %
Beaucoup 29 %
Un peu 47 %
Pas tellement 9 %
Pas du tout 2 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 13 %

Q15. Dans quelle mesure feriez-vous confiance aux renseignements sur la violence fondée sur le sexe qui proviennent de Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC)?

Les groupes suivants sont parmi les plus susceptibles de dire qu'ils feraient beaucoup confiance au FEGC :

Expériences en tant que témoins ou victimes de violence fondée sur le sexe

Sources d'aide ou ressources en situation de violence fondée sur le sexe

Si une personne qu'ils connaissent était victime ou témoin de violence fondée sur le sexe, les jeunes feraient le plus souvent appel à la police ou à un parent.

Environ quatre jeunes sur dix au Canada disent qu'ils feraient appel à la police (44 %), à un parent (42 %) ou à un service de soutien (36 %) pour obtenir de l'aide si une personne qu'ils connaissent était victime ou témoin de violence fondée sur le sexe. Bien qu'il soit naturel que de nombreux jeunes considèrent leurs parents comme une source de soutien, il convient de souligner que les ressources plus objectives à l'extérieur du foyer, comme la police ou un service de soutien, sont fréquemment mentionnées.

Le cercle d'amis (34 %) ou les adultes ne faisant pas partie de la famille (32 %) sont des ressources possibles pour environ un jeune sur trois, tandis qu'un jeune sur quatre indique qu'il se tournerait vers un autre adulte de sa famille (26 %). Il est moins courant pour les personnes ayant répondu au sondage de dire qu'elles chercheraient de l'aide auprès d'un professionnel de la santé (20 %), et une personne sur dix affirme qu'elle ne chercherait probablement pas d'aide du tout (10 %).

Sources d'aide ou ressources
Sources Jeunes au Canada (n = 2 002)
La police 44 %
Un parent 42 %
Un service de soutien, une ligne d'assistance téléphonique ou un centre d'aide 36 %
Une amie ou un ami 34 %
Un adulte de confiance ne faisant pas partie de la famille, comme une personne enseignante ou entraîneuse 32 %
Un autre adulte de la famille, comme un grand-parent ou une tante/un oncle 26 %
Un médecin, une infirmière ou un infirmier ou le personnel de l'hôpital 20 %
Je ne chercherais probablement pas d'aide du tout 10 %
Autre < 1 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 8 %

Q17. Si vous ou une personne que vous connaissez étiez victime ou témoin de violence fondée sur le sexe, vers quelle(s) ressource(s) vous tourneriez-vous pour obtenir de l'aide?

On observe quelques différences significatives entre les sous-groupes.

Être témoin de violence fondée sur le sexe

Un jeune sur trois au Canada dit avoir déjà personnellement été témoin de violence fondée sur le sexe au cours de sa vie.

Les jeunes devaient indiquer s'ils ont déjà personnellement été témoins de violence fondée sur le sexe; environ un jeune sur trois (35 %) a répondu par l'affirmative, tandis que 57 % des gens n'en ont jamais été témoins et 8 % ont préféré ne pas répondre.

Jeunes ayant été témoins de violence fondée sur le sexe
Sources Jeunes au Canada (n = 2 002)
Oui, j'en ai déjà été témoin 35 %
Non, je n'en ai jamais été témoin 57 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 8 %

Q18. Avez-vous déjà personnellement été témoin de violence fondée sur le sexe au cours de votre vie?

En gardant à l'esprit que les jeunes définissent souvent la violence fondée sur le sexe différemment selon leurs caractéristiques démographiques, ceux les plus susceptibles d'affirmer avoir déjà été témoins d'une telle situation se retrouvent le plus souvent dans les groupes suivants :

Lieu où la violence fondée sur le sexe s'est produite

Les répondantes et répondants ayant déjà été témoins d'une situation de violence fondée sur le sexe affirment le plus souvent que celle-ci s'est produite dans un lieu public, à l'école ou sur Internet.

Les jeunes ayant déjà été témoins de violence fondée sur le sexe au cours de leur vie indiquent le plus souvent que la situation s'est produite dans un lieu public (41 %), suivi de près par l'école (38 %) et Internet (38 %). Les jeunes signalent aussi souvent avoir été témoins d'une telle forme de violence au sein de leur cercle d'amis (32 %), de leur propre famille (29 %), dans un bar ou une discothèque (29 %) et, dans une moindre mesure, au travail (19 %).

Lieu de la situation de violence
Sources Jeunes au Canada ayant été témoins de VFS (n = 706)
Dans un lieu public comme un centre commercial ou dans la rue 41 %
À l'école 38 %
Sur Internet 38 %
Parmi mes ami(e)s 32 %
Dans ma propre famille 29 %
Dans un bar ou une discothèque 29 %
Au travail 19 %
Ailleurs 1 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 3 %

Q19. Où avez-vous été témoin de violence fondée sur le sexe?

Certains lieux de violence fondée sur le sexe sont mentionnés plus souvent dans certains sous-groupes.

Mesures prises par les témoins de VFS

La plupart des jeunes qui ont été témoins de violence fondée sur le sexe disent avoir pris certaines mesures, notamment en offrant leur soutien à la victime ou en essayant de mettre eux-mêmes fin à la situation.

Près de la moitié des jeunes (47 %) qui ont été témoins de violence fondée sur le sexe disent avoir essayé d'offrir du soutien à la victime, et environ quatre personnes sur dix (39 %) affirment être intervenues pour mettre fin à la situation. Un répondant sur cinq a communiqué avec la police (20 %) ou a tenté de trouver ce qu'il devrait faire en ligne (20 %). Une seule personne sur quatre dit n'avoir rien fait (23 %).

Mesures prises
Sources Jeunes au Canada ayant été témoins de VFS (n = 706)
J'ai parlé à la victime et j'ai essayé de lui offrir mon soutien 47 %
Je suis intervenu(e) et j'ai essayé de mettre fin à la situation moi-même 39 %
J'ai contacté la police 20 %
J'ai accédé à Internet pour essayer de trouver ce que je devrais faire 20 %
J'ai fait autre chose 1 %
Je n'ai rien fait 23 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 4 %

Q20. Lorsque vous avez été témoin de violence fondée sur le sexe par le passé, qu'avez-vous fait, s'il y a lieu?

Les mesures prises par les personnes témoins de violence fondée sur le sexe diffèrent d'un sous-groupe à l'autre.

Raisons derrière l'inaction

Le manque de connaissances et la peur sont les raisons les plus souvent invoquées par les jeunes pour expliquer pourquoi ils n'ont rien fait lorsqu'ils ont été témoins de violence fondée sur le sexe.

Les personnes qui n'ont rien fait lorsqu'elles ont été témoins de violence fondée sur le sexe expliquent le plus souvent qu'elles ne savaient pas quoi faire (44 %), qu'elles avaient peur de subir elles-mêmes des préjudices (36 %) ou qu'elles craignaient d'avoir des ennuis (32 %). L'apathie et une faible sensibilisation à la violence fondée sur le sexe peuvent expliquent l'inaction chez certaines personnes : une personne sur quatre dit qu'elle ne voulait pas s'en mêler (27 %) ou qu'elle ignorait qu'il s'agissait de violence (24 %), et une personne sur cinq indique qu'elle ne croyait pas que la situation était très grave (20 %).

Raisons justifiant l'inaction en présence de VFS
Raisons Jeunes au Canada n'ayant rien fait lorsqu'ils ont été témoins de VFS (n = 164)
Je ne savais pas quoi faire 44 %
J'avais peur de subir moi aussi des dommages 36 %
J'avais peur d'avoir des ennuis 32 %
Je ne voulais pas m'en mêler 27 %
À l'époque, je ne savais pas qu'il s'agissait de violence 24 %
Je ne pensais pas que c'était bien grave 20 %
Autre 2 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 4 %

Q21. Pour quelles principales raisons n'avez-vous rien fait lorsque vous avez été témoin de violence fondée sur le sexe?

Chez les jeunes qui n'ont rien fait lorsqu'ils ont été témoins de violence fondée sur le sexe, certaines raisons sont plus courantes au sein de certains sous-groupes.

Responsabilité d'agir dans une situation de VFS

Les jeunes croient en grande partie que les membres de la famille, le cercle d'amis et les inconnus ont tous au moins une certaine responsabilité d'agir lorsqu'ils sont témoins de violence fondée sur le sexe.

Plus de la moitié des jeunes estiment que les membres de la famille ont une grande responsabilité (58 %) de faire quelque chose lorsqu'ils sont témoins de violence fondée sur le sexe; ils sont beaucoup moins susceptibles d'attribuer une grande responsabilité au cercle d'amis (44 %) et aux inconnus (25 %). Néanmoins, très peu de jeunes affirment que l'un ou l'autre de ces groupes n'a aucune responsabilité d'agir dans ces situations.

Responsabilité d'agir
Jeunes au Canada (n = 2 002) NET : Une grande/ certaine responsabilité Une grande responsabilité Une certaine responsabilité Aucune responsabilité Je ne sais pas/ je préfère ne pas répondre
Les membres de la famille 90 % 58 % 32 % 5 % 5 %
Le cercle d'amis 88 % 44 % 44 % 7 % 5 %
Les inconnus/témoins 82 % 25 % 57 % 12 % 6 %

Q22. Selon vous, dans quelle mesure les groupes de personnes suivants ont-ils la responsabilité de faire quelque chose lorsqu'ils voient quelqu'un être victime de violence fondée sur le sexe?

Certains sous-groupes sont plus susceptibles de dire que ces groupes ont une grande responsabilité d'agir.

Expérience personnelle de la violence fondée sur le sexe

Plus d'un jeune sur quatre révèle avoir personnellement été victime de violence fondée sur le sexe.

On a posé aux jeunes Canadiennes et Canadiens une série de questions portant sur leur propre expérience de la violence fondée sur le sexe, distincte des questions sur leur expérience en tant que témoins. Plus d'un jeune sur quatre (27 %) révèle avoir déjà personnellement été victime de violence fondée sur le sexe.

Jeunes ayant été victimes de violence fondée sur le sexe
  Jeunes au Canada (n = 2 002)
Oui, j'en ai déjà été victime 27 %
Non, je n'en ai jamais été victime 66 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 7 %

Q23. Avez-vous déjà personnellement été victime de violence fondée sur le sexe?

Les jeunes ayant participé au sondage se sont vu assurer que leurs réponses demeureraient confidentielles; il se peut néanmoins que certains jeunes aient été peu enclins à partager leur expérience de violence fondée sur le sexe en raison d'un traumatisme, de la honte ou de l'embarras, ou encore en raison de certaines normes culturelles. Les définitions personnelles de la violence fondée sur le sexe varient également d'un jeune à l'autre, comme relevé dans les questions précédentes du sondage. Sachant cela, les jeunes des sous-groupes suivants sont plus nombreux à révéler avoir déjà été victime de violence fondée sur le sexe :

Aide ou ressources après avoir subi de la violence fondée sur le sexe

La majorité des jeunes ayant répondu au sondage qui ont été victimes de violence disent avoir cherché de l'aide, le plus souvent auprès d'un parent, d'un service de soutien, d'un ami ou d'un autre adulte de confiance. La plupart ont trouvé le soutien utile.

La majorité (61 %) des jeunes au Canada qui ont déjà subi de la violence fondée sur le sexe disent avoir cherché de l'aide ou du soutien.

Jeunes ayant cherché de l'aide ou du soutien
  Ayant subi de la VFS (n = 534)
Oui, je l'ai fait 61 %
Non, je ne l'ai pas fait 37 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 2 %

Q24. Lorsque vous avez été victime de violence fondée sur le sexe, avez-vous demandé de l'aide ou du soutien?

Les membres des groupes suivants sont les plus susceptibles d'avoir demandé de l'aide :

Sources de soutien en situation de VFS

Les jeunes qui ont cherché de l'aide après avoir été victimes de violence fondée sur le sexe se sont le plus souvent tournés vers un parent (43 %), un service de soutien (41 %), une amie ou un ami (39 %) ou un autre adulte de confiance (35 %). Il convient de souligner qu'à la question précédente sur les sources de soutien hypothétiques, la police se classait en première place, tandis qu'elle se trouve seulement au cinquième rang chez les personnes qui ont réellement cherché de l'aide après avoir subi de la violence fondée sur le sexe.

Sources de soutien
Sources Répondants qui ont subi de la VFS et qui ont cherché de l'aide (n = 327)
Un parent 42 %
Un service de soutien ou une ligne d'assistance téléphonique 40 %
Un ami 37 %
Un adulte de confiance hors de la famille 34 %
La police 30 %
Un autre adulte de la famille 28 %
Un médecin, une infirmière ou un infirmier ou le personnel de l'hôpital 27 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 2 %

Q25. Vers quelle(s) ressource(s) vous êtes-vous tourné(e) pour obtenir de l'aide?

On observe certaines différences significatives entre les sous-groupes de jeunes au Canada.

Utilité du soutien en situation de VFS

Les personnes qui ont cherché de l'aide après avoir subi de la violence fondée sur le sexe disent généralement que le soutien reçu leur a été très utile (59 %) ou assez utile (34 %). Ensemble, cela représente une majorité de neuf personnes sur dix (93 %) qui ont trouvé le soutien utile dans une certaine mesure.

Utilité du soutien
Utilité Jeunes ayant subi de la VFS et qui ont cherché de l'aide (n = 327)
NET : Utile 93 %
Très utile 60 %
Assez utile 33 %
Pas très utile 3 %
Pas du tout utile 2 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 2 %

Q26. Dans quelle mesure le soutien que vous avez demandé a-t-il été utile?

Les hommes (63 %) qui ont demandé de l'aide sont plus susceptibles que les femmes (57 %) de l'avoir trouvée très utile.

Raisons de ne pas avoir demandé d'aide en situation de VFS

Les personnes qui n'ont pas cherché de soutien ont cité diverses raisons, dont la peur et l'embarras.

Les victimes de violence fondée sur le sexe qui n'ont pas cherché de soutien ont invoqué différentes raisons, y compris la peur d'aggraver la situation (20 %), l'embarras (11 %) et le fait qu'ils comprenaient mal que la situation vécue constituait de la violence (9 %). Une personne sur trois (34 %) a refusé de répondre à cette question.

Raisons de ne pas avoir cherché d'aide
Raisons Répondants qui ont subi de la VFS et qui n'ont pas cherché de l'aide (n = 197)
J'ai craint que la situation s'intensifie ou s'aggrave 20 %
Je me suis senti gêné/je ne voulais pas que quelqu'un soit au courant/je voulais résoudre le problème moi-même 11 %
Je ne me suis pas rendu compte qu'il s'agissait de violence/j'étais trop jeune pour comprendre 9 %
Je ne savais pas quoi faire/à qui parler/comment l'expliquer 9 %
On ne m'aurait pas cru/on m'aurait jugé 9 %
Personne n'aurait fait quoi que ce soit ou ne s'en serait soucié 6 %
J'ai cru à l'époque que c'était sans importance 5 %
Je voulais oublier/arrêter d'en parler ou de répéter ce qui s'est passé 4 %
Ce n'était pas grave/rien de majeur 3 %
La plupart du temps, les membres de la famille ne sont pas d'une grande aide 3 %
Autre 4 %
Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre 34 %

Q27. Quelle est la raison principale pour laquelle vous n'avez pas demandé d'aide ni de soutien lorsque vous avez été victime de violence fondée sur le sexe?

La taille des échantillons empêche les comparaisons statistiques entre la plupart des sous-groupes, mais on observe certaines différences significatives dans les raisons de ne pas avoir demandé d'aide.

Opinions sur le consentement

Énoncés sur le consentement

Les jeunes Canadiennes et Canadiens savent en grande partie ce qu'est le consentement dans un contexte sexuel, mais les nuances pourraient être mieux comprises.

La plupart des jeunes comprennent bien ce qu'est le consentement, huit d'entre eux sur dix (79 %) étant d'accord pour dire que celui-ci doit être accordé à chaque étape d'une relation sexuelle.

Il y a toutefois une certaine confusion chez les jeunes lorsqu'il s'agit d'interpréter la présence du consentement dans des contextes précis. Par exemple, si sept personnes sur dix (69 %) s'entendent pour dire qu'il n'y a plus consentement lorsqu'une personne affirme ne pas vouloir aller plus loin, cela en laisse trois sur dix qui ne sont pas d'accord avec cet énoncé ou qui sont incertaines. De la même façon, trois personnes sur dix estiment qu'il y a consentement à moins d'un « non » clair (31 %) ou de résistance physique (29 %). En outre, un jeune sur quatre est d'avis que le fait de donner son consentement une fois signifie que l'on consent aussi à toute relation sexuelle future avec cette personne (27 %), qu'il n'est pas nécessaire de se soucier du consentement lorsque les partenaires sont en état d'ébriété (27 %) et qu'inviter quelqu'un chez soi signifie que l'on consent à des rapports sexuels (24 %).

Énoncés sur le consentement
Énoncés NET : En accord Fortement en accord Plutôt en accord Plutôt en désaccord Fortement en désaccord Incertains
Le consentement doit être accordé à chaque étape d'une relation sexuelle. 79 % 49 % 30 % 11 % 5 % 6 %
Si une personne affirme ne pas vouloir aller plus loin, elle ne consent plus à continuer. 69 % 45 % 24 % 11 % 9 % 11 %
Si l'on ne dit pas clairement « non » pour un rapport sexuel, c'est qu'on y consent. 31 % 12 % 19 % 18 % 45 % 6 %
Si une personne ne résiste pas physiquement à une relation sexuelle, c'est qu'elle y consent. 29 % 10 % 19 % 17 % 47 % 6 %
Si l'on consent une fois, on consent à toute relation sexuelle future avec cette personne. 27 % 10 % 17 % 14 % 53 % 5 %
Si vous et votre partenaire êtes en état d'ébriété, vous n'avez pas à vous soucier du consentement. 27 % 10 % 17 % 16 % 49 % 6 %
Inviter quelqu'un chez soi signifie que l'on consent à des rapports sexuels. 24 % 9 % 15 % 14 % 58 % 5 %

Q28. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants portant sur la question du consentement dans un contexte sexuel?

L'analyse des différences entre les sous-groupes permet de relever les lacunes dans la compréhension du consentement.

Valeurs sociales

Dans cette partie du sondage, les jeunes Canadiennes et Canadiens devaient lire une série de douze énoncés visant à mesurer les valeurs socioculturelles fondamentales (surtout en ce qui concerne les normes de genre, la violence, le fatalisme et l'immigration), puis indiquer dans quelle mesure ils sont en accord ou en désaccord avec chacun.

Le genre et l'orientation sexuelle

La plupart des jeunes ont une mentalité progressiste en ce qui concerne les questions d'égalité entre les sexes et d'orientation sexuelle. Ils rejettent les énoncés favorables au patriarcat et aux familles traditionnelles et appuient les relations homosexuelles.

En ce qui concerne les énoncés relatifs aux normes de genre et à l'orientation sexuelle, les jeunes adoptent des attitudes largement progressistes et égalitaires. Les deux tiers (65 %) des personnes ayant répondu au sondage conviennent que les partenaires de même sexe devraient être traités de la même façon que les couples mariés, et la plupart ne sont pas d'accord avec le fait qu'il est inacceptable pour une femme de gagner plus que son conjoint (67 %), que le père de famille doit être maître dans sa propre maison (62 %), que se marier et avoir des enfants est la seule véritable définition d'une famille (62 %) ou que les hommes sont naturellement supérieurs aux femmes (60 %).

Accord ou désaccord avec les énoncés sur les valeurs sociales (genre et orientation sexuelle)
Énoncés NET : En accord Totalement en accord Plutôt en accord NET : En désaccord Plutôt en désaccord Totalement en désaccord Incertains
La société devrait considérer les personnes du même sexe qui habitent ensemble de la même façon qu'un couple marié. 65 % 34 % 31 % 25 % 16 % 9 % 10 %
Les hommes sont naturellement supérieurs aux femmes, et rien ne peut changer cela. 35 % 12 % 23 % 60 % 20 % 40 % 5 %
Se marier et avoir des enfants est la seule véritable définition d'une famille. 33 % 13 % 21 % 62 % 20 % 42 % 4 %
Le père de famille doit être maître dans sa propre maison. 33 % 10 % 23 % 62 % 20 % 42 % 5 %
Dans un ménage où les deux partenaires travaillent, il est inacceptable que la femme gagne plus que son conjoint. 28 % 11 % 18 % 67 % 15 % 52 % 5 %

Q16. Voici quelques opinions que nous entendons souvent. Veuillez répondre en fonction de ce que vous pensez ou faites personnellement, en ignorant ce que les autres membres de votre ménage ou vos amis pourraient penser. Êtes-vous totalement en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou totalement en désaccord avec chacun des énoncés suivants?

On observe quelques variations entre les sous-groupes dans les réactions à ces énoncés.

Acceptation de la violence

La plupart des jeunes rejettent l'idée selon laquelle la violence peut être excitante et qu'il est acceptable pour les gens de réagir violemment pour soulager la tension, bien qu'une minorité considérable soit d'accord avec ces deux notions.

Les jeunes acceptent peu la violence en général, la plupart se disant en désaccord avec les énoncés selon lesquels la violence peut parfois être excitante (62 %) ou qu'un comportement violent peut permettre de soulager la tension sans être grave (57 %). Cela signifie toutefois qu'au moins le tiers des jeunes acceptent la violence dans une certaine mesure, avec 33 % d'entre eux qui jugent que la violence peut être excitante et 36 % qui sont d'avis qu'un comportement violent peut soulager la tension sans être grave.

Accord ou désaccord avec les énoncés sur les valeurs sociales (acceptation de la violence)
Énoncés NET : En accord Totalement en accord Plutôt en accord NET : En désaccord Plutôt en désaccord Totalement en désaccord Incertains
Lorsqu'une personne est sur le point d'exploser, un comportement violent peut soulager la tension. Il n'y a pas de mal à ça. 36 % 12 % 24 % 57 % 22 % 35 % 7 %
La violence peut parfois être excitante. 33 % 12 % 21 % 62 % 16 % 46 % 5 %

Q16. Voici quelques opinions que nous entendons souvent. Veuillez répondre en fonction de ce que vous pensez ou faites personnellement, en ignorant ce que les autres membres de votre ménage ou vos amis pourraient penser. Êtes-vous totalement en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou totalement en désaccord avec chacun des énoncés suivants?

On observe quelques variations entre les sous-groupes dans les réactions à ces énoncés.

Immigration et origine ethnique

La majorité des jeunes ne sont pas d'accord avec l'énoncé selon lequel le racisme appartient en grande partie au passé, et la plupart rejettent l'idée qu'il y a trop d'immigration. Ils sont toutefois plus divisés sur la question de savoir si les immigrants doivent s'intégrer.

Les attitudes à l'égard de l'immigration sont aussi en grande partie progressistes chez les jeunes, plus de la moitié d'entre eux étant en désaccord avec le fait que le racisme au Canada est, de manière générale, chose du passé (60 %), qu'il y a trop d'immigration et que cela menace la pureté du pays (58 %) ou que les immigrants devraient oublier leur héritage culturel et tenter de s'intégrer à la culture canadienne (51 %).

Accord ou désaccord avec les énoncés sur les valeurs sociales (immigration et racisme)
Énoncés NET : En accord Totalement en accord Plutôt en accord NET : En désaccord Plutôt en désaccord Totalement en désaccord Incertains
Les immigrants devraient oublier leur héritage culturel et tenter de s'intégrer à la culture canadienne. 42 % 15 % 27 % 51 % 23 % 28 % 7 %
Il y a globalement trop d'immigration. Cela menace la pureté du pays. 36 % 13 % 23 % 57 % 20 % 38 % 7 %
Le racisme au Canada est, de manière générale, chose du passé. 34 % 12 % 22 % 60 % 27 % 33 % 6 %

Q16. Voici quelques opinions que nous entendons souvent. Veuillez répondre en fonction de ce que vous pensez ou faites personnellement, en ignorant ce que les autres membres de votre ménage ou vos amis pourraient penser. Êtes-vous totalement en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou totalement en désaccord avec chacun des énoncés suivants?

On observe quelques variations entre les sous-groupes dans les réactions aux énoncés sur l'immigration et le racisme.

Fatalisme

La plupart des jeunes sont en désaccord avec l'idée que leur destinée est déterminée d'avance, mais la moitié disent avoir de la difficulté à changer le cours des événements qui les touchent.

Bien que les jeunes Canadiennes et Canadiens aient tendance à être en désaccord avec l'idée selon laquelle leur destinée est déterminée d'avance (56 %), ils sont davantage partagés quant à l'énoncé « J'ai toujours beaucoup de difficulté à changer le cours des événements qui me touchent », des pourcentages presque égaux étant en accord (47 %) et en désaccord (44 %) avec cette notion.

Accord ou désaccord avec les énoncés sur les valeurs sociales (fatalisme)
Énoncés NET : En accord Totalement en accord Plutôt en accord NET : En désaccord Plutôt en désaccord Totalement en désaccord Incertains
J'ai toujours beaucoup de difficulté à changer le cours des événements qui me touchent. 47 % 14 % 33 % 44 % 30 % 14 % 10 %
Peu importe ce que je fais, ma destinée est déterminée d'avance et l'histoire suit son cours. 37 % 13 % 24 % 56 % 27 % 29 % 8 %

Q16. Voici quelques opinions que nous entendons souvent. Veuillez répondre en fonction de ce que vous pensez ou faites personnellement, en ignorant ce que les autres membres de votre ménage ou vos amis pourraient penser. Êtes-vous totalement en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou totalement en désaccord avec chacun des énoncés suivants?

On observe quelques variations entre les sous-groupes dans les réactions aux énoncés sur le fatalisme.

Annexe A : Méthodologie

Environics Research a mené un sondage en ligne auprès de 2 002 Canadiennes et Canadiens âgés de 14 ans à 24 ans. Les personnes ayant répondu au sondage ont été sélectionnées à partir d'une liste de membres inscrits à un panel en ligne à participation volontaire. Puisqu'un échantillon provenant d'un panel en ligne ne constitue pas un échantillon probabiliste aléatoire, aucune estimation formelle de l'erreur d'échantillonnage ne peut être calculée.

Conception de l'échantillon, pondération et profil des personnes participantes

Environics a réalisé un sondage en ligne de 15 minutes du 10 février au 10 mars 2022. La méthode d'échantillonnage utilisée a été conçue de manière à mener des entrevues auprès d'au moins 2 000 Canadiennes et Canadiens âgés de 14 à 24 ans.

Des quotas ont été établis au sein de la population générale en fonction de l'âge, du sexe et de la région de résidence des répondants. Les données définitives provenant de la population générale ont ensuite été pondérées de façon à ce que l'échantillon soit représentatif de la population canadienne en fonction des plus récentes données de recensement disponibles.

La répartition suivante a été obtenue pour la population canadienne âgée de 14 à 24 ans :

Variable % de la population 
(recensement de 2016)
Cible 
(quotas)
% de l'échantillon Nombre réel 
non pondéré
Nombre réel 
pondéré*
Province/territoire
Atlantique 6 163 8 167 130
Québec 23 512 26 505 460
Ontario 38 734 37 721 771
Manitoba/Saskatchewan 7 130 7 125 134
Alberta 12 211 11 206 230
Colombie-Britannique/territoires 14 250 13 278 276
Canada 100 2 000 100 2 002 2 002
Âge
De 14 à 17 ans 36 771 39 742 721
De 18 à 24 ans 67 1 229 61 1 260 1 281
Genre1
Homme 50 1 000 50 946 1 001
Femme 49 1 000 50 1 026 973
Langue d'enquête
Anglais n / a n / a 73 1 432 1 462
Français n / a n / a 27 570 540

* Les résultats sont pondérés par région, sexe et âge conformément aux données de recensement de 2016. 
1 Les répondants qui s'identifient à une catégorie de genre autre que les hommes ou les femmes ont été pondérés uniquement en fonction de l'âge et de la région.

Conception du questionnaire

Femmes et Égalité des genres Canada a fourni à Environics les sujets souhaités et les questions qui répondent aux objectifs de la recherche. Environics a ensuite élaboré un questionnaire intégrant ces questions, s'appuyant sur les pratiques exemplaires en matière de conception de questions, surtout en ce qui concerne les sondages en ligne. Une fois le questionnaire en anglais approuvé, Environics a fait appel à des traductrices et traducteurs professionnels pour le traduire en français.

Les analystes de données d'Environics ont programmé les questionnaires avant de soumettre ceux-ci à des tests approfondis afin d'assurer l'exactitude de l'organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base des sondages. Le système de collecte de données a pris en charge les invitations, les quotas et les réponses aux questionnaires (l'enchaînement des questions et les intervalles valides).

Avant de régler les derniers détails du sondage pour que celui-ci puisse être utilisé sur le terrain, une préenquête (prélancement) a été menée en anglais et en français. La préenquête a permis d'évaluer les questionnaires en ce qui a trait à la formulation et à l'enchaînement des questions, à la réactivité des répondantes et des répondants à des questions précises et au sondage dans son ensemble, mais aussi de déterminer la durée du sondage. Des questions préliminaires normalisées du gouvernement du Canada ont également été posées. Puisqu'aucun changement ne s'est avéré nécessaire après la préenquête, les 126 réponses (106 en anglais et 20 en français) ont été prises en compte dans l'ensemble de données définitif.

La version définitive du questionnaire se trouve à l'annexe B.

Travail sur le terrain

Le sondage a été effectué par Environics dans un environnement de sondage Web sécurisé doté de toutes les fonctions requises. Le sondage a duré en moyenne 15 minutes.

Toutes les personnes ayant répondu au sondage ont eu la possibilité d'y répondre dans la langue officielle de leur choix. L'ensemble du travail de recherche a été effectué en conformité avec les Normes pour la recherche sur l'opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada — Sondages en ligne et les normes reconnues par le secteur, de même qu'avec les lois fédérales applicables (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, ou LPRPDE).

Une fois recueillies, les données tirées du sondage ont été pondérées de façon à ce que l'échantillon soit en général représentatif de la population canadienne (âgée de 14 à 24 ans) en fonction des plus récentes données de recensement disponibles.

Taux de réponse

Les taux de réponse sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Répartition des communications
Répartition Échantillon total
Nombre total d'invitations (c) 74 946
Nombre total de sondages terminés (d) 2 002
Répondants admissibles, mais qui ont abandonné (e) 656
Répondants non admissibles (f) 1 457
Aucune réponse (g) 69 148
Quotas atteints (h) 1 683
Taux de contact = (d+e+f+h)/c 7,73 %
Taux de participation = (d+f+h)/c 6,86 %

Analyse du biais de non-réponse 

Le tableau ci-dessous présente le profil de l'échantillon final de la population générale âgée de 14 à 24 ans (non pondéré) en fonction du genre, comparativement à la population réelle du même âge (d'après les données du recensement de 2016).

Analyse du biais de non-réponse
Type d'échantillon Échantillon* Canada 
(recensement de 2016)
Genre (de 14 à 24 ans)
Homme 48 % 51 %
Femme 52 % 49 %

Annexe B : Questionnaire

Femmes et Égalité des genres Canada
Sondage des jeunes sur la violence fondée sur le sexe 2022
Questionnaire – FINAL

Introduction pour les participantes et participants de 18 ans et plus

Please select a language for filling out the survey / Veuillez choisir la langue dans laquelle vous souhaitez répondre au sondage.

01- English / Anglais
02- Français / French

Merci de prendre le temps de remplir le présent sondage portant sur des enjeux qui intéressent actuellement les Canadiennes et les Canadiens.

Vous êtes libre de répondre au sondage ou non, et toutes vos réponses resteront confidentielles et anonymes. Il faut environ 12 minutes pour répondre au sondage. Vous pouvez mettre fin à votre participation au sondage en tout temps si les sujets abordés sont trop difficiles.

Les renseignements recueillis durant la recherche sont régis par les dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels , des lois du gouvernement du Canada et des lois provinciales en matière de protection des renseignements personnels. Note de programmation : lien vers https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/p-21/

Environics Research, une société de recherche indépendante, réalise ce sondage pour le compte du gouvernement du Canada. Cette étude aidera le gouvernement du Canada à mieux comprendre ce que les jeunes Canadiennes et Canadiens savent au sujet de la violence fondée sur le sexe ainsi qu'à préparer une campagne publique de sensibilisation en vue d'y faire face.

Cliquez ici [INSÉRER LE LIEN : https://www.canadianresearchinsightscouncil.ca/rvs/home/?lang=fr] si vous souhaitez vérifier l'authenticité du présent sondage.
Numéro d'enregistrement du sondage : 20 220201-EN204

Pour consulter la politique de confidentialité d'Environics, veuillez cliquer ici.

Pour obtenir de l'aide d'ordre technique, veuillez communiquer avec le service de soutien, à l'adresse : [INSÉRER LE LIEN : ergonlinesurveysupport@Environics.ca].

Le présent sondage a été conçu pour être rempli à l'aide d'un ordinateur ou d'une tablette. Si vous utilisez votre téléphone mobile pour y répondre, nous vous recommandons de le faire en mode paysage (écran à l'horizontale) afin que toutes les questions s'affichent correctement.


Veuillez cliquer sur >> pour continuer.

Remarque : Si vous n'avez pas d'opinion sur une question ou si vous ne pouvez pas y répondre, veuillez cliquer sur « Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre » afin de passer à la question suivante. Il n'y a que quelques questions principales où votre réponse sera nécessaire pour poursuivre dans le sondage.

Si vous voulez vous assurer que cette étude est menée au nom du gouvernement du Canada, vous pouvez communiquer avec une personne du gouvernement en composant le 1 855 969-9922 ou en écrivant à Communications.swc@cfc-swc.gc.ca .


Nous vous remercions à l'avance de votre participation.

A. En quelle année êtes-vous né(e)?

INSCRIRE L'ANNÉE

Liste déroulante numérique (avant 1920 à après 2002)

SI 18 À 24 ANS, PASSER À LA Q.C; AUTREMENT, PASSER À LA DIRECTIVE AU-DESSUS DE LA Q.B
SI 25 ANS OU PLUS, DEMANDER :

B. Êtes-vous le parent ou la principale personne en charge d'enfants appartenant à l'une ou l'autre des catégories d'âge suivantes?

Choisir toutes les réponses pertinentes.

01 - Enfants de moins de 14 ans
02 - Enfants de 14 et 15 ans PASSER AU FORMULAIRE DE CONSENTEMENT DU PARENT
03 - Enfants de 16 et 17 ans PASSER AU FORMULAIRE DE CONSENTEMENT DU PARENT
04 - Enfants de 18 ans ou plus
05 - Je n'ai pas d'enfants EXCLUSION – TERMINER

SI PAS UN PARENT D'UN ADO DE 14 À 17 ANS (CODE 2 OU 3 À Q.B), TERMINER.


Introduction pour les participantes et participants de 14 à 17 ans

Please select a language for filling out the survey / Veuillez choisir la langue dans laquelle vous souhaitez répondre au sondage.

01- English / Anglais
02- Français / French

Merci de prendre le temps de remplir le présent sondage portant sur des enjeux qui intéressent actuellement les Canadiennes et les Canadiens.

Vous êtes libre de répondre au sondage ou non, et toutes vos réponses resteront confidentielles et anonymes. Il faut environ 12 minutes pour répondre au sondage. Vous pouvez mettre fin à votre participation au sondage en tout temps si les sujets abordés sont trop difficiles.

Les renseignements recueillis durant la recherche sont régis par les dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels, des lois du gouvernement du Canada et des lois provinciales en matière de protection des renseignements personnels. Note de programmation : lien vers https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/p-21/

Environics Research, une société de recherche indépendante, réalise ce sondage pour le compte du gouvernement du Canada. Cette étude aidera le gouvernement du Canada à mieux comprendre ce que les jeunes Canadiennes et Canadiens savent au sujet de la violence fondée sur le sexe ainsi qu'à préparer une campagne publique de sensibilisation en vue d'y faire face.

Cliquez ici [INSÉRER LE LIEN : https://www.canadianresearchinsightscouncil.ca/rvs/home/?lang=fr] si vous souhaitez vérifier l'authenticité du présent sondage.
Numéro d'enregistrement du sondage : 20 220201-EN204

Pour consulter la politique de confidentialité d'Environics, veuillez cliquer ici.

Pour obtenir de l'aide d'ordre technique, veuillez communiquer avec le service de soutien, à l'adresse : [INSÉRER LE LIEN : ergonlinesurveysupport@Environics.ca].

Le présent sondage a été conçu pour être rempli à l'aide d'un ordinateur ou d'une tablette. Si vous utilisez votre téléphone mobile pour y répondre, nous vous recommandons de le faire en mode paysage (écran à l'horizontale) afin que toutes les questions s'affichent correctement.

Veuillez cliquer sur >> pour continuer.


Remarque : Si vous n'avez pas d'opinion sur une question ou si vous ne pouvez pas y répondre, veuillez cliquer sur « Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre » afin de passer à la question suivante. Il n'y a que quelques questions principales où votre réponse sera nécessaire pour poursuivre dans le sondage.

Si vous voulez vous assurer que cette étude est menée au nom du gouvernement du Canada, vous pouvez communiquer avec une personne du gouvernement en composant le 1 855 969-9922 ou en écrivant au cfc.Communications.swc@cfc-swc.gc.ca. Nous vous remercions à l'avance de votre participation.

SI ENFANT D'UN PARENT (AFFIRMANT QUE SON ENFANT A 14 À 17 ANS), DEMANDER :

B2 En quelle année êtes-vous né(e)?
Choisir une réponse.

12 ans et moins
13 ans
14 ans
15 ans
16 ans
17 ans
18 ans et plus

Si 14 À 17 ans, CONTINUER; autrement, terminer
DEMANDER À TOUS (14 À 24 ANS)

C. Dans quelle province ou dans quel territoire demeurez-vous?

Choisir une réponse.
LISTE DÉROULANTE :

Terre-Neuve-et-Labrador 1
Île-du-Prince-Édouard 2
Nouvelle-Écosse 3
Nouveau-Brunswick 4
Québec 5
Ontario 6
Manitoba 7
Saskatchewan 8
Alberta 9
Colombie-Britannique 10
Nunavut 11
Territoires du Nord-Ouest 12
Yukon 13

D. Quel est votre sexe/genre?

Choisir une réponse.

01 – Homme
02 – Femme
97 – Autre identité de genre (PRÉCISEZ)______________
99 – Je préfère ne pas répondre

[MONTRER SUR UN ÉCRAN DISTINCT AU DÉBUT DU SONDAGE]
Certaines questions du présent sondage portent sur des sujets de nature délicate et vous pourriez vous sentir mal à l'aise d'y répondre. Si vous vous sentez mal à l'aise ou ébranlé(e) en répondant au sondage, vous pouvez vous arrêter à tout moment. Vous pouvez également passer les questions auxquelles vous ne voulez pas répondre.

Si vous avez besoin de parler à quelqu'un pour obtenir du soutien, vous trouverez une liste de ressources à la fin de ce sondage.

CONNAISSANCES GÉNÉRALES

1. Pour commencer, dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par chacun des enjeux suivants pour vous-même ou pour les personnes qui vous sont chères?

Choisir une réponse pour chaque enjeu.

01 – Très préoccupé(e)
02 – Assez préoccupé(e)
03 – Pas très préoccupé(e)
04 – Pas du tout préoccupé(e)
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

ALTERNER - Montrer sous forme de carrousel

a) Cyberintimidation
b) Opiacés et toxicomanie
c) Changements climatiques
d) Violence fondée sur le sexe
e) Armes à feu et gangs

2. Avant aujourd'hui, dans quelle mesure l'expression « violence fondée sur le sexe » vous était-elle familière?

Choisir une réponse.

01 – Très familière
02 – Assez familière
03 – Pas très familière
04 – Je n'en avais jamais entendu parler
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

3. Comment décrire le terme « violence fondée sur le sexe » dans vos propres mots? De quoi s'agit-il?

Inscrire la réponse ci-dessous.

 
 
99 – Je ne sais pas

4. Voici une liste de situations que quelqu'un pourrait vivre. Selon vous, est-ce que chacune de ces situations est un exemple de violence fondée sur le sexe ou NON?

Choisir une réponse pour chaque situation.

01 – Exemple de violence fondée sur le sexe
02 –PAS un exemple de violence fondée sur le sexe
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

Alterner - Montrer sous forme de carrousel

a. Une femme est agressée physiquement par un homme
b. Une femme est menacée et maltraitée émotionnellement par un homme
c. Un homosexuel se fait intimider ou attaquer par un hétérosexuel
d. Un homme essaie de contrôler sa femme en limitant son accès à de l'argent
e. Un homme agresse sexuellement une femme
f. Une femme agresse physiquement son mari/partenaire masculin
g. Une querelle violente entre deux hommes hétérosexuels
h. Une personne essaie de convaincre sa copine ou son copain d'avoir des relations sexuelles après un refus de sa part
i. Une personne partage des photos nues de sa copine ou de son copain sans son consentement

5. La violence fondée sur le sexe est la « violence que subissent des personnes en raison de leur sexe, de leur genre, de leur identité de genre, de leur expression de genre ou de leur genre perçu par les autres ».

En vue de cette définition, pour chacun des endroits suivants pensez-vous que le problème de la violence fondée sur le sexe est…?
Choisir une réponse pour chaque endroit.

01 - Un problème très sérieux
02 - Un problème assez sérieux
03 - Pas trop sérieux
04 - Pas du tout sérieux
05 - Ne s'applique pas (je ne travaille pas ou ne vais pas à l'école)
99 - Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

Alterner - Montrer sous forme de carrousel

a) Dans l'ensemble du Canada
b) Au/En/À [INSÉRER LA PROVINCE/LE TERRITOIRE DU RÉPONDANT]
c) Dans votre communauté locale
d) À votre travail
e) À l'école
f) Dans votre propre famille
g) Dans votre cercle d'amis

6. Selon vous, le problème de la violence fondée sur le sexe au Canada s'est-il aggravé, diminué ou est resté le même par rapport au passé?

Choisir une réponse.

01 – Le problème de la violence fondée sur le sexe s'est aggravé
02 – Le problème de la violence fondée sur le sexe a diminué
03 – Le problème de la violence fondée sur le sexe est resté le même
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre
Facteurs de risque et causes de la violence fondée sur le sexe

7. Selon vous, quels groupes de personnes de votre âge en particulier, parmi les suivants, sont les plus susceptibles d'être victimes de violence fondée sur le sexe au Canada?

Choisir toutes les réponses pertinentes.
Alterner

01 – Jeunes hommes ou garçons
02 – Jeunes femmes ou filles
03 – Jeunes trans, intersexués et non-binaires
04 – Jeunes se définissant comme gais, lesbiennes, bisexuels ou queers
05 – Jeunes membres des Premières Nations
06 – Jeunes Métis
07 – Jeunes Inuit
08 – Jeunes ayant récemment immigré au Canada
09 – Jeunes à faible revenu
10 – Jeunes bénéficiaires de l'aide sociale
11 – Jeunes aux prises avec des problèmes de santé mentale
12 – Jeunes racisés
13 – Jeunes vivant en milieu rural ou en région éloignée
14 – Les jeunes sont tous à risque d'en être victimes [Fixer] [Exclusion]
98 - Autres groupes de jeunes (précisez) ____________ [Fixer]
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre [Fixer] [Exclusion]

8. Au Canada, qui est selon vous le plus susceptible de commettre des actes de violence fondée sur le sexe?

Choisir toutes les réponses pertinentes.
Alterner

01 – Hommes ou personnes s'identifiant au genre masculin en général
02 – Membres de la famille
03 – Anciens conjoints/partenaires intimes (sexuels et/ou amoureux)
04 – Conjoints/partenaires intimes (sexuels et/ou amoureux) actuels
05 – Amis personnels
06 – Autre (Précisez) ______________
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre [Fixer] [Exclusion]

9. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Choisir une réponse pour chaque énoncé.

01 – Fortement en accord
02 – Plutôt en accord
03 – Plutôt en désaccord
04 – Fortement en désaccord
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

Alterner - Montrer sous forme de carrousel

a) Lorsqu'une personne essaie de contrôler son ou sa partenaire en l'empêchant d'accéder à de l'argent, il s'agit d'une forme de violence.
b) Les personnes qui sont témoins de violence conjugale ne le signalent généralement pas à la police.
c) La plupart des femmes pourraient quitter une relation marquée par la violence si elles le voulaient vraiment.
d) Les insultes et les menaces verbales constituent une forme de violence.
e) Intimider ou ridiculiser une personne parce qu'elle fait partie de la communauté LGBTQ2 constitue une forme de violence fondée sur le sexe.
f) Nous ne prenons pas la violence fondée sur le sexe assez au sérieux au Canada.
g) Quoi que nous fassions, il y aura toujours de la violence fondée sur le sexe au Canada.
h) Si je voulais plus de renseignements sur la violence fondée sur le sexe, je saurais où en trouver.
i) Tout le monde a une responsabilité personnelle et un rôle à jouer pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe.

10. Selon vous, où la violence fondée sur le sexe est-elle le plus susceptible de se produire?

Choisir jusqu'à trois réponses.
Alterner

01 - À la maison
02 - Au travail
03 - À l'école
04 - Dans les transports en commun (y compris dans un aéroport, un avion, un train, etc.)
05 - Dans un bar, un restaurant ou une discothèque
06 - En public (p. ex. dans la rue, un centre commercial, un magasin)
07 - Sur Internet
08 - Ailleurs (PRÉCISEZ)_______________ [FIXER]
99 - Je ne sais pas/ Je préfère ne pas répondre [FIXER]

11. Parmi les facteurs suivants, quels sont ceux qui contribuent principalement au problème de la violence fondée sur le sexe au Canada, selon vous?

Choisir toutes les réponses pertinentes.
Alterner

01 – Racisme
02 – Pauvreté
03 – Dépendance à une substance (p. ex. toxicomanie, alcoolisme, etc.)
04 – Anxiété financière (p. ex. stress lié à l'emploi, au coût de la vie, etc.)
05 – Culture encourageant la violence masculine
06 – Troubles de santé mentale
07 – Sexisme
08 – Homophobie
98 – Autre (PRÉCISEZ)_____________ [FIXER]
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre [FIXER]

12. Selon vous, est-ce que ça arrive plus ou moins souvent que des jeunes femmes (de 14 à 24 ans) sont victimes de violence fondée sur le sexe au Canada? Pensez-vous que la violence fondée sur le sexe …?

Choisir une réponse.

01 – Est rare et ne touche qu'un très petit nombre de jeunes femmes (moins de 5 % d'entre elles)
02 – Se produit à l'occasion et touche une minorité considérable de jeunes femmes (de 5 % à 39 % d'entre elles)
03 – Est assez fréquente et touche beaucoup de jeunes femmes (de 40 % à 59 % d'entre elles)
04 – Est présente partout et touche la plupart des jeunes femmes (de 60 % à 100 % d'entre elles)
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

CONNAISSANCES SUR FEGC

13. L'acronyme FEGC désigne le ministère fédéral Femmes et Égalité des genres. Avant aujourd'hui, dans quelle mesure Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC) vous était-il familier?

Choisir une réponse.

01 – Très familier
02 – Assez familier
03 – Pas très familier
04 – Je n'avais jamais entendu parler de FEGC
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

14. Avez-vous déjà consulté ou consulteriez-vous le site Web de FEGC [https://femmes-egalite-genres.canada.ca/fr.html] pour obtenir plus de renseignements sur la violence fondée sur le sexe?

Choisir une réponse.

01 – Oui, j'ai déjà consulté le site Web de FEGC
02 – Non, mais je serais porté(e) à consulter le site Web de FEGC à l'avenir
03 – Non, et je ne pense pas que je consulterai le site Web de FEGC à l'avenir
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

15. Dans quelle mesure feriez-vous confiance aux renseignements sur la violence fondée sur le sexe qui proviennent de Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC)? Est-ce que vous y feriez confiance…?

Choisir une réponse.

01 – Beaucoup
02 – Un peu
03 – Pas tellement
04 – Pas du tout
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

VALEURS SOCIALES

16. Voici quelques opinions que nous entendons souvent. Veuillez répondre en fonction de ce que vous pensez ou faites personnellement, en ignorant ce que les autres membres de votre ménage ou vos amis pourraient penser. Êtes-vous totalement en accord, plutôt en accord, plutôt en désaccord ou totalement en désaccord avec chacun des énoncés suivants?

01 – Totalement en accord
02 – Plutôt en accord
03 – Plutôt en désaccord
04 – Totalement en désaccord
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

Alterner - Montrer sous forme de carrousel

1. Peu importe ce que l'on dit, les hommes sont naturellement supérieurs aux femmes, et rien ne peut changer cela.
2. Dans un ménage où les deux partenaires travaillent, il est inacceptable que la femme gagne plus que son conjoint.
3. Le père de famille doit être maître dans sa propre maison.
4. La violence peut parfois être excitante.
5. Lorsqu'une personne n'arrive plus à supporter une situation et qu'elle a l'impression d'être sur le point d'exploser, un comportement légèrement violent peut soulager la tension. Il n'y a pas de mal à ça.
6. Se marier et avoir des enfants est la seule véritable définition d'une famille.
7. La société devrait considérer les personnes du même sexe qui habitent ensemble de la même façon qu'un couple marié.
8. Le racisme au Canada est, de manière générale, chose du passé.
9. Il y a globalement trop d'immigration. Cela menace la pureté du pays.
10. Les immigrants de différentes races et de différents groupes ethniques devraient oublier leur héritage culturel et tenter de s'intégrer à la culture canadienne.
11. Peu importe ce que je fais, j'ai toujours beaucoup de difficulté à changer le cours des événements qui me touchent.
12. Peu importe ce que je fais, ma destinée est déterminée d'avance et l'histoire suit son cours.

EXPÉRIENCES EN TANT QUE TÉMOIN/VICTIME DE VIOLENCE FONDÉE SUR LE SEXE

La présente partie du sondage comprend quelques questions sur vos propres expériences en ce qui concerne la violence fondée sur le sexe. Vous pouvez sauter toute question à laquelle vous n'êtes pas à l'aise de répondre.

17. Si vous ou une personne que vous connaissez étiez victime ou témoin de violence fondée sur le sexe, vers quelle(s) ressource(s) vous tourneriez-vous pour obtenir de l'aide?

Choisir toutes les réponses pertinentes.
Alterner

01 – Un service de soutien ou une ligne d'assistance téléphonique comme Jeunesse, J'écoute ou un centre d'aide aux victimes de viol ou d'agression sexuelle
02 – Un parent
03 – Un autre adulte de la famille, comme un grand-parent ou une tante/un oncle
04 – Un adulte de confiance ne faisant pas partie de la famille, comme une personne enseignante ou un entraîneur
05 – La police
06 – Un(e) médecin, un(e) infirmier(ère) ou l'hôpital
07 – Un(e) ami(e)
08 – Je ne chercherais probablement pas d'aide du tout
98 – Autre (Veuillez préciser) : __________________ [FIXER]
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre [FIXER]

18. Avez-vous déjà personnellement été témoin de violence fondée sur le sexe au cours de votre vie?

Choisir une réponse.

01 – Oui, j'en ai déjà été témoin
02 – Non, je n'en ai jamais été témoin PASSER À LA Q.22
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre PASSER À LA Q.22

DEMANDER À TOUS CEUX AYANT ÉTÉ TÉMOINS DE VIOLENCE FONDÉE SUR LE SEXE À LA Q. 18 :

19. Où avez-vous été témoin de violence fondée sur le sexe?

Choisir toutes les réponses pertinentes.
Alterner

01 - Dans ma propre famille
02 - Parmi mes ami(e)s
03 - Au travail
04 - À l'école
05 - Dans un bar ou une discothèque
06 - Dans un lieu public comme un centre commercial ou dans la rue
07 - Sur Internet
98 - Ailleurs (PRÉCISEZ)_______________ [FIXER]
99 - Je ne sais pas/ Je préfère ne pas répondre [FIXER]

20. Lorsque vous avez été témoin de violence fondée sur le sexe par le passé, qu'avez-vous fait, s'il y a lieu?

Choisir toutes les réponses pertinentes.
Alterner

01 – Je n'ai rien fait [FIXER] POSER LA Q. 21
02 – J'ai parlé à la victime et j'ai essayé de lui offrir mon soutien
03 – Je suis intervenu(e) et j'ai essayé de mettre fin à la situation moi-même
04 – J'ai contacté la police
05 – J'ai accédé à Internet pour essayer de trouver ce que je devrais faire
98 – J'ai fait autre chose (précisez)______ [FIXER]
99 – Je ne sais pas/ Je préfère ne pas répondre [FIXER]

DEMANDER À TOUS CEUX AFFIRMANT N'AVOIR RIEN FAIT À LA Q. 20 :

21. Pour quelles principales raisons n'avez-vous rien fait lorsque vous avez été témoin de violence fondée sur le sexe?

Choisir toutes les réponses pertinentes.
Alterner

01 – Je ne pensais pas que c'était bien grave
02 – J'avais peur de subir moi aussi des dommages
03 – À l'époque, je ne savais pas qu'il s'agissait de violence
04 – J'avais peur d'avoir des ennuis
05 – Je ne voulais pas m'en mêler
06 – Je ne savais pas quoi faire
98 – Autre (PRÉCISEZ)____________________
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

22. Selon vous, dans quelle mesure les groupes de personnes suivants ont-ils la responsabilité de faire quelque chose lorsqu'ils voient quelqu'un être victime de violence fondée sur le sexe?

Choisir une réponse pour chaque groupe de personnes.

01 – Une grande responsabilité
02 – Une certaine responsabilité
03 – Aucune responsabilité
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

Alterner - Montrer sous forme de carrousel

a) Les ami(e)s
b) Les membres de la famille
c) Les inconnu(e)s/témoins qui ne connaissent pas les personnes concernées

23. Avez-vous déjà personnellement été victime de violence fondée sur le sexe?

Choisir une réponse.

01 – Oui, j'en ai déjà été victime
02 – Non, je n'en ai jamais été victime PASSER À LA Q. 28
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre PASSER À LA Q. 28

DEMANDER À TOUS CEUX AYANT ÉTÉ VICTIMES DE VIOLENCE FONDÉE SUR LE SEXE À LA Q. 23

Remarque à l'intention des personnes ayant répondu « Oui » à la Q. 23

Si vous ressentez le besoin d'accéder à des services de soutien pour les victimes de violence fondée sur le sexe, vous trouverez une liste de ressources ici : {INSÉRER LE LIEN]. Vous pouvez également communiquer avec Jeunesse, J'écoute au 1 800 668-6868.

24. Lorsque vous avez été victime de violence fondée sur le sexe, avez-vous demandé de l'aide ou du soutien?

Choisir une réponse.

01 – Oui, je l'ai fait
02 – Non, je ne l'ai pas fait PASSER À LA Q. 27
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre PASSER À LA Q. 28

DEMANDER À TOUS CEUX AYANT DEMANDÉ DE L'AIDE À LA Q. 24

25. Vers quelle(s) ressource(s) vous êtes-vous tourné(e) pour obtenir de l'aide?

Choisir toutes les réponses pertinentes.
Alterner

01 – Un service de soutien ou une ligne d'assistance téléphonique comme Jeunesse, J'écoute ou un centre d'aide aux victimes de viol ou d'agression sexuelle
02 – Un parent
03 – Un autre adulte de la famille, comme un grand-parent ou une tante/un oncle
04 – Un(e) adulte de confiance ne faisant pas partie de la famille, comme une personne enseignante ou un entraîneur
05 – La police
06 – Un médecin, un(e) infirmier(ère) ou l'hôpital
07 – Un(e) ami(e)
98 – Autre (Veuillez préciser) : __________________
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

26. Dans quelle mesure le soutien que vous avez demandé a-t-il été utile?

Choisir une réponse.

01 – Très utile
02 – Assez utile
03 – Pas très utile
04 – Pas du tout utile
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

DEMANDER À TOUS CEUX N'AYANT PAS DEMANDÉ D'AIDE À LA Q. 24

27. Quelle est la raison principale pour laquelle vous n'avez pas demandé d'aide ni de soutien lorsque vous avez été victime de violence fondée sur le sexe?

Inscrire la réponse ci-dessous.

 
 
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

DEMANDER À TOUS

28. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants portant sur la question du consentement dans un contexte sexuel?

Choisir une réponse pour chaque énoncé.

01 – Fortement en accord
02 – Plutôt en accord
03 – Plutôt en désaccord
04 – Fortement en désaccord
99 – Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

Alterner - Montrer sous forme de carrousel

a) Le consentement doit être accordé à chaque étape d'une relation sexuelle.
b) Si une personne commence à « batifoler » (préliminaires sexuels), mais qu'elle affirme ensuite ne pas vouloir aller plus loin, elle ne consent plus à continuer.
c) Si une personne ne résiste pas physiquement à une relation sexuelle, c'est qu'elle y consent.
d) Si l'on consent à avoir des relations sexuelles avec quelqu'un une fois, on consent à toute relation sexuelle future avec cette personne.
e) Si vous et votre partenaire sexuel(le) êtes en état d'ébriété (ivre, saoul, saoule), vous n'avez pas à vous soucier du consentement.
f) Si l'on ne dit pas clairement « non » pour un rapport sexuel, c'est qu'on y consent.
g) Inviter quelqu'un chez soi signifie que l'on consent à des rapports sexuels.

DONNÉES DÉMOGRAPHIQUES – DEMANDER À TOUS

Pour terminer, voici quelques questions qui nous aideront à analyser les résultats du sondage. . .

E. Actuellement, êtes-vous…?

Choisir une réponse.

01 - Étudiant(e) à temps plein
02 - Étudiant(e) à temps partiel
03 - Pas étudiant(e)
99 - Je préfère ne pas répondre

F. Actuellement, êtes-vous…?

Choisir une réponse.

01 - Employé(e) à temps plein
02 - Employé(e) à temps partiel
03 - Sans emploi
99 - Je préfère ne pas répondre

G. Parmi les choix suivants, quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez terminé?

Choisir une réponse.

01 - Moins que le diplôme d'études secondaires ou l'équivalent/Je suis encore à l'école secondaire
02 - Diplôme d'études secondaires ou équivalent
03 - Certificat ou diplôme d'études professionnelles (formation d'apprenti, institut technique, école de métiers ou cours professionnel)
04 - Collège, cégep ou autre certificat ou diplôme non universitaire (autre qu'un certificat ou diplôme d'études professionnelles)
05 - Université (diplôme de premier cycle tel que baccalauréat ès arts ou baccalauréat ès sciences, etc.)
06 - Université (diplôme d'études supérieures ou diplôme professionnel tel que maîtrise, doctorat, médecine, droit, enseignement, génie, etc.)
99 - Je préfère ne pas répondre

H. Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison?

Choisir une réponse.

01 - Anglais
02 - Français
03 - Autre langue
99 - Je préfère ne pas répondre

I. Êtes-vous né(e) au Canada ou dans un autre pays?

Choisir une réponse.

01 – Au Canada
02 – Dans un autre pays
99 – Je préfère ne pas répondre

J. Vous identifiez-vous aux Autochtones, c'est-à-dire aux Premières Nations, aux Inuits ou aux Métis?

Choisir toutes les réponses pertinentes.

01 Oui, aux Premières Nations PASSER À LA Q. L
02 Oui, aux Inuits PASSER À LA Q. L
03 Oui, aux Métis PASSER À LA Q. L
04 Non, je ne suis pas Autochtone [EXCLUSION]
99 - Je préfère ne pas répondre [EXCLUSION]

DEMANDER À TOUS CEUX QUI NE SONT PAS AUTOCHTONES À LA Q. J

K. Parmi les choix suivants, lequel ou lesquels décrivent le mieux votre origine ethnique, votre race ou votre nationalité?

Choisir jusqu'à deux réponses.
Alterner

01 – Noire (africaine, afro-antillaise, afro-canadienne, etc.)
02 – Asiatique de l'Est/du Sud-Est (chinoise, coréenne, japonaise, philippine, vietnamienne, thaïlandaise, malaisienne, etc.)
03 – Latino-américaine (mexicaine, centraméricaine, sud-américaine)
04 – Moyen-orientale/Asiatique de l'Ouest (arabe, nord-africaine, iranienne, libanaise, turque, kurde, afghane, etc.)
05 – Asiatique du Sud (indienne, pakistanaise, bangladaise, sri lankaise, indo-caribéenne)
06 – Blanche (caucasienne, européenne)
98 – Autre (PRÉCISEZ) ______________ [FIXER]
99 – Je préfère ne pas répondre [FIXER]

DEMANDER À TOUS

L. Parmi les choix suivants, lequel ou lesquels vous décrivent le mieux?

Choisir toutes les réponses pertinentes.

01 – Hétérosexuel(le)
02 – Gai
03 – Lesbienne
04 – Bisexuel(le)
05 – Non-binaire
06 – Transgenre
07 – Bispirituel(le)
98 – Je me définis autrement (PRÉCISEZ)___________________
99 – Je préfère ne pas répondre

M. Parmi les catégories de revenu suivantes, laquelle décrit le mieux le revenu total de votre ménage? Nous entendons par là le revenu total combiné de tous les membres de votre ménage, avant impôts.

Choisir une réponse.

01 - Moins de 20 000 $
02 - 20 000 $ à moins de 40 000 $
03 - 40 000 $ à moins de 60 000 $
04 - 60 000 $ à moins de 80 000 $
05 - 80 000 $ à moins de 100 000 $
06 - 100 000 $ à moins de 150 000 $
07 - 150 000 $ et plus
99 - Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre

N. Et enfin, pour nous permettre de mieux comprendre de quelle façon les résultats varient en fonction des régions, veuillez indiquer les trois premiers caractères de votre code postal.

__ __ __
999 – Je préfère ne pas répondre

Voilà la fin du sondage. Au nom du gouvernement du Canada, nous vous remercions de votre précieuse participation.
Notez que certaines idées dans ce sondage ne sont pas nécessairement vraies et qu'elles ont été incluses pour nous aider à évaluer les fausses croyances.

Il est important de comprendre ce que c'est la violence fondée sur le sexe afin de la prévenir et de la contrer en sachant la reconnaître lorsqu'on la voit. Vous pouvez accéder à des renseignements à jour sur la violence fondée sur le sexe en consultant le Centre du savoir sur la violence fondée sur le sexe.
https://femmes-egalite-genres.canada.ca/fr/centre-savoir-violence-fondee-sexe.html

Si vous êtes actuellement victime de violence fondée sur le sexe ou si vous connaissez quelqu'un dont c'est peut-être le cas, téléphonez à une ligne de crise et/ou n'hésitez pas à vous adresser à l'un des services de soutien supplémentaires. Vous pouvez également communiquer avec Jeunesse, J'écoute au 1 800 668-6868.

Au cours des prochains mois, les résultats de ce sondage seront accessibles sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada.