Can J Surg 2012;55(4):254-258
Background: Failure of endovascular repair (EVAR) of an abdominal aortic aneurysm can result in significant risk of morbidity and mortality. We review our experience with late conversions to open repair.
Methods: We conducted a retrospective database review to identify all EVAR procedures performed between 1997 and 2010 and the number converted to open repair at our university-affiliated medical centre. Late conversion was defined as those occurring at least 30 days after initial EVAR.
Results: In all, 892 EVARs took place during the study period. Six patients (0.7%) required late conversion to open repair. Their mean age was 71 (range 58–83) years, and half were women. Half of the initial EVARs were for ruptured aneurysms. The median time to conversion was 15.6 (range 1.7–61.3) months. Indications for secondary conversion (50% urgent, 50% elective) included persistent type I endoleak (n = 3), combined type II and III endoleak (n = 1), graft thrombosis (n = 1) and aneurysm rupture (n = 1). Supraceliac clamping was required in most patients (67%), and the mean transfusion requirement was 2.6 units. Total endograft explantation occurred in 2 patients (33%), whereas partial or total endograft preservation occurred in 4 (67%). Median length of stay in hospital after conversion was 7 (range 6–73) days. There were no instances of early or in-hospital mortality following conversion.
Conclusion: Our EVAR experience includes a low rate of late conversion to open repair, with most conversions being a result of persistent aneurysm perfusion. Although technically challenging, late conversion can be safe. Our experience supports ongoing surveillance after EVAR.
Contexte : L’échec du traitement endovasculaire d’un anévrisme de l’aorte abdominale (AAA) peut entraîner un risque significatif de morbidité et de mortalité. Nous passons en revue notre expérience relative aux conversions tardives vers une réparation chirurgicale ouverte.
Méthodes : Nous avons analysé une base de données de manière rétrospective pour recenser tous les traitements endovasculaires de l’AAA effectués entre 1997 et 2010 et le nombre de conversions vers une chirurgie ouverte dans notre centre hospitalier universitaire. La conversion tardive se définissait par son exécution au moins 30 jours après la réparation initiale.
Résultats : En tout, 892 traitements endovasculaires de l’AAA ont eu lieu durant la période de l’étude. Six patients (0,7 %) ont eu besoin d’une conversion tardive vers une chirurgie ouverte. Leur âge moyen était de 71 ans (entre 58 et 83) et la moitié étaient des femmes. La moitié des traitements initiaux concernaient des cas de rupture d’anévrisme. Le temps médian avant la conversion était de 15,6 mois (de 1,7 à 61,3). Les indications de la conversion secondaire (50% urgente, 50% non urgente) incluaient une endofuite persistante de type I (n = 3), une endofuite mixte de type II et de type III (n = 1), une thrombose du greffon (n = 1) et une rupture d’anévrisme (n = 1). Le clampage supracoeliaque a été nécessaire chez la plupart des patients (67%) et les besoins transfusionnels moyens ont été de 2,6 unités. L’explantation totale de l’endogreffe a été nécessaire chez 2 patients (33%), tandis qu’une préservation partielle ou totale de l’endogreffe a été possible chez 4 patients (67%). La durée médiane de l’hospitalisation après la conversion a été de 7 jours (de 6 à 73). On n’a noté aucun cas de mortalité précoce ou perhospitalière après la conversion vers une chirurgie ouverte.
Conclusion : Notre expérience des traitements endovasculaires de l’AAA se caractérise par un taux faible de conversion tardive vers une chirurgie ouverte, la plupart des cas résultant d’une fuite anévrismale persistante. Bien que représentant un défi technique, la conversion tardive peut être sécuritaire. Notre expérience milite en faveur d’une surveillance continue des patients après un traitement endovasculaire de l’AAA.
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