Can J Surg 2012;55(5):312-316
Background: Establishment of the Acute Care Surgical Service (ACSS) has dramatically changed the management of acute, nontrauma surgical patients in Winnipeg, Manitoba. Its formation was partially driven by increasing strain on surgeons and surgical services. We sought to determine surgeon level of burnout and satisfaction with the ACSS.
Methods: All Winnipeg ACSS surgeons were mailed surveys. Burnout was established using the Maslach Burnout Inventory Human Services Survey. Satisfaction was ascertained with a series of questions.
Results:We attained a response rate of 76%. Most surgeons were married men with children. A burnout level of 61% was determined. Although most surgeons felt the ACSS was a positive change in their careers, they felt that operating room accessibility and teaching opportunities were lacking.
Conclusion: Although a high level of burnout exists among ACSS surgeons, most are satisfied with its establishment. Factors such as operating room accessibility and teaching opportunities must be addressed.
Contexte : La création du Service de soins chirurgicaux aigus (SSCA) a considérablement modifié la prise en charge des patients nécessitant une chirurgie aiguë d’origine non traumatique à Winnipeg, au Manitoba. La création du Service a été en partie une réponse aux pressions croissantes exercées sur les chirurgiens et les services chirurgicaux. Nous avons voulu mesurer le degré d’épuisement des chirurgiens et leur degré de satisfaction à l’égard du SSCA.
Méthodes : Tous les chirurgiens du SSCA de Winnipeg ont reçu un questionnaire par la poste. La mesure de l’épuisement a été établie à l’aide du questionnaire MBI (Maslach Burnout Inventory). Quant au degré de satisfaction, nous l'avons vérifié au moyen d’une série de questions.
Résultats : Nous avons obtenu un taux de réponse de 76 %. La plupart des chirurgiens étaient des hommes mariés qui avaient des enfants. Nous avons évalué le degré d’épuisement à 61 %. Même si la plupart des chirurgiens ont estimé que le SSCA avait amélioré leur qualité de vie professionnelle, ils ont dit déplorer certaines lacunes sur le plan de l’accessibilité des salles d’opération et des possibilités d’enseignement.
Conclusion : Bien que le degré d’épuisement soit élevé chez les chirurgiens du SSCA, la plupart se disent satisfaits de sa mise sur pied. Il faudra corriger les facteurs liés à l’accessibilité des salles d’opération et des possibilités d’enseignement.
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