A comparison of breathlessness during spontaneous asthma and
histamine-induced bronchoconstriction
D. Boudreau
A. Styhler
K. Gray-Donald
J.G. Martin
Research Centre of the Montreal Chest Institute of the Royal Victoria
Hospital, Montreal, Quebec, and Department of Epidemiology and
Biostatistics, McGill University,
Montreal, Quebec
(Original manuscript submitted 7/9/93; received in revised form
4/8/94; accepted 10/8/94)
Résumé
Nous avons évalué si la sensation d'essouflement
ressentie au cours d'un test de broncho-provocation à
l'histamine pouvait être utilisée pour identifier les
patients asthmatiques percevant mal leur dyspnée au cours
de la bronchoconstriction spontanée. Nous avons
évalué la perception de la dyspnée produite
par l'asthme ou par une bronchoconstriction induite à
l'histamine chez 17 sujets (10 femmes et 7 hommes). Tous les
sujets présentaient un test de broncho-provocation positif,
une concentration moyenne de 3.0 mg/ml d'histamine produisant
une chute de 20% du VEMS (PC20). Au cours de ce test, la
dyspnée a été mesurée au moyen de
l'échelle de Borg modifiée. Les sujets inscrivaient
leur débit de pointe et les scores de dyspnée
perçus à domicile 4 fois par jour pendant 7 jours
consécutifs. Nos résultats montrent que
l'intensité de la dyspnée ressentie durant le test de
broncho-provocation est variable d'un sujet à l'autre. Pour
une chute du VEMS de 20 %, le score de Borg variait de 0
à 9. Nous avons cependant retrouvé une
corrélation entre le VEMS le plus bas et le score de Borg
correspondant (r = -0.63; p < 0.01).
Chez la plupart des sujets, nous n'avons pas retrouvé de corrélation
entre l'intensité de l'essouflement ressenti
durant une bronchoconstriction spontanée et une
diminution correspondante du débit de pointe. Il n'y avait
pas non plus de corrélation entre la perception de
l'essouflement et l'intensité de la bronchoconstriction. Par
conséquent, la sensation d'essouflement ressentie durant un
test de broncho-provocation à l'histamine ne peut pas
être utilisée pour identifier les asthmatiques percevant
mal leur dyspnée.
Clin Invest Med 1995; 18 (1) : 25-32
Table des matières : MCE vol. 18, no. 1
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