Higher in-hospital mortality in female patients following coronary
artery bypass surgery: a population-based study
Susan B. Jaglal
Jack V. Tu
C. David Naylor
Provincial Adult Cardiac Care Network of Ontario
(Steering
Committee Members: Alnoor Abdulla, Glenn Bartlett,
Donald Beanlands, Robert Chisholm, Martin Goldbach, Neil
McKenzie, Christopher Morgan, John Pym,
Hugh Scully, William Shragge, James Swan)
Clinical Epidemiology Unit, Sunnybrook Health
Sciences Centre, Institute for Clinical Evaluative
Sciences in Ontario, Department of Preventive
Medicine and Biostatistics, University of Toronto,
Toronto, Ontario, and Division of Health Policy
Research and Education, Harvard University,
Boston, Massachusetts
(Original manuscript submitted 17/3/94; received in revised form
14/9/94; accepted 20/9/94)
Résumé
Notre étude a examiné les relations entre le sexe et
la mortalité hospitalière chez les patients subissant
des pontages aorto-coronariens dans la province de l'Ontario. Tous
les patients étudiés ont subi cette opération
entre le 1 avril 1991 et le 31 mars 1992 dans une des 9 institutions
inclues dans l'étude (n = 5,175). Le taux de
mortalité hospitalière non-ajusté était
de 3.3 % et était plus élevé chez les
femmes (5.3 %) que chez les hommes (2.8 %). Une
analyse de régression logistique a
révélé une association entre la
mortalité à
l'hôpital et le sexe féminin (RR = 1.55, IC 95 % =
1.09-2.20) et ce, même après ajustement pour
plusieurs facteurs prédictifs de la mortalité à
l'hôpital. Le taux de mortalité des femmes était
de 1.6 fois supérieur à celui des hommes
après ajustement pour les facteurs suivants :
l'âge, la gravité de la maladie, la classification des
douleurs angineuses, et la co-existence d'autres maladies.
L'étude a également révelé une
association entre la mortalité à l'hôpital et la
présence d'une angine grave instable (RR = 7.51, IC
95 %: 3.71-15.23). L'angine instable était
également plus fréquente chez les femmes, ce qui
porte à croire que la différence observée
entre le taux de mortalité à l'hôpital entre les
deux sexes peut être due à un diagnostic plus tardif
chez les femmes.
Clin Invest Med 1995; 18 (2) : 99-107
Table des matières : MCE vol. 18, no. 2
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