How should excess admission laboratory test utilization be
curtailed?
Paediatricians' preferences
Brian M. Feldman
Derek Stephens
Elaine E.L. Wang
Divisions of Rheumatology, Infectious Diseases and the Clinical
Epidemiology Unit, Department of Paediatrics, The Hospital for Sick
Children and the University of Toronto, Toronto, Ontario
(Original manuscript submitted 17/3/94; received in revised form
14/6/95; accepted 10/7/95)
Résumé
Les tests de routine à l'admission des malades sont
coûteux et rarement influents. Des stratégies pour en
réduire le nombre ont été proposées.
Cependant, des doutes persistent sur ce qu'il convient de
désigner comme tests de routine à l'admission. Nos
objectifs étaient de répondre à cette question
et de déterminer la méthode la plus acceptable pour
réduire le nombre de tests. Soixante-cinq médecins
de classes d'âge variées ont été choisis
au hasard dans un hôpital d'enseignement pédiatrique.
On leur a demandé de répondre à un
questionnaire sur le rôle des tests de routine et les
préférences parmi 6 stratégies de
réduction de la demande de tests. Soixante pour cent des
répondants pensaient que la demande dépassait le
besoin, et 89 % étaient d'accord pour participer au
choix d'une stratégie de réduction du nombre de
tests. Environ la moitié des répondants jugeaient
que la mesure de l'hémoglobine et l'analyse d'urine
étaient des tests de routine à l'admission; des
proportions plus faibles de médecins mentionnaient une
grande variété d'autres tests. Les médecins
qui pensaient que tout patient admis devait être testé
étaient plus âgés, diplômés de
plus longue date, et exerçaient davantage la
médecine communautaire. Des stratégies
éducatives pour réduire les tests étaient
mieux acceptées que des stratégies administratives.
Nous concluons qu'un nombre important de médecins
seraient en faveur d'essais destinés à implanter des
stratégies de réduction du nombre de tests dans les
hôpitaux pédiatriques. Les hôpitaux qui
souhaiteraient souscrire à cette politique devraient s'orienter
vers des stratégies éducatives parce que celles-ci ont
la préférence du corps médical.
Clin Invest Med 1995; 18 (6) : 502-509
Table des matières : MCE vol. 18, no. 6
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