Clin Invest Med 1996; 19 (3): 161-170
This article was presented as part of the Canadian Society for Clinical Investigation's theme symposium, "Susceptibility to Common Disease," held Sept. 14, 1995, in Montreal.
(Original manuscript submitted Sept. 26, 1995; received in revised form Dec. 20, 1995; accepted Jan. 10, 1996)
Copyright 1996, Canadian Medical Association
Data sources and selection: Current literature, including studies of Canadian families with genetic mutations by the author, on the role of genetic factors in dyslipidemia and atherosclerosis.
Data extraction: Studies that have shown effects of gene products on plasma levels of cholesterol and lipids and subsequent atherogenesis.
Data synthesis: Studies in families with rare mutations indicate that a single genetic change has a profound effect on phenotype, but the possible clinical application of this information is restricted mainly to members of the extended family. In contrast, studies carried out in large populations show that many genetic factors each have a small impact on phenotype and that these effects are further obscured by environmental factors. The clinical relevance of such findings is unclear.
Conclusions: Ideally, the information gained from new molecular approaches to identifying the determinants of the intermediate phenotypes of atherosclerosis should be integrated into evidence-based practice. However, the complicating factors are formidable. The use of genetic information to identify subjects at high risk of the clinical end points of atherosclerosis and to enhance health care delivery to such subjects is questionable.
Origine et sélection des données : Articles récents sur le rôle des facteurs génétiques dans les dyslipidémies et l'athérosclérose, y compris les études par l'auteur de familles canadiennes porteuses de mutations.
Extraction des données : Études ayant démontré des effets des produits géniques sur les niveaux plasmatiques de cholestérol et de lipides, avec athérogénèse subséquente.
Synthèse des données : Les études portant sur des familles avec des mutations rares montrent qu'une seule modification génétique produit un effet marqué sur le phénotype, mais l'applicabilité clinique potentielle de ces observations se limite surtout à la famille élargie. Quant aux études portant sur de vastes populations, elles ont démontré que de multiples facteurs génétiques ont chacun un impact phénotypique limité et que, de plus, cet impact est masqué par des facteurs de l'environnement. L'applicabilité clinique de ces observations est incertaine.
Conclusions : L'idéal serait de pouvoir intégrer dans la pratique courante fondée sur des données probantes les connaissances provenant des nouvelles méthodes moléculaires d'identification des déterminants des phénotypes intermédiaires de l'athérosclérose. Par contre, les facteurs en jeu sont extrêmement complexes. Il y a lieu de remettre en question la pratique consistant à employer l'information génétique afin d'identifier les sujets qui courent un risque élevé d'être atteints éventuellement d'athérosclérose et à offrir de meilleurs soins de santé à ces personnes.