Clin Invest Med 1996; 19 (3): 179-183
(Original manuscript submitted Sept. 12, 1995; received in revised form Jan. 3, 1996; accepted Jan. 19, 1996)
Copyright 1996, Canadian Medical Association
Design: Retrospective chart review.
Setting: Oncology outpatient department in a tertiary care hospital.
Patients: Ninety women 18 to 70 years of age with early-stage breast cancer who were diagnosed in 1990. Fifty-one of the women were treated through clinical trials and 39 were treated outside of clinical trials.
Outcome measures: Number of blood tests, telephone calls, clinic visits and imaging procedures as well as intensity of chemotherapy and use of radiation therapy. The age of the patient and the stage of disease were important covariates.
Results: After the analysis was controlled for patient age and stage of disease, patients treated through a clinical trial were more likely to receive standard-dose chemotherapy (p = 0.020, 95% confidence interval 1.20 to 200.73) and more frequent blood tests (p < 0.001, 95% confidence interval 1.02 to 1.13) than other patients treated in the clinic.
Conclusions: Our results provide a plausible mechanism for the observed survival advantage for participants in clinical trials in oncology. Further study is called for. If these results are confirmed, they have important implications for informed consent to participate in clinical trials and for clinical practice.
Conception : Étude rétrospective des dossiers.
Contexte : Clinique externe d'oncologie dans un hôpital de soins tertiaires.
Sujets : Des femmes âgées de 18 à 70 ans (n = 90) chez lesquelles un diagnostic de cancer de sein à un stade précoce a été porté en 1990. Les traitements ont été prodigués dans le cadre d'études cliniques (n = 51) ou à la clinique régulière (n = 39).
Mesures des résultats : Le nombre d'analyses sanguines, d'appels téléphoniques, de visites à la clinique et d'analyses d'imagerie a été compilé de même que l'intensité de la chimiothérapie et l'emploi de la radiothérapie. L'âge des patientes et le stade de la maladie étaient des covariables importantes.
Résultats : Après ajustement pour l'âge et le stade de la maladie, les patientes traitées dans le cadre d'une étude clinique étaient plus susceptibles d'avoir reçu une chimiothérapie à dose standard (p = 0,02, intervalle de confiance [IC] à 95 %, 1,2 à 200,73) et d'avoir eu des analyses sanguines plus fréquentes (p < 0,001, IC à 95 %, 1,02 à 1,13) que les autres patientes traitées de la clinique.
Conclusions : Ces résultats fournissent une explication vraisemblable pour le meilleur taux de survie observé dans les études cliniques en oncologie. Une évaluation plus poussée s'impose. La confirmation de ces résultats au aurait des répercussions importantes en ce qui concerne le consentement éclairé pour participer à des études cliniques et pour la pratique clinique.