What difference does it make to be treated in a clinical trial? A pilot study

Charles Weijer, MD, MSc
Benjamin Freedman, PhD
Abraham Fuks, MD, CM
James Robbins, PhD
Stanley Shapiro, PhD
Myriam Skrutkowska, BScN

Clin Invest Med 1996; 19 (3): 179-183

résumé


Dr. Weijer is a Medical Research Council of Canada fellow and is with the Clinical Trials Research Group, McGill University; Dr. Freedman is a professor at the Center for Medicine, Ethics and Law, McGill University; Dr. Fuks is Dean of Medicine at McGill University, Montreal, Que.; Dr. Robbins is associate professor in the Department of Pediatrics, University of Arkansas for Medical Sciences, Little Rock, Ark.; Dr. Shapiro is a professor in the Department of Epidemiology and Biostatistics, McGill University; and Ms. Skrutkowska is a research coordinator with the Clinical Trials Research Group, McGill University, Montreal, Que.

(Original manuscript submitted Sept. 12, 1995; received in revised form Jan. 3, 1996; accepted Jan. 19, 1996)

Copyright 1996, Canadian Medical Association


Abstract

Objective: Pilot study to characterize treatment differences between patients treated in clinical trials and those treated in a clinical setting. Previous studies have shown higher survival rates for participants in trials of cancer therapy. This difference is observed even after rates are adjusted for important covariates such as age and stage of disease.

Design: Retrospective chart review.

Setting: Oncology outpatient department in a tertiary care hospital.

Patients: Ninety women 18 to 70 years of age with early-stage breast cancer who were diagnosed in 1990. Fifty-one of the women were treated through clinical trials and 39 were treated outside of clinical trials.

Outcome measures: Number of blood tests, telephone calls, clinic visits and imaging procedures as well as intensity of chemotherapy and use of radiation therapy. The age of the patient and the stage of disease were important covariates.

Results: After the analysis was controlled for patient age and stage of disease, patients treated through a clinical trial were more likely to receive standard-dose chemotherapy (p = 0.020, 95% confidence interval 1.20 to 200.73) and more frequent blood tests (p < 0.001, 95% confidence interval 1.02 to 1.13) than other patients treated in the clinic.

Conclusions: Our results provide a plausible mechanism for the observed survival advantage for participants in clinical trials in oncology. Further study is called for. If these results are confirmed, they have important implications for informed consent to participate in clinical trials and for clinical practice.

Résumé

Objectif : Étude pilote ayant pour objectif de déterminer les différences de traitement entre les patients traités dans une étude clinique et les patients traités dans un cadre clinique régulier. Des études antérieures ont démontré des taux de survie supérieurs chez les sujets d'études cliniques de traitement du cancer. Cette différence était présent même après ajustement des taux de survie pour des covariables importantes, tels que l'âge et le stade de la maladie.

Conception : Étude rétrospective des dossiers.

Contexte : Clinique externe d'oncologie dans un hôpital de soins tertiaires.

Sujets : Des femmes âgées de 18 à 70 ans (n = 90) chez lesquelles un diagnostic de cancer de sein à un stade précoce a été porté en 1990. Les traitements ont été prodigués dans le cadre d'études cliniques (n = 51) ou à la clinique régulière (n = 39).

Mesures des résultats : Le nombre d'analyses sanguines, d'appels téléphoniques, de visites à la clinique et d'analyses d'imagerie a été compilé de même que l'intensité de la chimiothérapie et l'emploi de la radiothérapie. L'âge des patientes et le stade de la maladie étaient des covariables importantes.

Résultats : Après ajustement pour l'âge et le stade de la maladie, les patientes traitées dans le cadre d'une étude clinique étaient plus susceptibles d'avoir reçu une chimiothérapie à dose standard (p = 0,02, intervalle de confiance [IC] à 95 %, 1,2 à 200,73) et d'avoir eu des analyses sanguines plus fréquentes (p < 0,001, IC à 95 %, 1,02 à 1,13) que les autres patientes traitées de la clinique.

Conclusions : Ces résultats fournissent une explication vraisemblable pour le meilleur taux de survie observé dans les études cliniques en oncologie. Une évaluation plus poussée s'impose. La confirmation de ces résultats au aurait des répercussions importantes en ce qui concerne le consentement éclairé pour participer à des études cliniques et pour la pratique clinique.


CIM June 1996 / MCE Juin 1996
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