Research in medical schools: rationale, priorities, roles and balance

Stuart M. MacLeod, MD, PhD

Clin Invest Med 1996; 19 (3): 204-213

résumé


Dr. MacLeod is Professor, Departments of Clinical Epidemiology and Biostatistics, Medicine and Pediatrics, McMaster University; Director, Father Sean O'Sullivan Research Centre, St. Joseph's Hospital; former Dean, Faculty of Health Sciences, McMaster University, Hamilton, Ont.

Copyright 1996, Canadian Medical Association


Abstract

Although medical schools traditionally rest on the "three-legged stool" of research, education and service, it may often seem to the outsider that research is ascendant. In the past 50 years, medical schools' research success has been abundant; they are often most secure in contemplating their indispensable role in this domain. Recently, however, growing criticism of educational programs and increased competition for service responsibility (and the attendant revenue) from the nonacademic and private sectors have fuelled asymmetry. Research may well be the best bulwark against diminished importance or mediocrity, but it should be fortified by a new balance in which the medical schools' mission in education and service is reinforced. Unipolar concentration on the understanding of disease mechanisms must be eschewed in favour of a blended program of basic, clinical and population health sciences. Medical schools must pay greater attention to their responsibilities for training graduate students in a variety of health-related disciplines; in the future, nonphysician health care professionals will increasingly share the scientific preparation and views of physicians as they work in multiprofessional teams. Research will continue to thrive in the medical school of the future, but success will come from a careful assessment of current realities and a strategic resetting of priorities.

Résumé

Bien que les facultés de médecine s'appuient traditionnellement sur les trois axes de la recherche, de l'enseignement et des services de santé, il peut paraître de l'extérieur que la recherche est l'étoile qui monte. Depuis 50 ans, les programmes de recherche des facultés de médecine ont connu de grands succès et elles se sentent à l'aise de constater leur rôle indispensable dans ce domaine. Par contre, cet équilibre semble précaire devant les critiques croissantes à l'endroit des programmes d'enseignement et la concurrence accrue pour les services de santé (et les revenus qui en découlent) de la part des secteurs non universitaires et privé. Sans doute la recherche est-elle la meilleure protection contre la perte de renommée, voire la médiocrité, mais elle devrait être consolidée par un nouvel équilibre dans lequel les missions d'enseignement et de prestation des services seraient également renforcées. La tendance à se concentrer sur l'élucidation de la physiopathologie des maladies devrait être remplacée par un programme intégrant les sciences fondamentales, les sciences cliniques et l'étude de la santé de la population. Les facultés de médecine doivent s'attarder davantage à leurs responsabilités de former des candidats aux études supérieures dans les différents champs des sciences de la santé. Il faut prévoir que, dans le domaine de la santé, les professionnels non médecins partageront de plus en plus la même préparation scientifique et les points de vue des médecins à cause des équipes multidisciplinaires. La recherche continuera de se développer dans les facultés de médecine de l'avenir, mais son succès dépendra d'une réévaluation critique du présent de même que d'une stratégie de redéfinition des priorités.
CIM June 1996 / MCE Juin 1996
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