Gene therapy: here to stay
Ian D. Dubé, PhD; Denis Cournoyer, MD
Canadian Medical Association Journal 1995; 152:
1605-1613
[résumé]
Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. Ian D.
Dubé, University of Toronto, Rm. 77, 100 College
St., Toronto ON M5G 1L5; or Dr. Denis Cournoyer, Division
of Hematology, Montreal
General Hospital, 1650 Cedar Ave., Montreal QC H3G 1A4
Abstract
Advances in biotechnology have brought gene therapy to the
forefront of medical research.
The feasibility of gene transfer was first demonstrated in
experiments using tumour viruses.
This led to the development of a variety of viral and nonviral
methods for the genetic
modification of somatic cells. Two main approaches emerged:
in-vivo modification, in which
gene transfer vehicles are delivered directly into patients, and
ex-vivo manipulation, in
which cells from the patient are grown in culture, genetically
modified and then returned to
the patient. In 1990, shortly after the safety of retrovirus-
mediated gene transfer was demonstrated in patients with
malignant melanoma, the first
clinical trial of gene therapy was initiated for adenosine
deaminase deficiency. Since then,
the number of clinical protocols initiated worldwide has
increased exponentially. Although
some clinical trials now in progress are concerned with
relatively rare inborn errors of
metabolism, most are concerned with more commonly encountered
cancers and infectious
diseases. Preliminary results suggest that by the turn of the
century the dream of treating
diseases by replacing or supplementing the products of defective
genes or introducing
novel therapeutic genes will become a reality.
See also: DNA-based vaccines: new
possibilities for disease prevention and treatment
Résumé
Les progrès de la biotechnologie ont placé la
génothérapie
à l'avant-scène de la recherche médicale. On
a
démontré pour la première fois dans le cadre
d'expériences
sur des virus oncogènes la possibilité de
transférer des
gènes. Ces expériences ont débouché
sur la mise au point
de tout un éventail de méthodes virales et non
virales de modification
génétique de cellules somatiques. Deux grandes
stratégies se sont
dégagées : la modification in-vivo, dans le
cadre de laquelle les
vecteurs de transfert de gènes sont injectés
directement aux patients, et la
manipulation ex-vivo, dans le cadre de laquelle des cellules de
patients sont
cultivées dans des cultures, modifiées
génétiquement et
réinjectées ensuite au patient. En 1990, peu
après que l'on ait
démontré la sécurité du transfert de
gènes à
médiation par rétrovirus chez des patients atteints
de mélanome
malin, on a procédé au premier essai clinique de
génothérapie pour la carence en adénosine
désaminase.
Depuis, le nombre de protocoles cliniques mis au point à
l'échelle mondiale
a grimpé en flèche. Même si certains essais
cliniques en cours
portent sur des défauts innés relativement rares du
métabolisme, la
plupart portent sur les cas plus fréquents de maladies
infectieuses et de cancers
acquis. Les résultats préliminaires indiquent que
d'ici au tournant du
siècle, le rêve qui consiste à traiter des
maladies en
remplaçant ou complétant les produits de
gènes défectueux
ou en implantant de nouveaux gènes thérapeutiques
deviendra
réalité.
Voir aussi : DNA-based vaccines: new
possibilities for disease prevention and treatment
CMAJ May 15, 1995 (vol 152, no 10)
/ JAMC le 15 mai 1995 (vol 152, no 10)