Canadian Medical Association Journal 1995; 152: 1071-1076
[résumé]
Design: Mailed survey.
Setting: Saskatchewan.
Participants: All 48 pediatricians and half (394) of the family physicians (FPs) and general practitioners (GPs) practising in Saskatchewan received a questionnaire. The numbers of physicians who completed it were 24 and 249 respectively.
Results: The pediatricians were more likely than the other physicians to be aware of FAS and to have diagnosed at least one case of FAS. Among the FPs and GPs, the year of graduation from medical school was a significant factor in their knowledge of FAS and their diagnostic practices. Those who graduated before 1974, the year FAS was first described in the medical literature, were less likely than the more recent graduates to be aware of FAS and to ask their patients about alcohol use during pregnancy but were more likely to feel comfortable discussing alcohol-related issues in families. All of the groups reported a need for more information about FAS and for resources on alcohol-related issues in general.
Conclusions: Saskatchewan physicians are aware of FAS but have expressed a need for more information about FAS, particularly for parents, as well as physician training materials and information about where to refer patients with FAS and parents with alcohol-related problems.
Conception : Sondage postal.
Contexte : Saskatchewan.
Participants : Les 48 pédiatres et la moitié (394) des médecins de famille (MF) et des omnipraticiens (OP) actifs en Saskatchewan ont reçu le questionnaire (24 et 249 respectivement l'ont rempli).
Résultats : Les pédiatres étaient plus susceptibles que les autres médecins de connaître l'existence du SAF et d'avoir diagnostiqué au moins un cas de SAF. Chez les MF et les OP, l'année de l'obtention du diplôme en médecine a joué un rôle important dans leur connaissance du SAF et leurs pratiques de diagnostic. Ceux qui ont obtenu leur diplôme avant 1974, année au cours de laquelle le SAF a été décrit pour la première fois dans des publications médicales, étaient moins susceptibles que les diplômés plus jeunes d'être au courant du SAF et d'interroger leurs patientes au sujet de leur consommation d'alcool au cours de la grossesse. Ils étaient toutefois plus susceptibles de se sentir à l'aise d'aborder les problèmes d'alcool dans les familles. Tous les groupes ont déclaré avoir besoin de plus de renseignements sur le SAF et de documents de référence sur les problèmes liés à l'alcool en général.
Conclusions : Les médecins de la Saskatchewan connaissent le SAF mais ont dit avoir besoin de plus de renseignements à ce sujet, particulièrement pour les parents, ainsi que de documents de formation pour eux et d'information sur les centres où ils peuvent envoyer leurs patients atteints de SAF et les parents qui ont des problèmes d'alcool.