Could changes in the wheelchair delivery system improve safety?

R. Lee Kirby, MD, FRCPC; Stephen G. Coughlan, LLB, PhD; Michael Christie, LLB

Canadian Medical Association Journal 1995; 153: 1585-1591

[résumé]


Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. R. Lee Kirby, Dalhousie University, c/o Nova Scotia Rehabilitation Centre, 1341 Summer St., Halifax NS B3H 4K4

Abstract

Despite emerging evidence about the high incidence and severity of wheelchair-related injuries, regulations governing wheelchair safety are almost nonexistent in Canada. The authors believe that, to improve wheelchair safety, a concerted effort by government, manufacturers, purchasing groups, users and clinicians is needed. Health Canada's Health Protection Branch should treat wheelchairs as medical devices (as defined in the Food and Drugs Act 1985) and improve its injury-reporting network. Manufacturers should give a higher priority to safety in wheelchair design, improve their educational materials and formalize postmarketing surveillance. Purchasing groups should try to ensure that they do not stifle innovation in wheelchair design by setting unrealistic reimbursement ceilings and should use their market power more effectively. Users should obtain their wheelchairs in specialized settings, heed safety warnings and make more effective use of litigation when such action is! warranted. Clinicians should ensure that patients are equipped with the most appropriate wheelchair for their needs, that they are given adequate training in safe wheelchair use and that they understand the dangers involved. Rapid changes in wheelchair technology and emerging evidence about the high incidence and severity of injuries related to wheelchair use suggest that such changes are needed in the wheelchair delivery system.

Résumé

Même si on commence à réunir des preuves sur l'incidence élevée et la gravité des blessures liées aux fauteuils roulants, il n'existe à peu près aucune réglementation sur la sécurité des fauteuils roulants au Canada. Les auteurs soutiennent qu'un effort concerté du gouvernement, des fabricants, des groupes d'acheteurs, des utilisateurs et des cliniciens s'impose si l'on veut améliorer la sécurité des fauteuils roulants. La Direction générale de la protection de la santé de Santé Canada devrait traiter les fauteuils roulants comme des «appareils médicaux», (au sens de la Loi de 1985 sur les aliments et drogues) et améliorer son réseau de déclaration des blessures. Les fabricants devraient accorder une plus grande priorité à la sécurité de la conception des fauteuils roulants, améliorer leurs documents d'information et structurer la surveillance après vente. Les groupes d'acheteurs devraient essayer de veiller à ce que des plafonds de remboursement non réalistes n'étouffent pas l'innovation dans la conception des fauteuils roulants, et utiliser leur pouvoir d'achat plus efficacement. Les utilisateurs devraient acheter leurs fauteuils roulants auprès de spécialistes, respecter les consignes de sécurité et recourir plus efficacement aux litiges lorsqu'ils sont justifiés. Les cliniciens devraient veiller à ce que les patients soient dotés du fauteuil roulant qui répond le mieux à leurs besoins, reçoivent une formation suffisante sur son utilisation sécuritaire et comprennent les dangers possibles. L'évolution rapide de la technologie et les preuves qui commencent à se faire jour au sujet de l'incidence élevée et de l a gravité des blessures liées aux fauteuils roulants indiquent que de tels changements s'imposent dans tous les étapes de l'approvisionnement des fauteuils roulants.
CMAJ December 1, 1995 (vol 153, no 11) / JAMC le 1er décembre 1995 (vol 153, no 11)