How has extracorporeal shock-wave lithotripsy changed the treatment of urinary stones in Quebec?

Adrian R. Levy, MSc; Maurice McGregor, MD

Mr. Levy is a member of the Health Services and Outcomes Research Group, Division of Clinical Epidemiology, Royal Victoria Hospital, Montreal, Que. Dr. McGregor is in the Department of Medicine, Royal Victoria Hospital, and a consultant to the Conseil d'évaluation des technologies de la santé du Québec, Montreal, Que.

This article is based on a report prepared for the Conseil d'évaluation des technologies de la santé du Québec.

Canadian Medical Association Journal 1995; 153: 1729-1736

[résumé]


Paper reprints of the full text may be obtained from: Conseil d'évaluation des technologies de la santé du Québec, 800 Place Victoria, PO Box 215, Montreal QC H4Z 1E3

Correspondence to: Mr. Adrian R. Levy, Health Services and Outcomes Research Group, Division of Clinical Epidemiology, Department of Medicine, Royal Victoria Hospital, Ross 4.29, 687 Pine Ave. W, Montreal QC H3A 1A1


Abstract

Objectives: To determine the number of people who underwent treatment of urinary stones in Quebec before and after the introduction of extracorporeal shock-wave lithotripsy (ESWL) and to determine how the introduction of ESWL influenced resource utilization.

Design: Before-after study; data were obtained from administrative databases and hospital-based cost estimates.

Setting: The 68 acute care hospitals in Quebec in which treatment of urinary stones is undertaken.

Patients: Quebec residents admitted to hospital for treatment of urinary stones between the fiscal years 1984 and 1992.

Outcome measures: Number of people treated for urinary stones per year, total number of procedures per year (including open surgery, percutaneous procedures, retrograde procedures and ESWL), and annual resources (including number of hospital bed-days and direct costs) for treatment of urinary stones used overall and in hospitals with and without ESWL services.

Results: Over the study period the number of people treated for urinary stones increased by 59%. As well, the combined frequency of ESWL and surgery (the two main treatment methods) increased by 107%. These increases were largely due to rates of treatment that grew by 52% among women and by 34% among men. The total number of hospital bed-days decreased by 28%, which reflected shorter hospital stays for ESWL. However, despite this decrease, the total direct annual costs were 7% higher in 1992 than in 1984 because of the increased numbers of people treated and procedures performed. In the three hospitals that offered ESWL the number of hospital bed-days and the direct costs of treating urinary stones increased by 49% and $2.5 million respectively. In the 65 other hospitals these figures decreased by 41% and about $2.9 million respectively.

Conclusions: Because of increased intervention rates the total cost of treating urinary stones has risen since the introduction of ESWL. The introduction of ESWL has also been associated with a shift in the use of resources for treating urinary stones to hospitals with a lithotriptor. The reasons for the increased intervention rates are unknown. However, given the possibility of negative health effects and the increased costs, studies to determine whether the increased rates improve health outcomes are warranted.

Editorial: Necromancing the stones


Résumé

Objectifs : Déterminer le nombre de personnes qui ont été traitées pour des calculs de l'appareil urinaire au Québec avant et après l'apparition de la lithotripsie extracorporelle par ondes de choc (LEOC) et déterminer quel effet la mise en oeuvre de la LEOC a eu sur l'utilisation des ressources.

Conception : Étude avant-après; les données ont été tirées de bases de données administratives et d'estimations de coûts établies par les hôpitaux.

Contexte : Les 68 hôpitaux de soins actifs du Québec qui offrent le traitement des calculs de l'appareil urinaire.

Patients : Résidents du Québec hospitalisés pour traitement de calculs de l'appareil urinaire entre les exercices 1984 et 1992.

Mesures des résultats : Nombre de personnes traitées pour des calculs de l'appareil urinaire par année, nombre total d'interventions par année (y compris chirurgie ouverte, interventions percutanées, interventions rétrogrades et LEOC), et ressources utilisées chaque année (y compris nombre de jours-lits d'hospitalisation et coûts directs) pour le traitement de calculs de l'appareil urinaire, dans l'ensemble et dans les hôpitaux avec et sans service de LEOC.

Résultats : Au cours de la période d'étude, le nombre de personnes traitées pour des calculs de l'appareil urinaire a augmenté de 59 %. En outre, la fréquence combinée des LEOC et des interventions chirurgicales (les deux principales méthodes de traitement) a augmenté de 107 %. Ces augmentations ont été attribuables en grande partie aux taux de traitement qui ont augmenté de 52 % chez les femmes et de 34 % chez les hommes. Le nombre total de jours-lits d'hospitalisation a diminué de 28 %, parce que les hospitalisations pour LEOC sont plus brèves. Malgré cette diminution, toutefois, le total des coûts annuels directs avait augmenté de 7 % en 1992 par rapport à 1984 parce que le nombre des personnes traitées et celui des interventions pratiquées ont augmenté. Dans les trois hôpitaux qui offraient des services de LEOC, le nombre de jours-lits d'hospitalisation et les coûts directs de traitement des calculs urinaires ont augmenté de 49 % et de 2,5 millions de dollars respectivement. Dans les 65 autres hôpitaux, ces chiffres ont diminué de 41 % et d'environ 2,9 millions de dollars respectivement.

Conclusions : À cause des taux accrus d'intervention, le coût total du traitement des calculs de l'appareil urinaire a augmenté depuis la mise en service de la LEOC. On a aussi établi un lien entre l'apparition de la LEOC et un déplacement de l'utilisation des ressources servant à traiter les calculs de l'appareil urinaire vers les hôpitaux dotés d'un lithotripseur. On ne sait pas pourquoi les taux d'intervention ont augmenté. Étant donné toutefois les effets négatifs possibles sur la santé et les coûts accrus, des études visant à déterminer si les taux accrus améliorent les résultats sur la santé sont justifiées.

Éditorial : Necromancing the stones


CMAJ December 15, 1995 (vol 153, no 12) / JAMC le 15 décembre 1995 (vol 153, no 12)