Vaccination status of infants discharged from a neonatal intensive care unit

Sreelatha Meleth, BSc, MA; Leanne S. Dahlgren; Rajini Sankaran, MD, FRCPC; Koravangattu Sankaran, MD, FRCPC, FCCM

Canadian Medical Association Journal 1995; 153: 415-419

[résumé]


Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. Koravangattu Sankaran, Department of Pediatrics, Royal University Hospital, Saskatoon SK S7N OW8

Abstract

Objective: To determine the vaccination rate among infants discharged from a neonatal intensive care unit (NICU) and factors affecting that rate.

Design: Cross-sectional survey conducted when the children were 12 to 18 months of age.

Setting: NICU at the Royal University Hospital, Saskatoon, Sask.

Participants: All 395 infants discharged from the NICU between Jan. 1 and June 30, 1992.

Main outcome measures: Vaccination rate, ethnic background (native or non-native), place of residence (urban or rural), health status (number of days spent in the NICU), reasons for delay in or incomplete vaccinations (those involving parents' responsibility, infant illness or contraindications).

Results: Of the 395 infants, 20 (5.0%) had died and incomplete information was available for 30 (7.6%). Complete data were available for 345 (87.3%). Of the infants for whom data were available, 8 (2.3%) had never been vaccinated and 142 (41.2%) had a delayed vaccination schedule or had not completed their scheduled vaccinations. Only 195 (56.6%) of the infants had received a full vaccination series. Non-native ethnic background was a predictor of completed vaccinations (odds ratio [OR] 5.40, 95% confidence interval [CI] 3.05 to 9.52). In a univariate model, urban area of residence was not a significant predictor of vaccination status, but when ethnic background was controlled for in a multivariate logistic regression analysis, urban area of residence was found to be inversely associated with completed vaccinations (OR 0.34, 95% CI 0.15 to 0.79). The number of days the child had spent in the NICU was not a significant predictor of vaccination status.

Conclusion: The vaccination rate of infants discharged from the NICU is not optimal. Urban native children appears to be at risk of not being vaccinated. Non-native infants are five times more likely than native infants to have completed all of their scheduled vaccinations. Methods to improve the rate of completed vaccinations, especially for native children, must be sought and tested.


Résumé

Objectif : Déterminer le taux de vaccination des nouveau-nés libérés d'une unité néonatale des soins intensifs (UNSI) et les facteurs qui agissent sur ce taux.

Conception : Enquête transversale effectuée lorsque les enfants avaient de 12 à 18 mois.

Contexte : UNSI du Royal University Hospital, Saskatoon (Sask.).

Participants : Les 395 nouveau-nés libérés de l'UNSI entre le 1er janv. et le 30 juin 1992.

Principales mesures des résultats : Taux de vaccination, antécédents ethniques (enfants autochtones ou non autochtones), lieu de résidence (urbain ou rural), état de santé (nombre de jours passés à l'UNSI), motif des vaccins en retard ou incomplets (responsabilité des parents, maladie du nouveau-né ou contre-indication).

Résultats : Sur les 395 nouveau-nés, 20 (5,0 %) étaient morts et les renseignements étaient incomplets dans 30 cas (7,6 %). Des données complètes étaient disponibles sur 345 (87,3 %) nouveau-nés. Parmi les nouveau-nés sur lesquels des données étaient disponibles, 8 (2,3 %) n'avaient jamais été vaccinés et 142 (41,2 %) avaient des vaccins en retard ou incomplets. Seulement 195 (56,6 %) des nouveau-nés avaient reçu une série complète de vaccins. L'ascendance ethnique non autochtone était un prédicteur de vaccination complète (ratio des probabilités [RP] de 5,40, intervalle de confiance [IC] à 95 %, 3,05 à 9,52). Dans un modèle univarié, le lieu de résidence urbain n'était pas un prédicteur significatif de l'état de la vaccination, mais lorsqu'on a tenu compte des antécédents ethniques dans une analyse de régression logistique multivariée, on a constaté un lien inverse entre le lieu de résidence urbain et les vaccinations complètes (RP de 0,34, IC à 95 %, 0,15 à 0,79). Le nombre de jours que l'enfant avait passés à l'UNSI n'était pas un prédicteur significatif de l'état de la vaccination.

Conclusion : Le taux de vaccination des nouveau- nés libérés de l'UNSI n'est pas optimal. Les enfants autochtones en milieu urbain semblent à risque de ne pas être vaccinés. Les nouveau-nés non autochtones ont cinq fois plus de chance que les nouveau-nés autochtones d'avoir reçu tous les vaccins prévus. Il faut chercher des façons d'améliorer le taux de vaccination complète, spécialement dans le cas des enfants autochtones, et en faire l'essai.


CMAJ August 15, 1995 (vol 153, no 4) / JAMC le 15 août 1995 (vol 153, no 4)