Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 1995-1996

Journal de l'Assocation médicale canadienne 1995; 153 : 598-604
Santé Canada, 1995
Reproduit avec la permission du Ministre des Approvisionnements et Services, 1996


Demandes de tirés à part du rapport original (Relevé des maladies transmissibles au Canada 1995; 21 : 105­113) : Eleanor Paulson, rédactrice, RMTC, Bureau de l'épidémiologie des maladies transmissibles, Laboratoire de lutte contre la maladie, Parc Tunney, Ottawa ON K1A 0L2.
La composition antigénique du vaccin antigrippal a été revue pour la saison 1995­1996. Les recommandations concernant l'utilisation des vaccins sont les mêmes que pour la saison 1994­1995. La présente déclaration comporte des recommandations destinées aux personnes infectées par le VIH et contient des renseignements de base sur l'immunisation contre la grippe en général. La présente déclaration est plus explicite que les précédentes en ce qui a trait aux effets secondaires graves qui peuvent être causés par le chlorhydrate d'amantadine. De même, nous avons modifié la présentation du tableau indiquant la posologie recommandée pour le chlorhydrate d'amantadine selon l'âge du sujet et la fonction rénale afin de le rendre plus clair.

Contenu


Il existe au Canada deux mesures qui permettent de réduire les effets de la grippe : l'immunoprophylaxie au moyen du vaccin inactivé (virus tué) et la chimioprophylaxie ou le traitement antiviral contre la grippe (amantadine). La vaccination annuelle des personnes à haut risque avant la saison grippale constitue actuellement le meilleur moyen de réduire les effets de la grippe.

Les virus de la grippe A sont classés en sous­types d'après des critères antigéniques, soit la présence de deux antigènes de surface : l'hémagglutinine (H) et la neuraminidase (N). On a identifié trois sous­types d'hémagglutinine (H1, H2 et H3) et deux sous­types de neuraminidase (N1 et N2) parmi les virus grippaux A à l'origine d'épidémies chez l'homme. L'immunité à l'égard de ces antigènes -- en particulier à l'égard de l'hémagglutinine -- réduit le risque d'infection et la gravité de la maladie en cas d'infection. La protection conférée par une infection due à un sous­type particulier est faible voire inexistante face aux autres sous­types. Qui plus est, la variation antigénique (dérive antigénique) qui se produit avec le temps à l'intérieur d'un sous­type peut être telle que l'infection par une souche ou l'administration d'un vaccin contenant cette souche peut ne pas immuniser le patient contre des souches faiblement apparentées du même sous­type. Bien que les virus grippaux B aient une plus grande stabilité antigénique que les virus grippaux A, on observe néanmoins une variation antigénique. Pour ces raisons, d'importantes épidémies d'affections respiratoires causées par ces nouveaux variants grippaux continuent de survenir. On se fonde sur les caractéristiques antigéniques des souches actuelles et émergentes pour choisir les souches virales à inclure dans le vaccin élaboré chaque année.

Durant la saison 1994­1995, l'activité grippale a débuté assez tardivement et a été modérée. Elle a commencé à s'intensifier en janvier 1995 et était associée tant au virus A (H3N2 étant le sous­type le plus souvent signalé) qu'au virus B. Entre octobre 1994 et juin 1995, 1 063 cas de grippe A ont été déclarés, le virus étant le plus actif à la fin de février. Le bilan des infections à virus grippal B s'établissait, pour sa part, à 358 cas pendant la même période. Bien que le nombre de cas déclarés ait atteint un sommet à la mi­mars, il est demeuré relativement stationnaire jusqu'à la fin d'avril.

Un sommaire de l'activité grippale au Canada pour la saison 1994­1995 doit paraître dans un numéro à venir du Relevé des maladies transmissibles au Canada.

Voici les résultats des travaux achevés de caractérisation des souches auxquels appartiennent les isolats soumis au Laboratoire de lutte contre la maladies entre le 1er octobre 1994 et le 15 juin 1995 : 30 des 93 isolats du virus de type A (H3N2), en particulier ceux de février, s'apparentaient à A/Beijing/32/92, et sur les 63 autres, qui ont été soumis surtout à la fin de la saison, on comptait 46 souches analogues à A/Shangdong/09/93 et 17 à A/Johannesburg/33/94. Pour ce qui est des isolats du virus grippal B, 49 se distinguaient sur le plan antigénique du virus analogue à B/Panama/45/90 et s'apparentaient plus étroitement aux souches B/Beijing/184/93 et B/Harbin/07/94; 6 étaient analogues à A/Texas/36/91 (H1N1).

Les virus de la grippe A (H3N2), A (H1N1) et B continuent également de circuler dans le monde[1]. Un grand nombre de virus de la grippe A (H3N2) isolés récemment lors d'éclosions de cas ou de cas sporadiques étaient différents sur le plan antigénique de la souche A/Shangdong/9/93, souche vaccinale utilisée pour la saison 1994­1995, et étaient similaires à la souche de référence récente, A/Johannesburg/33/94. Les virus grippaux B ont beaucoup circulé et la majorité des souches étaient différentes sur le plan antigénique de la souche vaccinale B/Panama/45/90 utilisée en 1994­1995 et étaient plus étroitement apparentées aux souches de référence récentes B/Beijing/184/93 et B/Harbin/07/94. Les virus grippaux A (H1N1) isolés affichaient une grande similarité antigénique avec la souche vaccinale actuelle. Les vaccins contenant des virus analogues à A/Shangdong/9/93 (H3N2) ou à B/Panama/45/90 ont induit une hémagglutination protectrice inhibant la réponse immunitaire aux souches analogues à A/Johannesburg/33/94 et à B/Beijing/184/93 (H3N2), respectivement, réponse qui était moins fréquente ou plus faible (moyenne géométrique du titre) qu'aux autres souches vaccinales.

Le Comité consultatif national de l'immunisation recommande donc d'inclure dans le vaccin antigrippal trivalent de la saison 1995­1996 une souche analogue à A/Johannesburg/33/94 (H3N2), une souche analogue à A/Texas/36/91 (H1N1) et une souche analogue à B/Beijing/184/93. Il se peut toutefois que les fabricants nord-américains du vaccin utilisent B/Harbin/07/94 comme souche du virus grippal B parce que cette souche se cultive facilement.

Une vaccination annuelle est nécessaire parce qu'il faut toujours modifier le vaccin en réponse à la dérive antigénique. En outre, l'immunité diminue au cours de l'année qui suit la vaccination. Chaque portion de 0,5 mL de vaccin contiendra 15 µg d'hémagglutinine de chacun des antigènes. Le vaccin sera offert sous forme de préparation à virus entier ou sous­unitaire (fractionné chimiquement). La protection conférée par le vaccin débute habituellement environ 2 semaines après son administration et peut durer 6 mois ou plus. Toutefois, chez les personnes âgées, le niveau d'anticorps peut être insuffisant pour assurer une protection après 4 mois ou moins. Le programme annuel de vaccination doit commencer dès que le vaccin est prêt (c.­à­d., à la fin de septembre ou au début d'octobre) pour garantir une couverture élevée avant toute circulation importante de la grippe; le meilleur moment pour vacciner les résidents des établissements de soins prolongés est cependant le mois de novembre.

Voici les recommandations pour la prévention de la grippe durant la saison grippale 1995­1996.

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Groupes pour qui le vaccin est recommandé

Personnes à risque élevé

La vaccination des personnes à risque élevé est la mesure la plus importante pour atténuer les effets néfastes de la grippe[2­4]. La priorité doit être accordée à la vaccination annuelle des groupes suivants :

Personnes susceptibles de transmettre la grippe à des sujets à risque élevé

Les personnes susceptibles de transmettre la grippe à des sujets à risque élevé devraient être vaccinées tous les ans.

Autres personnes

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Usage recommandé

La posologie et le type de vaccin recommandés sont présentés au Tableau 1. Le vaccin à virus entier et le vaccin sous-unitaire sont offerts au Canada. Si tous deux sont semblables sur le plan de l'immunogénicité, le vaccin à virus entier pourrait en revanche être plus immunogène chez les personnes âgées[13]. Le vaccin sous-unitaire entraîne généralement moins d'effets secondaires chez les enfants[14,15]. L'un ou l'autre de ces vaccins peut être utilisé indifféremment chez les personnes âgées de 13 ans ou plus. Seul le vaccin sous-unitaire est toutefois recommandé pour les moins de 13 ans. Aux moins de 9 ans, il faut administrer deux doses à 4 semaines d'intervalle; la seconde dose n'est pas nécessaire si l'enfant a reçu une ou plusieurs doses d'un vaccin préparé pour une saison antérieure.

La voie intramusculaire est privilégiée, puisque les données se rapportant au vaccin antigrippal ont, dans l'ensemble, été obtenues à la suite d'une telle administration. On recommande de pratiquer l'injection dans le deltoïde lorsqu'il s'agit d'adultes et de grands enfants, et dans la région antérolatérale de la cuisse chez les nourrissons et les jeunes enfants.

Effets secondaires

Le vaccin antigrippal ne peut causer la grippe, car il ne contient pas de virus vivant. La douleur au point d'injection persiste couramment jusqu'à 2 jours. Fièvre, malaises et myalgies peuvent se manifester dans les 6 à 12 heures suivant la vaccination et durer de 1 à 2 jours, particulièrement chez les jeunes adultes qui ont reçu le vaccin à virus entier et chez ceux qui sont vaccinés pour la première fois. L'administration prophylactique d'acétaminophène peut diminuer la fréquence de certains effets secondaires chez les adultes[16]. Chez les enfants de 2 à 12 ans, la fièvre et les réactions au point d'injection ne sont pas plus fréquentes après l'administration d'un vaccin sous-unitaire qu'à la suite d'une injection de placebo. Chez les enfants de moins de 24 mois, la fièvre se manifeste plus souvent, mais elle est rarement forte.

Les réactions allergiques sont rares et vraisemblablement attribuables à une hypersensibilité à certaines des composantes du vaccin, fort probablement aux infimes quantités de résidus de protéines d'oeuf.

Contrairement au vaccin contre la grippe porcine utilisé en 1976­1977, les vaccins préparés par la suite à partir d'autres souches virales n'ont pas été associés clairement à une fréquence accrue du syndrome de Guillain­Barré. Le vaccin antigrippal n'est pas reconnu non plus comme facteur prédisposant au syndrome de Reye.

Contre­indications et mises en garde

Le vaccin antigrippal ne doit pas être administré aux sujets présentant une hypersensibilité anaphylactique aux oeufs qui se manifeste par de l'urticaire, un oedème de la bouche et de la gorge, une gêne respiratoire, de l'hypotension ou un choc. Les adultes atteints d'une maladie fébrile aiguë ne devraient normalement pas être vaccinés tant que leurs symptômes ne se sont pas atténués.

Le vaccin antigrippal est considéré comme sans danger pendant la grossesse.

Chez les bébés de moins de 6 mois, le vaccin antigrippal est moins immunogène que chez les nourrissons et les enfants de 6 à 18 mois. C'est pourquoi une vaccination au moyen des vaccins antigrippaux couramment offerts n'est pas recommandée dans leur cas[17].

Bien que le vaccin antigrippal puisse inhiber la clairance de la warfarine et de la théophylline, les études cliniques n'ont jamais démontré un quelconque effet défavorable attribuable à ces médicaments chez les personnes qui ont reçu un vaccin antigrippal.

Administration simultanée d'autres vaccins

Les groupes principalement visés par les vaccins antigrippal et antipneumococcique se recoupent considérablement. Les fournisseurs de soins de santé devraient donc profiter de l'occasion pour vacciner les personnes admissibles contre les infections pneumococciques lors de l'administration du vaccin antigrippal. L'administration simultanée des deux vaccins à deux points différents n'accroît pas le risque d'effets secondaires. Le vaccin antipneumococcique n'est toutefois administré qu'une seule fois tandis que le vaccin antigrippal est répété chaque année. Les enfants à risque élevé peuvent recevoir le vaccin antigrippal en même temps que les vaccins du calendrier régulier de vaccination, mais l'injection doit être faite à un point différent.

Entreposage

Le vaccin contre la grippe devrait être entreposé à une température variant entre 2ƒC et 8ƒC et ne jamais être congelé.

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Stratégies visant à atténuer les effets néfastes de la grippe

L'efficacité du vaccin antigrippal varie selon l'âge et l'immunocompétence de l'individu ainsi que selon le degré de similitude entre la souche virale utilisée dans le vaccin et celle qui circule pendant la saison grippale. Lorsque le vaccin est bien assorti, il a été établi qu'il prévient la maladie chez environ 70 % des enfants et des adultes en santé. Les études ont également montré que, dans ces circonstances, la vaccination permet de prévenir 70 % des hospitalisations dues à la pneumonie et à la grippe chez les personnes âgées vivant dans la collectivité. Les études réalisées auprès des personnes âgées vivant en établissement ont permis d'établir que la vaccination antigrippale permet de prévenir de 50 % à 60 % des hospitalisations et des pneumonies et jusqu'à 85 % des décès, bien que l'efficacité potentielle soit de l'ordre de 30 % à 40 % chez les personnes âgées de constitution frêle.

Il est reconnu que la vaccination constitue le moyen le plus efficace de prévenir ou d'atténuer la grippe chez les personnes qui pourraient autrement être atteintes d'une maladie grave ou même en mourir. Les programmes de vaccination antigrippale devraient viser à vacciner au moins 90 % des résidents des établissements de soins prolongés et 90 % des adultes et des enfants souffrant des maladies cardiaques ou pulmonaires déjà énumérées. Néanmoins, seulement 45 % environ de cette population reçoit le vaccin antigrippal chaque année.

On ignore jusqu'à quel point ce faible taux d'utilisation s'explique par l'incapacité du système de santé de rendre le vaccin disponible ou par le refus des sujets qui devraient être vaccinés, mais craignent les réactions secondaires ou sont convaincus de l'inefficacité ou de l'inutilité du vaccin[18­20]. Les programmes d'éducation à l'intention des médecins et du grand public devraient traiter des craintes au sujet de l'efficacité et des réactions indésirables du vaccin. Les patients à risque croient notamment qu'ils n'ont pratiquement jamais la grippe; d'autres craignent les effets secondaires du vaccin et doutent de son efficacité.

Un des facteurs très importants qui contribuent souvent à la décision de se faire vacciner ou non est la recommandation faite par un membre du personnel soignant. Comme la plupart des sujets à haut risque sont déjà suivis régulièrement par un médecin, il y a lieu de les vacciner à l'automne, lors d'une consultation régulière. Au nombre des stratégies qui permettent d'accroître la couverture vaccinale de la population, mentionnons les suivantes :

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Recommandations quant à l'utilisation de l'amantadine

Le chlorhydrate d'amantadine est un agent antiviral qui inhibe la réplication du virus grippal de type A (mais pas du type B). Voici les recommandations concernant son utilisation à des fins prophylactiques et thérapeutiques.

Prophylaxie

Le seul médicament actuellement approuvé au Canada pour la prophylaxie spécifique des infections à virus grippal est le chlorhydrate d'amantadine. Dans la prévention de la maladie provoquée par les virus grippaux de type A, son taux d'efficacité est de 70 % à 90 %, mais il est nul contre les souches de type B. Comme les agents antiviraux pris à titre prophylactique peuvent prévenir la maladie mais non l'infection subclinique, certaines des personnes ainsi traitées peuvent malgré tout produire des anticorps qui les protègeront lors d'une exposition ultérieure à des virus apparentés sur le plan antigénique. Toutefois, l'amantadine ne doit pas remplacer le vaccin antigrippal annuel chez les personnes pour qui il est recommandé.

Utilisations du chlorhydrate d'amantadine :

Traitement

On a observé que l'amantadine atténue la gravité de l'atteinte grippale A chez l'adulte sain et en écourte la durée. Même si aucune étude comparative bien conçue n'a été faite pour en démontrer l'efficacité dans la prévention des complications chez les personnes à haut risque, étant donné ses bienfaits potentiels, l'amantadine doit être envisagée pour les personnes chez qui l'on soupçonne une grippe A. L'administration du médicament doit être amorcée dans les 24 à 48 heures qui suivent l'installation de la maladie et se poursuivre jusqu'à 2 jours après sa résolution. Des virus grippaux résistants à l'amantadine peuvent apparaître pendant le traitement, mais rien n'indique que ceux­ci soient plus virulents ou contagieux que les virus grippaux sensibles à l'amantadine. Toutefois, les conséquences d'un usage thérapeutique généralisé de l'amantadine ne sont pas connues. Des études à ce sujet s'imposent.

Posologie

Le tableau 2 présente la posologie recommandée; pour en savoir davantage, il convient de consulter la notice qui accompagne le médicament. Toute modification motivée par une altération de la fonction rénale doit s'ajouter aux ajustements pour l'âge.

Mises en garde

Lorsque l'amantadine est administrée à des fins prophylactiques à de jeunes adultes en bonne santé, on signale les symptômes suivants dans 5 % à 10 % des cas : troubles de concentration, insomnie, vertiges et irritabilité. Ces effets secondaires sont généralement bénins et cessent peu après l'arrêt de la médication; cependant, ils peuvent être plus fréquents chez les personnes âgées, à moins que des doses réduites ne soient administrées.

Des effets secondaires graves (p. ex., changements marqués du comportement, délire, hallucinations, agitation et convulsions) ont été associés à des concentrations plasmatiques élevées du médicament. Ces effets ont été observés le plus souvent chez des sujets qui souffrent d'insuffisance rénale, de troubles épileptiques ou de certains troubles psychiatriques, ainsi que chez les personnes âgées qui ont reçu un traitement prophylactique à l'amantadine, à raison de 200 mg/jour. On peut atténuer la gravité de ces effets secondaires en réduisant la dose administrée.

L'amantadine n'est pas métabolisée, mais excrétée telle quelle dans l'urine. Par conséquent, les sujets souffrant d'insuffisance rénale, particulièrement les personnes âgées, peuvent présenter des concentrations toxiques si les doses ne sont pas réduites. La posologie recommandée selon l'âge du sujet et la fonction rénale est indiquées au tableau 2. La posologie doit être réduite pour les sujets atteints d'un trouble épileptique pour éviter de faire grimper le risque de crises. Il faut prendre en considération l'âge, le poids, la fonction rénale et la présence d'autres états morbides sous­jacents et ajuster la posologie en conséquence. De plus il faut surveiller étroitement les patients pour déceler les effets secondaires.

Comme l'innocuité de l'amantadine en cas de grossesse n'a pas été établie, le médicament n'est pas recommandé pour les femmes qui sont ou qui pourraient être enceintes. Vu qu'il est sécrété dans le lait, le médicament ne devrait pas non plus être administré aux femmes qui allaitent.

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Références

  1. Recommended composition of influenza virus vaccines for use in the 1995­1996 season. WHO Wkly Epidemiol Rec 1995; 70 : 53­56
  2. Prevention and control of influenza: recommendations of the Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP). MMWR 1994; 43 (RR­9) : 1­13
  3. Douglas RG Jr : Prophylaxis and treatment of influenza. N Engl J Med 1990; 322 : 443­450
  4. Glezen WP, Decker M, Perrotta D : Survey of underlying conditions of persons hospitalized with acute respiratory disease during influenza epidemics in Houston, 1978­1981. Am Rev Respir Dis 1987; 136 : 550­555
  5. Patriarca PA, Arden NH, Koplan J et al : Prevention and control of type A influenza infections in nursing homes: benefits and cost of four approaches using vaccination and amantadine. Ann Intern Med 1987; 107 : 732­740
  6. Patriarca PA, Weber JA, Parker RA et al : Efficacy of influenza vaccine in nursing homes: reduction in illness and complications during an influenza A (H3N2) epidemic. JAMA 1985; 253 : 1136­1139
  7. Gross PA, Quinnan G, Rodstein M et al : Association of influenza immunization with reduction in mortality in an elderly population: a prospective study. Arch Intern Med 1988; 148 : 562­565
  8. Barker WH, Mullooly JP : Influenza vaccination of elderly persons ­­ reduction in pneumonia and influenza hospitalizations and deaths. JAMA 1980; 244 : 2547­2549
  9. Fedson DS, Wajda A, Nicol JP et al : Clinical effectiveness of influenza vaccination in Manitoba. JAMA 1993; 270 : 1956­1961
  10. Nichol KL, Margolis KL, Wuorenma J et al : The efficacy and cost effectiveness of vaccination against influenza among elderly persons living in the community. N Engl J Med 1994; 331 : 778­784
  11. Committee on Infectious Diseases, American Academy of Pediatrics : The Red Book: Report of the Committee on Infectious Disease, 22e éd, American Academy of Pediatrics, Elk Grove, Ill, 1991 : 274­281
  12. Nelson KE, Clements ML, Miotti P et al : The influence of human immunodeficiency virus (HIV) infection on antibody responses to influenza vaccines. Ann Intern Med 1988; 109 : 383­388
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Source : Comité consultatif national de l'immunisation

Membres : Dr David Scheifele (président), directeur, Centre d'évaluation des vaccins, Vancouver; Dr John Spika (secrétaire exécutif du comité), directeur, Bureau de l'épidemiologie des maladies transmissibles, Santé Canada, Ottawa; Nicole Armstrong (préposée au secrétariat des comités consultatifs), Bureau de l'épidémiologie des maladies transmissibles, Santé Canada, Ottawa; Drs Fred Aoki, Département de microbiologie médicale, Université du Manitoba, Winnipeg; Stephen Corber, médecin-hygiéniste, Service de santé de la municipalité régionale d'Ottawa-Carleton, Ottawa; Philippe DeWals, directeur, Département des Sciences de la santé communautaire, Centre hospitalier de l'Université de Sherbrooke, Sherbrooke (Qué.); Scott A. Halperin, professeur adjoint de pédiatrie et de microbiologie, Université Dalhousie, Halifax; Barbara Law, Département de microbiologie médicale, Université du Manitoba, Winnipeg; Monika Naus, conseillère médicale principale, Service de lutte contre la maladie et d'épidémiologie, ministère de la Santé de l'Ontario, Toronto; Yves Robert, Direction de la santé publique de la région des Laurentides, Saint-Jérôme (Qué.); et Brian Ward, directeur, Laboratoire de parasitologie, Centre McGill d'étude des maladies tropicales, Montréal. Liaison : LcDr David Carpenter, Direction de la protection et de la promotion de la santé, Défense nationale, Ottawa; Drs Anne Carter, directeur associé, Département des soins et de la promotion de la santé, AMC, Ottawa; Philippe Duclos, chef, Division de la vaccination des enfants, Bureau de l'épidémiologie des maladies transmissibles, Santé Canada, Ottawa; Tom Freeman, professeur adjoint, Département de médecine familiale, Université Western Ontario, London (Ont.); Steve Hadler, Division de l'immunisation, US Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta; J.H. Victor Marchessault, vice-président administratif, Société canadienne de pédiatrie, Ottawa; Laszlo Palkonyay, chef, Division des produits virologiques, Bureau des produits biologiques, Santé Canada, Ottawa; Hilary Robinson, épidémiologiste, Services de santé des Indiens et des populations du Nord, Direction générale des services médicaux, Santé Canada, Ottawa; May Smith, chef, Division des produits bactériologiques, Bureau des produits biologiques, Santé Canada, Ottawa; et John Waters, directeur, Lutte contre les maladies transmissibles et épidémiologie, Santé Alberta, Edmonton.

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Avertissement

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