Comparison of sexual assaults by strangers and known assailants in an urban population of women

Lana E. Stermac, PhD; Janice A. Du Mont, MEd; Valery Kalemba, BA

Canadian Medical Association Journal 1995; 153: 1089-1094

[résumé]


Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. Lana E. Stermac, Department of Applied Psychology, Ontario Institute for Studies in Education, 252 Bloor St. W, Toronto ON M5S 1V6; fax 416 926-4725

Abstract

Objective: To examine the characteristics of sexual assaults by strangers and those by people known to the victims in an urban community-based population of women.

Design: Descriptive study.

Setting: Sexual Assault Care Centre, Women's College Hospital, Toronto.

Participants: All 677 women who presented to the centre between June 1, 1991, and Sept. 30, 1993, and for whom the victim-assailant relationship was known.

Outcome measures: Assailant's relationship to victim, sex of assailant, number of assailants, number, type and location of assaults, use of weapons, type of coercion and extent of physical trauma or injury.

Results Sexual assault by a person known to the victim accounted for 456 (67.4%) of the assaults reported. In 344 cases the person was known more than 24 hours; 99 (28.8%) were current or previous boyfriends or spouses. Assailants who were strangers were more likely to assault the victim more than once (t = -2.42, 355 degrees of freedom [df], p < 0.05), force the victim to perform fellatio (c2 = 8.63, 1 df, p < 0.005), use weapons (c2 = 12.01, 1 df, p < 0.001) and use physical coercion (c2 = 4.42, 1 df, p < 0.05), whereas assailants who were known to the victims were more likely to assault a woman who was sleeping or drugged (c2 = 10.38, 1 df, p < 0.005). Sexual assault by a known assailant was more likely to occur in the home of the victim (c2 = 36.27, 1 df, p < 0.001) or the assailant (c2 = 8.46, 1 df, p < 0.005), whereas sexual assault by a stranger was more likely to occur outdoors (c2 = 89.80, 1 df, p < 0.001) or in a vehicle (c2 = 32.81, 1 df, p < 0.001). Overall, the mean number of trauma sites was greater among victims assaulted by strangers than among those assaulted by people they knew (t = -4.29, 180 df, p < 0.001).

Conclusion: Two thirds of the sexual assaults in this urban population were committed by people known to the victims, and over two thirds of these assaults were associated with physical trauma. Improved victim services and prevention strategies should be built on this knowledge.


Résumé

Objectif : Examiner les caractéristiques des agressions sexuelles commises par des étrangers et celles des agressions commises par des personnes connues de la victime dans une population communautaire urbaine de femmes.

Conception : Étude descriptive.

Contexte : Sexual Assault Care Centre, Women's College Hospital, Toronto.

Participantes : Les 677 femmes qui se sont présentées au Centre entre le 1er juin 1991 et le 30 sept. 1993 et pour qui la relation entre l'agresseur et la victime était connue.

Mesures des résultats : Relation entre l'agresseur et la victime, sexe de l'agresseur, nombre d'agresseurs, nombre, type et lieu des agressions, utilisation d'armes, type de coercition et étendue du traumatisme physique ou de la blessure.

Résultats : Les agressions sexuelles commises par une personne connue de la victime ont représenté 456 (67,4 %) des agressions signalées. Dans 344 cas, la victime connaissait son agresseur depuis plus de 24 heures et 99 des agresseurs (28,8 %) étaient des amis ou conjoints du moment ou du passé. Les agresseurs qui étaient des étrangers étaient plus susceptibles d'attaquer leur victime plus d'une fois (t = -2,42, 355 degrés de liberté [ddl], p < 0,05), de forcer la victime à effectuer une fellation (c2 = 8,63, 1 ddl, p < 0,005), d'utiliser des armes (c2 = 12,01, 1 ddl, p < 0,001), et d'user de force physique (c2 = 4,42, 1 ddl, p < 0,05), tandis que les agresseurs connus de la victime étaient plus susceptibles de s'attaquer à une femme endormie ou droguée (c2 = 10,38, 1 ddl, p < 0,005). Une agression sexuelle commise par un agresseur connu était plus susceptible de se produire chez la victime (c2 = 36,27, 1 ddl, p < 0,001) ou chez l'agresseur (c2 = 8,46, 1 ddl, p < 0,005), tandis que l'agression sexuelle commise par un étranger était plus susceptible de se produire à l'extérieur (c2 = 89,80, 1 ddl, p < 0,001) ou dans un véhicule (c2 = 32,81, 1 ddl, p < 0,001). Dans l'ensemble, le nombre moyen de points de traumatisme était plus élevé chez les victimes attaquées par un étranger que chez celles qui ont été attaquées par un agresseur connu (t = -4,29, 180 ddl, p < 0,001).

Conclusion : Deux tiers des agressions sexuelles commises dans cette population urbaine l'ont été par des personnes connues des victimes et plus des deux tiers des agressions ont entraîné des traumatismes physiques. Il faudrait appuyer sur ces connaissances une amélioration des services aux victimes et des stratégies de prévention.


CMAJ October 15, 1995 (vol 153, no 8) / JAMC le 15 octobre 1995 (vol 153, no 8)