Canadian Medical Association Journal 1995; 153: 1283-1289
[résumé]
Design: Qualitative study.
Setting: Ontario.
Participants: A purposefully selected sample of nine female family physicians who met the criteria of being married, having children and currently practising obstetrics.
Outcome measures: Experiences of female family physicians and their strategies in their personal, family and professional lives that enable them to continue practising obstetrics.
Results: All participants continued to practise obstetrics because of the pleasure they derived from it, despite the challenges of balancing the unpredictable demands of obstetrics with their personal and family needs. To continue in obstetrics, they needed to make changes in their lives, either through a gradual, evolutionary process or in response to a critical event. Alterations to work and family arrangements permitted them to meet the challenges and led to increased satisfaction. Changes included making supportive call-group arrangements, limiting work hours and the number of births attended and securing help with household duties.
Conclusions: An in-depth examination, through the use of qualitative methods, showed the reasons why some female family physicians continue to practise obstetrics despite the stressful aspects of doing so. This knowledge may be useful for women who are residents or experienced clinicians and who are considering including obstetrics in their practice.
Conception : Étude qualitative.
Contexte : Ontario.
Participantes : Un échantillon choisi à dessein de neuf femmes médecins de famille qui devaient être mariées, avoir des enfants et pratiquer l'obstétrique.
Mesures des résultats : L'expérience des femmes médecins de famille et leurs stratégies personnelles, familiales et professionnelles qui leur permettent de continuer à pratiquer l'obstétrique.
Résultats : Toutes les participantes ont continué à pratiquer l'obstétrique à cause du plaisir qu'elles en tiraient, malgré les défis posés par l'établissement d'un équilibre entre les exigences imprévisibles de l'obstétrique et leurs besoins personnels et familiaux. Pour continuer à pratiquer l'obstétrique, elles ont dû changer leur mode de vie, soit en évoluant graduellement, soit en réagissant à un événement critique. Des modifications des arrangements professionnels et familiaux leur ont permis de relever les défis et d'en tirer une satisfaction accrue. Les changements ont inclus notamment l'établissement d'ententes avec des groupes d'entraide et d'appui, la limitation des heures de travail et le nombre de naissances traitées. Elles ont aussi retenu les services d'aides ménagères.
Conclusions : Une analyse qualitative approfondie a révélé pourquoi certaines femmes médecins de famille continuent de pratiquer l'obstétrique malgré le stress causé par l'exercice de la profession. Ces connaissances peuvent être utiles aux résidentes ou cliniciennes chevronnées qui envisagent de pratiquer aussi l'obstétrique.