Appropriateness in health care delivery: definitions, measurement and policy implications

John N. Lavis, MD, MSc; Geoffrey M. Anderson, MD, PhD

Journal de l'Association médicale canadienne 1995; 154 : 321-328


Dr. Lavis is from the Division of Health Policy Research and Education, Harvard University, Boston, Mass., and Dr. Anderson is from the Institute for Clinical Evaluative Sciences in Ontario, North York, Ont., and the Department of Health Administration, University of Toronto, Toronto, Ont.
On peut obtenir des réimpressions du texte complet en s'adressant à : Dr. Geoffrey M. Anderson, Institute for Clinical Evaluative Sciences in Ontario, G-106, 2075 Bayview Ave., North York ON M4N 3M3

Résumé

Un des grands sujets du débat en cours sur les soins de santé est le concept selon lequel une partie importante des soins de santé fournis au Canada ne seraient pas pertinents. Il y a deux types de pertinence. La pertinence d'un service et celle du contexte où les soins sont fournis (c.-à-d. service interne c. service externe ou soins à domicile). Pour mesurer objectivement les deux types de pertinence, il faut comparer les tendances observées des soins à des critères explicites sur les soins pertinents. Les rares études sur la pertinence effectuées au Canada ont démontré qu'on fournit des services non pertinents et qu'on fournit des services dans des contextes non pertinents. La réduction des soins de santé non pertinents pourrait passer par des stratégies actives de mise en oeuvre de lignes directrices et par une amélioration de la collaboration et de la coordination à l'intérieur du système de soins de santé. Une baisse des taux de prestation de soins de santé ou même de prestation de soins de santé non pertinents ne se traduira toutefois pas nécessairement par une hausse globale de la qualité ou par une baisse globale des coûts.
| JAMC le 1er février 1996 (vol 154, no 3) |
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