NHS waiting lists have been a boon
for private medicine in the UK
Caroline Richmond
Journal de l'Association médicale canadienne 1996; 154 : 378-381
Caroline Richmond is a medical writer-editor living in London, England.
Texte complet, en anglais seulement.
Voir aussi :
Résumé
Soins de santé : publics, privés ou les deux? En Grande-Bretagne, l'assurance-maladie privée couvre environ 13 % des habitants, dont tous les autres étant couverts par la régie des soins de santé appelée National Health Service, ou NHS. Caroline Richmond, qui a étudié l'impact de la pratique privée de la médecine en Grande-Bretagne, affirme que les gens deviennent des patients privés pour une raison convaincante : afin d'éviter les listes d'attente du NHS, qui sont d'une longueur notoire dans le cas de la chirurgie. Selon le professeur Alan Maynard, chercheur en soins de santé, les piliers du secteur privé sont les «trois h» -- hanches, hernies et hémorroïdes -- ainsi que certaines chirurgies électives, surtout en gynécologie et en ophtalmologie. Un autre secteur plus petit s'occupe surtout de la régulation de la fécondité et de chirurgie plastique. Même si les niveaux ne sont pas suivis de près, les médecins traitants n'ont pas le droit de tirer de la pratique privée plus de 10 % de leur revenu.
| JAMC le 1er février 1996 (vol 154, no 3) |
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