Les services d'obstétrique sont menacés, affirment deux sociétés
Deux sociétés médicales sont préoccupées par les répercussions
que les compressions budgétaires imposées par le gouvernement et
la hausse des primes d'assurance contre la faute professionnelle
ont sur la prestation des services d'obstétrique au Canada. Dans
un communiqué, la Société des obstétriciens et gynécologues du
Canada et l'Association des professeurs d'obstétrique et de
gynécologie affirment que les primes d'assurance atteignent le
point où il ne sera plus rentable pour les médecins de fournir
des services d'obstétrique.
Si les obstétriciens quittent leur pratique et les étudiants
en médecine choisissent d'autres disciplines, l'éducation et les
programmes de recherche seront aussi en danger, au détriment des
soins de santé disponibles pour les femmes. Les sociétés
exhortent les ministres de la Santé à se pencher sur la question et à analyser des solutions possibles, comme l'imposition par les provinces d'un contrôle sur les primes d'assurance payées par les médecins.
| JAMC le 15 février 1996 (vol 154, no 4) |
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