Qualitative evaluation of the Canadian Medical Association's counselling guidelines for HIV serologic testing

Margo S. Rowan, PhD; Millicent Toombs, MHA; Gerry Bally, MD;
David J. Walters, MA, MD, CCFP; Jennifer Henderson, BSocSc

Journal de l'Association médicale canadienne 1996; 154 : 665-671


Dr. Rowan is assistant director and Ms. Toombs is project manager, Department of Health Care and Promotion, CMA, Ottawa, Ont.; Dr. Bally is medical advisor of AIDS Care, Treatment and Support Unit, Health Canada, Ottawa, Ont.; Dr. Walters is director and Jennifer Henderson is research assistant, Department of Health Care and Promotion, CMA.
On peut obtenir des réimpressions du texte complet en s'adressant à : Dr. Margo S. Rowan, Department of Health Care and Promotion, Canadian Medical Association, PO Box 8650, Ottawa ON K1G 0G8; fax 613 731-1779
Texte complet, en anglais seulement.

Résumé

Objectif : Évaluer la validité apparente et la validité de contenu des lignes directrices de l'AMC sur le counselling en matière de sérodiagnostic du VIH, afin de préparer une version révisée.

Conception : Évaluation qualitative par des groupes de discussion structurés, en septembre et octobre 1994, afin de déterminer la pertinence des lignes directrices, leur clarté et leur aspect pratique, suivie d'une analyse du contenu de la discussion.

Contexte : Vancouver, Winnipeg, Toronto, Montréal, Québec et St. John's.

Participants : Médecins de première ligne choisis au hasard dans la base de données de l'AMC et non au hasard dans l'Annuaire médical canadien, qui avaient une expérience limitée du sérodiagnostic du VIH et du counselling et qui étaient représentatifs des caractéristiques relatives au type de pratique (individuelle et collective), au milieu (urbain et rural), à l'âge et au sexe. Au total, on a communiqué avec 1247 médecins dans le cadre de l'étude; on a choisi un échantillon de commodité de 68 médecins, dont 56 ont participé à l'évaluation. Le groupe de discussion moyen comptait huit médecins.

Mesures des résultats : Expérience clinique et sources d'information en ce qui a trait au sérodiagnostic du VIH, réactions aux lignes directrices sur le counselling et suggestions relatives à la révision et à l'amélioration des lignes directrices.

Résultats : La plupart (96 % [54/56]) des participants avaient prescrit des tests de sérodiagnostic du VIH pour des patients dans les 6 mois qui ont précédé la tenue des groupes de discussion et environ la moitié d'entre eux (52 % [28/54]) comptaient au moins un patient chez lequel le sérodiagnostic a donné un résultat positif. Un grand nombre (59 % [33/56]) des participants disposaient d'un exemplaire des lignes directrices au moment du recrutement et 19 (58 %) d'entre eux les avaient utilisées dans les 6 mois précédant les groupes de discussion. Les listes de contrôle et les encadrés étaient les parties les plus lues des lignes directrices. Les recommandations sur la révision du contenu portaient sur les aspects suivants : plus de renseignements sur les aspects juridiques et éthiques, information sur de nouvelles questions (p. ex., tests rapides) et lignes directrices sur la meilleure façon de communiquer un résultat positif à un patient. Les recommandations relatives aux révisions du format portaient sur les aspects suivants : plus de tableaux, d'algorithmes, de points vignettes et d'espaces vierges, moins de texte, caractères plus gros et formulation plus simple.

Conclusions : Les groupes de discussion ont fourni des renseignements détaillés, crédibles et uniformes sur la valeur apparente et la validité du contenu des lignes directrices sur le counselling relatif au VIH. Il s'agit d'un moyen qualitatif utile d'évaluer la pertinence, la clarté et l'aspect pratique de guides de pratique cliniques au stade de la conception ou à celui de la révision.


| JAMC le 1er mars 1996 (vol 154, no 5) |
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