Physician remuneration methods: the need for change and flexibility

Charles J. Wright, MB, MSc, FRCSC

Journal de l'Association médicale canadienne 1996; 154 : 21-27


Dr. Wright is vice-president of medical affairs, Vancouver Hospital and Health Sciences Centre, and clinical professor of health care and epidemiology, University of British Columbia, Vancouver, BC.
On peut obtenir des réimpressions du texte complet en s'adressant à : Dr. Charles J. Wright, Vice-president, Medical Affairs, Vancouver Hospital and Health Sciences Centre, 855 West 12th Ave., Vancouver BC V5Z 1M9; fax 604 875-4964; cwright@van.hospital.ubc.ca

Résumé

Même si la rémunération à l'acte peut inciter certains médecins à prendre des décisions cliniques inappropriées qui maximiseront leur revenu, un tel comportement n'est pas plus fréquent chez les médecins que chez d'autres professionnels. Les modes de rémunération n'ont pas nécessairement un effet prévisible sur la pratique, comme le démontre le rapport d'Hutchison et de ses collaborateurs dans le présent numéro (voir pages 653 à 661). Selon eux, le régime de capitation utilisé par des Organisations de services de santé de l'Ontario n'a pas eu l'effet visé, qui était de réduire l'utilisation des hôpitaux. De nombreuses activités essentielles exécutées par les médecins ne conviennent toutefois pas à un régime de rémunération à l'acte. Le défi véritable consiste à donner à tout régime de rémunération la souplesse et l'équilibre nécessaires pour corriger les iniquités grossières qui prévalent entre différents secteurs de pratique et pour faire disparaître les désincitations à des activités comme la promotion de la santé et l'évaluation des services de santé.
| JAMC le 1er mars 1996 (vol 154, no 5) |
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