Integrated delivery systems: Has their time come in Canada?

Peggy Leatt, PhD; George H. Pink, PhD; C. David Naylor, MD, DPhil

Journal de l'Association médicale canadienne 1996; 154 : 803-809


Dr. Leatt is principal investigator, Hospital Management Research Unit, and professor in and chair of the Department of Health Administration, University of Toronto, Toronto, Ont.; Dr. Pink is investigator, Hospital Management Research Unit, associate professor in the Department of Health Administration, University of Toronto, and academic associate with the Institute for Clinical Evaluative Sciences in Ontario, Toronto, Ont.; and Dr. Naylor is associate professor in the departments of Medicine, Surgery and Health Administration, University of Toronto, and chief executive officer of the Institute for Clinical Evaluative Sciences in Ontario, Toronto, Ont.
On peut obtenir des réimpressions du texte complet en s'adressant à : Dr. Peggy Leatt, Hospital Management Research Unit, University of Toronto, 2nd floor, McMurrich Building, Toronto ON M5S 1A8; fax 416 978-7350; p.leatt@utoronto.ca

Résumé

Dans les années 90, toutes les provinces du Canada cherchent à réduire les dépenses consacrées à la santé sans mettre en danger l'accès aux soins de santé, ni la qualité des soins. Les auteurs proposent un nouveau modèle : le Système de prestation intégrée du Canada (SPIC), un réseau d'organisations de soins de santé qui fournirait des services continus et coordonnés à une population définie, ou qui prendrait des mesures pour le faire et qui devrait rendre compte sur les plans clinique et budgétaire des résultats sur l'état de santé de la population. Un SPIC servirait de 100 000 à 2 millions de personnes et les soins qu'il fournirait seraient financés par capitation. Les fournisseurs auraient des incitations financières claires à réduire les coûts au minimum. Par ailleurs, la qualité du service serait maintenue et le consommateur pourrait continuer de choisir son praticien de premier recours. Ces derniers et les spécialistes collaboreraient avec d'autres fournisseurs de services de santé pour offrir l'éventail complet des soins. Les fournisseurs du SPIC créeraient au besoin des alliances stratégiques avec des organismes communautaires, des hôpitaux, le secteur privé et d'autres services de soins de santé non gérés par le SPIC. L'affiliation des médecins à un SPIC qui agirait en solide chef de file clinique pourrait être avantageuse pour la stabilité de leur revenu et pour leur autonomie. Des projets pilotes de ce modèle lancés dans plusieurs communautés permettraient de déterminer si le concept est réalisable dans le contexte des soins de santé du Canada.
| JAMC le 15 mars 1996 (vol 154, no 6) |
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