Même si l'enzyme pourrait indiquer la présence d'un virus, comme un rétrovirus susceptible de provoquer une infection et peut-être la maladie chez les êtres humains, les autorités de la santé affirment qu'aucune maladie n'a été décelée. Les données probantes actuelles indiquent que l'enzyme provient de cellules de poulet utilisées pour produire le vaccin, et non d'un virus. Dans un avis médical envoyé aux épidémiologistes, Santé Canada a souligné qu'on ne connaît aucun rétrovirus de poulet ou d'autres espèces d'oiseaux qui peut provoquer une infection chez l'être humain ou dans les cellules humaines. Il y a de nombreuses années, des rétrovirus aviaires vraiment infectieux ont été détectés dans la souche de cellules servant à produire des vaccins contre la fièvre jaune, mais une étude effectuée en 1970 sur des sujets qui ont reçu le vaccin en question au cours de la Seconde Guerre mondiale n'a révélé aucune preuve de risque pour la santé.
Les recommandations relatives à la vaccination mondiale ne changent pas, même si Santé Canada et l'Organisation mondiale de la santé sont au nombre des autorités internationales de la santé qui continuent de suivre la situation. Les vaccins suivis de routine servent dans le monde entier depuis des années sans effets indésirables graves, lit-on dans l'avis de Santé Canada, et ont réduit considérablement le fardeau des maladies qu'ils préviennent. On ajoute qu'il faut assurer aux parents inquiets au sujet du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole administré à leurs enfants que le vaccin n'a pas changé et demeure à la fois sûr et efficace.