Global physician budgets as common-property resources: some implications for physicians and medical associations

Jeremiah Hurley, PhD; Robert Card, MD, MSc, FRCPC

Canadian Medical Association Journal 1996; 154: 1161-1168

Résumé


Dr. Hurley is with the Centre for Health Economics and Policy Analysis and the departments of Clinical Epidemiology and Biostatistics and of Economics, McMaster University, Hamilton, Ont.; and Dr. Card is in the Department of Medicine, College of Medicine, University of Saskatchewan, Saskatoon, Sask.
Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. Jeremiah Hurley, Centre for Health Economics and Policy Analysis, Rm. 3H1D, Health Sciences Centre, McMaster University, Hamilton ON L8N 3Z5; fax 905 546-5211

© 1996 Canadian Medical Association (text and abstract/résumé)


Abstract

Since 1990 payment for physician services in the fee-for- service sector has shifted from an open-ended system to fixed global budgets. This shift has created a new economic context for practising medicine in Canada. A global cap creates a conflict between physicians' individual economic self-interest and their collective interest in constraining total billings within the capped budget. These types of incentive problems occur in managing what are known in economics as "common-property resources." Analysts studying common-property resources have documented several management principles associated with successful, long-run use of such resources in the face of these conflicting incentives. These management principles include clearly defining the boundaries of the common-property resource, explicitly specifying rules for using the resource, developing collective decision-making arrangements and monitoring mechanisms, and creating low-cost conflict-resolution mechanisms. The authors argue that global physician budgets can usefully be viewed as common-property resources. They describe some of the key management principles and note some implications for physicians and the provincial and territorial medical associations as they adapt to global budgets.

Résumé

Depuis 1990, la rémunération des médecins dans le secteur rémunéré à l'acte est passée d'un système ouvert à des budgets globaux fixes. Cette évolution a entraîné l'apparition d'un nouveau contexte économique pour la pratique de la médecine au Canada. Un plafond global crée un conflit entre l'intérêt financier personnel des médecins et leur intérêt collectif, qui est de maintenir le total des facturations sous le plafond budgétaire. Ces problèmes d'incitation se produisent dans la gestion de ce qu'on appelle en économie une «ressource commune». Des analystes qui étudient les ressources communes ont décrit plusieurs principes de gestion liés au succès de l'utilisation de longue durée de ces ressources face à ces incitations contradictoires. Conformément à ces principes de gestion, il faut notamment délimiter clairement la ressource commune, en réglementer explicitement l'utilisation, établir des mécanismes de prise de décision et de surveillance en commun et créer des mécanismes peu coûteux de règlement des différends. Les auteurs soutiennent qu'il est utile de considérer les budgets globaux de rémunération des médecins comme une ressource commune. Ils décrivent certains des principes clés de gestion et signalent quelques répercussions sur les médecins et sur les associations médicales provinciales et territoriales au moment où ils s'adaptent à des budgets globaux.
| CMAJ April 15, 1996 (vol 154, no 8)  /  JAMC le 15 avril 1996 (vol 154, no 8) |