Do too many cooks spoil the broth?
Multiple physician involvement in medical management of elderly patients and potentially inappropriate drug combinations
Robyn M. Tamblyn,*§ PhD; Peter J. McLeod,*# MD; Michal Abrahamowicz,§ PhD; Réjean Laprise,§ PhD
Canadian Medical Association Journal 1996; 154: 1177-1184
Résumé
From the departments of *Medicine, §Epidemiology and Biostatistics, and #Pharmacology, McGill University, Montreal, Que.
Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. Robyn M. Tamblyn, Health Services and Outcomes Research Group, Division of Clinical Epidemiology, Royal Victoria Hospital, Ross 4, 687 Pine Ave. W, Montreal QC H3A 1A1; robyn@benzo.epidrug.mcgill.ca
© 1996 Canadian Medical Association (text and abstract/résumé)
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Abstract
Objectives: To determine (a) whether the risk of a potentially inappropriate drug combination (PIDC) increases with the number of physicians involved in the medical management of an elderly patient and (b) whether the risk of a PIDC is reduced if a patient has a single primary care physician or a single dispensing pharmacy, or both.
Design: Cross-sectional retrospective provincial database study.
Participants: A regionally stratified random sample of 51 587 elderly medicare registrants in Quebec who (a) visited at least one physician in 1990, (b) were not living in a health care institution for the entire year and (c) had been dispensed at least one prescription for a cardiovascular drug, a psychotropic drug or a nonsteroidal anti-inflammatory drug (NSAID).
Outcome measures: Information on all physician visits and drugs dispensed during 1990. Physician claims were used to identify the number of physicians involved in a patient's management and whether the patient had one primary care physician. Prescription claims were used to identify the number of PIDCs, prescribing physicians and dispensing pharmacies.
Results: The prevalence of PIDCs ranged from 4.0% (among those in the NSAID group) to 20.3% (among those in the psychotropic drug group). Of the PIDCs identified, 17.6% to 25.8% resulted from contemporaneous prescribing by different physicians. The number of prescribing physicians was the most important risk factor for a PIDC in all drug groups (odds ratio [OR] 1.44 to 1.71). The presence of a single primary care physician lowered the risk for cardiovascular and psychotropic PIDCs (OR 0.70 and 0.79 respectively) but not for NSAID PIDCs (OR 0.94). The use of a single dispensing pharmacy lowered the risk of a PIDC in all drug groups (OR 0.68 to 0.79).
Conclusion: The greater the number of physicians prescribing medications for an elderly patient, the greater is the risk that the patient will receive a PIDC. A single primary care physician and a single dispensing pharmacy may be "protective" factors in preventing PIDCs.
Résumé
Objectifs : Déterminer a) si les risques d'association de médicaments qui pourraient être contre-indiquées (AMCI) augmentent avec le nombre de médecins qui interviennent dans le traitement médical d'un patient âgé et b) si le risque d'AMCI diminue lorsqu'un patient est traité par un seul médecin de première ligne ou une seule pharmacie distributrice, ou les deux.
Conception : Étude rétrospective transversale d'une base de données provinciale.
Participants : Échantillon aléatoire stratifié à l'échelon régional de 51 587 personnes âgées inscrites à l'assurance-maladie au Québec qui a) ont consulté au moins un médecin en 1990, b)ne vivaient pas dans un établissement de santé pendant toute l'année et c) avaient reçu des médicaments prescrits dans au moins une ordonnance, soit un médicament cardiovasculaire, un psychotrope ou un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS).
Mesures des résultats : Renseignements sur toutes les consultations de médecins et sur tous les médicaments distribués en 1990. On a utilisé les demandes de paiement des médecins pour établir le nombre de médecins qui sont intervenus dans le traitement d'un patient et pour déterminer si le patient avait un médecin de première ligne. On a utilisé les demandes de paiement d'ordonnances pour établir le nombre d'AMCI, celui des médecins prescripteurs et celui des pharmacies distributrices.
Résultats : La prévalence des AMCI a varié de 4,0 % (chez ceux qui ont reçu un AINS) à 20,3 % (chez ceux qui ont reçu un psychotrope). Parmi les AMCI identifiées, de 17,6 % à 25,8 % ont découlé d'ordonnances simultanées établies par des médecins différents. Le nombre de médecins prescripteurs était le plus important facteur de risque d'AMCI dans tous les cas (coefficient de probabilité [CP], 1,44 à 1,71). La présence d'un seul médecin de première ligne a réduit le risque d'AMCI dans le cas des médicaments cardiovasculaires et des psychotropes (CP 0,70 et 0,79 respectivement), mais non dans celui des AINS (CP 0,94). Le recours à une seule pharmacie distributrice a réduit le risque d'AMCI dans toutes les catégories de médicaments (CP 0,68 à 0,79).
Conclusion : Plus les médecins qui prescrivent des médicaments à un patient âgé sont nombreux, plus le risque d'AMCI est élevé pour ce patient. Un seul médecin de première ligne et une seule pharmacie distributrice peuvent être des facteurs de «protection» dans la prévention des AMCI.
| CMAJ April 15, 1996 (vol 154, no 8) /
JAMC le 15 avril 1996 (vol 154, no 8) |