Use of the emergency department for nonurgent care during regular business hours

Mark G. Burnett, BA; Steven A. Grover, MD, MPA, FRCPC

Canadian Medical Association Journal 1996; 154: 1345-1351

Résumé


From the Centre for the Analysis of Cost-Effective Care and the divisions of General Internal Medicine and Clinical Epidemiology, Montreal General Hospital, and the departments of Medicine and of Epidemiology and Biostatistics, McGill University, Montreal, Que.
Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. Steven A. Grover, Centre for the Analysis of Cost-Effective Care, Montreal General Hospital, 1650 Cedar Ave., Montreal QC H3G 1A4; fax 514 934-8293

© 1996 Canadian Medical Association (text and abstract/résumé)


See also:
CMAJ Readers' Forum

Abstract

Objective: To characterize the patient population seeking care for nonurgent medical problems at an emergency department during regular business hours and to determine why these patients chose the emergency department over alternative care sites.
Design: Patient survey (self-administered questionnaire).
Setting: Emergency department at a tertiary care hospital in Montreal.
Patients: All ambulatory patients presenting on weekdays between 8 am and 5 pm from Nov. 10 to Dec. 8, 1993, whose condition was determined to be nonurgent. Eligible patients had to be residents of Montreal who did not have a pre-arranged consultation at the emergency department. Of 202 consecutive eligible patients, 200 agreed to participate.
Outcome measures: Description of events leading to the visit, including possible attempts by patients to contact their regular physician; patients' knowledge of alternative care options such as provincial CLSCs (centres locaux des services communautaires) and private walk-in clinics.
Results: Of the 200 patients 152 (76%) stated that they had not visited an emergency department within the previous month, and only 10 (5%) stated that they were in extreme pain. At least 70% were aware of alternative care options; however, 120 (60%) felt that the emergency department was the best place for them to receive care for their medical problem. In all, 81 patients (40%) were referred to the emergency department; 62 (77%) were referred by a health care professional, 46 (57%) by a physician.
Conclusion: Most patients are aware of alternatives to the emergency department for care of nonurgent medical problems. Nevertheless, a large number are being referred to the emergency department during regular business hours by health care professionals. This inefficient use of expensive hospital resources requires further investigation.

Résumé

Objectif : Décrire la population de patients qui demandent des soins pour des problèmes médicaux non urgents à un service d'urgence au cours des heures normales d'activité et déterminer pourquoi ces patients ont choisi le service d'urgence plutôt que d'autres lieux de soins.
Conception : Sondage auprès des patients (questionnaire à remplir soi-même).
Contexte : Service d'urgence d'un hôpital de soins tertiaires de Montréal.
Patients : Tous les patients ambulatoires qui se sont présentés en semaine entre 8 h et 17 h, du 10 nov. au 8 déc. 1993, dont l'état a été jugé non urgent. Les patients admissibles devaient être résidents de Montréal et ne pas avoir pris rendez-vous à l'avance au service d'urgence. Sur 202 patients consécutifs, 200 ont consenti à participer à l'étude.
Mesures des résultats : Description des événements à l'origine de la visite, y compris tentatives possibles des patients de communiquer avec leur médecin régulier; connaissance par les patients d'autres modes de soins comme les CLSC (les centres locaux de services communautaires) de la province et les cliniques privées de consultation sans rendez-vous.
Résultats : Sur les 200 patients, 152 (76 %) ont déclaré ne pas s'être rendus à un service d'urgence le mois précédent et 10 (5 %) seulement ont déclaré être en proie à des douleurs vives. Au moins 70 % connaissaient d'autres modes de soins, mais 120 (60 %) étaient d'avis que le service d'urgence était le meilleur endroit où faire traiter leur problème médical. Au total, 81 patients (40 %) avaient été envoyés au service d'urgence (62 [77 %] par un professionnel de la santé et 46 [57 %] par un médecin).
Conclusion : La plupart des patients connaissent d'autres moyens que le service d'urgence pour faire traiter des problèmes médicaux non urgents. Néanmoins, beaucoup d'entre eux sont envoyés au service d'urgence au cours des heures normales d'activité par des professionnels de la santé. Il faut enquêter plus à fond sur cette utilisation inefficiente de ressources hospitalières coûteuses.
| CMAJ May 1, 1996 (vol 154, no 9)  /  JAMC le 1er mai 1996 (vol 154, no 9) |