The practitioner, the patient and resistance to change: recent ideas on compliance

Chris Butler, MB, ChB, MRCGP; Stephen Rollnick, PhD; Nigel Stott, MB, ChB, FRCGP, FRCP

Canadian Medical Association Journal 1996; 154: 1357-1362

Résumé


Dr. Butler is a lecturer, Dr. Rollnick is a consultant clinical psychologist and Dr. Stott is professor and head, Department of General Practice, College of Medicine, University of Wales, Llanedeyrn Health Centre, Cardiff, Wales.
Paper reprints of the full text may be obtained from: Dr. Chris Butler, Department of General Practice, College of Medicine, University of Wales, Llanedeyrn Health Centre, Cardiff, Wales CF3 7PN; fax 44 1222 540129; ButlerCC@Cf.AC.UK

© 1996 Canadian Medical Association (text and abstract/résumé)


Abstract

Despite the explosion of research into the effect of medical advice on patient behaviour, only about 50% of patients comply with long-term drug regimens. And when it comes to changes in lifestyle, the percentage of patients who comply with medical advice often falls to single figures. Review articles on compliance have traditionally concentrated on factors that make it easier for patients to adhere to medical advice. However, recent articles urge clinicians to be more understanding of the wider implications of compliance in their patients' lives. This article focuses on how clinicians' consulting methods can affect patients' behaviour. Specifically, the authors consider the patient-centred clinical method as well as insights from and consulting techniques pioneered in the addictions field that can help to bring ambivalent patients closer to decisions about change. Instead of seeing resistance to change as rooted entirely in the patient, the authors view it as stemming partly from the way clinicians talk to patients. An advice-giving approach is usually inadequate to motivate people to embark on major lifestyle changes. Instead, the authors propose a negotiation-based framework that harnesses patients' intrinsic motivation to make their own decisions. This approach also promotes clinicians' acceptance of patients' decisions, even if these decisions run counter to current medical wisdom.

Résumé

Malgré la multiplication des recherches au sujet de l'effet des conseils médicaux sur le comportement des patients, environ 50 % seulement des patients se conforment à une pharmacothérapie de longue durée. Et s'il faut modifier son style de vie, le pourcentage des patients qui suivent les conseils de leur médecin tombe souvent à moins de 10 %. Les auteurs d'articles de revue sur l'observation ont toujours concentré leur attention sur les facteurs qui aident les patients à suivre les conseils de leur médecin. Dans des articles récents, toutefois, on exhorte les cliniciens à mieux comprendre les répercussions plus générales de l'observation sur la vie de leurs patients. Cet article traite avant tout de l'effet que la façon des cliniciens de donner des conseils peut avoir sur le comportement des patients. Les auteurs analysent plus précisément la méthode clinique axée sur le patient, ainsi que sur des concepts tirés du domaine de la toxicomanie et des techniques de conseil mises au point dans ce domaine qui peuvent aider des patients ambivalents à prendre des décisions de changement. Au lieu de considérer que le patient est le seul à résister au changement, les auteurs estiment que cette résistance découle en partie de la façon dont les cliniciens parlent aux patients. Une attitude de conseil ne suffit habituellement pas pour inciter les gens à changer radicalement de style de vie. Les auteurs proposent plutôt un cadre de négociation qui exploite la motivation intrinsèque des patients à prendre leurs propres décisions. Cette stratégie aide aussi les cliniciens à accepter les décisions des patients, même si celles-ci vont à l'encontre de la sagesse médicale de l'heure.
| CMAJ May 1, 1996 (vol 154, no 9)  /  JAMC le 1er mai 1996 (vol 154, no 9) |