Special article / Article spécial

Firearms injury prevention and gun control in Canada

Antoine Chapdelaine, MD, MPH, FRCPC; Pierre Maurice, MD, MBA, FRCPC

Canadian Medical Association Journal 1996; 155: 1285-1289

[résumé]


Dr. Chapdelaine is a public health specialist and clinical professor of preventive and social medicine at Laval University and a member of the World Health Organization (WHO) Collaborating Centre in Safety Promotion and Injury Prevention in Quebec, Que.; he is also a member of the National Crime Prevention Council, Ottawa, Ont., and past member of the Canadian Advisory Council on Firearms (from 1990 to 1993). Dr. Maurice is a specialist in community medicine, director of the WHO Collaborating Centre in Safety Promotion and Injury Prevention, head of the service of Sécurité dans les milieux de vie at the Direction régionale de la santé publique de Québec, and associate professor of urban planning and land management and clinical professor of preventive and social medicine at Laval University, Quebec, Que.
The material in this article was originally prepared as a brief to the House of Commons Standing Committee on Justice and Legal Affairs on Bill C-68 (gun control) by the Conférence des Régies régionales de la Santé et des Services sociaux du Québec and the Conseil des directeurs de Santé publique du Québec.

Paper reprints may be obtained from: Dr. Pierre Maurice, Centre de santé publique de Québec, Sécurité dans les milieux de vie, 2400, d'Estimauville, Beauport QC G1E 7G9; fax 418 666-2776

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© Canadian Medical Association (text and abstract/résumé)


See also:
  • Keeping kids away from guns, K.A. Leonard

    Abstract

    Firearms cause more than three deaths daily in Canada. The rate of mortality from gunshot wounds varies among provinces and territories, ranging from 5.7 to 21.2 per 100 000 people. Most deaths from gunshot wounds occur in the home, with more occurring in rural areas than in cities, and are inflicted with legally acquired hunting guns. The cost of the consequences of the improper use of firearms in Canada has been estimated at $6.6 billion per year. There is a correlation between access to guns and risk of death. The mere presence of a firearm in a home increases the risk of suicide, homicide and "accidental" death. It is estimated that, in one third of all households in Quebec that have a firearm, it is not safely, or even legally, stored. To prevent deaths and injuries from firearms, education is not enough. Environmental, technological and legislative measures are also needed. In this spirit, the Quebec Public Health Network has taken a position supporting better controls on access to firearms, including the licensing and registration of all firearms and their ownership, to prevent deaths and injuries. The network believes that licensing and registration will reduce the problems related to firearms by making owners accountable for the use of their firearms, improving public safety, helping to control the import and circulation of firearms, reinforcing research and education, and reducing access to firearms in homes. Licensing and registration do not interfere with legitimate firearm use, their cost is acceptable in light of the advantages they provide, and they are desired by most Canadians.


    Résumé

    Au Canada, les armes à feu sont responsables d'au moins trois décès par jour. Le taux de mortalité par balle varie selon les provinces ou territoires canadiens de 5,7 à 21,1 par 100 000 habitants. La grande majorité de ces décès surviennent à domicile, il s'en produit davantage dans les régions rurales que dans les régions urbaines, et les armes utilisées sont des armes de chasse acquises légalement. Au Canada, les coûts économiques annuels liés à une mauvaise utilisation des armes à feu sont estimés à près de 6,6 milliards de dollars. Il existe une corrélation entre l'accès aux armes à feu et le risque de décès. La seule présence d'une arme à feu à la maison augmente le risque de suicide, d'homicide et d'«accident». On estime que chez plus d'un tiers des ménages au Québec qui possèdent au moins une arme à feu, elle est entreposée de façon inadéquate, voire illégale. Pour prévenir les décès et les blessures par arme à feu, les interventions éducatives ne suffisent pas. À ces dernières, il faut ajouter des interventions agissant sur l'amélioration de l'environnement, de la technologie et de la législation. C'est dans cette perspective que le réseau de la santé publique du Québec a pris position pour un meilleur contrôle de l'accessibilité des armes à feu, et en particulier pour des permis de possession et l'enregistrement obligatoire intégral des détenteurs et de leurs armes, afin de prévenir les décès et les blessures. Le réseau estime que cette mesure contribuera à réduire les problèmes associés aux armes à feu en rendant les propriétaires imputables de l'utilisation faite de leurs armes, en améliorant la sécurité publique, en aidant à contrôler l'importation et la circulation des armes à feu, en renforçant les mesures de recherche et d'éducation, et en réduisant l'accessibilité des armes dans les ménages. Des permis de possession et l'enregistrement ne briment pas l'utilisation légitime des armes à feu, leur coût est acceptable à la lueur des avantages qui en découlent, et une forte majorité des Canadiens les souhaite.
    | CMAJ November 1, 1996 (vol 155, no 9)  /  JAMC le 1er novembre 1996 (vol 155, no 9) |