Evidence
 Études

 

Deciding about mechanical ventilation in end-stage chronic obstructive pulmonary disease: how respirologists perceive their role

P. Daniel McNeely;* Paul C. Hébert,*† MD, MHSc(Epid); Robert E. Dales,* MD, MSc; Annette M. O'Connor,†‡ RN, PhD; George Wells,*† PhD; Doug McKim,* MD; Karen E. Sullivan*

Canadian Medical Association Journal 1997; 156: 177-183

[résumé]


From *the Department of Medicine, †the Clinical Epidemiology Unit and ‡the School of Nursing, University of Ottawa, Ottawa, Ont.

This article has been peer reviewed.

Paper reprints may be obtained from: Dr. Paul C. Hébert, Department of Medicine, Division of Respiratory Medicine, Rm. N14, Ottawa General Hospital, 501 Smyth Rd., Ottawa ON K1H 8L6

© 1997 Canadian Medical Association (text and abstract/résumé)


Abstract

Objective: To determine when respirologists approach patients with end-stage chronic obstructive pulmonary disease (COPD) to decide about the use of mechanical ventilation, what information they provide to patients and how they provide it.

Design: Self-administered national survey.

Participants: All Canadian specialists in respiratory medicine; of 401 eligible respirologists, 279 (69.6%) returned a completed questionnaire.

Outcome measures: Timing and content of doctor­patient discussions regarding mechanical ventilation; physicians' perception of their level of involvement in the decision-making process; and patient and physician characteristics that may influence decisions.

Results: Discussions were reported to occur most often at advanced stages of COPD: when the patient's dyspnea was severe (reported by 235 [84.2%] of the respondents) or when the patient's forced expiratory volume in the first second was 30% or less than predicted value (reported by 210 [75.3%]). A total of 120 respondents (43.0%) stated that they discuss mechanical ventilation with 40% or less of their COPD patients before an exacerbation necessitates ventilatory support. Most (154 [55.2%]) described the decision-making process as a collaboration between patient and physician; 83 (29.7%) reported that the patient decides after he or she has considered the physician's opinion. Over half (148 [53.0%]) of the respondents indicated that they occasionally, often or always modify the information provided to patients in order to influence their decision about mechanical ventilation.

Conclusions: Discussions with COPD patients concerning end-of-life decisions about mechanical ventilation are reported to occur in advanced stages of the disease or not at all, with patients' input where possible. Information presented to patients is often modified in order to influence the decision. Future studies should explore ways to involve patients further in the decision-making process and to improve the process for both patients and phyisicians.


Résumé

Objectif : Déterminer, lorsque les respirologues abordent des patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) au stade ultime pour prendre une décision sur l'utilisation de la ventilation mécanique, les renseignements qu'ils fournissent aux patients et comment ils les fournissent.

Conception : Sondage national à remplir soi-même.

Participants : Tous les spécialistes en médecine respiratoire au Canada. Sur 401 respirologues admissibles, 279 (69,6 %) ont renvoyé un questionnaire rempli.

Mesures des résultats : Moment et teneur des discussions médecin­patient au sujet de la ventilation mécanique; perception des médecins quant à l'importance de leur intervention dans la prise de décision; caractéristiques des patients et des médecins qui peuvent avoir une incidence sur les décisions.

Résultats : On a signalé que les discussions se déroulaient le plus souvent aux stades avancés de la BPCO : lorsque la dyspnée du patient est grave (mentionné par 235 [84,2 %] des répondants) ou lorsque le volume expiratoire maximal dans la première seconde s'établit à 30 % ou moins de la valeur prévue (mentionné par 210 [75,3 %] des répondants). Au total, 120 répondants (43,0 %) ont déclaré qu'ils discutent de la ventilation mécanique avec 40 % ou moins de leurs patients atteints de BPCO avant qu'une aggravation nécessite une assistance ventilatoire. La plupart (154 [55,2 %]) ont décrit le processus décisionnel comme une collaboration entre le patient et le médecin; 83 (29,7 %) ont signalé que le patient prend une décision après avoir tenu compte de l'avis du médecin. Plus de la moitié (148 [53,0 %]) des répondants ont indiqué qu'ils modifiaient à l'occasion, souvent ou toujours les renseignements fournis aux patients afin d'orienter leur décision au sujet de la ventilation mécanique.

Conclusion : Selon les répondants, les discussions avec des patients atteints de BPCO qui portent sur des décisions en fin de vie au sujet de la ventilation mécanique ont lieu aux stades avancés de la maladie, avec l'apport des patients lorsque c'est possible, ou n'ont pas lieu du tout. On modifie souvent les renseignements présentés aux patients afin d'influencer la décision. Des études à venir devraient porter sur des façons de faire participer davantage les patients à la prise de décision et d'améliorer le processus à la fois pour les patients et pour les médecins.


| CMAJ January 15, 1997 (vol 156, no 2)  /  JAMC le 15 janvier 1997 (vol 156, no 2) |