Evidence
Études

 

Attitudes toward the use of gender-inclusive language among residency trainees

Gordon H. Guyatt,*† MD; Deborah J. Cook,*† MD; Lauren Griffith,† MSc; Stephen D. Walter,† PhD; Catherine Risdon,‡ MD; Joanne Liutkus,§ MD; for the McMaster Residency Training Program Directors||

CMAJ 1997;156:1289-93

[ résumé ]


From the Departments of *Medicine, †Clinical Epidemiology and Biostatistics and ‡Family Medicine, Faculty of Health Sciences, McMaster University, Hamilton, Ont., and §the Department of Medicine, Brown University, Providence, RI

||Directors: Homer Yang (anesthesia), Gordon H. Guyatt (internal medicine), Peter MacDonald and Alyn Walsh (family medicine), Peggy Sagle (obstetrics and gynecology), Brian Steele (pediatrics) Nick Kates (psychiatry), and Edward Thomas (surgery)

This article has been peer reviewed.

Reprint requests to: Dr. Gordon Guyatt, Department of Clinical Epidemiology and Biostatistics, McMaster University Health Sciences Centre, Rm. 2C12, 1200 Main St. W, Hamilton ON L8N 3Z5; fax 905 577-0017

© 1997 Canadian Medical Association (text and abstract/résumé)


See also:
Abstract

Objective: To explore postgraduate medical trainees' attitudes toward the use of gender-inclusive language.

Design: Self-administered questionnaire.

Setting: Seven residency training programs at McMaster University, Hamilton, Ont., from July 1993 to June 1994.

Participants: Of 225 residents in the programs, 186 responded to the survey, for a response rate of 82.7%. Men and women were equally represented among the respondents.

Outcome measures: Categorization of attitudes about the use of language as gender-inclusive or gender-exclusive; characteristics predicting a gender-inclusive attitude.

Results: Factor analysis and Cronbach's alpha (0.90) supported the existence of a construct related to attitudes about language use, the poles of which were categorized as gender-inclusive and gender-exclusive. The authors classified residents with respect to their attitudes to language use from their responses to the questionnaire. In univariate analyses, sex, residency program and country of graduation significantly predicted a gender-inclusive attitude (p < 0.01). Only the first 2 variables were significant in a multivariate model; residency program explained 18% of the variance and sex 3%. Residents in obstetrics and gynecology and psychiatry had the most gender-inclusive attitudes, whereas residents in surgery and anesthesia had the most gender-exclusive attitudes.

Conclusions: Residents' values are reflected in the language they choose to use. Language use may provide an index of underlying attitudes that may create hostile environments for female trainees.


Résumé

Objectif : Explorer les attitudes des stagiaires en médecine au niveau postdoctoral à l'égard de l'utilisation d'une langue non sexiste.

Conception : Questionnaire à remplir soi-même.

Contexte : Sept programmes de résidence à l'Université McMaster, à Hamilton (Ont.), de juillet 1993 à juin 1994.

Participants : Sur 225 résidents des programmes, 186 ont répondu à l'enquête, ce qui donne un taux de réponse de 82,7 %. Les hommes et les femmes étaient représentés également chez les répondants.

Mesures des résultats : Établissement de catégories d'attitudes au sujet de l'utilisation d'une langue non sexiste ou sexiste; caractéristiques permettant de prédire une attitude non sexiste.

Résultats : L'analyse des facteurs et le coefficient alpha de Cronbach (0,90) ont appuyé l'existence d'une hypothèse liée aux attitudes en ce qui concerne l'utilisation de la langue, dont les pôles étaient la langue non sexiste et la langue sexiste. Les auteurs ont classé les résidents en fonction de leurs attitudes face à l'utilisation de la langue à partir de leurs réponses au questionnaire. Dans des analyses univariées, le sexe, le programme de résidence et le pays d'origine du diplômé étaient des prédicteurs importants d'une attitude non sexiste (p < 0,01). Seules les 2 premières variables étaient significatives dans un modèle multivarié; le programme de résidence a expliqué 18 % de la variance et le sexe, 3 %. Les résidents en obstétrique-gynécologie et en psychiatrie étaient les moins sexistes, tandis que les résidents en chirurgie et en anesthésie étaient les plus sexistes.

Conclusions : Les valeurs des résidents se reflètent dans la langue qu'ils décident d'utiliser. L'utilisation de la langue peut fournir un indice des attitudes sous-jacentes qui peuvent créer des environnements hostiles pour les stagiaires de sexe féminin.

Comments Send a letter to the editor responding to this article
Envoyez une lettre à la rédaction au sujet de cet article


| CMAJ May 1, 1997 (vol 156, no 9) / JAMC le 1er mai 1997 (vol 156, no 9) |