CMAJ/JAMC Evidence
Études

 

A Canadian hospital-based HIV/hepatitis C look-back notification program

Nancy Heddle,* MSc; John G. Kelton,*† MD; Fiona Smaill,* MB, ChB; Krista Foss,§ BA; Jennifer Everson,‡ MD; Cynthia Janzen§; Chris Walker,* MB; Mark Jones,¶ MLT; Debby Hammons,| RN, MBA

CMAJ 1997;157:149-54

[résumé]


From the departments of *Pathology, †Medicine and ‡Family Medicine, McMaster University, Hamilton, Ont., and the departments of §Public Affairs, |Administration and ¶Laboratory Medicine, Chedoke­McMaster Hospitals, Hamilton, Ont.

This article has been peer reviewed.

Reprint requests to: Nancy Heddle, Rm. 2N38, McMaster University Medical Centre, 1200 Main St. W. Hamilton ON L8N 3Z5; fax 905 577-0198; heddle@ihis.cmh.on.ca

© 1997 Canadian Medical Association (text and abstract/résumé)


See also:
Abstract

Objective: To describe the process used to notify pediatric patients who received transfusions of blood or blood products at our institution before donor blood was routinely screened for antibodies to HIV (1985) and hepatitis C virus (1990), and to evaluate the effectiveness of the notification program.

Design: Patients who had received transfusions were identified through the hospital's medical records and the records from the Transfusion Medicine Laboratory. Patients were contacted by registered mail to provide notification of transfusion. A questionnaire was included with the notification to obtain information about the patient's awareness of the transfusion and whether he or she had undergone or planned to undergo testing for HIV and hepatitis C virus.

Setting: Tertiary care university-affiliated teaching hospital in Hamilton, Ont.

Patients: Patients 16 years of age or younger who had received blood products between February 1978 and November 1985. Patients who had received only albumin or immune serum globulin were not included as these products were not associated with viral transmission in Canada.

Results: Notification letters were sent to 1546 patients. Of these letters 522 (33.8%) were returned undelivered. Of the 1024 patients contacted 493 (48.1%) responded to the questionnaire, of whom 157 (31.8%) were not aware of their transfusion. A total of 130 (26.4%) of the respondents had already undergone testing for HIV, and 342 (69.4%) indicated that they would undergo such testing as a result of the notification. In contrast, only 30 (6.3%) of 474 respondents had undergone testing for hepatitis C virus, but 425 (89.7%) indicated that they would undergo such testing. Overall, the patients' response to the notification was neutral or positive; however, a number of patients expressed dissatisfaction and anxiety.

Conclusions: The high proportion of patients who were unaware that they had undergone transfusion and who decided to undergo testing for HIV and hepatitis C virus as a result of notification supports the use of notification programs such as this one.


Résumé

Objectif : Décrire le processus suivi pour prévenir les patients de moins de 17 ans qui ont reçu des transfusions de sang ou de produits sanguins à notre établissement avant qu'on analyse de routine le sang des donneurs pour y dépister les anticorps du VIH (1985) et le virus de l'hépatite C (1990) et évaluer l'efficacité du programme de notification.

Conception : On a identifié les patients qui avaient reçu des transfusions en consultant les dossiers médicaux de l'hôpital et ceux du Laboratoire de médecine transfusionnelle. On a communiqué avec les patients par courrier recommandé pour les prévenir de la transfusion. On a joint un questionnaire à l'avis afin de déterminer
si les intéressés étaient au courant de la transfusion et s'ils s'étaient soumis à un test de dépistage du VIH et du virus de l'hépatite C, ou s'ils envisageaient de le faire.

Contexte : Hôpital d'enseignement de soins tertiaires affilié à une université à Hamilton (Ont.).

Patients : Patients âgés de 16 ans ou moins qui avaient reçu des produits sanguins entre février 1978 et novembre 1985. Les patients qui avaient reçu de l'albumine ou de l'immunoglobuline sérique seulement ont été exclus, car on n'a établi aucun lien entre ces produits et la transmission du virus au Canada.

Résultats : Des lettres de notification ont été envoyées à 1546 patients et 522 (33,8 %) ont été renvoyées non livrées. Sur les 1024 patients avec lesquels on a communiqué, 493 (48,1 %) ont répondu au questionnaire et 157 (31,8 %) d'entre eux ne savaient pas qu'ils avaient reçu une transfusion. Au total, 130 (26,4 %) des répondants s'étaient déjà soumis à un test de dépistage du VIH et 342 (69,4 %) ont indiqué qu'ils se soumettraient à un tel test après avoir reçu l'avis. Par ailleurs, 30 (6,3 %) seulement des 474 répondants avaient subi un test de dépistage du virus de l'hépatite C, mais 425 (89,7 %) ont indiqué qu'ils se soumettraient à un tel test. Dans l'ensemble, la réponse des patients à l'avis a été neutre ou favorable, mais certains patients ont manifesté de l'insatisfaction ou de l'inquiétude.

Conclusions : La proportion élevée de patients qui ne savaient pas qu'ils avaient reçu une transfusion et qui ont décidé de se soumettre à un test de dépistage du VIH et du virus de l'hépatite C après avoir reçu l'avis appuie le recours aux programmes de notification comme celui-ci.

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| CMAJ July 15, 1997 (vol 157, no 2) / JAMC le 15 juillet 1997 (vol 157, no 2) |
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