|
La Colombie-Britannique : toujours l'endroit idéal JAMC 1998;159:1440 © 1998 Association médicale canadienne La Colombie-Britannique demeure la mecque des médecins du Canada. En 1997, plus de médecins y sont déménagés que dans toute autre province : la Colombie-Britannique a donc enregistré un gain net de 89 médecins actifs (à l'exclusion des résidents) provenant d'autres régions du Canada. Entre-temps, le Québec a perdu un total record net de 70 médecins. La Saskatchewan (36), Terre-Neuve (28), le Manitoba (21) et l'Ontario (3) ont aussi enregistré des pertes nettes. La Colombie-Britannique semble la destination privilégiée, mais d'autres régions ont aussi enregistré des gains nets : l'Alberta (32), la Nouvelle-Écosse (24), le Nouveau-Brunswick (9), les territoires (3) et l'Île-du-Prince-Édouard (1). Pour la première fois, l'Institut canadien d'information sur la santé a aussi suivi les arrivées et les départs des médecins dans certaines communautés en particulier. Malgré l'attrait que la Colombie-Britannique exerce sur les médecins, c'est en fait Calgary qui a enregistré le gain net le plus important (25) parmi toutes les régions métropolitaines de recensement du Canada. Entre-temps, le gain net de 9 médecins réalisé par Windsor a représenté le gain le plus important par rapport à la population totale des médecins, soit une augmentation nette de 2,4 %. Montréal a enregistré la perte nette la plus importante en nombre (29), mais c'est Regina qui a été frappée le plus durement en pourcentage. Les 13 médecins qui sont partis représentaient 3,3 % de son effectif médical.
Cet article a été rédigé par Lynda Buske, chef, information sur la planification des effectifs médicaux, AMC. Nous invitons les lecteurs à faire parvenir des sujets possibles de recherche à l'attention Patrick Sullivan (sullip@cma.ca; 613 731-8610 ou 800 663-7336 poste 2126; télécopieur 613 523-0937).
Other Pulse articles | |