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L'exode vers le Sud ralentit légèrement CMAJ 1998;159:900 © 1998 Association médicale canadienne L'Institut canadien d'information sur la santé a publié, en août, ses données les plus récentes sur l'émigration des médecins : elles indiquent que l'émigration des médecins canadiens actifs diminue. Leur nombre est tombé de 731 en 1996 à 659 en 1997 : c'est le plus bas total depuis 1993. Les médecins qui partent ont tendance à être jeunes en 1997, 60 % avaient 40 ans ou moins et de sexe masculin 71 % des médecins qui ont émigré l'année dernière étaient des hommes. Il y a toujours eu plus de spécialistes que de généralistes ou de médecins de famille qui ont émigré, mais la tendance a changé récemment et chaque groupe fournit maintenant la moitié des émigrants. Parmi les spécialistes qui sont partis, 63 % étaient spécialisés en médecine clinique ou de laboratoire. En 1997, 227 médecins sont revenus de l'étranger exercer activement au Canada, ce qui signifie que la perte nette est tombée de 513 en 1996 à 452 en 1997. Même si ces chiffres révèlent une réduction de la perte nette, ils dépassent de plus de deux fois la perte nette de 1990, qui a totalisé 207 médecins. Le nombre des médecins qui émigrent varie selon la province. Les données de 1997 ont révélé que le nombre des médecins qui ont quitté la Saskatchewan, le Manitoba et la Nouvelle Écosse avait dégringolé comparativement aux statistiques de 1995 et 1996. Il y a toutefois 132 médecins qui ont quitté le Québec l'année dernière : c'est 22 % de plus qu'en 1996.
Cet article a été rédigé par Lynda Buske, chef, information sur la planification des effectifs médicaux, AMC. Nous invitons les lecteurs à faire parvenir des sujets possibles de recherche à l'attention Patrick Sullivan (sullip@cma.ca; 613 731-8610 ou 800 663-7336 poste 2126; télécopieur 613 523-0937).
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