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Survey of use of malaria prevention measures by Canadians visiting India Claudia C. dos Santos, MD; Aria Anvar, MD; Jay S. Keystone, MD; Kevin C. Kain, MD CMAJ 1999;160:195-200 [résumé] From the Tropical Disease Unit, Division of Infectious Diseases, Department of Medicine, University of Toronto and the Toronto Hospital, Toronto, Ont. This article has been peer reviewed. Reprint requests to: Dr. Kevin C. Kain, Director, Tropical Disease Unit, EN G-224, The Toronto Hospital, 200 Elizabeth St., Toronto ON M5G 2C4; fax 416 595-5826 © 1999 Canadian Medical Association (abstract / résumé) See also:
Abstract Background: Imported malaria is an increasing problem, particularly among new immigrant populations. The objective of this study was to determine the malaria prevention measures used by Canadians originating from a malaria-endemic area when returning to visit their country of origin. Methods: A 35-item English-language questionnaire was administered by interview to travellers at a departure lounge at Pearson International Airport, Toronto, between January and June 1995. Information was collected on subject characteristics, travel itinerary, perceptions about malaria, and pretravel health advice and malaria chemoprophylaxis and barriers to their use. Results: A total of 324 travellers departing on flights to India were approached, of whom 307 (95%) agreed to participate in the study. Participants were Canadian residents of south Asian origin with a mean duration of residence in Canada of 12.8 years. Most of the respondents were returning to visit relatives for a mean visit duration of 6.8 weeks. Although 69% of the respondents thought malaria was a moderate to severe illness and 54% had sought advice before travelling, only 31% intended to use any chemoprophylaxis, and less than 10% were using measures to prevent mosquito bites. Only 7% had been prescribed a recommended drug regimen. Family practitioners were the primary source of information for travellers and were more likely to prescribe an inappropriate chemoprophylactic regimen than were travel clinics or public health centres (76% v. 36%) (p = 0.003). Respondents who had lived in Canada longest and those with a family history of malaria were more likely to use chemoprophylaxis (p < 0.01). Interpretation: Few travellers were using appropriate chemoprophylaxis and mosquito prevention measures. Misconceptions about malaria risk and appropriate prevention measures were the main barriers identified. Résumé Contexte : Le paludisme importé est un problème croissant, surtout chez les nouveaux immigrants. Cette étude visait à déterminer les mesures de prévention du paludisme qu'utilisent les Canadiens originaires d'une région où le paludisme est endémique lorsqu'ils retournent en visite dans leur pays d'origine. Méthodes : Un questionnaire de 35 questions en anglais a été administré au moyen d'entrevues réalisées auprès de voyageurs dans un salon de départ à l'Aéroport international Pearson, à Toronto, entre janvier et juin 1995. On a recueilli des renseignements sur les caractéristiques du sujet, son itinéraire de voyage, sa façon de percevoir le paludisme, les conseils sur la santé avant le voyage, la chimioprophylaxie contre le paludisme et les obstacles à son utilisation. Résultats : Au total, on a abordé 324 voyageurs qui partaient pour l'Inde, dont 307 (95 %) ont consenti à participer à l'étude. Les participants d'origine sud-asiatique étaient résidents du Canada depuis 12,8 ans en moyenne. La plupart des répondants retournaient visiter des membres de leur famille pendant 6,8 semaines en moyenne. Même si 69 % des répondants considéraient le paludisme comme une maladie de gravité moyenne à sérieuse et que 54 % avaient consulté avant de voyager, 31 % seulement avaient l'intention d'utiliser une chimioprophylaxie et moins de 10 % utilisaient des mesures de prévention des piqûres de moustiques. Seulement 7 % s'étaient vu prescrire une pharmacothérapie recommandée. Les médecins de famille étaient les principales sources d'information des voyageurs et étaient plus susceptibles de prescrire un régime chimioprophylatique inadéquat que les cliniques de voyageurs ou les centres de santé publique (76 % c. 36 %) (p = 0,003). Les répondants qui vivaient au Canada depuis plus longtemps et ceux qui avaient des antécédents familiaux de paludisme étaient plus susceptibles d'utiliser une chimioprophylaxie (p < 0,01). Interprétation : Peu de voyageurs utilisaient une chimioprophylaxie et des mesures de prévention des piqûres de moustiques appropriées. Les principaux obstacles cernés étaient les conceptions erronées au sujet du risque posé par le paludisme et des mesures de prévention appropriées.
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