Résumé:
Cet article explore la conception du rythme comme un véhicule de subjectivité chez Henri Meschonnic. Il se penche plus particulièrement sur l’intersubjectivité comme une dimension-clé du transfert ou de l’interprétation des connaissances. Puisque nous expérimentons le rythme dans le temps, l’interprétation des connaissances qui se développent comme rythme-en-tant-qu’intersubjectivation est expérimenté en série; parce qu’il s’agit d’une phénoménologie du corps qui se transforme en pensée, il est expérimenté kinésthétiquement-devenant-affectivement-devenant-conativement. Le modèle de cet article se développe “icotiquement”—grâce à un mouvement collectif vers la normalisation des opinions comme “vérité” ou “fait”. L’oreille est la clé dans la conception de la traduction du savoir comme rythme, lequel est un agent icotique d’un groupe pour chaque individu, ce qui nous aide à écouter le style comme vérité. La première question de la traduction du savoir, combien de sujets crée-t-elle?—un pour chaque texte (source et objectif)? un pour chaque lecteur? un pour chaque lecture?—est supplantée par une approche icotique de la subjectivation, qui la collectivise, c’est-à-dire que le nombre exact est moins important que les principes sociaux auxquels les sujets adhèrent.
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