ISSN: 1918-5901 (English) -- 1918-591X (Français)

 

2013: Volume 6, Numéro 2, pp. 81-98

 

Les relationnistes peuvent-ils devenir des facilitateurs et les publics se transformer en parties prenantes?

Martin David-Blais et François Miville-Deschênes

 

Résumé:

L’article consiste en une discussion sur la transformation le rôle des relations publiques. Inscrite dans le paradigme critique, cette proposition inspirée par le projet de Matthieu Sauvé consiste à retirer les relations publiques du giron de la technocratie et du management pour placer ses praticiens entre les organisations et leurs “parties prenantes” dans la position d’instance relationnelle tierce. Cette proposition consiste dans une large mesure en une radicalisation de l’idée de “Two-Way Symmetric” (Grunig & Hunt) et de celle de “partie prenante” (Freeman). La discussion prend la forme d’un questionnement: cette proposition ne repose-t-elle pas sur un ensemble de conditions excessivement exigeantes? Nous regrouperons nos principales interrogations autour des questions suivantes. Premièrement, nous discuterons de l’utilisation, très spécifique, qui est faite de la théorie des parties prenantes. Deuxièmement, nous aborderons l’éventuelle collaboration des relationnistes à son projet. Il existe plusieurs raisons permettant de douter que les relationnistes accepteront, en tant que collectivité professionnelle, de totalement changer leurs pratiques mais aussi de se poser en agents de transformation de toute la société. Enfin, nous poserons la question de la réaction des organisations au changement proposé à la lumière des conséquences majeures qu’il pourrait provoquer tant pour ce qui concerne leur fonctionnement que leur souveraineté.

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