Résumé:
En mettant l’accent sur l’économie politique de la communication et le processus de spatialisation où le contrôle de l’espace et le temps est prolongée grâce à l’utilisation de technologie et de l’information de la communication (TIC), cet article fournit un aperçu des intersections attirant le gouvernement fédéral canadien, son armée, ainsi que les industries des TIC, de la défense et de la sécurité vers les relations renforçant et étendant ce contrôle. En présentant des exemples historiques et actuelles, il possible de mettre en évidence plusieurs sous-processus de spatialisation exposant la restructuration des entreprises (grâce à l’intégration verticale et horizontale), ainsi que la restructuration de l’État (principalement grâce à l’internationalisation et à la commercialisation), qui sous-tendent et soutiennent la militarisation de la communication. De la concentration de l’État sur la guerre conventionnelle, la “guerre froide” ainsi que sur la “guerre contre le terrorisme” liée à la protection d’une infrastructure de TIC intégré, la communication est de plus en plus confiné à l’intérieur d’un cadre sociétal militarisé. Dans ce cadre, à la fois le capital et l’armée priorisent le développement et l’administration des “commandement et contrôle” des capacités de TIC, tels que les politiques et pratiques de communication devenant plus exclusive, restrictive et surveillé tout en étant moins accessible et universel. L’article cherche à expliquer comment cette combinaison tripartite de “commandement, de contrôle, et de communication” est indicatif du processus de spatialisation tout en soutenant un capitalisme militarisé ainsi que la formation d’un MICC transfrontalier appelé à se développer et la défendre. |
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