Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique!


D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut!


Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise!

On est Sceptique, Cynique, Ironique et Documenté!


Revues Internet en ligne, version archive pour bibliothèques

Vol. 13 no. 11, du 2011-11-15 au 2011-12-13.


Depuis 1999!













www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.


societascriticus@yahoo.ca

7355, boul St-Michel

C.P. 73580

Montréal H2A 2Z9


Le Noyau!


Michel Handfield, M.Sc. sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;


Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et interrogatif de service;


Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.




Soumission de texte: Les faire parvenir à societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en fichier attaché, si possible le sauvegarder en format "rtf" (rich text format) sans notes automatiques.




Note de la rédaction


Depuis 2009 nous faisons cette revue en Open Office, maintenant Libre Office (www.documentfoundation.org/), façon de promouvoir le logiciel libre. Dans le but d'utiliser la graphie rectifiée, nous avons placé les options de correction de notre correcteur à « graphie rectifiée », façon de faire le test de la nouvelle orthographe officiellement recommandée sans toutefois être imposée. Voir www.orthographe-recommandee.info/. Cependant, comme nous passons nos textes à un correcteur ajusté en fonction de la nouvelle orthographe, il est presque certain que certaines citations et autres références soient modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans même que nous nous en rendions compte, les automatismes étant parfois plus rapide que l’œil. Ce n'est cependant pas davantage un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVe, XVI ou XVIIe siècle. Les langues évoluent et il faut suivre. L'important est davantage de ne pas trafiquer les idées, ou le sens des citations et autres références, que de modifier l'orthographe de notre point de vue.


Les paragraphes sont aussi justifiés sans retrait à la première ligne pour favoriser la compatibilité des différents formats de formatage entre la version pour bibliothèque (revue) et en ligne.




« Work in progress »:


Comme il y a de la distance dans le temps entre la mise en ligne des textes et la production du numéro pour bibliothèque, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte 2, 3, 4 et même 5 fois… quand on vient de l’écrire on dirait qu’on ne voie pas certaines coquilles. On les revoit cependant sur écran quelques semaines plus tard! Ainsi va la vie.





Index



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique

Éditos


Pour les questions sur notre carte des fêtes

La passion au salon ou du people dans Societas Criticus!


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Avis


Commentaires livresques: sous la jaquette!


Les petites expériences de psychologie

Tourne la page! Autres livres à suggérer comme cadeau ou pour se faire plaisir!


DI a Vu! - Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’événements (Avec index)



Massicotte No 5

L’exercice de l'État

Daniel Lemire (specatcle d'humour)

Gaëtan (pièces à assembler à la maison)

La réouverture d'Excentris!

« MELANCHOLIA » de LARS VON TRIER

« HA ha!... » de Réjean Ducharme et Putty Hill de Matthew Porterfield

RUSALKA à l’Opéra de Montréal



D.I. Musique!


Marc Hervieux, un air d'hiver!






Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Index


Nos éditos!


Pour les questions sur notre carte des fêtes

Photos et texte : Michel Handfield


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 13 no 11, Éditos : www.societascriticus.com


2011-12-13


Concernant notre photo des fêtes, elle fut prise au parc François-Perrault à Montréal. En arrière-plan on voit la bibliothèque St-Michel. L'autruche remplace une ancienne sculpture en ciment qui était dégradée (voir photo plus bas).


Ce choix a un côté subliminal, car l'autruche n'a plus la tête dans le sable, mais écoute de la musique (culture) et est à un coup d'aile d'une bibliothèque! Bref, l'autruche se réveillerait-elle?



Vu le contexte actuel de l’économie et un colloque sur l’économie sociale dont nous voulions parler, notre édito rejoignait les souhaits des fêtes que nous planifions de faire plus tard. Nous avons donc fait un tout d’un coup: édito, essai et carte des fêtes! Elle était tôt (1), nous en convenons, mais elle était prête et appropriée. Voici donc le lien vers notre carte des fêtes si vous l'avez manqué:


www.societascriticus.com/souhaits.html




Note


1. Édito des fêtes 2011-12 (2011-11-13) in Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 13 no 10.




La passion au salon ou du people dans Societas Criticus!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 13 no 11, Éditos : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2011-11-20)


La passion, c'est capital! Sans passion, il n'y a pas d'intérêt dans ce que l'on fait et ce que l'on fait sans intérêt, on le néglige. On se demande ensuite pourquoi les choses vont parfois si mal dans les hôpitaux par exemple. C'est qu'on a remplacé la passion du travail par du travail normalisé; découpé en tranches comme si l'humain était une machine. On ne parle plus de passion, mais de productivité. Voilà pourquoi la soupape saute si souvent! Les burnouts et les dépressions sont des maladies de la productivité! Même chez les jeunes, où on parle de performances scolaires plutôt que du plaisir d'apprendre.


Pour trouver des passionnés, il faut regarder du côté des loisirs. Les livres par exemple. J'ai retrouvé une amie au Salon du livre et il faut que je vous la présente. Pour une rare fois, vous pouvez lire du people dans Societas Criticus!


Samedi, j'avais un rendez-vous au Salon du livre de Montréal avec une religieuse qui a ses 90 printemps bien sonnés, née en 1919 : Noella Doyon. C'est une soeur de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe qui vient au salon avec d'autres religieuses chaque année. Moi, je l'ai connu en 1982, dans un cours sur les « documents et appareils audiovisuels » que j'avais pris comme cours hors département à l'Université de Montréal, mais qui s'adressait principalement à du personnel de bibliothèques scolaires. Noella s'occupait alors de la bibliothèque d'un collège privé de Saint-Hyacinthe. On a fait un travail d'équipe ensemble.


Elle était à l'âge la retraite, car elle avait commencé à enseigner en 1937 (1), mais elle s'occupait encore des jeunes et se perfectionnait pour dépasser leurs attentes. La passion de l'éducation, du livre et de savoir la tenait loin du pilote automatique! Quelques années plus tard elle a même suivi un cours d'informatique et d'internet!


Cette semaine, elle m'a envoyé un courriel pour savoir si on pouvait se rencontrer au Salon du livre. Passionnée de savoirs, elle a pris de l'âge, mais n'est pas restée dans son temps. Elle aura 92 ans autour de Noël (les plus perspicaces auront compris que ses parents l'ont prénommé Noella pour cette raison), mais est de notre temps. Quand je l'ai quitté, elle allait d'ailleurs à un « atelier de lecture numérique » au « stand » des Presses de l'Université de Montréal. Le gout d'apprendre ne s'arrête pas et c'est pour cela qu'il faut de la formation continue. On peut toujours apprendre.


Puis, avec la passion, on s'attache à la vie. Je suis convaincu qu'il y aurait moins de suicides et de décrochage scolaire si on encourageait les passions et non seulement la productivité, car on peut toujours fabriquer une machine plus productive qu'un humain, mais il me surprendrait qu'on en produise une plus passionnée jour! Noella en est la preuve : 92 ans et toujours passionnée! Quand j'entends des gens de 40 ans dire que l'internet ce n’est pas de leur âge, je pense à elle.


Il faut des modèles passionnés pour nos jeunes, pas justes des robots humains qui répondent à des normes! Il y a là de quoi les décourager d'apprendre. À quoi ça sert, si c'est pour voir son travail délocalisé en Chine comme celui de papa ou du voisin? Si c'est pour être dévalorisé et obsolète après quelques années, ça ne sert pas à grand-chose!


Il faut montrer à apprendre et non à savoir à nos jeunes, même s'il y a des savoirs de base à acquérir. Mais, ceux-là, il ne faut pas les négliger, car c'est sur eux que se construiront les apprentissages de toute une vie. Pour le reste, ne pas savoir n'est pas ridicule si on cherche à comprendre. Un scientifique ne sait pas, mais il cherche! C'est comme ça que se fait l'évolution de la science. C'est comme ça que l'on apprend. Il faut susciter le gout de savoir dans nos écoles; la passion d'apprendre à et hors de l'école. Pourquoi? Comment? Voilà les mots clefs d'une vie. Et la clef pour y accéder est la lecture, que ce soit sur du papier, un iPod ou un ordinateur. Même une télé vient avec un manuel d'instructions, qu'il soit sur papier ou à l'écran! On ne s'en sort pas.


Un cadeau


Voici le titre d'un livre que j'ai bien aimé et que les jeunes, surtout ceux qui pensent au décrochage ou pour qui, l'école, ça va mal, devraient lire :


Pennac, Daniel, 2007, Chagrin d'école, France : Gallimard nrf, Collection blanche


Note


1. Noella Doyon est ensuite entrée en communauté religieuse en 1939. À l'époque elle porta le nom de Soeur Ste-Jeanne-d'Arc. Une époque que peu de gens se rappellent, car les sœurs ont repris leur nom dans les années 1960, probablement autour de Vatican II en 1965.


Hyperliens


Salon du livre de Montréal: www.salondulivredemontreal.com


Soeurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe : www.sjsh.org


Presses de l’Université de Montréal: www.pum.umontreal.ca


Vatican II : http://fr.wikipedia.org/wiki/IIe_concile_œcuménique_du_Vatican


Salon du livre de Paris: www.salondulivreparis.com


Salon international du livre de Québec: www.silq.org


Salon du livre anarchiste de Montréal: www.salonanarchiste.ca



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D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


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AVIS


Révisé le 21 décembre 2008


Dans les commentaires cinés, de théâtres ou de spectacles, les citations sont rarement exactes, car même si l’on prend des notes il est rare de pouvoir tout noter exactement. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, pas le mot à mot.


Je ne fais pas non plus dans la critique, mais dans le commentaire, car de ma perspective, ma formation de sociologue, le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. Certains accrocheront sur les décors, les plans de caméra, le jeu des acteurs ou la mise en scène, ce qui m’atteint moins. Moi, j’accroche sur les problématiques qu’il montre et les questions qu’il soulève. Le film est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique par exemple. C’est ainsi que sur de très bons films selon la critique, je peux ne faire qu’un court texte alors que sur des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit du matériel. Je n’ai pas la même grille, le même angle, d’analyse qu’un cinéphile. Je prends d’ailleurs des notes durant les projections de presse que je ne peux renier par la suite, même si je discute avec des confrères qui ne l’ont pas apprécié de la même manière que moi, Je peux par contre comprendre leur angle et je leur laisse. J’encourage donc le lecteur à lire plusieurs points de vue pour se faire une idée plus juste.

Peut être suis-je bon public aussi diront certains, mais c’est parce que je prends le film qu’on me donne et non celui que j’aurais fait, car je ne fais pas de cinéma, mais de l’analyse sociale! (Je me demande parfois ce que cela donnerait avec une caméra cependant.) Faut dire que je choisis aussi les films que je vais voir sur la base du résumé et des « previews », ce qui fait que si je ne saute pas au plafond à toutes les occasions, je suis rarement déçu aussi. Si je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai plutôt mon tour et n’écrirai rien, car pourquoi je priverais le lecteur de voir un film qui lui tente. Il pourrait être dans de meilleures dispositions pour le recevoir et l’aimer que moi. Alors, qui suis-je pour lui dire de ne pas le voir? Une critique, ce n’est qu’une opinion après tout. Une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre. C’est d’ailleurs pour cela que je fais du commentaire et non de la critique.


Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.


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Commentaires livresques : Sous la jaquette!


Les petites expériences de psychologie


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 11, Livres : www.societascriticus.com


Commentaires de Michel Handfield (2011-12-12)


Toute cette série parue chez Dunod est archi-intéressante, car elle démystifie des lieux communs qui sont faux et nous dit ce qui est vrai dans les croyances populaires. Même si les mythes ont parfois la vie dure, la connaissance peut prendre le dessus si on la partage. C'est ce que fait cette série : elle partage la connaissance!


Je cherchais depuis longtemps quand et comment en parler en un bloc, car j'ai déjà cité certains de ces livres dans d'autres textes. J'ai trouvé : je vous les recommande comme lecture du temps des fêtes, temps de réflexion! Pourquoi pas une réflexion plus scientifique?


Suit la liste des livres reçus dans cette collection. J'y ai aussi ajouté 100 grands flops de grandes marques, que je trouve approprié de regarder en cette période de surconsommation et Le nouveau petit quiz du vin, car il a un peu la même facture, par des questions à choix multiples dans la première partie suivit des réponses dans la seconde.



Guéguen, Nicolas, 2011, Psychologie du consommateur, Paris: DUNOD, Collection PETITES EXPERIENCES DE PSYCHOLOGIE, 304 p.

ISBN: 9782100556489. www.somabec.com


Pourquoi la musique classique vous incite-t-elle à consommer des vins très prestigieux?; Comment vous faire rester plus longtemps dans un hypermarché?; Pourquoi les couleurs chaudes et vives stimulent-elles la consommation?; Saviez-vous qu'une musique rapide accroît la vitesse de déambulation des clients dans un magasin?; Pourquoi acheter en promotion vous donne-t-il l'impression d'être intelligent?


Nos actes d'achat sont directement influencés et même déterminés par des facteurs cognitifs et affectifs extrêmement faciles à mettre en œuvre. On peut désormais mesurer avec précision leurs effets et leur efficacité. Un livre à consommer sans modération… pour découvrir les modes d'influence insoupçonnés du comportement du consommateur.


Au sommaire :


1ère partie: Perception de l'information et comportement d'achat: pièges, biais et limites du traitement de l'information: Chapitre 1: Les prix psychologiques 9999999999999999; Chapitre 2: L'influence automatique et non consciente; Chapitre 3: Publicité et persuasion; Chapitre 4: Messages et mots d'apparence anodine et comportement d'achat. 2eme partie: Sens et comportement du consommateur: la psychologie de l'ambiance: Chapitre 5: Lieux de vente et musiques d'ambiance; Chapitre 6: Odeurs et comportements de consommation; Chapitre 7: Couleurs, lumière et consommation. 3eme partie: Pouvoir des vendeurs et influence des clients: Chapitre 8: L'amorçage comportemental: l'influence par étapes; Chapitre 9: Comportement non verbal du personnel et effet sur le client; Chapitre 10: Les caractéristiques du vendeur; Chapitre 11: L'auto-influence.


Fischer, Gustave-Nicolas, et Dodeler, Virginie, 2011, POURQUOI VOTRE TÊTE SOIGNE-T-ELLE VOTRE CORPS ?, Paris: DUNOD, Collection PETITES EXPERIENCES DE PSYCHOLOGIE, 264 p., Format : 14X22, ISBN 9782100548644

www.somabec.com/9782100548644/POURQUOI_VOTRE_TETE_SOIGNE-T-ELLE_VOTRE_CORPS_.htm?votre%20corps



POURQUOI VOTRE TÊTE SOIGNE-T-ELLE VOTRE CORPS ? Pourquoi avez-vous moins mal si vous hurlez des gros mots? Votre petit ami est-il sincère lorsqu'il vous dit mais non, t'es pas aussi grosse que tu le crois!? Pourquoi apporter des fleurs à une personne hospitalisée? Un médicament générique est-il moins efficace que l'original? Pourquoi vous sentez-vous mieux dès que vous sortez de chez le médecin?


Votre santé n'est pas uniquement affaire de gènes et de cellules: elle dépend également de facteurs psychologiques. C'est ce que vous découvrirez dans cet ouvrage. Alors n'hésitez plus: croquez cet ouvrage pour découvrir comment rester en forme et prendre réellement soin de votre santé!


Au sommaire:


Chapitre 1: La santé au quotidien; Chapitre 2: Satisfaction corporelle; Chapitre 3: Comportements de santé; Chapitre 4: Environnement et santé; Chapitre 5: Face à la douleur; Chapitre 6: Effet placebo; Chapitre 7: Facteurs de risque et prévention; Chapitre 8: Face à la maladie; Chapitre 9: Soutien social.


Reçu le 24 mars 2011 : Ciccotti, Serge, 2011 (2007), Tout ce que vous devez savoir pour mieux comprendre vos semblables, Paris : DUNOD, Collection PETITES EXPERIENCES DE PSYCHOLOGIE, 416 p., Format : 14X22, ISBN 9782100556540. www.somabec.com


Pourquoi regardez-vous sous votre lit après avoir vu un film d'horreur?; Peut-on se laver la conscience avec du savon?; Pourquoi bâillez-vous quand vous voyez quelqu'un bâiller?; Comment faire pour obtenir de gros pourboires?; Pourquoi devez-vous éviter d'être tatoué(e)?; Les filles sont-elles de mauvaise foi?; Pourquoi tous les feux sont-ils rouges quand vous êtes pressé?;


Nos comportements quotidiens reposent sur des mécanismes fascinants, parfois étranges…Ce best-seller retrace 150 expériences effectuées en laboratoire ou en milieu naturel qui permettent de lever enfin le voile sur ces questions clefs liées à l'intelligence, aux émotions, à la perception, etc.


Au sommaire:


Chapitre 1: Perception, attention, mémoire et intelligence; Chapitre 2: Jugements, attributions et explications; Chapitre 3: Gestion de l'image de soi; Chapitre 4: Influence des schémas (stéréotypes, heuristiques) sur les jugements et les comportements; Chapitre 5: Influences sociales, pouvoir et manipulation; Chapitre 6: Motivation, émotion et personnalité; Chapitre 7: Quelques différences hommes/femmes…



Quoidbach, Jordi, 2010, Pourquoi les gens heureux vivent-ils plus longtemps?, Paris: Dunod / Collection PETITES EXPERIENCES DE PSYCHOLOGIE, Format 14X22, 240 p. ISBN 9782100543281. www.somabec.com



Existe-t-il un gène du bonheur? Le bonheur des uns fait-il le malheur des autres? La beauté rend-elle heureux? Les femmes souriantes ont-elles plus de chances de se marier? Les enfants font-ils le bonheur? Le bonheur est-il contagieux?


Nous courons tous après le bonheur. Qui, en effet, n'a pas un jour souhaité être plus riche, plus admiré, plus puissant, s'imaginant être ainsi plus heureux. S'il semble évident que le bonheur est la conséquence d'une vie prospère, longue et épanouie, il en est aussi la cause! Et oui, se sentir heureux... rend heureux! Après la lecture de ce livre, le bonheur n'aura enfin (presque) plus de secrets pour vous!


Au sommaire:


Chapitre 1: Être heureux; Chapitre 2: Bonheur et société; Chapitre 3: Bonheur et conséquences; Chapitre 4: Bonheur: mythes et croyances; Chapitre 5: Les vraies clés du bonheur; Chapitre 6: Le bonheur en pratique.



Bohler, Sébastien, 2010, LA TÉLÉ NUIT-ELLE À VOTRE SANTÉ ?, France : Dunod, Avec un index, à souligner pour un livre en langue française! www.somabec.com


Pour mieux comprendre comment les médias vous manipulent


Pourquoi zappons-nous en permanence devant notre télévision? Pourquoi lisons-nous la presse people? Pourquoi aime-t-on manger des chips en regardant un film d'angoisse? Pourquoi les pubs font-elles rire? Pourquoi retient-on plus facilement les publicités pour les grandes marques? Pourquoi ne supportez-vous pas que le journaliste coupe la parole à son invité?


Cet ouvrage, en retraçant plus de 150 expériences effectuées en laboratoire ou en conditions réelles, détaille les méthodes utilisées par les médias pour façonner nos goûts, nos préférences, nos haines ou nos envies. Un livre salutaire... pour mieux comprendre comment on vous manipule!.



Ciccotti, Serge, Guéguen, Nicolas, 2010, Pourquoi les gens ont-ils la même tête que leur chien, France: Dunod / www.dunod.com (Somabec pour le Québec: www.somabec.com), 272 p., Format : 14X22, ISBN 9782100540297



Votre chien est-il capable de savoir si vous êtes triste?


Comment rendre inséparables votre chien et votre chat?


Vous venez de vous faire plaquer? Prenez un chien!


Dites-le avec des fleurs ou avec... un chien?


Votre chien vous reconnaît-il sur une photo?


Pourquoi votre chien vous rend-il moins...chien?


Vous savez déjà que votre animal favori est votre ami. À l'issue de la lecture de cet ouvrage, vous verrez qu'il peut être aussi auxiliaire thérapeutique, éducateur, agent de prévention ou même entremetteur d'histoires d'amour!


Serge Ciccotti:


Psychologue et chercheur associé à l'université de Bretagne-Sud, il a déjà publié trois titres chez Dunod dans la série des "Petites expériences de psychologie " sur le bébé (2007), nos semblables (2ème éd., 2008), les relations hommes-femmes (2008).


Nicolas Guéguen:


Professeur de psychologie sociale et cognitive à l'université de Bretagne-Sud, il dirige le laboratoire de recherche GRESICO de cette même université. Il a déjà publié chez Dunod trois titres dans la série "Petites expériences de psychologie" sur le consommateur (2005), la séduction (2007) et les prénoms (2008). Il est aussi l'auteur de nombreux titres parus en psychologie universitaire.


Au sommaire:


Chapitre 1: Pas si bêtes! Loin de là!: Combien de mots votre chien connaît-il?; Mon chien est moins c...que celui de mon voisin!; etc. Chapitre 2: Les animaux sont nos copains: Comme chien et chat…; Votre chat et vous; Existe-t-il des chiens «mordeurs»?; etc. Chapitre 3: J'ai une santé d'académie-chien: Vous êtes en surpoids? Prenez un chien!; Avez-vous eu raison d'offrir un petit toutou à Mamie?; etc. Chapitre 4: Stop aux anti-dépresseurs! Oui aux chiens, chats, dauphins et lapins: Vous venez de vous faire plaquer? Prenez un chien!; L'animal psychothérapeute; Devez-vous offrir un petit animal à votre fils de trois ans?; etc. Chapitre 5: Trop timide avec les autres? Prenez un chien!; Ça gaze Médor?; Le lièvre et la tortue?; Dites-le avec des fleurs ou avec... un chien?; etc.


Haig, Matt, 2011, 100 grands flops de grandes marques, Paris : DUNOD, 272 p. ISBN : 9782100558568. www.somabec.com


Connaissez-vous les sous-vêtements Bic, les cigarettes sans fumée de Reynolds ou les hors-d'œuvre Colgate? Éclairant et drôle, ce livre raconte les plus grands flops de grandes marques telles que Coca-Cola, Pepsi, McDonald's, Harley Davidson, Sony… C'est le guide parfait… de ce qu'il ne faut pas faire! Il révèle et analyse les causes des échecs, en matière d'innovation, d'extension, de communication, de management de marques… À la fin de chaque cas, une boîte à leçons tire les conclusions du flop et attire l'attention sur les erreurs à ne pas commettre.


Au sommaire:


Chapitre 1: Les grands classiques; Chapitre 2: Les fausses bonnes idées; Chapitre 3: Les extensions de marques malencontreuses; Chapitre 4: Les crises de confiance; Chapitre 5: Les faux pas culturels; Chapitre 6: Les erreurs du top-management; Chapitre 7: À l'encontre des cycles économiques; Chapitre 8: Le pari risqué du rebranding; Chapitre 9: Les flops d'Internet et des nouvelles technologies; Chapitre 10: Les marques en fin de vie.



Stengel, Kilien, Le nouveau petit quiz du vin, Paris : DUNOD,2e éd., 2010, 222 p., Collection PRATIQUES VITIVINICOLES, Format : 13X18, ISBN 9782100540334. www.somabec.com


Quel vin sert-on avec des huîtres?; Que signifie VDQS?; Dans quelle région produit-on le madiran?; Quelle est la contenance d'un réhoboam?; De quel cépage provient le vouvray?


Que vous soyez amateur de vin, expert ou simple curieux, testez vos connaissances en vous amusant. Apprenez à utiliser le vocabulaire professionnel tout en découvrant les cépages, les subtilités des différents arômes et les astuces pour choisir son vin ou optimiser sa cave.


Le Nouveau petit quiz du vin vous propose plus de 400 nouvelles questions accompagnées de leurs réponses claires et détaillées! Un livre à consommer sans modération…



Tourne la page! Autres livres à suggérer comme cadeau ou pour se faire plaisir!


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 11, Livres : www.societascriticus.com


Commentaires de Michel Handfield (2011-12-12)


Plus la revue prend de l'âge, plus on se fait connaitre, plus on a de choix, c'est-à-dire qu'on voit davantage de choses et on reçoit davantage de livres. Comme je le disais plus haut, certains nous donnent des références que l'on utilise avec plaisirs dans nos textes, une manière d'en parler. Mais, parfois le temps nous manque de tout lire, même si on consulte beaucoup. Et s'ajoutent les livres électroniques, ce que j'aime bien, car on peut faire une recherche par mots clefs. Ce serait le format idéal pour des livres de références comme Regards sur la terre et Images économiques du monde. Alors, un tour des livres dont nous n'avons pas eu le temps de parler!


Trajectoires juives au Québec est un recueil de texte de Pierre Anctil qui s'intéresse à la communauté juive d'ici. Une communauté qui nous apparait étrangère, mais qui est à nos côtés depuis longtemps. Si certains sont à l'écart, d'autres sont si intégrés qu'on ne sait même plus qu'ils furent – ou plutôt que leurs ancêtres furent – juifs! Parler des juifs du Québec, c'est aussi parler un peu pas mal de l'histoire du Québec. Un livre pour qui s'intéresse à l'histoire, l'anthropologie et la sociologie.


Pour le cinéphile, un livre très bien fait sur le cinéma québécois : Cinéma québécois: de l'artisanat à l'industrie (essai) de Gilles Marsolais. Moi, qui couvre le cinéma d'un point de vue social et qui aie suivi des cours de cinéma au cégep, j'y ai trouvé des commentaires éclairés. Une bonne présentation d'où vient notre cinéma et de ce qu'il est advenu. Suivent des textes sur des cinéastes et des films marquants. Pour soi ou pour donner en cadeau à un cinéphile de son entourage ou, plus simplement, pour savoir qui on est cinématographiquement parlant!


Parlant d'images, je recommande aux amateurs d'arts et d'architecture Les maisons-nature de Pierre Thibault, architecte. Dans l'air du temps! Ce fut une exposition que j'avais aimée, mais je ne trouvais pas comment rendre compte du livre. Comme idée cadeau ou pour qui a reçu des certificats cadeaux d'une librairie, ce peut être un excellent choix pour votre bibliothèque. Un livre à regarder!


Pour les amateurs de psychologie et de guides de vie, quelques titres : Enfant hyperactif: enfant trahi; Le choix de la lumière; Organisez votre vie avec le mind-mapping; Sortir des conflits; Soyez heureux, pensez autrement!


Parfois, c'est le roman, l'essai et la mythologie qui donnent des réponses. La fiction n'est pas toujours fictive! Elle est parfois collée sur la réalité et, sous un langage codé, nous fournit des réponses où nous ne les attendions pas. Là aussi quelques suggestions de lecture : La vie, ailleurs?; La Fontaine, les animaux et nous (Ces fables qui disent ce que nous sommes); NÉPHILIM, L'autre histoire du mal; La revanche de Pythagore, le secrêt du maître de Samos (Roman).


Romans et mythologie, mais que dire de l'économie? C'est parfois une vraie fiction! Quelques livres là-dessus : Les Règles du Jeu; Cigale? Fourmi? Les clés d'une bonne relation à l'argent; Warren Buffett, la biographie officielle : l'effet boule de neige.


Ceci complète ce tour d'horizon des livres reçus depuis quelques mois; consultés et parfois cités, mais que je n'avais malheureusement pas le temps de présenter plus à fond!



Jacquet, Pierre, 2011, REGARDS SUR LA TERRE 2011, Paris : ARMAND COLIN, 360 p., ISBN 9782200271503. www.somabec.com/


REGARDS SUR LA TERRE 2011 Regards sur la Terre décrypte chaque année la complexité des processus qui composent le développement durable et en révèle toute la richesse.


La première partie «Regards sur 2010» dresse le bilan de l’année et propose un état des lieux des questions et discussions internationales: retour mois par mois sur les dates qui ont illustré l’avancée des connaissances, de la négociation des politiques et la construction de l’action dans les domaines du climat, de la biodiversité, des ressources naturelles, de la gouvernance, de l’énergie ou du développement; retour sur les événements clés, identification et analyses croisées des tendances émergentes; regards et réflexions d’acteurs majeurs de la communauté internationale sur les enjeux et les perspectives.


La deuxième partie «Dossier 2011» est consacrée au thème des océans. Ces derniers ont joué un rôle déterminant dans l’histoire des sociétés, mais l’essentiel reste peut-être à venir. Dans un jeu aux multiples inconnues, risques indiscutables et potentialités inouïes cohabitent; les défis politiques, technologiques, environnementaux enflent et se précisent chaque année. Les océans sont la dernière frontière planétaire et l’un des défis cardinaux de tout modèle de développement. Comment rendre les activités de demain compatibles avec la préservation de l’espace le plus vaste et le plus riche de la superficie planétaire? Économistes, scientifiques, géographes, spécialistes croisent leurs regards et leurs expertises pour apporter éclairages et éléments de réponses.


Fruit d’une coopération entre l’AFD (Agence française de développement), l’Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales) et le TERI (The Energy and Resources Institute), Regards sur la Terre constitue un outil d’information et de compréhension indispensable.


Au sommaire:


- Tendances, acteurs, faits marquants: Forcément déçus par l'année de la biodiversité?; Foncier: la question émergente; Une négociation climatique plus résiliente qu'on ne le craignait; L'aide au développement, au-delà des OMD; Et la Chine transforma un défi environnemental en moteur de croissance.


- Océans: la nouvelle frontière: Négocier notre avenir avec les océans; Un monde à découvrir: la biodiversité; Les océans; une source d'énergie inépuisable? Une économie maritime mondialisée: à quel prix?; Le poisson-cyborg, ou comment gérer l'ingérable?; Gouvernance des océans: un cadre de réglementation fragmenté?; L'approche régionale de préservation du milieu marin: l'expérience des mers régionales; Le transport maritime à la croisée des enjeux économiques et environnementaux; Lutter contre la pêche illégale; Points de vue sur la controverse à propos de la chasse à la baleine; Ressources génétiques marines, brevetabilité du vivant et préservation de la biodiversité; La fertilisation des océans: l'expédition germano-indienne de 2009; Les défis de la gouvernance de l'Arctique; Climat: l'enjeu pour les océans.



François Bost, Laurent Carroué, Sébastien Colin, Christian Girault, Renaud Le Goix, Jean Radvanyi, Olivier Sanmartin, IMAGES ECONOMIQUES DU MONDE 2011, Paris : COLIN, 2010, 400 p., Format : 16X24, ISBN 9782200254698. www.somabec.com


Le grand dossier : La Chine en temps de crise



Les zooms thématiques :

> Bilan de la grippe A(H1N1) : un virus sous surveillance

> Xynthia au pays des polders

> IDH et PNB : développement humain et croissance économique

> Ressources alimentaires et alimentation

> Richesse et pauvreté

> Enjeux de la mondialisation des migrations

> Villes et urbanisation

> Santé : mortalité prématurée et enjeux sanitaires (paludisme et cances)

> Bilan des élections régionales 2010 en France : une analyse cartographique par canton


13 métropoles décryptées

Chicago • Mexico • Madrid • Bakou • Moscou

Nouakchott • Sanaa • Lubumbashi • Accra

Sidney • Hong Kong • Phnom Penh • Kuala Lumpur


Tous les pays analysés


Anctil, Pierre, 2010, Trajectoires juives au Québec, Québec : Presses de l'Université Laval, 246 pages / ISBN : 978-2-7637-8969-9 / 29,95 $

www.pulaval.com/catalogue/trajectoires-juives-quebec-9557.html


Qu’ont en commun la carrière politique de René Lévesque, le boulevard Saint-Laurent, le galeriste Max Stern et la littérature yiddish montréalaise ? Tous ces thèmes sont l’occasion de découvrir et de mieux connaître l’identité juive au Québec telle qu’elle est apparue au cours du XXe siècle, à la faveur de différents contextes culturels et historiques. Dans cet ouvrage, Pierre Anctil propose douze études menées à partir d’un nouveau paradigme situé d’emblée à l’intérieur des études québécoises. Délaissant les analyses traditionnelles sur l’antisémitisme et les rapports entre Juifs et francophones, Pierre Anctil avance un parcours où l’étude des Juifs québécois est un sujet autonome possédant une valeur en soi. On voit ainsi se distinguer des lieux d’expression et des domaines d’action au Québec où les Juifs ont contribué de manière exceptionnelle à l’avancement de la société et ont dégagé des trajectoires originales. Ces travaux récents ouvrent la voie à des réflexions nouvelles sur l’apport juif à la québécitude et sur la complexité d’une identité québécoise conjuguée de multiples manières.


Pierre Anctil


Pierre Anctil est professeur d’histoire à l’Université d’Ottawa et détenteur d’une bourse Killam du Conseil des arts du Canada consacrée à la biographie du poète yiddish montréalais Jacob-Isaac Segal.



MARSOLAIS, Gilles, 2011, Cinéma québécois : de l'artisanat à l'industrie (essai), Montréal : Triptyque, 318 p., ISBN 978-2-89031-727-7 www.triptyque.qc.ca/


Cet ouvrage ne vise pas à entretenir la nostalgie du passé ni à s’imposer comme une pièce incontournable destinée à garnir quelque pyramide du savoir ou quelque ovni du cyberespace! Ni anthologie, ni best of, ni compilation, il vise avant tout à remettre en circulation des textes qui ont été peu ou mal diffusés, publiés parfois uniquement à l’étranger, à propos de cinéastes québécois importants et de certains de leurs films. Ces textes revus et contextualisés, voire actualisés, visent à rafraîchir la mémoire du lecteur et du cinéphile qui sommeille en lui, en privilégiant surtout la notion de point de vue. Au cinéma, toute image n’est-elle pas porteuse d’un point de vue?



Listes des cinéastes abordés dans cet ouvrage :


Denys Arcand, Olivier Asselin, Michel Brault, Gilles Carle, Denis Chouinard, Denis Côté, Jean-Philippe Duval, Pierre Falardeau, Robert Favreau, André Forcier, Claude Fortin, Claude Gagnon, Serge Giguère, Claude Jutra, Arthur Lamothe, Jacques Leduc, Jean Pierre Lefebvre, Robert Lepage, Francis Mankiewicz, Robert Morin, Pierre Perrault, Robin Spry, Paul Tana.



Thibault, Pierre, 2010, Les maisons-nature de Pierre Thibault architecte, Québec: Les Éditions La Presse, 22cm x 25cm, 144 pages, ISBN : 978-2-923681-37-5

http://librairie.cyberpresse.ca/livres/les-maisons-nature-pierre-thibault-architecte-1080.html


Les Éditions La Presse offrent à ses lecteurs au printemps 2010 un ouvrage qui s’inscrit sans contredit dans la catégorie Beaux-livres.


Véritable œuvre d’art, le livre proposé nous transporte dans quelques maisons créées par l’architecte québécois de renom Pierre Thibault. Nous sommes partie prenante des projets présentés dans le livre, de leur naissance jusqu’à leur complétion en passant par les différentes étapes de conception et de construction.


Pierre Thibault est célèbre pour son style permettant la mise en valeur conjointe du paysage et de l’architecture. Il a ainsi conçu plusieurs bâtiments en osmose avec leur environnement, parmi lesquelles plusieurs maisons de particuliers mais aussi l’Abbaye des moines cisterciens à Saint-Jean de Matha.


Concevoir sa propre maison avec l’aide d’un architecte est un rêve que plusieurs portent en eux. Ce livre leur permettra de rêver un peu plus et de vivre le processus menant à la réalisation d’un tel projet. Quelques propriétaires de maisons « Thibault » ont accepté de partager leur expérience avec les lecteurs qui voient ainsi des projets devenus réalité.


Magnifiquement illustré, Les maisons-nature de Pierre Thibault nous entraîne dans le monde magnifique de l’osmose architecture/environnement.


L’auteur


Pierre Thibault est architecte depuis plus de 25 ans. Il croit fermement que l’architecture a une influence beaucoup plus grande qu’on le croit sur nos vies.


Il a conçu plusieurs maisons en osmose avec leur environnement. Mais aussi l’Abbaye des moines cisterciens à Saint-Jean-de-Matha, l’espace chorégraphique Jean-Pierre Perrault et le musée d’art contemporain de Charlevoix. La maturité de son travail lui a valu des prix et mentions au Québec, au Canada, aux États-Unis et en Europe. Il enseigne à l’École d’Architecture de l’Université Laval et a été professeur invité au MIT à Boston.



Levet, Gilbert, 2011, Enfant hyperactif: enfant trahi, France: éditions érès, coll. La vie de l'enfant, 200p., ISBN 9782749213675: www.somabec.com


Que signifie, chez nos enfants, cette épidémie d'hyperactivité, de déficit de l'attention, de TDAH, de troubles oppositionnels avec provocation et autres troubles des comportements? Nos enfants sont-ils génétiquement modifiés? Ou avons-nous plutôt affaire à une maladie de notre culture dont l'enfant porte les symptômes? À cette question, l'auteur répond par l'affirmative.


En s'appuyant sur son expérience clinique de psychologue et de psychanalyste en institutions et en cabinet privé, l'auteur démontre que le déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, comme la plupart des troubles du comportement chez l'enfant, sont induits non pas par un facteur unique de l'ordre de la génétique, mais par un ensemble de causes entrelacées qu'il appelle tresse causale- dans laquelle la parentalité tient une place importante.


Sur le modèle de l'hystérie féminine, considérée comme la pathologie paradigmatique de la société patriarcale, il développe l'idée que le déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est la pathologie paradigmatique de notre société occidentale post-moderne où l'égalité des sexes est à l'ordre du jour.


Dans cet ouvrage qui se veut aussi acte de protection de l'enfance, Gilbert Levet dénonce la vision de tout TDAH partagée par le monde médical et politique, social, éducatif… et parental, qu'il assimile à de la maltraitance à enfant.


Au sommaire:


1ère partie: L'État des lieux et les concepts: L'hyperactivité: qu'est-ce que c'est aujourd'hui?; Lecture psychanalytique du développement de l'enfant. 2e partie: La famille coproductrice de TDAH: La question de la différence des sexes aujourd'hui; Le père: homme puéril et père/frère haineux; La mère, femme désenchantée et mère impériale. 3e partie: Contrainte, trahison et hypothèse épidémiologique: La tresse causale et les brins causaux de la trahison; Première conclusion en forme de proposition épidémiologique; Deuxième conclusion en forme d'épistémè; Troisième conclusion en forme de rêve.



Chopra, Deepak, Ford, Debbie, et Williamson, Marianne, 2010, Le CHOIX DE LA LUMIERE: DECOUVRIR LE POUVOIR CACHE NOTRE PART D'OMBRE, Paris : NTEREDITIONS, Collection EPANOUISSEMENT, 224 p., ISBN 9782729611033. www.somabec.com/


Cet ouvrage vous ouvre une porte merveilleuse : celle qui, en vous, conduit à la lumière. Il nous invite à apprivoiser notre part d’ombre, non pas pour la rejeter mais pour en extraire la sagesse qui y est enfouie.


Deepak Chopra, Debbie Ford et Marianne Williamson, trois grands noms et auteurs bien connus des personnes aspirant à un plus grand bien-être et à la vraie sérénité, vous guident dans ce lumineux voyage.


« L’ombre est le plus beau cadeau de la vie. C’est tout à la fois l’enseignant, le formateur et le guide nous aidant à découvrir notre vraie splendeur. L’ombre n’est ni un problème à résoudre ni un ennemi à abattre, c’est un champ fertile à cultiver. Quand nous plongeons les mains dans ce terreau, nous découvrons la semence puissante de la personne que nous désirons être. Nous vous souhaitons sincèrement d’emprunter ce chemin, parce que nous savons le bonheur qui vous attend. » (Extrait de l’Introduction)



Reçu le 2011/04/14 : Delengaigne, Xavier, et Mongin, Pierre, 2011, ORGANISEZ VOTRE VIE AVEC LE MIND-MAPPING, Paris : INTEREDITIONS, Collection EPANOUISSEMENT, 2e éd., 256 p., Format : 14X22, ISBN 9782729611323

www.somabec.com/9782729611323/ORGANISEZ_VOTRE_VIE_AVEC_LE_MIND-MAPPING.htm?Mongin,%20Pierre


Côté tête et côté cœur


ORGANISEZ VOTRE VIE AVEC LE MIND-MAPPING Avec ce livre vous allez découvrir comment le Mind Mapping peut vous faciliter la vie. Dans tous les domaines: professionnels ou privés, personnels ou familiaux. Quels que soient votre âge et votre activité. Côté tête et côté coeur!


Car le Mind Mapping est un outil pratique qui vous suit dans la vie et vous la simplifie: rédiger un rapport ou planifier un projet, faire un bilan de vie ou de santé, aider vos enfants ou jouer avec eux, booster votre mémoire ou libérer votre créativité, établir une liste de courses ou acheter une maison, trouver un job ou organiser votre retraite, décider ou non de divorcer, réussir un concours, etc. etc.


Pourquoi? Parce qu'il reproduit la façon dont notre cerveau travaille. II est ainsi très utile en cas de dyslexie ou de syndrome d'Asperger. Le Mind Mapping est une nouvelle façon de penser et d'organiser ses idées, ses rêves et ses émotions. Savoir tenir un crayon suffit!


Ce manuel pratique vous en donne toutes les clés. Et il vous montre également comment le combiner avec d'autres méthodes utiles pour gérer son temps comme la méthode GTD (Getting things donc) ou vous en servir pour réussir un concours.


Au sommaire:

1: Pourquoi le Mind Mapping marche, et comment vous ne pourrez bientôt plus vous en passer?; 2: Comment faire une Mind Map?; 3: Capter, identifier, combiner et résumer vos idées; 4: Organiser vos projets au quotidien comme au long terme; 5: Maîtriser le temps, côté tête et côté cœur; 6: Soigner sa santé et ses rêves, corps, tête et cœur; 7: Côté tête et côté cœur, donner de bonnes orientations à sa vie; 8: Côté tête, réussir un concours grâce aux cartes heuristiques; 9: Côté cœur bien sûr mais aussi côté tête, le Mind Mapping en famille; 10: La puissance visuelle en appui de certains handicaps; 11: Les autres formes de représentation graphique.


Le Guernic, A., 2009, SORTIR DES CONFLITS Méthode et outils pratiques, avec l'analyse transactionnelle, Paris, INTEREDITIONS, 2009, 240 p., ISBN 9782729610036 $39.95


Nous subissons tous le poids des conflits, tant dans notre vie professionnelle que personnelle. Et s'ils sont difficilement évitables, l'important est de savoir en sortir. Pour cela, il faut avoir les bonnes clés car la bonne volonté ne suffit pas. C'est ce que vous apporte ce livre: une grille de lecture, une méthode et des outils vous permettant:


- D'identifier la nature du conflit: sa source et son moteur;


- De le résoudre en fonction du type identifié;


- De développer vos compétences relationnelles pour prévenir ou désamorcer les conflits naissants.


L'ouvrage se fonde sur une démarche privilégiée, l'analyse transactionnelle (AT), qui, comme son nom l'indique, a pour objet l'étude de nos mécanismes relationnels et de nos transactions avec les autres. Il offre ainsi des solutions appropriées et applicables au quotidien pour pacifier nos relations. De nombreux exemples vous aident à vous familiariser avec les outils décrits et avec les solutions proposées. Quelle que soit votre situation, vous trouverez dans cet ouvrage l'état d'esprit et les outils avec lesquels vous pourrez résoudre un conflit, petit ou grand.



Légaré, M., Mailhot, S., psychologues, 2009, Soyez heureux. Pensez autrement!, Québec : 2PSYS, 160 p.


Notre quête du bonheur peut être ardue et nous le cherchons souvent un peu partout, parfois en vain. Il nous arrive à tous… D'avoir de la difficulté à mettre nos limites; De perdre le contrôle de nos émotions; De nous sentir incompris; De vouloir plaire à tous; D'avoir l'impression que tout va mal dans notre vie; D'avoir de la difficulté à surmonter certains éléments douloureux de notre passé; D'être très exigeant envers nous-mêmes; De nous sentir tendus et stressés.


Il existe plusieurs causes à ces difficultés. Et si une partie de la réponse à ces malaises se cachait à l'intérieur de nous? Que pouvons-nous faire concrètement pour être plus heureux? Rédigé dans un langage simple par deux psychologues qui se basent sur leur expérience clinique, ce livre présente une approche orientée vers l'action. Il propose une réflexion sur votre façon de voir la vie, suggère des moyens concrets et présente des exercices simples et pratiques qui vous feront cheminer vers un mieux-être intérieur. Voici un livre qui pourrait bien changer votre vie!


Au sommaire :

Section 1: Huit styles de pensées inappropriées: Anticipation négative; Rumination du passé; Lecture de pensée; Perception sélective; Négativisme; Vouloir être aimé de tous; Dramatisation; Perfectionnisme; Section 2: Prendre conscience de ses pensées inadéquates; Section 3: Adopter des pensées adéquates; Section 4: La devise; Section 5: Passer de la pensée aux gestes; Section 6: Bilan des apprentissages.



Reçu le 25 aout 2011 : Boqueho, Vincent, 2011, La vie, ailleurs?, Paris : Dunod, Collection QUAI DES SCIENCES, 256 p. ISBN : 9782100558629 www.somabec.com/9782100558629/LA_VIE_AILLEURS_.htm?Boqueho


Sommes-nous seuls dans l’univers? Si la réponse est “Oui”, alors l’humanité est face à une terrible responsabilité, à l’heure où elle a la capacité de s’autodétruire… Si c’est “Non”, d’autres questions se posent: pourquoi les extraterrestres ont-ils délaissés la Terre? Où se cachent-ils? Leur présence est-elle un atout ou un handicap pour le développement futur de l’Humanité?


Les progrès scientifiques ne cessent d’éclairer ces questions d’un jour nouveau: qu’il s’agisse de la découverte de nouvelles planètes, de la recherche de signaux artificiels émis dans l’Espace ou de la recherche de vie sur Mars. Ce livre fait le point sur toutes ces recherches, dans un style clair et didactique, à la portée de tous. Excitant l’imagination, il réussit le pari d’être tourné vers le ciel en restant toujours les pieds sur Terre... jusqu’au dernier chapitre, qui nous présente quelques scénarios de science fiction peut-être pas si farfelus…


Au sommaire :


Chapitre 1: Qu'est-ce que la vie?; Chapitre 2: Où trouver de la vie?; Chapitre 3: Évasions extraterrestres; Chapitre 4: Où se cachent-ils?; Chapitre 5: Scénarios du futur.


Vincent Boqueho sur You Tube :

www.youtube.com/watch?v=koRxIUF-tpU&feature=player_embedded



Lemoine, Patrick, 2011, La Fontaine, les animaux et nous, Paris : Armand Colin, 360 p. ISBN : 9782200242916. www.somabec.com


«Je me sers d'animaux pour instruire les hommes.» Dans ses Fables, Jean de La Fontaine met en scène des bêtes pour mieux nous parler des gens. Chaque fable traite un sujet, de l’amour à la mort en passant par le vieillissement, la maladie, la politique, les finances.


La Fontaine a-t-il vu juste? Ses fables sont-elles crédibles eu égard à ce que nous savons aujourd’hui des comportements animaux? Et après? Même s’il se trompe sur les mœurs de telle ou telle espèce, n’a-t-il pas fondamentalement raison de chercher à éclairer la comédie humaine par ce parallèle avec le monde animal? C’est sûr, nous pouvons y trouver bien des éléments de vérité que l’espèce humaine ne peut pas voir tant qu’elle en reste à ce qu’elle sait faire de mieux: se contempler et bavarder sur elle-même…


Patrick Lemoine, sur une vingtaine de fables, remet ses pas dans ceux de la Fontaine; il sort le grand fabuliste du musée et nous décrypte les tours et détours de sa malicieuse intelligence. Il nous montre quand il a raison, quand il a tort dans son approche des fourmis, cigales, grenouilles et autres corbeaux. Et, le prolongeant, il nous fait découvrir le tableau décapant des vérités de la vie et de la nature, notre parenté profonde avec les animaux, nos frères. Un livre où l’on ne cesse de s’instruire en se divertissant – parfois, il faut bien le dire… – aux dépens de nous-mêmes!


Au sommaire :


L'arbre de vie: L’homme et son image; Le corbeau et le renard; Le héron au long bec emmanché d’un long cou; Le renard et la cigogne; Le rat des villes et le rat des champs; Un octogénaire plantait un arbre. La fontaine d'amour: Le lion amoureux; Les deux pigeons; La chatte métamorphosée en femme. La forêt des comportements: Le cerf et la vigne; La grenouille qui voulait être aussi grosse que le bœuf; Le loup et l’agneau; La cigale et la fourmi. L'île de la société: Le loup et le chien; Le chat, la belette et le petit lapin; Les animaux malades de la peste; La laitière et le pot au lait; Les grenouilles qui demandent un roi. La bergère et le croquant.



Reçu le 15 septembre 2010: Vaglio, M., 2010, NÉPHILIM, L'autre histoire du mal, Paris: ARMAND COLIN, 256 p., Format : 15,5X23,5, ISBN 9782200248437. Distribué par Somabec (http://www.somabec.com/) au Québec.


NÉPHILIM Une partie apocryphe de l’Ancien Testament, récemment retrouvée à Qumram, raconte une étrange histoire:


En des temps reculés, les Anges veilleurs descendirent sur Terre et s’unirent avec celles des filles des hommes qui leur plaisaient. De ces rencontres contre-nature, naquirent des êtres masculins extrêmement intelligents, beaux et animés par une grande volonté de domination. Les «Anges déchus», ou les Néphilim, leur progéniture maudite, auraient transmis aux hommes les savoirs occultes interdits.


Cette histoire cachée des origines du mal sur Terre, censurée par l'Église pendant 1600 ans, nourrit pourtant toute la subculture populaire actuelle, des séries-télé aux groupes de rock, ainsi que les théories du complot qui prolifèrent sur l'Internet…


N’est-il pas temps de reconnaître dans le mythe des Néphilim le soubassement des savoirs interdits véhiculés par la culture populaire? Pourquoi l’Église a-t-elle fait peser un interdit sur ces connaissances ésotériques dangereuses? En quoi les lectures alternatives du mythe des Néphilim nourrissent-elles les perceptions paranoïdes du réel et l’idée d’une Histoire cachée de l’humanité?



Sangalli, Arturo, 2011, La revanche de pythagore, le secrêt du maître de Samos (Roman), Paris : DUNOD, 9782100565498, 240 p


Pythagore de Samos n'a laissé aucun écrit. Du moins le croyait-on jusqu'à ce qu'un jeune mathématicien américain, Jules Davidson, et un historien anglais, Elmer Galway, découvrent les étranges agissements d'une secte de néo-pythagoriciens et partent à la recherche d'un mystérieux document qui pourrait résoudre quelques-unes des énigmes les plus actuelles des mathématiques…


Au sommaire :


Partie 1: Une capsule témoin?: Le taquin; À la recherche d'un manuscrit improbable; Game over; Voyage à Londres; Une lettre venue du passé; Trouvé puis perdu; Décès. Partie 2: Un homme exceptionnellement doué: La mission; Norton Thorp; Nombres aléatoires; Le hasard est partout; Disparition. Partie 3: Une secte de néopythagoriciens: Un but sacré; La Vigie; L'Équipe; La chasse; L'emblème du serpent; Un travail de professionnel; Un petit coup de pouce. Partie 4: La mission de pythagore: Tous les chemins mènent à Rome; Enlevé; La dernière pièce du puzzle.



Le Blanc, Guy, 2011, Les Règles du Jeu, Québec : COTE 100, 360 p., ISBN : 9782980475450. www.somabec.com


Les Règles du Jeu est un suspense financier débordant de réalisme et de rebondissements. Alex Le Grand, le personnage principal, prend les rênes d'une société ouverte, INTERFORCE, au moment où celle-ci fait face à des défis qui menacent sa croissance. À force de travail, d'imagination et de persévérance, Alex Le Grand réussit à en faire un beau succès boursier. C'est alors que l'entreprise est attaquée par un prédateur financier de New York. La fin pourrait en surprendre plus d'un…


Guy Le Blanc est un spécialiste du milieu de la finance qui compte plus de vingt-cinq années d'expérience comme gestionnaire de portefeuilles. Il est également le fondateur de COTE 100, une société de gestion de portefeuilles.


En 1995, Guy Le Blanc a publié La Bourse ou la Vie, un ouvrage portant sur les aspects techniques de la finance, mais écrit dans un langage accessible à tous. La Bourse ou la Vie a connu un grand succès au Québec avec plus de 20 000 exemplaires vendus.


En 2010, Guy Le Blanc a confié la direction de COTE 100 à ses deux fils et à un associé principal. Il partage désormais son temps entre le bureau, un domaine sylvicole et Delray Beach, en Floride, où Les Règles du Jeu a été terminé en 2011.



Devienne, Émilie, 2011, Cigale? Fourmi? Les clés d'une bonne relation à l'argent, Paris : INTEREDITIONS / Collection : EPANOUISSEMENT, 184 p., ISBN : 9782729611347 www.somabec.com

Cigale ou fourmi, notre relation à l'argent, ni toujours logique et jamais neutre, a un impact important sur notre vie et notre bien-être. Argent-miroir, argent-défouloir, argent-peur-du-lendemain, argent-chantage-affectif, argent..., ce guide d'auto-coaching analyse les nombreux masques que prend l'argent, dans notre vie - en famille, au travail en couple, en solo. Il nous donne les moyens de mieux nous connaître à travers nos choix financiers et de comprendre les ressorts de notre attitude face à l'argent. Ainsi éclairés, nous pouvons mettre en place de bons réflexes et transformer cet argent en un formidable outil de confort et d'épanouissement - ce qu'il devient quand on est clair avec soi et avec son porte-monnaie!


Au sommaire :


1ère partie: Quelques éclaircissements pour mieux appréhender l'impact de l'argent sur nos vies: 1: Comment se construit notre rapport à l'argent?; 2: Six idées incontournables; 3: Attention! Terrain glissant. 2eme partie: Quatre étapes pour mieux comprendre et améliorer sa relation à l'argent: 4: Étape 1: Se revoir; 5: Étape 2: Se connaître; 6: Étape 3: S'affirmer; 7:



Schroeder, Alice, 2010 (2008), WARREN BUFFETT, LA BIOGRAPHIE OFFICIELLE : L'EFFET BOULE DE NEIGE, France : VALOR, , 964 p., ISBN 9782909356884. www.somabec.com/


Warren Buffett est l'un des hommes les plus respectés au monde. Jamais encore l'investisseur légendaire d'Omaha n'avait écrit ses mémoires ou offert un aperçu de sa vie privée, jalousement protégée. Cet ouvrage livre enfin une vue sans précédent sur son travail, ses opinions, ses luttes, ses triomphes, ses folies et sa sagesse. C'est un livre que le monde attendait depuis longtemps… et le résultat en vaut la peine.


Cette biographie complète de l'homme connu de tous comme l'Oracle d'Omaha a été rédigée par Alice Schroeder, auteure économique respectée et ancienne analyste financier, avec la coopération de Buffett lui-même: il lui a consacré des centaines d'heures et lui a ouvert ses dossiers et son carnet d'adresses, lui permettant de contacter son épouse, ses enfants, ses amis et ses associés. De tout cela est né une analyse approfondie de sa philosophie de vie - probablement le compte-rendu le plus complet que nous aurons jamais. Cet ouvrage détaille les principes et les idées qui ont fait l'incroyable fortune de Buffett, mais qui ont également enrichi les vies (et les comptes en banque) de ceux qui les ont adoptés. Il narre enfin la success story américaine la plus fascinante de notre ère.


Au sommaire:


1ère partie: La bulle; 2e partie: Une carte de score intérieure; 3e partie: Le champs de courses; 4e partie: Susie chante; 5e partie: Le roi de Wall Street; 6e partie: Des recepisses pour la société.



Index


DI a vu! (Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’événements)


Massicotte No 5


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 11, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Après plus de 150 représentations aux quatre coins du Québec, plus de 50 000 billets vendus et 2 nominations au Gala Les Olivier, Bibi Productions en collaboration avec TVA Films sont heureux d’annoncer la sortie de son plus récent spectacle, Massicotte N°5, sur DVD. En collaboration avec TVA Films, François Massicotte offre également en bonus plus de 60 minutes d’extras et un CD du spectacle.


Avec Massicotte N°5, l’humoriste présente un spectacle dans la plus pure tradition du stand-up. Rythmé et agrémenté de mimiques et gestuelles inimitables, François Massicotte traite de sujets aussi variés que des évènements de l’actualité l’ayant marqué, ses mésaventures médicales, ses impatiences et démontre même ses talents cachés de danseur ! Mis en scène par Guy Jodoin, Massicotte N°5 a conquis le public et les critiques.


Plusieurs extras en prime sur ce DVD tels que les sketchs Le Québec a du talent avec Dominic Paquet ainsi que celui du Doc Mailloux où François imite le fameux psychologue avec brio, deux numéros mémorables! Découvrez tous les dessous de sa grande première et de sa tournée dans les régions du Québec et voyez sa réaction lorsqu’il se fait surprendre par des invités spéciaux lors de sa 100e représentation.


Pour de plus amples informations sur le coffret DVD/CD ou sur les projets futurs de François Massicotte : www.francoismassicotte.com

Commentaires de Michel Handfield (2011-12-13)


Spectacle enregistré au Théâtre du Vieux-Terrebonne. Ça fait deux fois que je l'écoute et chaque fois j'aurais pu copier des lignes pour les citer. Parfois grave, comme sur ce lugeur qui est décédé lors des Olympiques d'hiver à Vancouver en 2010 :


« Ça n’avait pas commencé très bien. Vous vous rappelez de l'accident du lugeur qui est sorti de piste et s'est tué en frappant une poutre d'acier à la sortie d'une curve. Comment ça se fait qu'y'a pas personne qui a dit on devrait mettre quelque chose? Une botte de foin. Non, c'est pas mon département! »


Parfois léger, comme sur la météo. « Vous vous rappelez de l'été dernier. Ce n’était pas chaud. J'ai même été m'acheter un costume de bain chez Canuck! » Ou sur ses « wipers » qui étaient si fatigués cet été-là « qu'ils faisaient hihan, hihan, un peu comme un âne qui copule! »


Massicotte fait image en parlant de l'actualité et de la quotidienneté, comme des tempêtes de neige de 2008 ou de santé. Quand il parle du touché rectal, on sent le malaise!!!


Il parle aussi de questions plus profondes, comme des mythes fondateurs et de sexualité, mais d'une façon qui désamorce la question et fait réfléchir. Je pourrais citer, mais hors contexte, ce ne serait pas clair. C'est par contre très limpide quand on écoute le CD ou qu'on regarde le DVD, car le coffret comprend les deux!


C'est là que l'on voit que l'humour a un côté ethnologique, parce qu'en parlant des évènements pour qu'on en rie, il fait un rappel historique. L'on revoit des images. Plus tard, des historiens pourront certainement parler de nos travers à partir de ces documents; bien davantage que par des rapports formatés d'agences de relations publiques et d'officines gouvernementales qui ont la langue de bois!



L’exercice de l'État de Pierre Schoeller


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 11, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Le ministre des Transports Bertrand Saint-Jean est réveillé en pleine nuit par son directeur de cabinet. Un car a basculé dans un ravin. Il y va, il n’a pas le choix. Ainsi commence l’odyssée d’un homme d’État dans un monde toujours plus complexe et hostile. Vitesse, lutte de pouvoirs, chaos, crise économique… Tout s’enchaine et se percute. Une urgence chasse l’autre. À quels sacrifices les hommes sont-ils prêts ? Jusqu’où tiendront-ils dans un État qui dévore ceux qui le servent?


Mettant en vedette Olivier Gourmet, Michel Blanc, Zabou Breitman et Laurent Stocker, L’Exercice de l’État s’est entre autres mérité le prix Fipresci au Festival de Cannes 2011 où il était présenté dans la section Un Certain Regard, ainsi que le Bayard d’Or du meilleur scénario au Festival de Namur. Il s’agit du deuxième long métrage de Pierre Schoeller après Versailles, qui avait également été présenté dans la section Un Certain Regard à Cannes et qui s’était mérité le Prix du public à Cinemania en 2008.


Distribué par FunFilm Distribution, L’Excercice de l’État a pris l’affiche le 2 décembre dernier.


Commentaires de Michel Handfield (2011-12-12)


Ministre des Transports, un poste clef au sein d'un gouvernement, car la route est ce qui nous relie. C'est aussi une manne pour les entrepreneurs, car qui dit route dit contrats. On en sait quelque chose au Québec.


Ce n'est là que la pointe de l'iceberg, car les transports ce sont aussi les systèmes ferroviaires, portuaires et aériens, donc beaucoup d'intérêts et d'enjeux : des syndicats qui veulent défendre des chasses gardées et des entrepreneurs qui y voient des opportunités d'affaires, car qui dit passagers dit paiements directs (pour les passages) et indirects, car on peut vendre de l'espace publicitaire pour rejoindre les passagers captifs par exemple. Puis, il y a aussi ces services complémentaires qui rendent le voyage plus agréable et emplissent les coffres du transporteur, comme d'offrir des revues, des collations et même des repas lors des voyages de moyenne et longue durée. On peut aussi offrir le Wifi « gratuit » durant le voyage (de toute façon il ne sera pas tout à fait gratuit puisqu'inclut dans le cout du billet) ou à la carte, c'est-à-dire facturé uniquement à ceux qui le veulent, que ce soit pour le voyage ou avec leur passe mensuelle ou annuelle si ce sont des voyageurs réguliers.


La politique, une question de relations et d'image. L'emploi demande d'être aimé et d'avoir l'air sincère. Le rôle, lui, c'est d'arbitrer les divergences d'intérêts en privé et de défendre les contradictions en public, car l'État ne décide pas. Il arbitre au mieux les coups pour maintenir des intérêts divergents en équilibre. À partir du moment où il ne peut plus en faire assez pour les grands acteurs du système et les maintenir tranquille ou qu'il en choisit vraiment un au dépens des autres, s'il n'a rien à offrir aux perdants en échange, ils s'opposeront nécessairement au gouvernement pour lui faire perdre sa légitimité à plus ou moins brève échéance, car le pouvoir est du coté de l'économie plutôt que de la politique maintenant. Juste à lancer des rumeurs de délocalisation pour susciter une tempête politique!


Le gouvernement sera encore au pouvoir, mais en sursis, surtout dans un régime proportionnel! C'est pour cette raison que les gouvernements traitent toujours bien la presse qui les sert le mieux. C'est leur jeu de le faire.


À l'intérieur du gouvernement, ça joue dur aussi. Des conflits d'égo et de personnalité sont toujours là parce que chacun se positionne pour bien paraitre dans l'opinion publique et auprès des bailleurs de fonds. On peut viser un plus gros ministère, voir la présidence à la place du président! Ça veut dire capitaliser sur les erreurs des autres et minimiser les nôtres! Faire l'humble et montrer qu'on a appris la leçon pour paraitre plus sympathique dans l'opinion publique. Montrer que l'on peut faire des choses, même si l'on sait très bien que l'État est devenu une misère. C'est quoi le Pouvoir sans prérogatives ni budget? Une coquille vide! C'est le privé qui a maintenant l'argent et les moyens d'agir. D'ailleurs, qui tient la dette de l'État sinon le privé?


« La politique est une meurtrissure permanente », dira d'ailleurs le personnage principal et ministre des Transports! Bien des politiciens d'ici seraient d'accord avec cette assertion, à commencer par nos ministres des transports responsables des infrastructures routières, mais ils ne peuvent le dire, car ils sont dans la vraie politique! Et, dans la vraie politique, on dit toujours la vérité, mais jamais toute la vérité. Puis, on l'emballe très bien pour qu'elle ne fasse de tort aux amis qui peuvent toujours servir.


Postscriptum


Dans le film on entend un discours remarquable. Il serait d'André Malraux et daterait de 1964. Je croirais qu'il s'agit du «  Discours sur Jean Moulin - 19 décembre 1964 » dont voici le lien :


www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/les-acteurs-de-l-histoire/de-gaulle-et-malraux/documents/andre-malraux-discours-sur-jean-moulin--19-decembre-1964.php



Daniel Lemire (spectacle d'humour)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 11, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


www.daniellemire.com


Commentaires de Michel Handfield (2011-12-12)


D'abord, avant de parler de Daniel Lemire, un mot sur le public. C'était soir de dernière (vendredi 2 décembre 2011) et certains avaient parfois l'air de s'amuser entre eux. Un peu dérangeant parfois!


J'avoue que, moi, je place Daniel Lemire avec Sol. Ce n'est pas un humour à rire fort, car il faut écouter. Il y a une finesse dans le choix des mots qui donnent un autre sens au texte. Mais, pour cela il faut porter attention. C'est donc un humour qui me fait sourire davantage que rire gras.


En cette période où on reproche parfois aux humoristes de ne pas être politiques, Daniel Lemire fait pourtant un tour de l'actualité. Cynique à souhait, façon d'en rire à défaut d'avoir des réponses, car si on reproche aux citoyens d'être cynique, il ne faut jamais oublier la contrepartie de cette assertion : les politiciens ont l'art d'esquiver les questions et de ne pas répondre clairement lorsqu'ils ne peuvent éviter la question! Daniel Lemire nous le rappelle finement.


Il nous replace aussi les yeux devant les trous avec certains sketchs, notamment celui d'oncle George, qui parle des personnes âgées. Il ne faut pas les prendre pour « gagas » d'une part nous dit-il. Mais, surtout, et c'est là un sujet tabou qu'il ose traiter ici avec son personnage de clown, grand-maman a encore du Lady Gaga en elle, c'est-à-dire qu'elle a encore une libido et une sexualité même si on ne veut pas les avoir et encore moins le voir!


Parlant de sketchs et d'actualités, celui sur la météo mélange les deux! Grinçant et jouissif à souhait!


Dans Societas Criticus, vol. 4 no. 2 (2002) nous avions parlé du DVD « Daniel Lemire, 20 ans d’humour (1982-2002) », sorti en vidéocassette et DVD à l'époque chez Analekta (ANDVD0 7520). (1) En vidéocassette! Une pièce d'anthologie historique qui nous rattache à un millénaire passé! C'est dire comment le temps passe, mais Daniel Lemire est encore aussi impertinent et pertinent à la fois! L'humoriste joue sur le tranchant des mots!


Note


1. http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs62016



Gaëtan (pièces à assembler à la maison)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 11, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Du 28 novembre au 17 décembre 2011

Présenté au Théâtre de Quat’Sous

Une coproduction de MOMENTUM

et du Théâtre français du CNA, en codiffusion avec le Théâtre de Quat‘Sous


Le spectacle sera aussi présenté

du 14 au 18 mars 2012 au Théâtre français du CNA

Texte, mise en scène et interprétation : Marcel Pomerlo


Gaëtan Desrosiers-Blanc est né avec deux coeurs. Devenu gardien de nuit au Musée National, il trouvera dans la grandeur de quelques êtres, de l'Art et de la

Beauté, un espoir, une force pour tenter de mettre ensemble les pièces de son identité et de sa vie, lui, l'homme en morceaux.


GAËTAN (pièces à assembler à la maison) propose une incursion dans le monde singulier et poétique de Marcel Pomerlo. Bercée par la musique, l'oeuvre

explore l'art et la littérature en traitant de l'abandon, du rejet, de la beauté, et de l'ardent désir de découvrir ses origines. Cette deuxième création solo de Marcel

Pomerlo poursuit le travail amorcé en 2002 par L'INOUBLIÉ ou Marcel Pomme-dans-l'eau : un récitfleuve, qui a connu un immense succès.


Assistance à la mise en scène et régie : Martin Boisjoly

Oeil extérieur Dominique Leduc

Scénographie Cédric Lord et Marcel Pomerlo

(d'après les tableaux de Marc Tremblay)

Costumes Marcel Pomerlo

Musique Éric Forget avec la complicité de Marcel Pomerlo

Images vidéos Vincent Rouleau

Accessoires + assistance aux costumes Audrey Gaudet

Éclairages Marc Parent

Direction de production Lucie Mineau

Direction technique Geoffrey Levine

Muse Geneviève Robitaille



THÉÂTRE DE QUAT'SOUS

100, avenue des Pins E. Mtl.

métro Sherbrooke

Billetterie : 514 845-7277

www.admission.com


Commentaires de Michel Handfield (2011-12-06)


Ma mère bio, je ne l'ai jamais vu! Né de père inconnu, jamais adopté, je fus élevé à l'orphelinat et me suis attaché à soeur Yvette Saint-Sauveur. Ainsi se présente Gaëtan en quelques mots.


La pièce commence, il arrive des funérailles de sœur Yvette et nous conte sa vie en même temps qu'il nous parle d'elle. Il fut appelé Gaëtan Blanc, car c'est ainsi qu'on appelait les enfants tant qu'ils n'étaient pas adoptés puisque leur fiche était blanche. La sienne le restaura. Son nom sera donc un « blanc » en quelque sorte. Il le dira avec une certaine tristesse.


Puis, on saura qu'il a retrouvé sa mère, mais qu'elle ne voulait pas le rencontrer, car elle s'était fait une vie sans lui depuis. Elle n'avait pas 16 ans lors de sa naissance nous dira-t-il. Probablement qu'après, elle a dû retourner dans son village et continuer sa vie comme si de rien n'était! De quoi se sentir abandonné. Une enfance marquée par la vie. Ne lui restait qu'à faire sa vie avec les morceaux qu'il avait, dont quelques affaires que sa mère avait laissées à son attention.


Dans cette pièce on pénètre dans l'intériorité du personnage, car il se parle et nous raconte sa vie; celle d'un orphelin, de ses peurs et de ce qu'il a manqué. Un manque de beauté qui sera compensé par sa première visite au musée. La beauté d'une toile lui parlera, ce qui changera sa vision du monde et sa vie.


L'art, une lumière, un guide. Il y a là quelque chose d'intéressant à un double niveau. D'abord, au niveau psychologique, car l'art peut être une thérapie. Cela est documenté. Mais, aussi, au niveau politique. Cette découverte de l'art, il l'a fait au musée d'Ottawa, justement où il y a présentement un gouvernement conservateur qui ne voit pas la culture comme un patrimoine ou une richesse, mais plutôt comme une marchandise. N'a d'intérêt que ce qui est populaire; vendeur au premier chef! La facilité.


Ce qui est plus difficile à comprendre et à atteindre; qui ne touche qu'une minorité, c'est considéré comme de l'élitisme et l'État dit ne pas avoir à payer pour quelques personnes qui se croient au-dessus de la masse! Telle est l'idéologie du moment, portée par les populistes qui sévissent dans certains médias qui disent parler pour le vrai monde! Mais, c'est oublier que Monsieur ou Madame Blanc peuvent eux aussi être touchés par une œuvre d'art dite inaccessible! Quant à ceux qui s'intéressent davantage aux arts et à la culture, comme la peinture contemporaine ou le théâtre expérimental, pourquoi sont-ils moins du vrai monde que ceux qui s'intéressent à des « pouceux de pucks » ou des bagarreurs de patinoires? Qui dit qu'ils ne s'intéressent pas aussi au hockey? Si on peut marcher et mâcher de la gomme en même temps, on peut très bien contempler une oeuvre d'art contemporaine en écoutant la description d'un match de hockey ou une compétition de curling dans notre baladeur! (1) Ce n'est pas impossible.


Cependant, pour que cela arrive, il faut que ces oeuvres soient accessibles. C'est le rôle de l'État de les rendre disponibles en soutenant la culture et en l'exposant non seulement dans les musées, mais aussi dans des lieux publics. (2) Le contact doit pouvoir se faire, car l'art et la culture sont autant de moyens qui nous sont donnés pour nous retrouver et nous reconnaitre; combler notre vide, quel qu'il soit, car notre identité ne se définit pas seulement par un sport national, comme le hockey, ou l'armée. Si ce n'était que ça, nous pourrions très bien nous accommoder d'une dictature à condition d'avoir du pain et des jeux. Voilà donc le sens profond de cette pièce : tout le monde peut s'ouvrir à la culture à condition que le contact soit possible avec celle-ci. On ne demande pas de l'obliger de façon artificielle, mais de le rendre possible. Même les conservateurs devraient comprendre ça! Et qui sait si, au contact de l'art et de la culture autre que populiste, ils ne changeraient pas eux aussi. Elle est peut-être là leur crainte, d'où leur refus de regarder plus loin à l'horizon.


Le seul problème de cette pièce c'est qu'elle s'adresse à des convaincus, le public du théâtre. Elle devrait être subventionnée pour atteindre des gens d'autres milieux; jouée dans les écoles ou les parcs l'été par exemple, car, comme il s'agit d'une pièce à un comédien, elle se prêterait bien à ce jeu. Je lui souhaite donc longue vie après le théâtre.


Notes


1. Je sais, les compétitions de curling sont rares à la radio, mais en période olympique, il peut y en avoir! Le hockey aux heures d'ouverture des musées, c'est aussi une chose rare, mais il y a quand même quelques matchs par année qui ont lieu un samedi ou un dimanche après-midi! Mon exemple est donc plausible. Rare, mais plausible, c'est tout ce dont j'ai besoin ici.


2. Mais, de grâce, ne les remplacez pas par des portraits de la reine :


« Plus tôt cette année, le gouvernement a remplacé deux toiles d'Alfred Pellan par un portrait de la reine au ministère des Affaires étrangères et a obligé les ambassades canadiennes à l'étranger à afficher un portrait de la souveraine. » (Hélène Buzzetti et Marie Vastel, Les conservateurs refaçonnent les symboles canadiens, in Le Devoir, 29 septembre 2011 : www.ledevoir.com/politique/canada/332474/les-conservateurs-refaconnent-les-symboles-canadiens)


Hyperliens


http://aatq.org/fr/index.php


www.artherapie.com


www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=art_therapie_th



La réouverture d'Excentris!


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 11, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Commentaires de Michel Handfield (2011-12-03)


L'excentris est rouvert. Bonne nouvelle pour les cinéphiles. Pour les autres, la grande nouvelle est qu'il y aura du maïs éclaté! Si je dis cela, c'est que ça a fait jaser quelques critiques de cinéma, mais que ça plaira certainement aux amateurs de « pop corn », car le maïs éclaté des salles de cinéma c'est la quintessence du « pop corn »! De la gastronomie en quelque sorte.


Parmi les nouveautés, ils ont refait le hall pour accroitre la convivialité des lieux. De nouveaux équipements de projection ont aussi été ajoutés et on espère faire deux petites salles supplémentaires. Après avoir été soutenu pendant plus de 10 ans par Daniel Langlois, c'est maintenant un organisme sans but lucratif qui a pris le relai au cout de quelque 7 millions de dollars, un prix d'ami de Daniel Langlois, mécène des arts et de la culture, qui a aussi donné 1 million de dollars pour ce projet.


Suite à une question de ma part, nous avons appris qu'ils ont acheté les 2 premiers étages sous forme de condo, soit la hauteur des salles de cinéma et de l'espace pour leurs locaux au deuxième étage. Par contre, l'espace du café Méliès au rez-de-chaussée ne fait pas partie de la transaction. Ceci m'a amené à leur demander s'ils avaient pensé à une forme de coopérative pour leur capitalisation. Christian Yaccarini, le président du Conseil d'administration, m'a répondu qu'ils ne peuvent pas former une coop, mais qu'ils regardent néanmoins vers des formes de parts solidaires. C'est là une idée forte intéressante je trouve, moi qui m’intéresse à l'économie sociale et solidaire.


En soirée ce fut l'ouverture officielle avec une ministre de la culture, Christine St-Pierre, et le maire de Montréal, Gerald Tremblay, qui avaient tous deux montré de la volonté à voir ce projet aboutir. « Enthousiaste le maire Tremblay! » ai-je même écrit sur mon Facebook en direct de l'évènement, car Excentris a le Wifi! L'important est maintenant que les cinéphiles s'approprient l'endroit.


Infos


Excentris

3536, BOUL. ST-LAURENT, MONTRÉAL (QUÉBEC) H2X 2V1

BILLETTERIE : (514) 847-2206

http://cinemaexcentris.com


Café Méliès

www.cafemelies.com



« MELANCHOLIA » de LARS VON TRIER


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 11, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Films Seville, une filiale d’Entertainment One, est heureuse d’annoncer la sortie du dernier film du cinéaste danois Lars von Trier, MELANCHOLIA. Le film, qui a été présenté en Compétition officielle à Cannes, a valu le Prix d’interprétation féminine à Kristen Dunst.


À l'occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la soeur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre...


Après le très remarqué Antichrist, Lars von Trier continue d’explorer sa dépression et le thème de la mélancolie avec MELANCHOLIA, un film apocalyptique à la fois sombre et sublime. Le film met en vedette Kristen Dunst, John Hurt, Charlotte Gainsbourg, Kiefer Sutherland et Charlotte Rampling.


www.melancholiathemovie.com


Commentaires de Michel Handfield (2011-12-03)


À la soirée de réouverture d'Excentris, j'ai été voir Melancholia. J'ai aimé son côté surréaliste avec cette pointe de cynisme sur le mariage!


Mais, ce film c'est beaucoup plus que cela : c'est une réflexion sur la condition humaine. On est sur un vaisseau spatial, la terre, dans un espace sidéral. Pendant que l'on fait ce voyage; qu'on ne sait ni d'où on vient, ni où on va; pour faire les braves, on se donne des certitudes avec les lois économiques et la religion. Mais, est-on vraiment en contrôle? On devrait plutôt se rappeler qu'on est tous de la même espèce sur le même vaisseau spatial, la terre, plutôt que de se chamailler pour des croyances et des idéologies que l'on prend pour des absolus, mais dont on n'a aucune preuve concrète. Bref, il serait temps de s'occuper de choses sérieuses comme la paix, la science, l'environnement, la démocratie et la redistribution pour le bien de la multitude! Mais, notre charte canadienne des droits et libertés protège la liberté de croyance, mais pas la science comme je l'ai déjà écrit! (1) C'est dire le chemin que nous avons encore à parcourir.


J'en ai assez dit, sinon je me répèterais, car dans le volume 2 numéro 1 de Societas Criticus (janvier 2000) j'avais fait un long texte « Balade en vaisseau spatial » sur ce thème de la terre comme d'un vaisseau spatial. C'est donc un film que je recommande.


Note


1. « La liberté de croyance et la science », in Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 13 no 7, Éditos


Hyperliens vers nos archives en bibliothèque


Revue Societas Criticus à Bibliothèque et Archives Canada :

http://epe.lac-bac.gc.ca/100/201/300/societas_criticus/


Revue Societas Criticus à Bibliothèque et archives nationales du Québec :

http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/61248



« HA ha!... » de Réjean Ducharme et Putty Hill de Matthew Porterfield


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 11, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Présentation


« HA ha!... » fut créé en 1978. Il dénonçait certaines choses, mais avons-nous écouté? Peut-être en sommes-nous là aujourd'hui faute d'avoir compris ce qui disait l'avant-garde culturelle de l'époque. Une pièce et un film se répondent ici sur ce temps et notre temps!


Mais, avant notre commentaire, les notes de presse sur « HA ha!... » de Réjean Ducharme.


« HA ha!... » De Réjean Ducharme


À l’occasion de son soixantième anniversaire, le Théâtre du Nouveau Monde célèbre ses histoires d’amour, notamment celle qu’il entretient depuis 40 ans avec Réjean Ducharme, l’enfant terrible de la dramaturgie québécoise. Considéré comme un chef-d’oeuvre, « HA ha!... » y a été créé avec audace par Jean-Pierre Ronfard en 1978, et revu avec éclat par Lorraine Pintal en 1989 : deux spectacles marquants pour le TNM.


C’est maintenant au tour de Dominic Champagne – de retour au TNM après les immenses succès de Don Quichotte et de L’Odyssée – d’orchestrer à sa façon, débridée et toujours jouissive, cette tragédie menée par un quatuor de virtuoses: Marc Béland, Anne-Marie Cadieux, Sophie Cadieux et François Papineau. Du rire irrésistible au désespoir implacable, dans la langue ludique et inventive de Ducharme, ils livrent un portrait corrosif de ce que nous sommes comme société: une humanité défaillante, impitoyable et touchante.


Transgresser le quotidien


Dans une ambiance digne d’un huis clos sartrien, quatre personnages au bord du gouffre se mettent à nu et participent à un jeu de vérité cruel et burlesque, un jeu de déconstruction de soi… et des autres. Roger (François Papineau), pseudo poète mou et amer, entreprend un démolissage généralisé du monde, de sa vie et de celle d’autrui, notamment celle de Sophie (Anne-Marie Cadieux), sa fougueuse compagne. La situation prend un tour irrémédiable lorsque se pointe un couple

d’amis ruinés : Bernard, le roi des ratés (Marc Béland) et Mimi (Sophie Cadieux), fragile et sensible, victime rêvée, qui ne prendra jamais vraiment conscience qu’elle est la cible d’un jeu de massacre dont personne ne sortira indemne. « HA ha!... » nous parle avec une lucidité désespérée – dans une langue qui fait du bruit, qui frappe et qui grince – d’une société de surconsommation centrée sur le couple, la vie privée et un certain confort dans l’indifférence. À l’heure où la téléréalité fait de plus en plus d’adeptes, on ne s’étonne guère que ce pamphlet théâtral résonne aussi fort que lors de sa création…


Une tragédie contemporaine


Selon les Grecs, le tragique se définissait comme « notre capacité à se tenir debout au milieu du chaos ». C’est bien à cela que Ducharme nous convie: un bordel, une catastrophe, un carnaval de fausses intentions, un festival de contradictions. C’est glauque et bruyant, mais on arrive à y survivre !


Dans « HA ha!... », on retrouve tous les thèmes chers à l’auteur: une espèce d’enfance attardée, que l’âge adulte et la société font souffrir, une innocence perdue dans la détresse des désillusions. Au-delà du style truculent de Ducharme, qui manie avec brio les calembours, les coq-à-l’âne et les jeux de mots en tous genres, le texte se révèle d’une violence inouïe et absolue, où l’on désamorce autant les jeux de scène que les jeux du quotidien. Bien avant l’heure, l’auteur tissait la toile sociale dans laquelle le Québec allait se prendre: une ère de confusion et de démobilisation politiques, où le cynisme est roi et l’indifférence, majoritaire.


Ducharme , insaisissable et insatiable


Réjean Ducharme fêtait en aout dernier ses 70 ans. Quoi de mieux pour célébrer le génie d’un auteur et l’influence profonde qu’il a exercé sur toute une génération d’écrivains, que de recréer l’une de ses pièces sur la scène qui a fait résonner son langage jubilatoire en présentant deux fois « HA ha!... » puis Ines Pérée et Inat Tendu et finalement une adaptation théâtrale de son roman culte, L’Hiver de force. Artiste aussi prolifique que mystérieux, Ducharme a reçu de nombreuses distinctions, dont le Prix du Gouverneur général en 1982 pour « HA ha!... »


Romancier précoce, auteur dramatique atypique, parolier génial pour Robert Charlebois, artiste plasticien connu sous le pseudonyme de Roch Plante, cet artiste complexe et complet a touché à tout et occupe une place unique dans notre paysage culturel, tout en préservant farouchement son anonymat.


Rencontre explosive


« HA ha!... » met en scène quatre personnages marginaux, déchirés et déchirants, purs et intransigeants, porteurs d’un rare mélange de cruauté et d’innocence. Pour incarner ces caractères forts en verbe et hauts en couleur, il fallait des interprétations tenant davantage de la performance, qui appellent un jeu athlétique, exigeant réflexe, rythme et tonus : Marc Béland, Anne-Marie Cadieux, Sophie Cadieux et François Papineau s’imposent dans cette catégorie d’acteurs d’exception!


Cette distribution idéale est dirigée par Dominic Champagne, friand de projets d’envergure et de folles aventures. Et lorsque l’on connait son sens de l’engagement (engagement dans son art, dans sa communauté et dans sa société), on ne peut qu’attendre le meilleur de cette rencontre avec l’oeuvre de Ducharme: le choc des idées, un amour commun de la langue, une intégrité et une liberté artistique qui transcendent les planches.


Commentaires de Michel Handfield (2011-12-01)


On ouvre le rideau sur un créateur, peut être un poète. Il parle; il parle de son désespoir, de cette société d'exploitation, de changer le monde! Il parle, il parle, il parle!


On s'attend à ce qu'il agisse, mais on comprend assez vite que son action est de ne rien faire! Changer le monde par le refus de vivre dans et comme ce monde! L'objectif est noble, mais, encore, faut-il qu'il le laisse savoir ailleurs que dans son salon et à sa blonde qui travaille, le supporte et endure sa violence physique et psychologique pour ses beaux yeux! Mais, quand elle choisit un homme, elle le garde nous dit-elle, même si cela la fait souffrir! On est dans l'abnégation de soi chez elle et le culte de la personnalité chez lui. Ils sont faits l'un pour l'autre.


Au moins, s'il agissait pour faire savoir ce qu'il refuse et pourquoi; qu'il s'impliquait dans la cause qu'il dit défendre! Mais, sans implication, il n'est qu'un squatteur de celle-ci. Il suce la vie des autres pour les amener dans son marasme et profiter d'eux. D'ailleurs, il dit bien qu'il veut entrainer sa blonde et le monde avec lui dans sa descente pessimiste! Il se croit maitre de la foire et veut tout faire foirer. On est face à un pseudo créateur qui lance des paroles sans autre auditoire que ceux qu'il séquestre émotionnellement, comme sa blonde et un couple d'amis. C'est le premier degré de la pièce.


Au deuxième degré, si on prend Roger comme le hautparleur de l'auteur, on est face à toute autre chose : un être qui dénonce, et beaucoup, mais qui ne se montre pas. Bref, Réjean Ducharme, que tout le monde connait de nom, mais sur qui on ne peut accoler aucun un visage, car il se terre. Il nous parle donc ici par Roger pour conserver son anonymat.


Il nous crache en pleine face cette société de consommation avec de nombreuses références télévisuelles dans cette pièce. Mais, ce n'est pas si surprenant que cela quand on sait que la télé sert à ramollir les cerveaux pour que la pub s'y imprègne :


« Dans un ouvrage paru en 2004, intitulé Les dirigeants face au pouvoir, Patrick Le Lay, PDG de la première chaîne télévisée française, livrait cette déclaration restée dans les anales : « Pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible. » » (1)


C'est pour cela qu'on ne devrait pas payer pour de la télé, car la télévision nous vend déjà aux annonceurs!


Qui est habitué d'analyser les pubs verra très bien les clins d'oeil plus subtils que l'on fait à certaines pubs marquantes des années 60-70! (2) En fait, quand je vois une pub, j'y porte toute mon attention pour la comprendre et en analyser la mécanique, sinon elles sont insidieuses et c'est là qu'elles nous prennent sans qu'on ne s'en méfie. Un ver de tête comme il y a des vers d'oreilles!


Une pièce qui est marquée d'un temps : les années 1960-70, avec Charlebois et les Couches tard! Déjantée comme il se doit pour nous imprégner de l'air du temps! (3) On le retrouve si on a des références. Sinon, on se rattache à la psychologie des personnages, qui sont une représentation des Québécois : « suffit de trouver ça bon comme à la télévision » dit Roger pour que ce le soit! Après avoir délaissé les églises, notre grand-messe collective est maintenant devant les « Star Académie » et « Tout le monde en parle » selon que l'on a foi en TVA ou Radio-Canada! Il faut choisir sa chapelle dans cette chicane des médias! (4)


Puis, comme on en a contre l'impérialisme états-unien, il ne faut surtout pas prendre le contrôle de nos affaires pour ne pas faire comme eux. On se bat donc soi-même par respect de nos valeurs! N'est-ce pas là une bonne description de nous-mêmes?


Drôle, mais acide, comme la conclusion : le monde se divise en deux. Les valises et les éponges! La différence? Il n'y en a pas : les deux sont bonnes pour se faire emplir! Par qui? Peut-être les quelques personnes qui mènent l'économie mondiale! Bref, cette pièce est toujours très actuelle et propose différents niveaux de compréhension selon l'âge, la formation et le « background » des spectateurs.


Parlant de l'économie mondiale, elle a fait des laissés pour compte et des désespérés. Des vrais cette fois-là, pas des Roger! C'est le thème du docufiction « Putty Hill » que nous avons vu aux Rencontres internationales du Documentaire de Montréal (RIDM). (5) Ce film a pour toile de fond un milieu qui s'enfonce et entraine les gens avec lui alors que dans « HA ha!... », il s'agit d'un down voulu; poétique et politique de la part de Réjean Ducharme, car l'économie roulait encore en ce temps, mais on savait que les choses allaient changer. La mondialisation s'en venait! (6)


Par contre, ce n'est pas un documentaire au sens pur du terme; c'est un docufiction, car il y a des choses qu'on ne peut suivre en temps réel, puisqu'on n'est pas là lors des faits, mais que l'on peut reconstituer après coup. Ce n'est pas de première main, mais il n'en demeure pas moins une valeur documentaire. C'est le cas de ce film qui se passe dans une banlieue pauvre de Baltimore, É.-U. (7)


On y voit une friche industrielle désaffectée et des gens qui s'organisent comme ils le peuvent. Ainsi, ce tatoueur qui travaille à la maison pour s'en sortir, car il avait été condamné à 35 ans de prison pour avoir tué celui qui avait violé sa femme (qui était alors enceinte de 6 mois) dans une autre vie. Pour lui, quand on dit que la prison a du bon, c'est de la foutaise! On le sent. La prison c'est apprendre à survivre. De toute façon le système n'aide pas les petits. On négocie au-dessus de leurs têtes les changements économiques dont ils seront les victimes. On comprend ainsi le mouvement des indignés même si on n'en parle pas dans ce film, tourné avant celui-ci. Mais, ce mouvement pourrait être dans sa suite comme dans celle de « HA ha!... ».


D'ailleurs, on juge la réussite non pas au savoir ou à la compétence, mais au fric. Le rêve c'est de devenir riche. Vite! Financiers et vendeurs de drogue ont le même but : réussir sans se faire prendre s'ils magouillent, sauf que les financiers ont le gouvernement de leur bord! Même, s'ils se font prendre, on les aidera pour protéger un système monté de toutes pièces et qui risquerait de s'écrouler sans cela. On l'a vu avec la crise financière.


Comme on ne peut plus grand-chose pour les sacrifié du système, ceux dont les emplois ont été délocalisés, ont essai de se reprendre sur les plus jeunes.


On fait des lieux pour les BMX et les skates dans les parcs par exemple, mais on sait qu'ils ne seront pas nécessairement à l'abri de la drogue, du décrochage ou du suicide, car ils sont à l'âge de comprendre et ils voient que les adultes, parents et voisins, sont délaissés par un système dans lequel ils croyaient. Ils angoissent de demain! Sinon, comment expliquer la popularité de la drogue si ce n'est pour oublier et avoir du bon temps artificiel?


Pour ceux qui veulent combattre les drogues, il y a là une ligne sous-jacente : ce n'est pas de criminaliser la chose qui diminuera la consommation et la criminalité qui y est liée, mais de trouver les causes de son usage et de les changer! Si ces causes étaient inhérentes au système lui-même, qui met aujourd'hui de côté le capitalisme productif et ceux qui l'ont aidé à accumuler des richesses (capital) pour un nouveau système (le capitalisme financier) basé sur la spéculation aux dépens du travail, que pourrions-nous faire? Changer le système! Utopie ou possible?


Si le travail ne permet plus de vivre, que reste-t-il à part de combattre le système? Le suicide ou l'overdose? Tout système poussé à l'extrême à l'effet contraire à celui recherché! À vouloir accroitre la richesse à tout pris, on accroit peut être la pauvreté pour le plus grand nombre, d'où la contestation et la révolte un jour ou l'autre! C'est l'effet Némésis! (8)


L'éclatement de la bulle financière ne sera rien à côté de l'éclatement du système si cela arrive un jour. Même si le système a bien des cartes en mains avant d'en arriver là, suffit de mal les jouer pour que la dégringolade soit très rapide et que d'autres groupes prennent les rênes du pouvoir. Mais, faut-il que ces groupes soient organisés et aient la capacité de prendre la main quand elle passera. C'est ce qui fait que même s'il y a des occasions de changement dans le cours de l'histoire, le changement n'est pas nécessairement au rendez-vous faute de conditions. Et, s'il a lieu, ce n'est pas toujours celui souhaité, car les groupes organisés pour profiter de ces moments historiques ont leur agenda qui n'est pas nécessairement celui de la majorité


Quant aux plus jeunes, on organise des activités pour eux à la bibliothèque. Une façon de les tenir loin de l'influence de la rue et de leur inculquer un gout pour la culture. Peut -être une façon de les préparer à une nouvelle forme d'économie du savoir. Mais, encore là, cette économie se déplace dans les pays en développement pour le plus grand profit des entreprises américaines et occidentales qui y trouveront du personnel qualifié à moindre cout. N'est-il pas là le problème : la délocalisation des entreprises qui fait que les profits des entreprises occidentales s'accroissent aux dépens des travailleurs occidentaux, créant ainsi un écart grandissant entre l'élite économique et le peuple. Une dématérialisation de l'économie politique, ciment de l'État autrefois.


Ce que voulait démontrer Ducharme dans sa pièce contestataire est le vécu de la majorité des gens d'aujourd'hui, ce que montre Putty Hill : la valeur économique a mis aux rebus les valeurs sociales et politiques! La société est ainsi remplacée par des individus en concurrence les uns avec les autres. Le ciment social se démantèle au contact de l'avidité économique! Où s'arrêtera ce mouvement? À la fin des ressources ou au réveil des citoyens? À moins qu'ils n'en existent plus, remplacés par des consommateurs! Ducharme était visionnaire.


Notes


1. Bohler, Sébastien, 2010, LA TÉLÉ NUIT-ELLE À VOTRE SANTÉ ?, France : Dunod, p. 111


2. Je crois avoir identifié « Lui y connait ça » qui vient des pubs de Labbat avec Olivier Guimond! Voir http://www.youtube.com/watch?v=GO7IAAPljKM


3. Un parfum de Nina Ricci!

http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Air_du_temps_(parfum)


4. À une autre époque, ce furent « Les beaux dimanches » qui faisaient office les soirées dominicales à Radio-Canada et « Les jeunes talents Catelli » à Télé-Métropole, qui deviendra TVA par la suite!


5. http://puttyhillmovie.com/


6. Mon mémoire de maitrise, déposé en 1988, portait d'ailleurs là-dessus : « La division internationale du travail et les nouvelles formes d'organisation du travail: une nouvelle perspective » (Université de Montréal)


7. http://fr.wikipedia.org/wiki/Baltimore


8. Pour une explication de cet effet : Illich, Ivan, 1975, Némésis médicale, Paris: Seuil, coll. point.


Annexe


PUTTY HILL de Matthew Porterfield (vu au RIDM : www.ridm.qc.ca)


Au cœur d’une banlieue pauvre de Baltimore, une communauté se rassemble momentanément pour faire le deuil d’un jeune homme mort de surdose. Ce docu-fiction révélé au Festival de Sundance signale l’arrivée d’un regard qui, derrière son apparente sobriété, perce le rêve américain avec une rare acuité. Portant un soin particulier à l’environnement minable et décrépit dans lequel ses personnages à la dérive trainent leur apathie collective, Matt Porterfield dresse le triste portrait d’une société sans avenir, coincée entre la présence de mythes culturels incompris (de Michael Jackson à George Washington) et l’absence d’une vision du monde qui donnerait du sens à la vie. Dans ce contexte, le décès brutal d’un jeune homme n’est qu’un aboutissement logique. Personne n’est vivant à Putty Hill.


Réalisation : Matthew Porterfield

Pays : États-Unis

Année : 2010

V.O : Anglais

Sous-titres : Français

Durée : 87 min

Image : Jeremy Saulnier

Montage : Mark Vives

Son : Phil Davis, Nick Rush, Ben Goldberg

Production : Jordan Mintzer, Steve Holmgren, Eric Bannat, Joyce Kim



RUSALKA à l’Opéra de Montréal


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 11, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Salle Wilfrid-Pelletier, Place des Arts

12, 15, 17 et 19 novembre 2011 à 19h30

AIMER A EN PERDRE LA VOIX !


Opéra : Rusalka d’Antonín Dvořák

Genre : conte lyrique

Structure : en trois actes

Langue : en tchèque avec surtitres français et anglais

Livret : Jaroslav Kvapil (d’après Undine de Friedrich de la Motte Fouqué et La petite sirène d’Andersen)

Création : Théâtre national de Prague, le 31 mars 1901

Coproduction : The Minnesota Opera et The Boston Lyric Opera

Première présentation à l’Opéra de Montréal


L’Orchestre Métropolitain est sous la baguette de John Keenan, tandis que Claude Webster se charge de la préparation du Choeur de l’Opéra de Montréal.


Après le succès des Noces de Figaro, l’Opéra de Montréal poursuit sa 32e saison dans la nouveauté. Pour la première fois de son histoire et au Québec, la compagnie présente RUSALKA, chef-d’oeuvre du compositeur tchèque Antonín Dvořák. Ce conte de fées en musique, débordant de lyrisme et de mélodies accrocheuses, bénéficie d’une production résolument moderne et d’une distribution inédite. RUSALKA, c’est littéralement du jamais vu... et du jamais entendu !


Le scénario de RUSALKA est très semblable à celui de La petite sirène d’Andersen, le même qui inspira un célèbre dessin animé de Walt Disney à la fin du XXe siècle. Une rusalka, c’est une ondine, une créature fantastique vivant dans les eaux d’un lac. La sirène, elle, vit plutôt dans la mer, et le bas de son corps se termine en queue de poisson, pas la rusalka…


Rusalka tombe amoureuse d'un prince vivant sur la terre ferme. Malgré les avertissements de son père, Vodník, elle demande l’aide de la sorcière Ježibaba afin de devenir humaine. Ježibaba consent à exaucer le souhait de Rusalka, mais au prix d’un cruel marché : elle doit renoncer à la parole. De plus, si elle ne parvient pas à conquérir l’amour d’un humain, elle et celui qu’elle aime seront damnés éternellement. Rusalka accepte, persuadée que son amour sera le plus fort. La transformation a lieu et le Prince emporte Rusalka dans son palais. Mais le jour du mariage, il l’abandonne pour une princesse étrangère…


La partition se distingue par son mélange de simplicité et de raffinement: simplicité des mélodies qui évoquent des airs de folklore, raffinement de l’orchestre dont Dvořák sait utiliser toutes les ressources expressives. On dit de Dvořák que, comme Verdi, il exprime tout à travers la mélodie. On peut le vérifier dans RUSALKA, qui contient un des plus grands tubes du répertoire de l’opéra, la fameuse « Romance à la lune » que chante l’héroïne au moment où elle s’apprête à quitter la froideur de son univers aquatique pour la chaleur d’un amour terrestre. Cette cantilène envoutante, à la beauté sensuelle, constitue un morceau de bravoure auquel pas une soprano ne résiste !


www.operademontreal.com/fr/popup_fr.html?id=1198&indexGroup=4


Commentaires de Michel Handfield (2011-11-17)


Le décor électronique est un ajout intéressant, car il permet des changements d'ambiance qu'un décor traditionnel ne permet pas. Mais, il ne doit pas prendre le dessus sur l'interprétation, sinon il serait une distraction. Comme première expérience, ce fut intéressant. Je ne sais pas, cependant, si l'opéra permettrait d'aller aussi loin que le TNM l'a fait avec La Belle et la Bête en début d'année, soit l'intégration de personnages holographiques ou de projections tridimensionnelles qui interagissent avec les comédiens. (1) Ce serait à vérifier, ce qui pourrait ouvrir un tout nouvel horizon à l'opéra.


Cet opéra est très musical et dansé. Les chanteurs doivent ainsi avoir de multiples talents. Quand on parle d'un art complet, on en a ici la démonstration.


Sur le plan de l'analyse, sociologiquement parlant, j'ai peu de chose à dire, sauf qu'on est dans le prédéterminisme et les classes sociales. Sortir de son milieu est une chose; pénétrer un autre milieu en est une autre! En acquérir les codes et y être accepté prend du temps et ne réussit pas toujours. La mobilité ascendante n'est pas toujours un succès et le repli doit rester une option possible.


Par contre, sous l'angle de la psychosociologie, cette fable est fort intéressante.


Rusalka veut se faire femme pour l'homme qu'elle a vu, sauf qu'elle le voit à travers l'eau et ne sait pratiquement rien de lui. C'est une image de la réalité. Ici, l'amour, tout comme l'eau, agit comme un filtre déformant. Ce n'est qu'avec le temps que l'image s'éclaircit. Mais, on ne retrouve pas toujours la personne que les sentiments nous laissaient entrevoir, comme s'il y avait un décalage plus ou moins grand entre la perception et la réalité. C'est un phénomène dont on parle d'ailleurs en ethnométhodologie! (2)


C'est dire que l'amour ne suffit pas toujours. On peut penser à des mariages malheureux de jeunes filles qui rêvaient de devenir princesses, car tant leur ascension que leurs malheurs ont fait la une des journaux et des magazines people par la suite pour le plus grand profit de ces médias!

Le romantisme, n'en déplaise aux rêveurs et aux rêveuses de ce monde, est parfois un chemin tortueux d'où il est difficile de revenir sans séquelles en cas de collision sentimentale! Cela peut parfois se transformer en point de non-retour; la passion, ouvrir la porte à la trahison ou à l'indifférence.


L'amour et le désir n'ouvrent pas nécessairement toute grande la porte aux castes séparées par des siècles d'histoire et un parcours culturel distinct. Le réveil peut être brutal et très solitaire après être passé dans des draps de satin qui ne nous étaient pas destinés parce que notre place n'était pas là selon les codes en place. Mais, il ne faut pas s'empêcher de poursuivre sa destinée même si elle peut faire mal, car c'est la nôtre et ce n'est qu'ainsi que l'on peut faire tomber les barrières invisibles des classes sociales.


Dans cet opéra, utopie et désillusion sont au rendez-vous. Mais, personne ne nous dit d'accepter la prédétermination comme une fatalité. Au contraire, si on croit qu'il faut forcer l'ordre des choses, qu'on le fasse, mais en ayant l'entière conscience des risques. Le choc sera alors moins brutal en cas d'échec, mais le plaisir de la réussite décuplé en cas de succès!


Cet opéra est finalement une belle fable de vie qui s'adresse aux romantiques, que ce soit les amoureux des bancs publics que chantait Brassens ou ceux qui veulent changer le système par des gestes simples, mais convaincus, comme les militants d'Occupy Wall Street et des groupes satellites qui les ont suivis dans cette aventure.


Notes


1. La Belle et la Bête (Théâtre) in Societas Criticus, Vol. 13 no 2, Textes ciné et culture. Voir aussi www.tnm.qc.ca/saison-2010-2011/La-Belle-et-la-Bete/La-Belle-et-la-Bete.html


2.COULON, Alain, 1987, L'ethnométhodologie, France: P.U.F., col.

«Que sais je?» Sur l'internet, on peut lire :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ethnométhodologie


Hyperliens


http://fr.wikipedia.org/wiki/Rusalka


http://fr.wikipedia.org/wiki/Rusalka_(opéra)


http://fr.wikipedia.org/wiki/Anton%C3%ADn_Dvo%C5%99%C3%A1k


http://www.operademontreal.com/fr/


Annexes (tirées du communiqué)


Dvořák : UN MAITRE DE LA MÉLODIE


Dvořák a un don inné pour composer des airs qu’on retient au premier coup d’oreille : l’Humoresque no 7 (extrait de l’opus 101), le lied « Les chansons que ma mère me chantait » (extrait du cycle de Chanson tziganes), le Tempo di valse (extrait de la Sérénade op. 22), et surtout le thème de l’immense Symphonie no 9, dite « du Nouveau monde ». Leur popularité est telle que la publicité et le cinéma ont largement exploité ces mélodies.


La vie du compositeur, d’ailleurs, est aussi un véritable conte de fées. Si Rusalka, fille du roi des eaux, quitte son lac pour épouser un prince, Dvořák lui quitte la boutique de boucher de son père pour embrasser une carrière de musicien professionnel ! Encouragé par Brahms, il connait une trajectoire spectaculaire qui le voit devenir directeur du Conservatoire de New York, puis compositeur national. Il a brillé dans tous les genres : musique de chambre, musique symphonique, morceaux pour piano, cantates et oratorios (dont Sainte Ludmilla, écrit spécialement pour la Canadienne Emma Albani). Mais l’opéra l’attire plus que tout. Sa détermination est telle qu’il va jusqu’à composer deux fois le même opéra ! La première version de Le roi et le charbonnier (1872) ayant été jugée injouable par son compatriote Smetana, Dvořák remet sans sourciller son ouvrage sur le métier !


Mais c’est un compositeur expérimenté et au sommet de sa gloire qui se lance en 1901 dans la composition de RUSALKA. Il écrit dans sa maison de campagne, qu’on appelle aujourd’hui la Villa Rusalka, située au bord du lac du même nom. La création est marquée par une grève des musiciens de l’orchestre, puis par un remplacement de dernière minute : le ténor chargé du rôle du Prince, en état d’ébriété avancée, doit être remplacé par sa doublure… Mais rien ne peut empêcher la vague RUSALKA d’emporter l’adhésion sur son passage. L’héroïne attire les chanteuses, même si elles sont condamnées au silence pendant les moments clés de l’action… Une soprano muette, un comble ! Le succès est immense et durable et RUSALKA demeure le plus joué du compositeur.


LES ARTISTES


Rusalka


KELLY KADUCE, SOPRANO (ÉTATS-UNIS)


Gagnante des prestigieuses auditions du Metropolitan Opera en 1999, Kelly Kaduce s’est rapidement taillé une place de choix sur les scènes des États-Unis, d’Amérique du Sud et d’Europe. Au cours des récentes saisons, elle s’est fait applaudir dans une série impressionnante de rôles de premier plan, parmi lesquels : Cio-Cio-San (Madama Butterfly) au Santa Fe Opera, Violetta (La traviata) au Tulsa Opera, Mimi (La bohème) au Michigan Opera Theater et au Portland Opera, Rusalka avec Opera Colorado, Nedda (Pagliacci) avec Opera Omaha et au Florida Grand Opera. En Suède, elle a chanté Mimi, Violetta et Marguerite (Faust), et au Teatro Municipal de Santiago, au Chili, le rôle-titre de Suor Angelica. Débuts à la compagnie.


Le Prince


KHACHATUR BADALYAN (Ukraine)


Soliste à l’Opéra Novaya à Moscou, il se produit régulièrement au Bolshoi et au Théâtre de l’Académie d’opéra et de ballet Novosibirsk. Récipiendaire de nombreux prix au cours des saisons récentes, dont un premier prix au Concours international pour ténors à la mémoire de Luciano Pavarotti (2008), premier prix à la troisième édition du Concours international Galina Vishnevskaya pour chanteurs d’opéra (2010) et un second prix au Concours international de chant Marcello Giordani (2011). Récemment, il chantait Rodolfo (La bohème) au Teatro Massimo Bellini, Alfredo (La traviata) et Ismaele (Nabucco) au Wielki Opera (Varsovie). Prochainement, il incarnera Pinkerton (Madama Butterfly) au Teatro Lirico di Cagliari, le Duc (Rigoletto) au Teatro Massimo Bellini et Alfredo au Teatro Massimo et au Teatro La Fenice. Fait ses débuts à la compagnie.


Vodník


ROBERT POMAKOV, BASSE (CANADA)


Formé au Curtis Institute de Philadelphie, Robert Pomakov s’est illustré dans plusieurs importants concours internationaux, dont Operalia et le concours Reine Elisabeth de Belgique. Régulièrement invité à la Canadian Opera Company, il y a chanté entre autres Leporello (Don Giovanni), Bottom (A Midsummer Night’s Dream) et le Chambellan dans l’éclatante production du Rossignol de Stravinski mise en scène par Robert Lepage. Au Houston Grand Opera, il a été Hobson (Peter Grimes), de même que Varlaam et Shalkalov (Boris Godunov). Il a abordé Vodnik au Minnesota Opera et Raimondo (Lucia di Lammermoor) avec Opera Lyra à Ottawa. Au Québec, on a pu l’entendre dans une version concert d’Eugène Onéguine au Festival de Lanaudière et dans le rôle du Commandeur (Don Giovanni) avec l’Orchestre Métropolitain. Débuts à la compagnie.


Ježibaba


LILIANA NIKITEANU, MEZZO-SOPRANO (ROUMANIE)


Liliana Nikiteanu a chanté avec des chefs parmi les plus réputés, tels Claudio Abbado, Valeri Gherghiev, René Jacobs et William Christie, dans les plus grands festivals : Salzbourg, Aix-en-Provence et Bregenz, entre autres. À l’Opéra-Bastille, elle a été La Muse /Nicklausse (Les contes d’Hoffmann) et Oktavian (Le chevalier à la rose). Elle a interprété ce dernier rôle dans plusieurs grandes maisons d’opéra dont Hambourg, Francfort et Vienne, en plus d’incarner Marguerite (La damnation de Faust) à Bruxelles. Membre de la troupe de l’Opernhaus de Zurich, elle y chante de nombreux rôles, dont Jezibaba (Rusalka), Ragonde (Le comte Ory), Lola (Cavalleria rusticana) et Eleonore dans la première mondiale de Gesualdo, de Marc-André Dalbavie. Débuts à la compagnie.


La princesse étrangère


EWA BIEGAS, SOPRANO (POLOGNE)


Née et formée en Pologne, elle remporte de nombreux prix dans son pays natal et dans le reste de l’Europe. Parmi ses prestations les plus marquantes, on note Lady Billows (Albert Herring) et Rosalinde (La chauve-souris) à Vienne, Micaëla (Carmen) et Tatiana (Eugène Onéguine) à Katowice, le rôle-titre de Halka de Stanislaw Moniuszko à Cracovie et Leonora (Il trovatore) à Cieszyn. À l’aise autant dans la musique ancienne que contemporaine, à l’oratorio qu’au récital, elle a chanté entre autres à la cathédrale Saint-Patrick à New York et au Maggio musicale fiorentino. Débuts à la compagnie.


Le chasseur


PIERRE RANCOURT, BARYTON (CANADA)


Finissant de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, Pierre Rancourt a chanté Pinellino (Gianni Schicchi), le Premier prêtre (La flûte enchantée), le Premier Ministre (Cendrillon) et Marullo (Rigoletto) à l’Opéra de Montréal, le Père Seers (Nelligan) avec l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal et Don Magnifico (La cenerentola) à Opera NUOVA. Comme soliste, on l’a entendu dans le Requiem de Mozart, avec l’Orchestre symphonique de Laval, et dans la Messe Nelson de Haydn avec l’Ensemble Polyphonia de Québec. Dernière présence à la compagnie : La bohème (2011).


Première nymphe


CHANTAL NURSE, SOPRANO (CANADA)


Chantal Nurse a étudié à la Glenn Gould School de Toronto et à l’Université Concordia à Montréal. Ancienne stagiaire de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, elle s’y est produite dans Les amoureux célèbres, Aleacanto ainsi que dans Le consul (rôle d’Anna Gomez). Avec l’Opéra de Montréal, elle a interprété la Deuxième dame (La flûte enchantée) et la Comtesse Ceprano (Rigoletto). À Opera NUOVA et à la Glenn Gould School, elle a incarné Fiordiligi (Così fan tutte). Elle a participé à un récital de mélodies et de lieder au Mazzoleni Hall du Conservatoire royal de Toronto en plus de s’illustrer dans la Deuxième symphonie de Mahler avec le Cathedrals Bluffs Symphony Orchestra. Dernière présence à la compagnie : Rigoletto (2011).


Deuxième nymphe


*AIDAN FERGUSON, MEZZO-SOPRANO (CANADA)


Membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal pour une troisième année, elle a chanté La Ciesca (Gianni Schicchi), Giovanna (Rigoletto) et Marzellina (Les noces de Figaro) avec l’Opéra de Montréal, en plus de tenir le rôle de la Secrétaire (Le consul) avec l’Atelier lyrique. Parmi ses autres prestations sur des scènes canadiennes, on note : Dorabella (Così fan tutte), la Deuxième dame (La flûte enchantée), la Sorcière (Dido and Aeneas) et la Baronne (Vanessa). Active aussi au concert, elle a été soliste dans la Messe en do mineur de Mozart, avec la Ottawa Choral Society, et dans le Requiem de Mozart avec l’Orchestre symphonique de Laval. Dernière présence à la compagnie : Les noces de Figaro (2011).


Troisième nymphe


*EMMA PARKINSON, MEZZO-SOPRANO (CANADA)


Emma Parkinson a interprété dernièrement le rôle de Vera Boronel (Le consul) avec l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, dont elle est membre. Auparavant, elle s’est fait entendre dans Stéphano (Roméo et Juliette) avec Opera NUOVA et dans le cycle Les nuits d’été de Berlioz avec la Sinfonietta de McGill. Parmi ses récentes prises de rôle, on remarque Nerone (Agrippina), Mother Goose (The Rake’s Progress) et Dinah (Trouble in Tahiti) avec Opera McGill, ainsi que Carmen (La tragédie de Carmen) dans le cadre du Festival d’été du Centre d’arts de Banff. Débuts à la compagnie.


*Atelier lyrique


Chef d’orchestre


JOHN KEENAN (ÉTATS-UNIS)


John Keenan fait des débuts remarqués au Metropolitan de New York, alors qu’il y dirige une représentation de Don Giovanni à l’âge de 26 ans seulement. Il poursuit depuis son association avec la prestigieuse maison américaine, où il s’illustre dans des oeuvres de Wagner (Les maîtres chanteurs de Nürenberg, L’or du Rhin), Mozart (Les noces de Figaro, La flûte enchantée) ou Verdi (Othello), à la tête de distributions incluant les plus grands chanteurs du monde. À l’aise dans un vaste répertoire, il est en demande partout aux États-Unis (Cincinnati, Washington, Los Angeles) et en Europe (Genève, Nice, Oslo). Plus près de nous, il a dirigé au Edmonton Opera (Le vaisseau fantôme), à la Canadian Opera Company (Rusalka) et à l’Opéra de Québec (Othello, Aida). Débuts à la compagnie.


Metteur en scène


ERIC SIMONSON (ÉTATS-UNIS)


Créateur très complet, Eric Simonson est dramaturge, metteur en scène et cinéaste. Sa pièce Work Songs : Three Views of Frank Lloyd Wright, est créée à Chicago par la Steppenwolf Theater Company, avant d’être reprise à travers les États-Unis. En plus d’oeuvres jouées sur Broadway, Eric Simonson est l’auteur d’un court-métrage A Note of Triumph : The Golden Age of Norman Corwin, pour lequel il remporte un Oscar. À l’opéra, sa mise en scène de Rusalka, conçue en collaboration avec Bill Murray, a été jouée à Minneapolis, Denver et Boston. Toujours à Minneapolis, il a mis en scène la première mondiale de l’opéra de Ricky Ian Gordon et Michael Korie, The Grapes of Wrath, de même qu’une reprise attendue de Wuthering Heights de Bernard Herrmann. Débuts à la compagnie.


Décors


ERHARD ROM (ÉTATS-UNIS)


Erhard Rom a conçu les décors de plus de 150 productions à travers l’Amérique, notamment la première canadienne de Nixon in China à Vancouver en 2010. Son oeuvre comprend des collaborations avec de nombreuses maisons d’opéra importantes : Opera Theatre of Saint Louis (La bohème), Wolf Trap Opera (Così fan tutte et Ariane à Naxos), Virginia Opera (Don Giovanni et Les contes d’Hoffmann), Minnesota Opera (Rusalka). En 2003, il recevait un prix hommage à l’occasion de la première mondiale de l’opéra de Thea Musgrave, Pontalba, créé au New Orleans Opera. Erhard Rom est aussi actif aux théâtres, à la télévision et dans les festivals. Débuts à la compagnie.


Costumes


KÄRIN KOPISCHKE (ETATS-UNIS)


Les conceptions de costumes de Kärin Kopischke ont fait le tour de l’Amérique du Nord, suscitant l’admiration au Minnesota Opera (La bohème), au Pittsburgh Opera et au Utah Opera (The Grapes of Wrath). Sa vision de Rusalka a été vue à Denver, à Minneapolis et à Boston. Active aussi au théâtre, auprès de maisons comme le Steppenwolf Theater, le American Conservatory Theater, le Cincinnati Playhouse et le Chicago Shakespeare, elle a eu l’honneur de voir son travail sélectionné pour la prestigieuse Quadriennale de Prague. En plus de toutes ces activités, Kärin Kopischke enseigne son art dans plusieurs universités américaines. Débuts à la compagnie.


Conceptrice des projections


WENDALL K. HARRINGTON (ÉTATS-UNIS)


Parfois surnommée « la marraine de la conception de projections », Wendall K. Harrington a grandement contribué au développement de cet art. Récipiendaire de nombreux prix et récompenses, très active dans plusieurs domaines, elle a tour à tour travaillé pour la télévision, le cinéma et le ballet. Mais c’est au théâtre qu’on voit le plus grand nombre de ses réalisations, plusieurs dizaines de productions sur Broadway, off Broadway et sur de nombreuses scènes américaines. Parmi ses réalisations marquantes à l’opéra, on remarque La flûte enchantée à Florence, Orphée et Eurydice à Vienne et à Zurich, A View from the Bridge à Chicago, The Turn of the Screw à Copenhague, Manon Lescaut à Washington, Nixon in China et The Ghosts of Versailles à Saint Louis, The Grapes of Wrath et Rusalka à Minneapolis. Débuts à la compagnie.


Éclairages


ANNE-CATHERINE SIMARD-DERASPE (CANADA)


Au théâtre, elle signe Les fourberies de Scapin (Théâtre Denise-Pelletier), Le caillou de saturne (Théâtre du p'tit loup), Le père Léonidas et La Réaction (Montréal Arts Interculturel), Ce fou de Platonov (Théâtre Prospero), Molière en hiver (Bain St-Michel) et Théâtre sans animaux (Théâtre La Licorne). À l’opéra, elle signe plusieurs spectacles dont Il tabarro/Suor Angelica, Lucia di Lammermoor, Tosca et Werther (Opéra de Montréal) et Macbeth (Opera Australia); elle assiste le concepteur lumière dans Thaïs (Palm Beach Opera). Elle est également professeure pour l’École nationale de théâtre du Canada. Dernière présence à la compagnie : Les noces de Figaro (2011).


CHEF DE CHOEUR


CLAUDE WEBSTER (CANADA)


Coach vocal spécialiste du répertoire français, Claude Webster a fait partie du corps professoral de différents programmes à New York, à Miami, à Puerto Rico, à Montréal et en Virginie. Depuis 1997, il est chef de chant principal à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. À l’Opéra de Montréal, il a collaboré à plus de cinquante productions à titre de pianiste-répétiteur, avant d’être nommé chef de choeur en 2007. En mars 2011, il a fait ses débuts en tant que chef d’orchestre dans Le consul de Gian Carlo Menotti, présenté par l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. Dernière présence à la compagnie : La bohème (2011).


Index


D.I. Musique!


Marc Hervieux, un air d'hiver!


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 11, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


1. À ma table

2. Nos trois anges

3. Le plus beau des cadeaux

4. Les mots tendres (duo avec Brigitte Boisjoli)

5. Le plus heureux des hommes

6. Un air d'hiver

7. Tant qu'on est ensemble

8. Le Sapin

9. Doux Noël

10. Le temps ce n'est que de l'amour

11. Pour ces instants

12. Mon pays


http://marchervieux.com


Commentaires de Michel Handfield (2011-12-13)


Je vais à l'opéra de façon régulière. Ce qui m'attirait pour ce disque, car j'avoue que je ne suis pas très chants de Noël, c'était de savoir quelles chansons avait choisi Marc Hervieux et comment ça pouvait sonner.


D'abord, j'ai été agréablement surpris des textes. Il n'a pas repris les classiques archiconnus pour ne faire que des effets de voix sur des airs que l'on a trop souvent entendue! Non, il a choisi des compositeurs qui ont fait de nouveaux textes de circonstances pour notre époque, mis à part Mon pays de Gilles Vignault qui est un classique! Un exemple, « À ma table »  :


« Lune ou croix

Jésus ou Boudha

Peu importe en qui tu crois

À ma table

Tout le monde est roi

Que tu sois d'ici ou là-bas » (Auteur :Frédérick Baron; Compositeurs : Daniel Baron, José Paradis)


J'ai donc été agréablement surpris, non pas de la voix, car Marc Hervieux, c'est Marc Hervieux, mais des textes! Parlez-moi de refaire de nouveaux chants de Noël, car c'est bien beau la tradition, mais la vie a changé depuis. Ces nouveaux textes le reflètent sans être dans la guimauve et le bonbon. Des textes qui se tiennent par eux même. De nouveaux classiques pour notre temps avec Marc Hervieux qui les fait siens. Je le recommande même à ceux qui ne sont pas très chants de Noël, comme moi, tannés des mêmes rengaines de « bargains store »!



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