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Societas Criticus, Vol 13 no 1. 2010-12-05 au 2011-01-06. www.societascriticus.com

Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique!


D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut!


Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise!

On est Sceptique, Cynique, Ironique et Documenté!


Revues Internet en ligne, version archive pour bibliothèques

Vol. 13 no. 1, du 2010-12-05 au 2011-01-06.


Ce numéro peut paraitre court, mais pour des raisons de transfert aux bibliothèques, ce n'est pas le nombre de pages qui compte, mais la lourdeur du fichier. Vu le poids de certaines photos dans la section Essais, nous avons dû le fermer plus rapidement en terme de pages et même retravailler les images par rapport au site internet, car en version « .doc », il n'aurait pas été transférable par voie électronique! Ce qui est particulier cependant, ce n'est pas la taille de l'image qui fait effet, mais son nombre de pixels! On a donc dû rogner certaines images tout en pouvant les agrandir, ce qui nous a permis de passer de plus de 6 gigaoctets à moins de 5 avec des photos plus grandes! Un paradoxe de l'informatique qui nous fait cependant réfléchir à la possibilité de numéros plus courts dorénavant, car plus facile à travailler et à manipuler!


Depuis 1999!










www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.

societascriticus@yahoo.ca

7355, boul St-Michel

C.P. 73580

Montréal H2A 2Z9



Le Noyau!


Michel Handfield, M.Sc. sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et interrogatif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.


Soumission de texte: Les faire parvenir à societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en fichier attaché, si possible le sauvegarder en format "rtf" (rich text format) sans notes automatiques.


Note de la rédaction


Depuis 2009 nous faisons cette revue en Open Office, maintenant Libre Office (www.documentfoundation.org/), façon de promouvoir le logiciel libre. Dans le but d'utiliser la graphie rectifiée, nous avons placé les options de correction de notre correcteur à « graphie rectifiée », façon de faire le test de la nouvelle orthographe officiellement recommandée sans toutefois être imposée. Voir www.orthographe-recommandee.info/. Cependant, comme nous passons nos textes à un correcteur ajusté en fonction de la nouvelle orthographe, il est presque certain que certaines citations et autres références soient modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans même que nous nous en rendions compte, les automatismes étant parfois plus rapide que l’œil. Ce n'est cependant pas davantage un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVe, XVI ou XVIIe siècle. Les langues évoluent et il faut suivre. L'important est davantage de ne pas trafiquer les idées, ou le sens des citations et autres références, que de modifier l'orthographe de notre point de vue.


Les paragraphes sont aussi justifiés sans retrait à la première ligne pour favoriser la compatibilité des différents formats de formatage entre la version pour bibliothèque (revue) et en ligne.


« Work in progress »:


Comme il y a de la distance dans le temps entre la mise en ligne des textes et la production du numéro pour bibliothèque, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte 2, 3, 4 et même 5 fois… quand on vient de l’écrire on dirait qu’on ne voie pas certaines coquilles. On les revoit cependant sur écran quelques semaines plus tard! Ainsi va la vie.


Index


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique

Éditos

Francon, une nouvelle carrière?

Electrolux, L'Assomption!


Essais

LE PROJET DIASPORA HAÏTIENNE EN RENFORT ou Projet de formation en machinerie lourde destiné à la diaspora haïtienne


Le Journal/Fil de presse

Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct

Après le passage d'Épicure, Socrate se repose!;


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture

Avis

Le calendrier

DE CHEZ STAN JUSQU’À CUBA, les boys sont de retour!

D.I. a Vu! - Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’événements (Avec index)

NANNERL, LA SOEUR DE MOZART

L’APPÂT

Naissance

Lance et compte le film!


Documents à ne pas taire! (Notre section documentaire)

Pierre Falardeau

Cool it

Sex magic


D.I. Musique!

Ni le feu, ni le vent de Maryse Letarte

Beat n’ the Bass: Unveiling the first official video of Metazon (Communiqué reçu)





Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Index


Nos éditos!


Francon, une nouvelle carrière?

Michel Handfield (01/05/2011)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 13 no 1, Éditos : www.societascriticus.com


Pour voir le site afin de mieux comprendre ce texte :

www.youtube.com/watch?v=GYLDtevVyjs

J'ai souvent parlé de la carrière Francon, carrière pour laquelle un organisme avait pour projet d'en faire un site récréotouristique. Puis, la ville de Montréal a préféré un autre projet, celui d'un centre commercial. Mais, rien n'est encore fait, alors que l'on parle d'un dossier d'une dizaine d'années! D'ailleurs, mon premier texte sur le sujet, Dépotoir ou camping?, était paru dans Le Devoir du 14 aout 1998, p. A 10, soit il y a près de 13 ans!


Entre temps, j'ai aussi soumis d'autres idées comme d'y faire le Centre Hospitalier de l'Université de Montréal ou CHUM, puisque l'Université de Montréal est aussi construite dans une ancienne carrière, mais celle-là à flanc de montagne : le Mont-Royal. C'est d'ailleurs ce qui donne cette architecture à l'Université de Montréal. Puis, dans un document présenté à l'Office de consultation publique de Montréal, Changement de carrière… pour la carrière St-Michel!, déposé le 26 mai 2008 (1), j'ai fait un retour sur mes propositions avant d'en ajouter de nouvelles concernant la culture, mais aussi la formation :


« On pourrait aussi penser à une cité de la formation professionnelle en PPP avec les industries, commerces, commissions scolaires, cégeps, et même des universités, l’industrie souffrant de pénurie de main-d’oeuvre répondant à leur besoin. Après la Cité du multimédia et la technopole Angus (7), on aurait « la carrière des carrières »! »


Avec le projet « diaspora haïtienne en renfort » ou projet de formation en machinerie lourde destiné à la diaspora haïtienne pour aller aider à la reconstruction d'Haïti, qui a présentement cours sur ce site, ce dont nous parlons dans notre section Essais, cela remet à l'ordre du jour l'intérêt de ce site pour de la formation. On pourrait facilement y faire mieux qu'un centre d'achat : un centre de formation professionnelle par exemple, ce que nous avons déjà suggéré. Mais, encore, faut-il vouloir investir dans la formation. On en parle, mais de là à débloquer les budgets... il y a un pas que les gouvernements sont frileux à franchir.


Avec tous les retards dans l'avancement du dossier du CHUM au centre-ville de Montréal et la valeur des terrains en cause, ne serait-il pas plus rentable d'examiner sérieusement ce site situé à proximité des grandes voies de circulation (autoroute métropolitaine, boulevard Pie-IX et futur tracé du train de banlieue vers Repentigny) et de la ligne bleue du métro de Montréal? Au point où on en est dans ce dossier, cela ne retarderait pas davantage les choses! De plus, ce site offre facilement de la place pour le futur hôpital, un héliport et même une piste pour avions ambulances! Mais, les desseins politiques ne sont pas toujours les plus rationnels!


Espérons tout de même que la ville saura préserver ce site pour quelque chose de plus structurant qu'un centre commercial et que ce projet de formation leur aura ouvert les yeux sur les possibilités qu'il offre, que ce soit en formation, en santé ou en culture pour ne nommer que ces activités.


Note :


1. www.ocpm.qc.ca/sites/default/files/pdf/P27/7a.pdf. Vous trouverez aussi ce texte dans le Vol. 10, no 3 ( 15 avril au 26 mai 2008), de Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, section Essais. Voir http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/61248


Pour voir le site : www.youtube.com/watch?v=GYLDtevVyjs



Electrolux, L'Assomption!

Par Michel Handfield, M.Sc. Sociologie. J'ai déjà agi comme facilitateur dans les groupes de travail à cette usine.


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 13 no 1, Éditos : www.societascriticus.com


15 décembre 2010


Hier la compagnie Electrolux a annoncé la fermeture de son usine de l'Assomption pour 2013. Cela m'a fait un pincement au cœur, car j'y suis intervenu avec un groupe de consultant sous la direction de Lapierre-Bilodeau en 1993-1994. (1) L'usine s'appelait alors Frigidaire Canada, mais appartenait déjà à Électrolux.


Cette expérience aurait pu aller loin, car il s'agissait de groupes de travail (cellules) qui auraient pu prendre davantage de pouvoirs avec le temps. Naturellement, cela entrainait aussi des résistances et des craintes, que ce soit celle d'une perte de pouvoirs du côté de certains membres de la direction ou d'avoir à assumer des responsabilités dans les décisions et les choix difficiles du côté des employés. Bref, je crois qu'on ne s'est jamais rendu au bout des possibilités d'une telle approche.


Au début de ce mandat, c'était le nettoyage de linge sale si l'on peut dire. À mi-mandat, les employés cherchaient des solutions aux problèmes de production. Mais, vers la fin, la créativité commençait à poindre, que ce soit de penser de nouvelles façons de faire ou de nouveaux produits. Des idées émergeaient des groupes. Selon moi, on aurait pu en venir à des produits plus spécifiques, parfois quasi sur mesure, fait par des lignes autonomes plus petites. Mais, cela pouvait-il s'inscrire dans les plans d'une multinationale avec une gamme de produits standardisés? Peut être pas. On ne pourra jamais le savoir, car notre mandat s'est terminé avant d'en arriver là.


Par contre, aujourd'hui, de telles idées s'inscriraient-elles mieux dans le marché? Si la réponse est affirmative, il y a peut-être une voie pour cette usine. Une coopérative de travail formé des employés de l'usine actuelle pourrait-elle développer un partenariat avec Électrolux et d'autres joueurs du secteur pour y faire des produits de spécialité et sur mesure à partir des produits actuels? On a bien développé le bixi à partir du vélo traditionnel, alors pourquoi ne pourrait-on pas développer des produits de niche dans l'électroménager à L'Assomption? Pour les sceptiques, n'oublions pas que cela se fait bien dans l'industrie de l'automobile depuis longtemps! Suffit d'aller voir la créativité de certains employés pour comprendre que c'est une possibilité à regarder.


Penser combattre la fermeture avec de l'argent, ça risque de couter bien davantage que de regarder une telle avenue, car Memphis a mis le paquet nous apprennent leurs médias locaux :


« The city and county mayors will seek $20 million from each local government for public infrastructure, including roads into the industrial park. The state of Tennessee is putting up another $92 million for infrastructure and facilities at the industrial site.


That’s separate from tax incentives the company will seek in the form of a PILOT (payment-in-lieu-of-taxes). » (2)


Ce n'est donc pas le terrain sur lequel on peut se battre. Mais, la créativité, oui! Encore faut-il être rendu là dans nos façons de penser. I hope so! Pour les gens de l'Assomption et pour nous au nord des États-Unis.


Notes :


1. C'était une petite firme de consultants qui n'existe plus maintenant.


2. Andy Meek, Jobs Jackpot : Electrolux to invest $190M in Memphis oven plant, in The Daily news (Memphis), VOL. 125, NO. 244,Thursday, December 16, 2010, www.memphisdailynews.com/editorial/Article.aspx?id=54939


Index


Essais


LE PROJET DIASPORA HAÏTIENNE EN RENFORT ou Projet de formation en machinerie lourde destiné à la diaspora haïtienne


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 13 no 1, Essais : www.societascriticus.com


Commentaires de Michel Handfield (01/04/2011)


Le 21 décembre 2010, j'ai assisté à une conférence de presse au fond de la Carrière St-Michel (anciennement Francon) à Montréal. La raison n'était ni la construction d'un centre commercial, ni une résurrection du projet de camping/carravaning qui a déjà été à l'ordre du jour pour ce site. C'était plutôt un nouveau projet fort novateur : un projet de formation en machinerie lourde destiné à des jeunes d'origine haïtienne pour aller aider à la reconstruction d'Haïti!


Cet ambitieux projet fut l'idée de M.Sylvain Tremblay, directeur du Centre de formation professionnelle de Mont-Laurier (CFPML) de la commission scolaire Pierre-Neveu. De l'idée, il a su aller chercher des appuis. D'abord, celui du maire de Mont-Laurier, M. Michel Adrian, qui est haïtien d’origine. Ensuite, ils se sont alliés des gens de la diaspora haïtienne de Montréal, ce qui les a conduit au quartier St-Michel, qui compte une large communauté d'origine haïtienne et une carrière désaffectée. Un lieu idéal pour ce genre de formation! Ont collaboré à ce projet M. Emmanuel Dubourg, député de Viau; M. Frantz Benjamin; conseiller municipal de l'arrondissement Villeray-St-Michel-Parc-Extension et plusieurs autres élus et personnels de l'arrondissement.


Ce projet permet à 30 Montréalais issus de la communauté haïtienne de recevoir une formation complète afin de devenir des opérateurs de machinerie lourde en voirie forestière. Ils seront ainsi outillés pour s’impliquer dans les travaux de déblaiement, de reconstruction et de démolition de structures non sécuritaires en Haïti, mais aussi pour se trouver un emploi ici par la suite, fort d'une formation adéquate (1) et, surtout, d'une expérience hors du commun. À voir ces jeunes - et parfois moins jeunes - participants au projet, on est frappé par leur enthousiasme et leur fierté de faire quelque chose qui plus grand qu'un simple apprentissage professionnel, car un but humanitaire les anime, soit d'aller aider un pays qui en a besoin : Haïti! Pour certains, leur pays d'origine; pour d'autres celui de leurs parents et parfois même de leurs grands-parents, car sans avoir parlé à tous, je croirais bien que si certains sont nés là-bas, d'autres sont tout aussi montréalais d'origine que moi, car les premiers Haïtiens du quartier sont arrivés dans les années 70 de mémoire du Michelois que je suis.


Il est à souhaiter pour eux et pour les Haïtiens que des entreprises canadiennes œuvrant à la reconstruction d'Haïti puisent dans ce bassin de jeunes, car leurs efforts d'apprendre le métier d'opérateur de machinerie lourde pour aller aider est davantage qu'un signe de bonne volonté ; c'est un gage d'implication sincère et de réussite. On ne fait pas des mois de formation comme ça pour rien. Il faut une motivation et un désir profond de s'impliquer.


L'autre intérêt de ce projet est le passage, comme dans passer le flambeau! En effet, on peut donner de l'argent, envoyer des vives, mais cela est toujours à refaire. Là, on parle d'envoyer des ressources humaines qui pourront, une fois sur place, contribuer à former des locaux pour qu'ils puissent à leur tour mettre la main à leur propre développement. C'est là l'essence même du mot développement dans un aspect de convergences des forces plutôt que de domination et de colonialisme. Positif et inspirant pour ceux qui donnent de l'aide et pour ceux qui la reçoivent, car on n'est pas dans une relation de dépendance, mais de transmission, de coopération et d'apprentissage. Une relation humaine; des humains qui interagissent et apprennent les uns des autres à se connaitre et à coopérer, car même ceux qui donnent de la formation apprennent de ces interactions!


Dans le temps, il pourra en résulter, pour nos communautés, des liens beaucoup plus forts que les seuls liens diplomatiques. S'il pouvait en rester un sentiment d'appartenance à un même continent, l'Amérique, que l'on doit faire à notre image, ce serait très bien! J'avoue que la conférence de presse n'allait pas aussi loin, mais comme je suis un partisan d'une Amérique comme il existe une Europe, j'y vois là une occasion d’affirmer cette américanité de façon positive.


Frank Venneri, justement le conseiller de mon quartier, a parlé de ce merveilleux endroit, la carrière St-Michel, qui fut mis à la disposition de ce projet par Montréal et je suis tout à fait d'accord avec lui là-dessus. C'est pour cette raison que j'ai déjà milité pour que cet endroit ne devienne pas un lieu d'enfouissement des déchets comme le fut le cas de la carrière Miron jusqu'à tout récemment, mais un centre de camping caravaning. Si ce projet semble mort, la ville lui ayant préféré un projet de centre d'achat, celui-ci n'a pas encore vu le jour. Avec ce projet de formation, pourrait-on voir tout le potentiel qu'aurait ce site de ce côté. Par exemple, en association avec l'école des métiers de l'automobile de Montréal, pourrait-on en faire un lieu d'éducation permanente pour non seulement l'apprentissage de la conduite de machinerie lourde, mais aussi de réparation de ces équipements? Des maillages de commissions scolaires et même de cégep, ça devrait être possible, le but étant la formation des jeunes et des moins jeunes pour répondre non seulement aux besoins d'aujourd'hui, mais aussi de demain! Il me semble qu'il y a là de quoi forcer une certaine réflexion. Dans un mémoire déposé à la ville de Montréal en 2008, concernant le projet de Smart-Center, j'écrivais déjà :


« On pourrait aussi penser à une cité de la formation professionnelle en PPP avec les industries, commerces, commissions scolaires, cégeps, et mêmes universités, l’industrie souffrant de pénurie de main-d’œuvre répondant à leur besoin. Après la Cité du multimédia et la technopole Angus , on aurait « la carrière des carrières »! » (2)


Ce projet de formation que l'on a vu dans la carrière en décembre dernier montre la faisabilité et l'utilité que pourrait avoir une telle vocation pour ce site! Que dire de plus, quand les faits parlent ainsi. Espérons que les autorités sauront aussi les voir!


Notes :

1. Dans la formation, il y a aussi un volet conduite de camion (classe 3) donné par le Centre de Formation en Transport Routier (CFTR) de la Comission scolaire de la Rivière-du-Nord, car cette classe est une exigence pour travailler comme col bleu à la ville de Montréal par exemple.


2. Document présenté à l'Office de consultation publique de Montréal: http://www.ocpm.qc.ca/sites/default/files/pdf/P27/7a.pdf


Vous trouverez aussi ce texte dans le Vol. 10, no 3 ( 15 avril au 26 mai 2008), de Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, section Essais. Voir http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/61248


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Le Journal/Fil de presse


Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct

Par Michel Handfield


Des mots que je place sur Twitter et/ou Facebook alors que je suis devant mon ordinateur ou que j'ai accès à un réseau sans fil, en direct d'un événement par exemple. Pour la mise en ligne sur cette page, des corrections ont parfois dû être faites, car il faut parfois tourner les coins ronds pour les besoins du médium que sont « Twitter » et « Facebook », mais aussi pour la rapidité d'action du direct lors d'un événement qui demande toute notre attention ou presque! Mais, ces corrections sont minimales pour ne pas en changer l'apparence directe et instantanée. Souvent de l'orthographe et de la ponctuation.


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 13 no 1, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Après le passage d'Épicure, Socrate se repose!

Michel Handfield (2010-12-08)


Pourquoi cette photo pour illustrer la section Épicure de notre page Plaisirs?


À cause des réseaux sociaux! En effet, suite à notre carte de Noël, un ami cherchait ma Calopsitte élégante (Nymphicus hollandicus), plus connue sous son nom anglais de cockatiel (1), dans les fleurs! Alors, voilà!


C'est ce qu'on appelle faire la nouvelle avec soi même!


Pour ceux qui ne connaissent pas notre page des plaisirs : www.societascriticus.com/DIplaisirs.html


Note :


1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Calopsitte_%C3%A9l%C3%A9gante


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D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


AVIS

Révisé le 21 décembre 2008


Dans les commentaires cinés, de théâtres ou de spectacles, les citations sont rarement exactes, car même si l’on prend des notes il est rare de pouvoir tout noter exactement. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, pas le mot à mot.


Je ne fais pas non plus dans la critique, mais dans le commentaire, car de ma perspective, ma formation de sociologue, le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. Certains accrocheront sur les décors, les plans de caméra, le jeu des acteurs ou la mise en scène, ce qui m’atteint moins. Moi, j’accroche sur les problématiques qu’il montre et les questions qu’il soulève. Le film est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique par exemple. C’est ainsi que sur de très bons films selon la critique, je peux ne faire qu’un court texte alors que sur des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit du matériel. Je n’ai pas la même grille, le même angle, d’analyse qu’un cinéphile. Je prends d’ailleurs des notes durant les projections de presse que je ne peux renier par la suite, même si je discute avec des confrères qui ne l’ont pas apprécié de la même manière que moi, Je peux par contre comprendre leur angle et je leur laisse. J’encourage donc le lecteur à lire plusieurs points de vue pour se faire une idée plus juste.

Peut être suis-je bon public aussi diront certains, mais c’est parce que je prends le film qu’on me donne et non celui que j’aurais fait, car je ne fais pas de cinéma, mais de l’analyse sociale! (Je me demande parfois ce que cela donnerait avec une caméra cependant.) Faut dire que je choisis aussi les films que je vais voir sur la base du résumé et des « previews », ce qui fait que si je ne saute pas au plafond à toutes les occasions, je suis rarement déçu aussi. Si je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai plutôt mon tour et n’écrirai rien, car pourquoi je priverais le lecteur de voir un film qui lui tente. Il pourrait être dans de meilleures dispositions pour le recevoir et l’aimer que moi. Alors, qui suis-je pour lui dire de ne pas le voir? Une critique, ce n’est qu’une opinion après tout. Une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre. C’est d’ailleurs pour cela que je fais du commentaire et non de la critique.


Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.


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Le calendrier


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 1, Le calendrier : www.societascriticus.com


DE CHEZ STAN JUSQU’À CUBA,

LES BOYS METTENT À L’ÉPREUVE LA DURETÉ DU MENTAL DANS UNE 4e SAISON QUI FRAPPE FORT!


La semaine dernière j'ai assisté au visionnement de presse des 3 premiers épisodes de la série « Les boys IV » et j'ai aimé. Sous prétexte de hockey, on parle d'humains ou, comme on dit dans les milieux populaires, des vrais affaires!


Sous des apparences parfois rudes, on est dans l'émotion; parfois avec un niveau de langage populaire, mais jamais disgracieux !


Cette série nous offre un bon rythme, de bons comédiens et des qualités humanistes intrinsèques. Bref, une série qui fait du bien par où elle passe!


http://www.radio-canada.ca/emissions/les_boys/saison4/


Michel Handfield


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DI a vu! (Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’événements)


NANNERL, LA SOEUR DE MOZART

www.nannerllasoeurdemozart.com


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 1, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Réalisé par René Féret, France, 2010, 120 minutes

En vedette: Marc Barbe, Delphine Chuillot, Lisa Feret, Marie Feret, Clovis Fouin, David Moreau


Mozart avait une sœur ainée surnommée Nannerl. Enfant prodige, elle est présentée avec son frère à toutes les cours européennes. À l'issue d'un voyage familial de trois années, elle rencontre à Versailles le fils de Louis XV qui l'incite à écrire de la musique. Mais Nannerl est une fille et une fille n'a pas le droit de composer.


Commentaires de Michel Handfield (01/04/2011)


Léopold Mozart et sa femme font la tournée de l'Europe pour montrer les prodiges de leurs fils, Wolfgang Amadeus, à toutes les cours. Les accompagne dans ce périple sa sœur cadette, Maria Anna, aussi nommée Nannerl, qui joue du clavecin. Aussi talentueuse qu'Amadeus, sinon plus, elle sera cependant limitée dans ses ardeurs par son père, car elle est une fille! Si les enfants Mozart étaient talentueux, le père n'en faisait néanmoins que des bêtes de cirque pour son propre intérêt!


Dû à des circonstances particulières, le bris d'un essieu, la famille couchera dans un couvent, l'abbaye de Fontevraud, et y rencontrera les trois filles cadettes de Louis XV. Nannerl se fera amie avec la cadette, Louise de France, dite commandant j'ordonne selon ses mots dans le film! De là, elle entrera en contact avec le dauphin, Louis de France. Se développera un amour platonique entre les deux adolescents ! Réalité ou fiction? On est dans le cinéma, dont certains détails sont par contre vrais!


Un film sur l'abandon féminin donc! D'abord, l'abandon de cet amour inaccessible malgré leurs sentiments partagés. Ensuite, il y a l'abandon du rêve de composer de la part de Nannerl, car Léopold Mozart refuse ce droit à sa fille. Il ne peut y avoir qu'un génie dans la famille et ce sera nécessairement le garçon! Les filles n'ont pas accès à ce qu'il leur est pourtant possible par leur talent! La société est sexuée et la femme stoppée dans son cheminement, sauf chez les religieuses qui ont leur propre hiérarchie. Mais, si on l'accepte de leur part, c'est qu'elles sont à l'écart, donc surtout pas en concurrence avec les hommes! Du jour où elles mettent la hiérarchie masculine en jeu, l'autorité se fait cependant sentir. On le voit dès que certaines osent revendiquer l'ordination des femmes : elles sont rapidement menacées d'excomunication. Dieu parle encore et toujours par les hommes en religion.


Quant aux filles fortes, comme Louise de France, on en fait des religieuses, voir des carmélites, pour qu'elles se taisent! Elles sont ainsi beaucoup moins menaçantes. Si les femmes occidentales se sont libérées de ce joug, on voit cependant, en observant certains autres peuples, qu'un retour en arrière n'est jamais exclu. Sur ce point, ce film nous fait prendre conscience du chemin parcouru et de la fragilité des acquis!


Film lent, mais psychologique, on pourrait parfois l'écouter les yeux fermés. Quant à la musique, c'est du Mozart!


Hyperliens :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Mozart

http://fr.wikipedia.org/wiki/Maria_Anna_Mozart

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_France_(1729-1765)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_de_France

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_XV

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_France_(1729-1765)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Arbre_g%C3%A9n%C3%A9alogique_des_Bourbons

http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Fontevraud



L’APPÂT

À L’AFFICHE DÈS LE 17 DÉCEMBRE 2010


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 1, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Comédie policière réalisée par Yves Simoneau mettant en vedette Guy A. Lepage et Rachid Badouri produite par Josée Vallée et Yves Simoneau


Montréal, Jeudi le 9 décembre 2010 – Alliance Vivafilm et Cirrus Communications sont fières de vous offrir pour la période des Fêtes, la comédie policière L’Appât, réalisée par Yves Simoneau (Bury my Heart at Wounded Knee, Dans le ventre du dragon). Le film met en vedette Guy A. Lepage et Rachid Badouri, et prendra l’affiche le 17 décembre 2010, partout au Québec. Yves Simoneau signe également le scénario de ce long métrage, qu’il a coscénarisé avec William Reymond (auteur du livre choc « Toxic : Obésité, malbouffe, maladie, enquête sur les vrais coupables »). Serge Dupire, Maxim Roy, Frédéric Pierre, Romano Orzari et Ayisha Issa font également partis de la distribution.


Poirier ou L’épais (Guy A. Lepage) est lieutenant à la Police métropolitaine. Idéaliste au coeur pur, il déclenche plus souvent des catastrophes qu’il ne réussit des arrestations. Ventura as L’épée (Rachid Badouri) est membre des services spéciaux français. Un espion polyglotte aux pectoraux d’acier. Suite à des événements imprévisibles, nos deux policiers se retrouvent à travailler ensemble, un peu malgré eux! De chocs culturels en surprises linguistiques, de folles poursuites en leçons pratiques, les deux hommes vont découvrir, au‐delà de leurs différences, le véritable sens de l’amitié.


Commentaires de Michel Handfield (16 décembre 2010)


À part le fait que la trame de fond a rapport avec les flux mondiaux de capitaux et le crime organisé, du moins en apparence, car plusieurs peuvent s'y intéresser, même dans l'économie légale, on est davantage dans le film de divertissement. J'ai donc pris peu de notes, alors pas de grandes analyses ici.


Un film qui joue sur les contrastes et les tics culturels pour faire rire et qui met à l'avant plan deux personnages contrastés comme dans toutes les comédies : celui à qui tout réussit et le boulet, généralement un bon gars, attachant malgré ses gaffes! Le classique.


Le reste est finalement question de dosage et de perception. Pour ma part, j'ai souris à plus d'une occasion et j'y ai vu un film pour oublier le reste. A preuve, je ne suis pas passé en mode analyse. Rien à retenir.


Bref, une comédie pour la période des Fêtes, soit une pause détente. D'autres riront peut être aux larmes ou n'apprécieront tout simplement pas, ce qui est normal avec ce genre de film qui est d'abord et avant tout du divertissement. Très premier degré. S'il y a un second degré, il est accidentel, car même la dénonciation des préjugés est insérée dans de l'humour gras. façon de bien faire glisser la chose pour mieux l'avaler!



Naissance


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 1, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


PRODUCTION : NOUVEAU THÉÂTRE EXPÉRIMENTAL


AUTEURS, METTEURS EN SCÈNE ET COMÉDIENS : FRANCINE ALEPIN, GARY BOUDREAULT, SIMON BOULERICE, STÉPHANE DEMERS, CATHERINE VIDAL


DIRECTION ARTISTIQUE : DANIEL BRIÈRE ET ALEXIS MARTIN

SCÉNOGRAPHIE : MICHEL OSTASZEWSKI

ÉCLAIRAGES : ERWANN BERNARD

CONCEPTION SONORE : BENOÎT DURAND-JODOIN

DIRECTION TECHNIQUE : GEOFFREY LEVINE

RÉGIE : MICHEL FORGET

PHOTO : DANIEL BRIÈRE


Après La fin, voici Naissances. Le Nouveau Théâtre Expérimental invite cinq créateurs multidisciplinaires à créer une œuvre sur le thème de la naissance où toutes les déclinaisons sont possibles : naissance d’un sentiment, d’un être, d’une ville… d’un monde.


Naissances est un parcours constitué de cinq micros théâtres. Chaque participant doit imaginer, écrire, mettre en scène et jouer une piécette de dix à quinze minutes dans un décor autonome et miniaturisé, et présenter son opus devant une vingtaine de spectateurs à la fois. La déambulation se fera à travers tout l’édifice d’Espace Libre!


Ce projet veut répondre à une interrogation fondamentale : qu’est-ce qui est théâtral? Ce qui est plus grand que nature, aussi grand ou différent? Le théâtre est-il un art de la condensation? Jusqu’où peut-on résumer un message ou miniaturiser une expérience collective?


Avec Daniel Brière et Alexis Martin comme maitres de cérémonie, le NTE vous convie à un jeu d’échelle surprenant et questionnant.


Le Nouveau Théâtre Expérimental a été fondé en 1979 par des artistes de la scène qui avaient le désir de faire ensemble ce qu'ils ne pouvaient pas faire dans les balises du théâtre traditionnel. En 1981, deux nouvelles pièces de la saga de Vie et mort du roi Boiteux de Jean-Pierre Ronfard, une œuvre phare de la compagnie, font l’ouverture d’Espace Libre. Depuis, le NTE s'est imposé sur la carte du théâtre québécois comme un théâtre de création, d'expériences inhabituelles, un théâtre de la convivialité, un théâtre ouvert aux communautés culturelles. Les pièces Durocher le milliardaire, Hitler et, récemment, Le plan américain, Rêvez, montagnes! et La fin en témoignent.


www.espacelibre.qc.ca/naissances


Micro-Commentaires de Michel Handfield concernant du microthéâtre! (2010-12-08)

J'ai vu ces micropièces la semaine dernière. Particulier! On nous divise en 5 groupes et on déambule dans l'édifice d'Espace libre à la rencontre de chacune des unités micro théâtrale en place. Cinq conceptions, cinq visions, cinq prestations autour d'un thème : naissance! Un thème large. Certains préfèreront naturellement une ou deux présentations plus que d'autres, mais elles sont toutes intéressantes. C'est normal, le théâtre allant chercher dans les émotions. C'est donc une affaire personnelle en quelque sorte. Pour ma part, j'ai eu 3 coups de cœur.


Après réflexion, j'ai finalement décidé d'écrire un micro commentaire sur chacune des prestations dans l'ordre que je les aie vus. Mais, avant tout, je dois dire qu'il y a un double intérêt à l'ensemble : d'abord on voit le large éventail de ce que peut représenter la forme théâtrale; ensuite, on visite les lieux.


1. Le conte de la naissance de l'univers, car on y mélange culture québécoise, science et philosophie.


2. Le théâtre mécanique. Sur le déterminisme si l'on peut dire. À chaque choix naissent des possibilités différentes.


3. Moi,Toi, Nous? Comment peut naitre une relation? Mais, parfois, ce peut être un faux positif : Nous n'existera jamais! Une relation avortée.

4. La danse-mime, car on semble en présence de Gaïa, la terre mère, qui nous nourrit, mais peut aussi nous donner une baffe si on l'énerve trop, car on est ses enfants en quelque sorte! C'est du moins l'interprétation que j'en fais.


5 Le carré de sable : Le naufrage de l'amour heureux. Mais, si on le surpasse, on renait en quelque sorte.


Peu importe mes choix, comme ceux des autres, dans tous les cas, on est dans les coulisses de l’émotion! C'est ça qui unit la naissance et le théâtre.



Lance et compte le film!


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 1, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Réalisé par Frédérik d'Amours, Québec, 2010, 120 minutes

En vedette: Jason Roy-Léveillée, Marc Messier, Carl Marotte, Marina Orsini, Denis Bouchard, Louise Portal, Éric Hoziel, Louis-Philippe Dandenault, Yvan Ponton


Une petite ville du Lac St-Jean vibre au rythme du hockey. Le match terminé, les joueurs du National signent des autographes et montent dans leur autobus. S'amorce alors la longue randonnée entre Roberval et Québec. Dans les grandes courbes du Mont Apica, c'est la catastrophe. L'autobus du National capote dans une côte... Épouvantable bilan, la moitié de l'équipe y perd la vie. Une tâche ardue attend maintenant le National: se reconstruire.


Source : www.cinemabeaubien.com


Commentaires de Michel Handfield (2010-12-08)


Bon début dramatique. Le Club perd sept joueurs et des membres de l'organisation dans un accident d'autobus. On peut présager le drame psychologique et humain qui va suivre, mais comme il faut conserver le rythme de la série télé c'est plutôt un Lance et compte le film! Ceux qui ont suivi la première série il y a 25 ans et ne l'ont pas suivi depuis (moi, par exemple) ne seront cependant pas perdus, car plusieurs des joueurs sont maintenant dans l'administration du club ou autour du hockey. C'est comme les retrouver une vingtaine d'années plus tard. Ceux qui ont suivi cette série toutes ces années risquent cependant de très aimer ça, car je crois qu'on a tout mis pour eux. C'est le public cible! Je sentais d'ailleurs ma conjointe touchée.


J'aurais aimé que la minute de silence au premier match – qui ne dure pas une minute – soit vraiment silencieuse. C'eut créé une atmosphère. Mais, on a comblé le silence par de la musique. Si cela ne dérange pas les amateurs de la série, ce n'est pas la façon d'aller chercher les cinéphiles. Ce sont ces détails qui font la différence entre un film et un téléfilm!


Certains critiques n'ont pas aimé l'histoire en parallèle d'une fermeture d'usine après son rachat par une multinationale qui a choisi de déménager sa production au Mexique, laissant ainsi des femmes sans emplois. L'idée a cependant un intérêt pour le sociologue que je suis, car il est vrai que le hockey prend souvent trop d'importance dans les nouvelles par rapport à d'autres évènements locaux, nationaux et internationaux. Cette critique devait être faite; qu'elle le soit dans une série populaire doit être souligné. Il n’y a pas juste le hockey dans la vie!


Cependant, il y a peut-être trop de liens entre les mêmes personnes. Le monde est petit, mais à ce point? Cela vient fort probablement des exigences de la télé, ce film s'inscrivant dans un entredeux de cette saga télévisuelle, car on sent le retour de cette série. Du moins, c'est mon impression.


Un film d'abord et avant tout pour ceux qui ont toujours suivi la série et, ensuite, pour ceux qui la connaissent au moins en partie pour se remettre dedans en prévision d'une suite. Un genre de mise à niveau comme on en fait dans le monde logiciel!


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Documents à ne pas taire! (Notre section documentaire)


Pierre Falardeau


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 1, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Montréal, le 15 novembre 2010. Scénarisé et réalisé par Germán Gutierrez et Carmen Garcia sur le documentaire Pierre Falardeau prend l’affiche le 22 décembre au Québec. Carmen Garcia et German Gutierrez ont pris les armes du cinéma depuis plus de vingt ans, toujours avec cette fièvre de dire et de témoigner. Lui à la réalisation, elle à la production, leur cheval de combat s’incarne dans la lutte contre l’injustice et pour un monde meilleur. De Qui a tiré sur mon frère? au Voyage de Nadia jusqu’à L’Affaire Coca-Cola leur regard dépasse les frontières géographiques avec un cinéma de profondeur.


Pierre Falardeau avait fait de l’indépendance du Québec le combat de sa vie et des déclarations incendiaires sa marque de commerce. Cinéaste et écrivain, il exprimait dans ses films et ses écrits toute la révolte qui l’animait. Grossier et manichéen pour certains, inspirant et courageux pour d’autres : Pierre Falardeau ne laissait personne indifférent. Avec le personnage Elvis Gratton qui s’est inscrit en force dans la culture populaire québécoise, avec toute l’attention que lui portaient les médias, Falardeau était devenu une des personnalités publiques québécoises des plus singulières et des plus écoutées, figure de proue du mouvement séparatiste. À coups d’extraits de films, de matériel d’archives et d’entrevues avec des gens qui l’ont bien connu, ni éloge, ni règlement de compte, Pierre Falardeau raconte le parcours de ce polémiste iconoclaste, franc-tireur mal engueulé et homme public controversé, par-dessus tout amoureux invétéré du peuple québécois. En dressant son portrait, le film cherche aussi à réfléchir sur le discours indépendantiste de Falardeau et sa pertinence dans le Québec d’aujourd’hui.


Ce film inclut la participation de Manon Leriche, François Simard, Bernard Pivot, Julie Snyder, Céline Dion, Infoman, Paul Arcand, Denise Bombardier, le sénateur Gigantes, Luc Picard, Julien Poulain, Jules Falardeau, Richard Martineau, Bernadette Payeur et les acteurs des films Octobre, Le Party, 15 février 1839, Elvis Graton 1 – 2 – 3, Pea Soup, Le temps des bouffons, Le steak, Le magra.


Pierre Falardeau est une production d’Argus Film et est distribué par K-Films Amérique.


Commentaires de Michel Handfield (01/04/2011)


Ses premières lettres aux journaux étaient refusées, car il écrivait dans un style pamphlétaire. Il voulait être le plus libre possible! Alors, il a fait du cinéma d'auteur. Sans moyens, mais comme il avait des choses à dire, on l'a remarqué.

Falardeau est son nom.


Son cinéma fut politique et pamphlétaire. Rarement commercial, sauf pour Elvis Graton. Si cela a mis un peu de confort dans sa vie, cela lui a surtout permis de continuer à diffuser des idées qui n'étaient surtout pas « mainstream ». Pierre Falardeau a su utiliser le pouvoir de communication du cinéma pour donner un autre point de vue : celui méprisé ou des méprisés! C'est au choix.


Même si je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il dit, car, ne l'oublions pas, c'est d'abord et avant tout un pamphlétaire, on ne peut écarter son discours du revers de la main, car il a une certaine logique. Il touche en cherchant une forme de justice sociale et politique. S'il tourne parfois les coins ronds et fait des simplifications, ceux qu'ils dénoncent en font aussi, mais pas toujours pour les bons motifs! Alors, Falardeau est à retenir non seulement comme cinéaste, mais comme objecteur de conscience. Surtout comme objecteur de conscience! Un film à voir et à montrer dans les cours d'histoire, du moins ce qu'il en reste!


Hyperliens :


http://www.pierrefalardeau.com/

http://www.dailymotion.com/video/x15eku_le-temps-des-bouffons_news



Cool it (Vu au RIDM 2010)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 1, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Résumé (1)


Qui oserait s’attaquer au sacrosaint documentaire d’Al Gore sur la situation environnementale, An Inconvenient Truth? On peut compter sur Bjørn Lomborg, l’environnementaliste controversé, pour remettre en question non pas le réchauffement de la planète, mais bien les moyens employés pour le combattre.


Lomborg est le fondateur et directeur du  Copenhagen Consensus Center, un groupe de réflexion, mondialement respecté, qui rassemble les leadeurs de l’économie mondiale autour des vraies priorités. Parmi celles-ci, la malaria, le manque d’eau potable et le virus du sida.


Quelle est la meilleure façon de dépenser le budget de 250 milliards de dollars investi actuellement dans la guerre aux gaz à effet de serre afin d’obtenir des résultats concrets ? Combien de dixièmes de degrés de température sauverons-nous en appliquant le protocole de Kyoto? Qui profite vraiment des quotas d’émission de carbone? Combien d’ours polaires seront sauvés lorsque vous couperez l’électricité pendant « L’heure pour la Terre » ?


En plein débat qui polarise l’attention et les courants d’idées, Cool It accompagne Lomborg dans sa mission qui vise à apporter les meilleures solutions aux changements climatiques, à la pollution environnementale et aux autres problèmes majeurs dans le monde en tenant compte des analyses de couts/bénéfices concernant les différentes solutions envisageables. Les réponses, et bien plus encore, dans ce documentaire percutant d’Ondi Timoner.


Réalisation : Ondi Timoner

Pays : États-Unis

Année : 2010

V.O : Anglais

Durée : 98 min

Image : Nasar Abich Jr.

Montage : Debra Light, Brian Singbiel, David Timoner

Son : Joel Lehmann

Production : Interloper Films

Filmographie

Nature of the Beast (1994), DIG! (2004), Join Us (2007), We Live in Public (2009)


Commentaires de Michel Handfield (01/04/2011)


Toute action a des conséquences ! Il faut donc prendre celle qui en a le moins ou qui est la plus efficace. Comme Bjørn Lomborg est souvent contre les consensus et la pensée unique, majoritaire et politiquement acceptable, il n'y a qu'un pas à franchir pour dire qu'il est un envirosceptique. C'est par contre un pas que je ne franchirai pas, car les consensus sont parfois le plus petit dénominateur commun; davantage une opération de relations publiques qu'une mesure contraignante et vraiment efficace. Qu'en a-t-il couté aux États de ne pas respecter Kyoto? Pas grand-chose!


Bjørn Lomborg a donc raison quand il questionne l'argent investi pour si peu de résultats! D'ailleurs, depuis qu'on parle d'environnement, a-t-on vraiment réduit la place qu'occupe l'automobile par exemple? Elle est toujours centrale en Amérique et en occident et elle s'accroit en Asie. Ainsi, une recherche Google m'a permis de trouver que même si le protocole de Kyoto de 1997 propose une réduction des gaz à effet de serre (2), on a vu l'effet contraire se produire: une augmentation de l'automobile! Donnons-nous en exemple :


« La circulation routière a connu une forte croissance entre 1999 et 2003 sur le territoire montréalais avec 15 % d’augmentation sur les ponts et près de 5 % sur les autoroutes. Chaque jour, plus de 1,2 million de véhicules circulent sur les 15 ponts entourant l’île de Montréal. Le nombre de déplacements effectués en voiture a augmenté pour les résidants de Montréal (3 %), de Laval (5 %), de la Rive-Sud (1 %), de la couronne Nord (11 %) et de la couronne Sud (7 %). » (3)


Puis, dans le rapport 2010, on peut voir que les choses n'ont pas été en s’améliorant :


« En 2008, le parc automobile de la grande région est estimé à 1 789 000 véhicules, en hausse de 10,5 % par rapport à 2003 alors que la population n’a augmenté que de 5 %. Cette croissance du nombre de voitures est plus importante dans les couronnes (+17 %) que sur l’île (+6 %), en phase avec une augmentation plus marquée de leur population (+10 % vs +2 %). On note aussi une stabilisation du taux de motorisation chez les hommes, accompagnée d’une hausse chez les femmes et les aînés. » (4)


Entre avoir chacun son automobile en Amérique et crever de faim en Afrique, il y a quelque chose à changer. Ça prend d'abord des changements de comportement, que ce soit sur la consommation ou la production. Je dirais même des changements radicaux. Mais, est-on prêt à les faire? Quant aux changements proposés, sont-ils vraiment les bons ou cosmétiques, pour ne pas dire politiques? Comme Lomborg, je me pose la question.


Je crois qu'il faut remettre en jeu la place de l'automobile en milieu urbain et surtout la possession de plus d'une voiture par ménage. On pourrait ainsi limiter le nombre d'automobiles par un système de tarification approprié qui favoriserait le transport collectif et actif? Il serait possible d'avoir un plan d'urbanisme favorisant le transport alternatif, avec des magasins de proximité et l'offre obligatoire de livraison pour les centres commerciaux et les grandes surfaces! Cette obligation pourrait même être conditionnelle à leur permis d'exploitation tout comme d'avoir des stationnements plus petits avec davantage d'espaces réservés pour l'autopartage et les bicyclettes! Des moyens existent si on veut vraiment changer les choses. C'est beau d'acheter des crédits de carbone à des pays qui en émettent moins que nous, mais cela n'a pas grand impact sur la pollution locale. Sur ce point, Bjørn Lomborg a raison : le système est hypocrite! C'est beau d'emplir son bac de récupération, mais il faut aussi regarder nos choix de vie avec l'étalement urbain par exemple :


« La densité urbaine est moins néfaste à l’environnement que l’étalement qui nécessite davantage de déplacements, ce qui contribue à l’émission de gaz à effet de serre. » (5)


Si on veut faire de quoi de réellement efficace concernant l'environnement, il faut collectivement changer nos comportements. Pour cela, le Politique doit faire son travail de leadeur et clairement affirmer qu'il a choisi l'environnement même si cela peut être difficile au début! Mais, à la place les politiciens prennent souvent des demi-mesures qui donnent l'impression d'agir, mais dont l'efficacité est souvent contestable. On ne veut pas faire trop mal aux électeurs tout en voulant bien paraitre! C'est souvent cosmétique, ce qui saute aux yeux des environnementalistes, mais aussi de certains critiques acharnés et, souvent, de mauvaise foi (6), contre la cause environnementale. Ils ne se gênent alors pas pour discréditer toutes les actions vertes. C'est alors mal servir la cause environnementale que d'agir ainsi et merci à des objecteurs de conscience comme Bjørn Lomborg de le dire, car il y a une différence entre ceux qui dénoncent l'inutilité de certaines actions symboliques (comme d'éteindre les lumières une soirée par année!) et ceux qui ne reconnaissent pas le sérieux de la question environnementale! Oui, la planète est menacée et nos actions (ou inactions) y sont pour quelque chose!


Tourner le système vers l'environnement, ce n'est pas un recul, mais une autre forme de développement! Cela offre des défis techniques et humains, mais aussi de nouvelles possibilités de croissance économique. On en voit des exemples dans le film, comme de travailler à produire de l'énergie à partir des vagues! De nouvelles alternatives sont possibles.


J'ai donc trouvé ce film intéressant, car même si Bjørn Lomborg est critique face aux choix environnementaux qui sont posés, ce n'est pas une critique destructrice, ni de l'enviroscepticisme au sens le plus négatif du terme; qui est le déni des problèmes ou la pensée magique qui dit que tout va se régler avec le temps sans qu'on n'ait à intervenir, ni à changer nos comportements! On n'est pas dans l'éloge du déni et de la fuite en avant ici. C'est davantage une critique des moyens utilisés pour atteindre des objectifs importants, car il croit que d'autres moyens peuvent permettre d'atteindre les mêmes objectifs ou de les dépasser à un moindre cout! C'est une option possible. D'ailleurs, certaines de ses observations me semblaient intéressantes. Je ne dis pas qu'il a raison sur toute la ligne, mais certaines de ses observations devraient être considérées avec sérieux.


Ce film a au moins le mérite d'attirer l'attention sur cet autre point de vue, mais il ne faut pas rejeter tout ce qui a déjà été fait pour autant, ni ce que les scientifiques ont dit, car s'il y a des intérêts du côté des environnementalistes, il y en a probablement de plus grands encore du côté de ceux qui sont contre. Cependant, les choses peuvent toujours être améliorées en tenant compte des points de vue opposés, ne serait-ce que pour faire taire les critiques qui disent qu'on ne regarde pas tous les faits!


Notes :


1. Résumé fait à partir de celui du RIDM et du communiqué de presse annonçant la sortie du film pour le 26 novembre 2010, date qui fut reportée. (réf : Équinoxe Films - 16 novembre 2010)


2. http://fr.wikipedia.org/wiki/Protocole_de_Kyoto


3. La Fondation du Grand Montréal, Signes vitaux du grand Montréal : www.fgmtl.org/fr/signesvitaux2007/environnement.php


4. La Fondation du Grand Montréal, Signes vitaux du grand Montréal : http://www.fgmtl.org/fr/signesvitaux2010/transport.php


5. La Fondation du Grand Montréal, Signes vitaux du grand Montréal :

www.fgmtl.org/fr/signesvitaux2010/environnement.php


6. Je me demande parfois si certaines critiques de la droite face à l'environnement ne sont pas teintées de religiosité, en ce sens que si Dieu nous a dit « soumettez la terre », ils croient qu'il interviendra avant qu'il ne soit trop tard pour régler la question environnementale... et ainsi montrer sa gloire! Une forme de pensée magique qui fait en sorte qu'on n'a pas à s'occuper de l'environnement, la foi déplaçant les montagnes! Sauf, qu'on n'a jamais vu de montagnes changer de place par la foi!


Hyperliens :


Cool It Trailer 2010 HD :

http://www.youtube.com/watch?v=GC4vGn6VtN4


Authors@Google: Bjorn Lomborg :

http://www.youtube.com/watch?v=figJ1nrjUSk


http://fr.wikipedia.org/wiki/Bj%C3%B8rn_Lomborg


Copenhagen Consensus Center: www.copenhagenconsensus.com



Sex magic (Vu au RIDM 2010)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 1, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Réalisation : Eric Liebman, Jonathan Schell

Pays : États-Unis

Année : 2009

V.O : Anglais

Durée : 80 min

Image : Jonathan Schell

Montage : George Danno

Son : Sean Jacobson

Production : Holding Space Productions

Filmographie

Eric Liebman : It's All Good (1999), Cowboy Chrissmass (2006)

Jonathan Schell : Picasso Would Have Made a Glorious Waiter (1995)


Baba Dez est un chamane sexuel sacré. Dez aime Maya. Maya aime Dez. Dez est polyamoureux – il a simultanément plusieurs relations sentimentales avec différentes partenaires. Maya n’aime pas. Maya quitte Dez. Dez décide de reconquérir Maya à travers le sexe magique, un rituel spirituel dans lequel faire l’amour équivaut à une prière. Et pour que Maya revienne, Dez ne se gênera pas pour « prier » allègrement avec de nombreuses complices. Ajoutez à cela un temple sacré de guérison sexuelle dans le désert de l’Arizona, une mystérieuse histoire de clientes abusées, un journal vidéo documentant la peine d’amour du chamane, des scènes de sexualité explicites et beaucoup, beaucoup de gens tout nus, et vous serez encore à des kilomètres de la déroutante tragicomédie Sex Magic. (SG)


Commentaires de Michel Handfield (01/04/2011)


Baba Dez est un chamane sexuel sacré! Wow! Mais, moi cela m'a donné l'impression qu'il s'est plutôt créé un emploi à son gout : thérapiste sexuel! Il se croit et d'autres le croient. Si ça fonctionne, c'est par effet placébo. Tant mieux pour lui, mais pour ceux et celles qui le consultent...


Moi, je n'y croyais pas et je ne lui aurais pas fait confiance. J'y croyais si peu que j'ai pensé à un docu-fiction tout le long du film, comme une façon de mettre en garde les gens contre certains gourous et certaines théories qui m'apparaissent tenir davantage de la fumisterie que de la science! Cependant, après quelques recherches, il semble que ce soit bien vrai: ce personnage existe! Je n'ai donc rien à ajouter, sauf qu'il faudrait enseigner le scepticisme à l'école. Mais, peut-on l'enseigner si on y enseigne aussi les religions? Poser la question c'est un peu y répondre.


Hyperliens :


http://babadez.com/

www.rawspiritfest.com/index.php?page=baba-dez

www.facebook.com/profile.php?id=578248139


Plus important :


www.skepdic.com

www.sceptiques.qc.ca



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D.I. Musique!


Ni le feu, ni le vent de Maryse Letarte

www.maryseletarte.com

Commentaires de Michel Handfield


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 1, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


1. Ni le feu, ni le vent

2. Au Soleil

3. J'en sais peu ou prou de la réalité, je peux toujours rêver, je ne te reconnais plus du tout

4. Ah! que je t'aime

5. icône

6. Aujourd’hui c'est dimanche

7. Sur fond d'azur

8. Non merci

9. L'automne

10. Petit homme


La première chose qui m'a frappé est le son plus ample de cet album comparé à En dedans! On remarque les violons, altos, flutes et hautbois dès la première écoute. Ensuite, j'ai porté attention aux paroles ! Elles glissent toujours bien, peu importe le sujet. En d'autres termes, elles ont de la musicalité!


Fait à souligner, on est dans la poésie au « Je ». L'affirmation de soi; de ses émotions et de ses sentiments. Pas nécessairement au premier degré, mais une forme – voir une force – d'affirmation créatrice qui n'était pas là aux débuts. (1) Maryse a pris du métier et de l'assurance. Cela s'entend dans sa voix et se lit dans sa poésie. Dans la seconde chanson de cet album, « Au soleil », on a ainsi droit au regard de Maryse sur les deuils de la vie et de l'amour. Mais, malgré ces deuils, l'amour surpasse tout! « Ni le feu, ni le vent » ne peuvent le balayer ainsi. Il est là, en nous, « pour toujours et même jusqu'après-demain »! Comme l'enfant qui assure une continuité entre hier et demain. Dans la dernière chanson de cet album, « Petit Homme », elle dit justement bienvenue à l'enfant qu'elle porte. Les trois dernières lignes se lisent d'ailleurs «  Mini Homme / Tout petit Homme / Bienvenue ».


Un album très personnel, mais de cette personnalisation qui atteint l'universalité! C'est le propre des grandes œuvres poétiques et littéraires. Cela, Maryse l'a toujours eu de mon point de vue.


Note :


1. À souligner que pour son premier album Maryses'était camoufflée sous les traits d’un personnage très coloré :Rita-Rita! (www.maryseletarte.com/bio/)



Beat n’ the Bass: Unveiling the first official video of Metazon (Communiqué reçu)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 13 no 1, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


MONTREAL, December 15, 2010 — A band, a city, a shaman, a beat and a bass: the World Class Buffet Metazon project official music video carries us into a contemporary parallel universe who becomes a metaphor for what this group of fusion Jazz, Funk and Hip Hop seeks to achieve.


To view the video follow this link: http://www.youtube.com/watch?v=pf155lWcwEk


To download the song, please follow this link: http://www.mediafire.com/?uac6jya8hoyl7gw


BEAT N’ THE BASS. Filmed in Montreal in a mystical setting between dream and reality, the music video / short film Beat n 'the Bass illustrates the duality of our world in which joy and pain overlaps. Positive and negative, represented by the two pillars and embodied by rappers Beyondah and El Cotola, observe the Universe magical spirit spread by the act of the Shaman, who leads his people towards a better world. In a typical style of the early century Russian cinema and influenced by the Bauhaus movement, Metazon wants to prove that everything comes together and that the resolution of pervasive dualism and confrontations is in the communion of original, positive and creative ideas.


METAZON. Committed group among the pioneers of the Montreal’s Live Hip Hop scene, Metazon presents itself as a creator of the 21st century cultural scene with the desire to fill a generational gap, attempting to recreate the values and the atmosphere of unity and solidarity that marked the golden years of Funk, Jazz and Soul. Metazon is currently preparing the release of its first studio album, which is expected in early 2011: World Class Buffet. Meanwhile, the single the album can be downloaded for free on www.metazon.com


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