Societas Criticus, Vol 14 no 5. 2012-05-17 – 2012-06-04. www.societascriticus.com
Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique
On n'est pas vache…on est critique!
D.I. revue d’actualité et de culture
Où la culture nous émeut!
Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise!
On est Sceptique, Cynique, Ironique et Documenté!
Revues Internet en ligne, version archive pour bibliothèques
Vol. 14 no. 5, du 2012-05-17 au 2012-06-04.
Ce numéro ayant déjà atteint les 4 Mo, vu les photos, nous le fermons plus tôt (21 pages) pour des raisons de taille du fichier!
Depuis 1999!
Cette revue est éditée à compte d'auteurs.
7355, boul St-Michel
C.P. 73580
Montréal H2A 2Z9
Le Noyau!
Michel Handfield, M.Sc. sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;
Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et interrogatif de service;
Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.
Soumission de texte: Les faire parvenir à societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en fichier attaché, si possible le sauvegarder en format "rtf" (rich text format) sans notes automatiques.
Note de la rédaction
Depuis 2009 nous faisons cette revue en Open Office (www.openoffice.org), auquel s'ajoute maintenant Libre Office (www.documentfoundation.org/), façon de promouvoir le logiciel libre. Dans le but d'utiliser la graphie rectifiée, nous avons placé les options de correction de notre correcteur à « graphie rectifiée », façon de faire le test de la nouvelle orthographe officiellement recommandée sans toutefois être imposée. Voir www.orthographe-recommandee.info/. Cependant, comme nous passons nos textes à un correcteur ajusté en fonction de la nouvelle orthographe, il est presque certain que certaines citations et autres références soient modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans même que nous nous en rendions compte, les automatismes étant parfois plus rapide que l’œil. Ce n'est cependant pas davantage un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVe, XVI ou XVIIe siècle. Les langues évoluent et il faut suivre. L'important est davantage de ne pas trafiquer les idées, ou le sens des citations et autres références, que de modifier l'orthographe de notre point de vue.
Les paragraphes sont aussi justifiés sans retrait à la première ligne pour favoriser la compatibilité des différents formats de formatage entre la version pour bibliothèque (revue) et en ligne.
« Work in progress »:
Comme il y a de la distance dans le temps entre la mise en ligne des textes et la production du numéro pour bibliothèque, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte 2, 3, 4 et même 5 fois… quand on vient de l’écrire on dirait qu’on ne voie pas certaines coquilles. On les revoit cependant sur écran quelques semaines plus tard! Ainsi va la vie.
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique
Énième retour sur le conflit étudiant!
Pour tous ceux qui nous disent que la démocratie, c'est à l'élection que ça se passe!
Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct
Carré
noir pour la démocratie
(
Maxime
Landry au centre Bell!
(
J'ai
participé! (
Crozier!
(
Salon
du livre anarchiste (
Loi spéciale 78 (2012-05-18)
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture
DI a Vu! - Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’événements (Avec index)
- BUG
Maxime
Landry au centre Bell!
(
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique
Énième retour sur le conflit étudiant!
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 5, Éditos : www.societascriticus.com
Commentaires
de Michel Handfield (
J'ai déjà écrit ceci : « Au lieu de frais de scolarité, mettons un impôt de quelques points de pourcentage après les études pour une durée équivalente à celle de leurs études universitaires. » (1) J'y reviens. C'est que si j'ai pris position contre la loi 78 qui limite le droit de manifestation (2), une forme de liberté d'expression garantie par nos chartes des droits et libertés, je n'ai pas pris position sur les frais de scolarité, sachant que d'une part on fait parfois payer pour des études qui ne rapporteront pas toujours, mais que, d'autre part, les universités souffrent de sous-financement.
S'il faut élargir leur assiette fiscale, notamment en faisant aussi contribuer les entreprises qui bénéficient de leurs recherches, il faut aussi que les étudiants contribuent. Reste à savoir comment. Par une hausse de frais de scolarité pour ceux qui veulent payer pendant leurs études? Par une obligation contractuelle sur leur salaire à venir une fois en emploi, par exemple en s'engageant à payer un pourcentage de leur salaire à l'université pour un certain nombre d'années en échange de ne pas avoir de frais de scolarité durant leurs études? Par un régime de prêts universitaires, ce qui fait que c'est l'université qui recevra le remboursement du prêt et des intérêts plutôt que les banques comme c'est le cas actuellement en ce qui concerne le régime des prêts étudiants? D'ailleurs, si c'est rentable pour les banques, je ne vois pas pourquoi ce ne le serait pas pour les universités, surtout que de faire une banque universitaire donnerait des occasions de formation pour les étudiants en administration par exemple! Une façon de réduire les couts et d'améliorer la formation! Si des commerces de détail peuvent créer des banques pour gérer le crédit à la consommation (3), je ne vois pas pourquoi les universités ne peuvent pas créer des banques pour gérer le crédit étudiant et en tirer profit pour leurs institutions. Si elles ne le peuvent pas, que les associations étudiantes se penchent sur la question... pour en tirer profit pour les étudiants!
Puis, pour ceux avec des difficultés d'employabilité ou financières graves, n'y aurait-il pas moyen de regarder vers des formes de bénévolat et de service à rendre à leur Alma-mater? Je crois qu'il faut devenir créatif, coopératif et communautaire dans le monde actuel et que les universités auraient avantage à regarder aussi ce qui se fait du côté de l'économie sociale et solidaire pour trouver de nouvelles solutions à leurs problèmes. On ne peut plus chercher de solution unique dans un monde de plus en plus complexe! Ce serait là un non-sens. Les universités doivent bien le savoir, leurs professeurs nous disant sans cesse qu'on est dans un monde complexe et que tout problème comporte de multiples facettes! Il faut donc un éventail de solutions. Ce n'est qu'avec cet effort que l'on sortira de cette crise étudiante. Mais, faut-il vouloir le faire?!
Notes
1. Michel Handfield, 2012-05-16, Sortie de crise..., in Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 4, Éditos
2. Voir la section sur les « Manifestations et rassemblements », soit l'article 16 de la Loi 78 :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_78_(Québec)
www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/projets-loi/projet-loi-78-39-2.html
https://www.onlineparty.ca/files/1337740717_12-078f.pdf
3. Un exemple : « La Banque le Choix du Président est une filiale en propriété exclusive de Les Compagnies Loblaw limitée qui a été créée pour promouvoir les Services financiers le Choix du Président. » (i) Si Loblaw peut le faire, pourquoi pas les universités?
Pour tous ceux qui nous disent que la démocratie, c'est à l'élection que ça se passe!
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 5, Éditos : www.societascriticus.com
Michel
Handfield (
L'élection n'est pas toujours démocratique elle non plus! Surtout si, comme on le voit, toutes sortes de stratagèmes sont utilisés pour orienter le vote grâce à l'argent! Me semble qu'on a beaucoup parlé d'élections clef en main ces derniers temps dans les médias! En tous cas, moi j'ai lu des choses là-dessus dans les médias! Et vous? C'est peut-être pour cela que les gens font du tintamarre, car ils se sentent floués. Pas juste en désaccord, mais floué! Littéralement floué! Il faut relire Le contrat social de Rousseau. Il y est écrit, en ce qui concerne notre régime politique, ces quelques lignes :
« La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu'elle peut être aliénée; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point: elle est la même, ou elle est autre; il n'y a point de milieu. Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle; ce n'est point une loi. Le peuple anglais pense être libre, il se trompe fort; il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement: sitôt qu'ils sont élus, il est esclave, il n'est rien. Dans les courts moments de sa liberté, l'usage qu'il en fait mérite bien qu'il la perde. » (1)
On ne peut accuser Rousseau de faire de la politique partisane avec la crise étudiante ni d'être marxiste, car ces lignes ont été écrites il y a 250 ans! Pourtant, elles me semblent encore justes! C'est dire que les mœurs politiques n'évoluent pas si vite qu'on le croit! À quand, donc, la proportionnelle, car la démocratie se doit d'évoluer elle aussi! Et, même avec la proportionnelle, on n'en est pas encore à la vision qu'a Rousseau du député : un commissaire qui doit revenir faire ratifier ses décisions par le peuple un peu comme Gabriel Nadeau-Dubois doit ramener ce qui se discute avec le gouvernement aux instances de la Coalition Large de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante, ou la CLASSE, pour approbation par les étudiants! Lui n'est qu'un porte-parole comme il le dit! (2) Voilà le sens de la démocratie! (3)
Il y a quelque temps on était loin de là encore, la prise de décision par le peuple, quand on avait autant de difficultés à aller voter ne serait-ce qu'une fois aux 4 ans! Sauf qu'à sortir tous les soirs dans la rue pour sonner de la casserole et se parler de politique, on évolue à grand coup de cuillère. Peut-être que ça fait peur aux présidents de chambre de commerce, mais, moi, je trouve cela plutôt rassurant. Devient-on une démocratie en marche? La Place Émilie-Gamelin, l'Agora? J'exagère, mais cette crise n'a pas que des effets négatifs. Il faut aussi le dire : on se parle de plus en plus entre voisins à Montréal et dans toutes les villes du Québec!
Notes
1. Rousseau, Jean-Jacques, 2002 (1762), Du contrat social ou Principes du droit politique, Chapitre 3.15 : Des députés ou représentants, format PDF par Les classiques des sciences sociales, p. 56 : http://classiques.uqac.ca/
2. Ou un commissaire comme le dirait Rousseau!
3. Attention, je ne parle pas ici des revendications étudiantes ou des positions du gouvernement de Jean Charest sur les droits de scolarité, mais de la structure. Cette structure n'est ni de droite, ni de gauche : c'est une façon de faire que tant la droite que la gauche peuvent employer s'ils croient vraiment représenter l'intérêt général et non seulement leurs intérêts particuliers, soit de revenir au peuple pour faire entériner les décisions les plus importantes! Au moins celle-là, c'est-à-dire celles qui auront un impact significatif sur notre avenir!
Hyperliens
Jean-Jacques Rousseau :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Rousseau
Gabriel Nadeau Dubois :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Nadeau-Dubois
La Coalition Large de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (CLASSE) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Coalition_large_de_l'ASSÉ
Grève étudiante québécoise de 2012 :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grève_étudiante_québécoise_de_2012
Place Émilie-Gamelin :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Place_Émilie-Gamelin
Agora :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Agora
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 5, Éditos : www.societascriticus.com
Michel
Handfield (
Le conflit étudiant est un méchant révélateur des forces en présence et de certaines contradictions.
D'un côté, les plus conservateurs, dont le Parti Libéral du Québec, ont fait une loi contre les manifestations qui bafoue la Charte canadienne des droits et libertés (1), pourtant considérés comme un élément clef du fédéralisme canadien! De l'autre, les plus progressistes, dont le Parti Québécois, en appellent contre ce non-respect des droits individuels! Pourtant, ils n'auraient jamais signé le rapatriement de la constitution et l'ajout de cette Charte canadienne des droits et libertés par le gouvernement Libéral de Pierre Elliott Trudeau! (2) Au contraire même, leur but principal étant la souveraineté du Québec. C'est dire comment, parfois, l'histoire nous offre de drôles de paradoxes! C'est comme pour Stéphane Dion : sur un plan strictement environnemental et du développement scientifique, c'eut été un bien meilleur Premier ministre que Stephan Harper (3), mais, pour des raisons de constitutionnalité, on ne l'aurait jamais accepté au Québec.
C'est pour cela qu'en politique, qu'elle que soit notre position, il faut toujours se garder une petite gêne, car l'histoire prend parfois un certain plaisir à nous rappeler que tout n'est jamais tout blanc ou tout noir, mais bien une question de nuances de gris! Même chez les conservateurs, un jour, peut-être que les progressistes reprendront le dessus sur les idéologues actuels de la droite moraliste et religieuse! (4) Je le souhaite.
Notes
1. http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/Charte/
2. http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Elliott_Trudeau
3. Dernière frasque à ce sujet de notre gouvernement conservateur : « L’exposition primée Sexe : l’expo qui dit tout est menacée d’annulation » par le ministre du Patrimoine, James Moore, suite à l'exhortation de l’Institut du mariage et de la famille du Canada « à faire annuler cette exposition «titillante», «érotique» et qui ne dit mot du mariage. » (Marco Bélair-Cirino, Une exposition jugée trop osée à Ottawa, in Le Devoir, 18 mai 2012 : www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/350403/une-exposition-jugee-trop-osee-a-ottawa)
On peut aussi penser à toute la polémique entourant les croyances religieuses du ministre fédéral des Sciences et Technologies, Gary Goodyear, il y a quelques années, à savoir s'il était créationniste ou s'il acceptait la théorie de l'évolution des espèces de Charles Darwin! Après une certaine incertitude, « Le ministre fédéral des Sciences et Technologies, Gary Goodyear, a finalement indiqué qu'il croit à la théorie de l'évolution. » (Radio-Canada avec La Presse Canadienne, Globe & Mail, CTV et CBC, Le ministre précise sa pensée, mercredi 18 mars 2009 : www.radio-canada.ca/nouvelles/science/2009/03/18/001-Goodyear.shtml)
J'en reviens ici à ma marotte : avec Stéphane Dion, aurait-on pu faire inscrire la science dans la constitution, car on y protège bien les croyances, mais pas la science! Un manque important selon moi.
4. Ce parti vient de la fusion entre l'Alliance canadienne et le Parti progressiste-conservateur du Canada en décembre 2003. (Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_conservateur_du_Canada) Rappelons aussi que l'actuel chef du Parti Libéral du Québec, Jean Charest, fut aussi « chef du Parti progressiste-conservateur fédéral de 1993 à 1998 »! C'est qu'au Québec le Parti Libéral n'est pas synonyme de libéral au sens politique où on l'attend généralement, mais plutôt synonyme de fédéraliste! Bref, un Libéral québécois peut être un conservateur canadien alors qu'un péquiste peut être un libéral en âme et conscience! D'ailleurs, René Lévesque, fondateur du Parti Québécois, était un ancien ministre Libéral du Québec!
Hyperliens
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Charest
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_libéral_du_Québec
http://fr.wikipedia.org/wiki/René_Lévesque
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_québécois
Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct
Par Michel Handfield
Des mots que je place sur Twitter et/ou Facebook alors que je suis devant mon ordinateur ou que j'ai accès à un réseau sans fil, en direct d'un événement par exemple. Pour la mise en ligne sur cette page, des corrections ont parfois dû être faites, car il faut parfois tourner les coins ronds pour les besoins du médium que sont « Twitter » et « Facebook », mais aussi pour la rapidité d'action du direct lors d'un événement qui demande toute notre attention ou presque! Mais, ces corrections sont minimales pour ne pas en changer l'apparence directe et instantanée. Souvent de l'orthographe et de la ponctuation.
Michel
Handfield (
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 5, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com
Je pensais moi aussi au carré noir pour le deuil de la démocratie. Après l'avoir googlé, il semble que c'en est le symbole. Yes! I put it.
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 5, Le Journal/Fil de presse et Textes ciné et culture : www.societascriticus.com
Reportage en direct sur mon fil Twitter et sur Facebook le 26 mai 2012 (seules les heures ont été ajoutées approximativement pour ce texte)
Michel
Handfield (
20 h
Au centre Bell pour la première de Maxime Landry: http://www.maximelandry.com
Ça commence fort: Maxime Landry au centre Bell
(Vue de la scène de mon siège)
Il a des paroles signifiantes, notamment contre le suicide, qui parle aux jeunes! ++ Maxime Landry
On a droit a du soft rock, folk et de la chanson intimiste de la part de Maxime Landry http://www.maximelandry.com. En direct du centre Bell
Maxime rappelle des anciennes chansons. WOW! Des jeunes les découvrent ainsi. Transmission de la culture. :-)
Avec notre Ginette nationale. Quelle force de voix!
(Photo de l'écran géant situé près de mon siège)
"Une chanson n'appartient pas à celui qui la chante, mais à celui qui l'écoute!" Dixit Maxime Landry
Je découvre une profondeur ds « la remplaçante » et une nouvelle chanson sur un enfant à venir ds un monde parfois gris. M'impressionne M Landry
Moi qui peux parler d'ethnométhodologie, je suis debout à chanter du country avec Max Landry! Et à crier youhou... :-)
Entre 22h et 22 h30
The end: zecxellent Max Landry! Michel Handfield pour http://wwwsocietascriticus.com
Max en rappel: comme il s'agit d'émotion, mon direct sera mon texte!
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Michel
Handfield (
De 20h à 20h15, moi et ma voisine on a tapé de la casserole contre la loi spéciale! D'autres se sont ajoutés. Voir le mouvement sur www.facebook.com/events/384615538257665/
(Photo prise par Sylvie Dupont avec un cellulaire)
Au
sujet de ma photo! (
Danyel Turcotte : Du coup, Mon Cher Michel......l'art d'avoir l'air intelligent , c'est vraiment pas ton truc.....OMG!!!!!
Michel Handfield : C'est qu'un sociologue ça se transforme pour se mêler aux différents mouvements sociaux. Quand je vais au théâtre, j'ai pas le même look que chez moi ou au gym!. À la maison je suis toujours en culotte courte! Il m'arrive même d'aller emplir la mangeoire pour les oiseaux dehors en culotte courte même en hiver! C'est pas pour rien qu'il est écrit "délinquant intellectuel" sur ma carte d'affaires! Puis, en passant, quand je regarde certaines de nos hélices (élites) qui tournent en rond: parfois avoir l'air intelligent n'est qu'un air qu'on se donne! :)
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Ds le ménage de ma bibliothèque, j'ai décidé de conserver: CROZIER, Michel, 1970, La société bloquée, Paris: Seuil. Ça ressemble au Québec!
Salon
du livre anarchiste (
Societas
Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 5, Le
Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com
Salon du livre anarchiste au CEDA et centre George-Vanier, Métro Lionel-Groulx, Montréal
Infos supplémentaires : les 19-20 mai 2012
Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 14 no 5, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com
On peut faire une loi contre les manifs étudiantes, mais pas contre les élus mis en accusation et qui continuent à siéger! Signer la Demande d'ajout à la requête en nullité du Projet de loi spéciale 78 à www.loi78.com/
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Commentaires
et photos de Michel Handfield (
D'abord, samedi, j'avais des courses à faire avec ma conjointe et nous en avons profité pour essayer la Nissan LEAF de Communauto (www.communauto.com). Ravis par cette voiture 100% électrique! Pour la ville, quelle excellente idée : pas de bruits, pas de gaz d'échappement. J'aurais presque le gout de dire qu'on ne devrait permettre que les voitures hybrides et électriques comme voiture personnelle en ville! Les « ti-s'oiseaux » reviendraient et notre ile retrouverait des airs bucoliques! :-)
Puis,
dimanche ce fut le tour de
l'ile (1), organisé
par Vélo Québec (www.velo.qc.ca).
On a fait le centre de l'ile! À l'ouest on est passé
par Outremont, Mont-Royal, Saint-Laurent et Ahuntsic-Cartierville. À
l'est ce fut Montréal-Nord, Saint-Léonard, Rosemont et
Hochelaga-Maisonneuve! Une occasion de découvrir les secteurs
centraux de l'ile sans oublier le Plateau et le Quartier Latin
(Ville-Marie)! (2) Ce ne fut pas trop chaud et on n'a pas eu de pluie
malgré les prévisions. Donc, un tour très
agréable.
Quel plaisir de passer à côté du stade, ce monument aux sports qui ne sert plus! Au moins, à près de 25 000 vélos, on rappelait un peu la vocation sportive de ce monument de béton!
Puis,
près de l'UQAM et de la grande bibliothèque, juste
avant la célèbre côte Berri, cette affiche qui
m'a fait m'arrêter : « PÔLE de
CRÉATION CULTUREL »
signé par lesfaubourgs.ca!
(3) Me semble que j'aurais écrit « pôle de
création culturelle », création étant
un nom féminin et culturel un adjectif qui s'accorde en genre
et en nombre au nom qui le précède! Mais, ici, on a
préféré accorder culturel au pôle comme
dans « pôle culturel ». C'est un choix!
Moi, je tique même si je sais qu'il n'y a pas de quoi en faire
un drame non plus. Et vous? Quoique, pour accrocher l’œil,
c'est efficace! Serait-ce du markéting? Peut-être bien!
C'est juste pour dire qu'en vélo on voit des choses qu'en auto on n'aurait peut-être pas le temps de remarquer et encore moins de photographier. C'est qu'il est beaucoup plus facile de s'approprier sa ville en marchant ou en pédalant, car on peut s'arrêter beaucoup plus facilement pour regarder un détail par exemple. En auto, il n'est même pas sûr qu'on ait le temps de les voir ces détails! On saisit là toute l'importance de ce tour de l'ile : une façon non seulement de s'approprier les rues de Montréal, mais de voir et de sentir la ville de près! J'aime.
Seul bémol : je ne suis pas friand du petit dossard, car selon la température on se couvre ou se découvre en cours de parcours; l'enlève ou le remet... Bref, si ce n'est pas plus dispendieux, pourquoi ne pas faire un fanion à mettre sur notre vélo? Je crois que ce serait beaucoup plus pratique et visible.
Notes
1. www.veloquebec.info/fr/feria/tour-de-ile-de-montreal
2. Mes excuses si j'ai oublié quelques arrondissements, car on passait à la frontière de deux arrondissements parfois, comme Côte-des-Neiges/Ville Mont-Royal par exemple!
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture
Révisé le 21 décembre 2008
Dans les commentaires cinés, de théâtres ou de spectacles, les citations sont rarement exactes, car même si l’on prend des notes il est rare de pouvoir tout noter exactement. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, pas le mot à mot.
Je ne fais pas non plus dans la critique, mais dans le commentaire, car de ma perspective, ma formation de sociologue, le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. Certains accrocheront sur les décors, les plans de caméra, le jeu des acteurs ou la mise en scène, ce qui m’atteint moins. Moi, j’accroche sur les problématiques qu’il montre et les questions qu’il soulève. Le film est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique par exemple. C’est ainsi que sur de très bons films selon la critique, je peux ne faire qu’un court texte alors que sur des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit du matériel. Je n’ai pas la même grille, le même angle, d’analyse qu’un cinéphile. Je prends d’ailleurs des notes durant les projections de presse que je ne peux renier par la suite, même si je discute avec des confrères qui ne l’ont pas apprécié de la même manière que moi, Je peux par contre comprendre leur angle et je leur laisse. J’encourage donc le lecteur à lire plusieurs points de vue pour se faire une idée plus juste.
Peut être suis-je bon public aussi diront certains, mais c’est parce que je prends le film qu’on me donne et non celui que j’aurais fait, car je ne fais pas de cinéma, mais de l’analyse sociale! (Je me demande parfois ce que cela donnerait avec une caméra cependant.) Faut dire que je choisis aussi les films que je vais voir sur la base du résumé et des « previews », ce qui fait que si je ne saute pas au plafond à toutes les occasions, je suis rarement déçu aussi. Si je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai plutôt mon tour et n’écrirai rien, car pourquoi je priverais le lecteur de voir un film qui lui tente. Il pourrait être dans de meilleures dispositions pour le recevoir et l’aimer que moi. Alors, qui suis-je pour lui dire de ne pas le voir? Une critique, ce n’est qu’une opinion après tout. Une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre. C’est d’ailleurs pour cela que je fais du commentaire et non de la critique.
Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.
DI a vu! (Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’événements)
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 14 no 5, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com
Commentaires
de Michel Handfield (
Les deux textes qui suivent ont d'abord la peau en commun; cette peau qui nous identifie et nous marque. Ils ont ensuite en commun que je n'ai pu allumer mon téléphone intelligent pour prendre des notes, ni mon iPod, même si la lumière est plus faible! Je ne peux alors faire le même genre de texte qu'à l'habitude.
Parfois, selon la configuration de la salle, au balcon par exemple, je peux le faire sans trop déranger, mais là je ne le pouvais pas, car dans les deux cas la salle était pleine, même à l'arrière où je me place habituellement. Puis, comme la salle de La Licorne est assez intimiste (175 spectateurs) j'avais vraiment peur de déranger! Un jour, je le dis, il va falloir prévoir des places ou des soirées pour la clientèle branchée!
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 14 no 5, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com
Un film de Xavier Dolan mettant en vedette Melvil Poupaud, Suzanne Clément (gagnante du prix d'interprétation féminine dans la catégorie « Un certain regard » au Festival de Cannes), Nathalie Baye, Monia Chokri, Yves Jacques et Magalie Lépine-Blondeau
Dans les années 90, un homme tente de sauver sa relation avec sa fiancée après lui avoir annoncé son désir de devenir une femme. Laurence Anyways, c’est l’histoire d’un amour fou et différent.
Distribué par Alliance Vivafilm et produit par Lyla Films, Laurence Anyways, de Xavier Dolan, a pris l’affiche le 18 mai dernier.
Commentaires
de Michel Handfield (
Un homme, une femme! Qu'est-ce qui le définit? Qu'est-ce qui nous définit? Notre corps? Nos sentiments? Une façon d'être? Notre sexualité? Femme dans un corps d'homme, mais aimant baiser sa blonde, car il continuera à le faire durant sa transformation, Laurence se voit comme une fille depuis toujours. Il voudra donc que son image corporelle et son image mentale se rejoignent. Mais, à quel prix et à quel sacrifice? Quant à son orientation sexuelle, il semble bien être accroché aux femmes!
Ceux qui croient que ce n'est qu'un « trip » se trompent fort probablement, car, sauf quelques cas peut-être, si on réalise tout le parcours à faire pour y arriver, s'il s'agit d'un « trip », c'est un « bad trip »!
J'ai bien aimé ce film pour toute cette problématique psychosociale : qu'est-ce qui nous définit? Notre corps, notre façon d'être ou nos hormones? Mais, surtout, peut-on être différent, s'accepter et être accepté en retour?! L'identité sexuelle, c'est plus que ce que l'on voit au premier regard.
Malgré que ce film dure près de 3 heures, je n'ai pas vu le temps passer.
Suggestion de lecture
Hefez, Serge, 2009, ANTIMANUEL DE PSYCHOLOGIE. Toi, moi… et l'amour!, France: BRÉAL, 2009, 264 p., Format : 14X20,5, ISBN 9782749509181. Distribution pour le Québec: www.somabec.com
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 14 no 5, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com
Distribution
par ordre d’entrée en scène:
Agnès : Émilie Gauvin
R.C. : Marika Lhoumeau
Peter Evans: Marc-François Blondin
Jerry: Antoine Bertrand
Dr Sweet : Philippe Lambert
Dans un univers de bas fond, d’alcool et de drogue vit Agnès, une femme brisée.
Dans la chambre d’un hôtel miteux, elle se cache de son ex-mari dangereux, tout juste sorti de prison. Puis elle tombe dans les bras d’un personnage intriguant: Peter, ex-militaire de la guerre du Golfe, mystérieux, inquiétant, mais tout de même tellement différent des autres, ceux qu’elle fuit désormais. Ils ont en commun la peur, leur solitude, les blessures que l’on voit et les nombreuses qu’on
ne voit pas.
Mais l’aventure se complique lorsqu’ils découvrent des insectes dans la chambre. D’abord un, dans leur lit, ensuite une colonie puis... des colonies. Laissant sur leur corps une morsure, puis deux, puis plusieurs.
Est-ce bien réel ou est-ce là le début d’une véritable descente aux enfers ?
Le Théâtre À Qui Mieux Mieux
Fondé il y a six ans par trois artistes : Marc François Blondin, Antoine Bertrand et Geneviève Lessard, Le Théâtre À Qui Mieux Mieux vous présente sa deuxième production, BUG, une suite logique à sa démarche artistique. Un thrilleur psychologique où la tension croît jusqu’à atteindre un insoutenable paroxysme. Un indéniable défi pour acteur et par-dessus tout, un récit à l’image de notre société affolée, inondée de peurs de toutes sortes, tantôt bien réelles, mais tantôt créées de toute pièce par nous-mêmes, humains fragiles à l’imagination parfois trop fertile.
Commentaires
de Michel Handfield (
Un passé qui colle à la peau et qu'on efface dans l'alcool, la coke ou le crack, mais il revient toujours dès que les effets ne se font plus sentir. On se terre dans un motel miteux, probablement près des grandes voies de circulation. Alors, on entend des bruits, comme ces hélicoptères qui passent et repassent! Font-elles des rapports de circulation ou ce motel est-il près d'un héliport? On ne sait pas.
Puis, on rencontre quelqu'un qui nous fera sentir moins seul. Craintif d'abord, on s'ouvre. Mais, une fois ouvert, le virus entre, c'est-à-dire que ses peurs deviendront les nôtres! Un plus un font deux avec leurs « bébittes »! Voilà ce qui arrive à Agnès une fois qu'elle s'ouvre à Peter. Elle avait peur de son ex, Jerry, elle commencera à avoir peur du monde! Puis, ces hélicoptères qui circulent toujours font-ils des rapports de circulation ou nous surveillent-ils? Ce qui était normal ne l'est plus.
Mais, qui est Peter? Ex-militaire de la guerre du Golfe, déserteur ou psychiatrisé? Victime ou paranoïaque? A-t-il subi un traumatisme ou a-t-il servi à des expériences? La réalité de l'information, des rumeurs, de l'internet et des effets de la drogue se mêlent tous ici. Quel est le vrai, quel est le faux? Quand on ne peut plus savoir, le principe de précaution autorise-t-il de se défendre malgré soi, malgré les autres et malgré la réalité? Encore, faut-il avoir confiance en cette réalité! Mais, quand on est mal dans sa peau et qu'on ne peut rien faire, que reste-t-il? Avancer ou s'arrêter au bord du précipice... pour être emporté par le vertige?!
Pour reculer, faudrait-il encore être capable de prendre conscience du précipice...
Vous voyez la hauteur de cette pièce forte intelligente et bien menée par les acteurs. On plonge avec eux! Du théâtre social, politique et psychologique intelligent!
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 14 no 5, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com
Jeudi 31 mai 2012 à 20 h
SIMON LECLERC, chef d'orchestre et arrangeur
MARIE-MAI, chanteuse
DAVID USHER, artiste invité
Double récipiendaire du Félix de l’Interprète-féminine de l’année à l’ADISQ en 2010 et 2011, Marie-Mai est acclamée et triomphe sur toutes les scènes de la francophonie. Ce concert avec l'OSM sera l'occasion pour elle de présenter pour la première fois ses plus grands succès en version symphonique. Lors de cette soirée unique, David Usher se joindra également à l'OSM pour quelques-uns de ses grands titres! Ensemble, Marie-Mai et David Usher nous feront vivre de grandes émotions; on se souviendra de leur collaboration pour la chanson « Je repars », qui leur a valu une nomination au gala de l'ADISQ en 2011.
Commentaires
de Michel Handfield (
Concert intéressant, car le mélange orchestre symphonique et musique populaire prend une autre couleur; une ampleur! Plus rond à l'oreille comme certains grands vins sont plus ronds en bouche! Une façon d'introduire un nouveau public à la musique symphonique, mais aussi d'y initier des jeunes, car une bonne partie de la salle était composée de parents accompagnés de jeunes enfants, de préados et d'ados! De grands-parents aussi, car Marie-Mai va chercher un large public. Elle est d'ailleurs très sympathique dans son approche du public.
À souligner sa nouvelle chanson « Différent » qui se retrouvera sur son prochain album.
Un léger bémol : Your Song d'Elton John, où j'attendais le piano à queue! Ce fut une très belle interprétation, mais c'eut été l'occasion de faire entrer le piano à mi-concert plutôt qu'à la fin, pour son interprétation d'Angel de Sarah McLachlan, où le chef, Simon Leclerc, s'est mis au piano. (1) C'est qu'Elton John et piano sont synonyme!
Note
1. Comme le programme ne détaillait pas les titres, j'ai identifié cette chanson grâce à l'article de Stéphanie Vallet, Marie-Mai avec l'OSM : la rockeuse devenue diva, in La Presse :
C'est que je ne couvrais pas cet évènement, mais j'y allais à titre personnel. Un cadeau pour ma conjointe! Mais, ayant apprécié, je ne pouvais m'empêcher de mettre un mot même si je n'ai pas pris de notes de la soirée. Déformation professionnelle!
Hyperliens
Your song par Elton John au piano : www.youtube.com/watch?v=mTa8U0Wa0q8
Sarah McLachlan - Angel [Official Music Video] :
www.youtube.com/watch?v=i1GmxMTwUgs