Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique!


D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut!


Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise!

On est Sceptique, Cynique, Ironique et Documenté!


Revues Internet en ligne, version archive pour bibliothèques

Vol. 15 no. 2, du 2013-01-29 au 2013-02-22.


Depuis 1999!













www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.


societascriticus@yahoo.ca

C.P. 73580

Succ. Parc octogonal

Montréal H2A 3P9


Le Noyau!


Michel Handfield, M.Sc. sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et interrogatif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.



Soumission de texte: Les faire parvenir à societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en fichier attaché, si possible le sauvegarder en format "rtf" (rich text format) sans notes automatiques.



Note de la rédaction


Depuis 2009 nous faisons cette revue en Open Office (www.openoffice.org), auquel s'ajoute maintenant Libre Office (www.documentfoundation.org/), façon de promouvoir le logiciel libre. Dans le but d'utiliser la graphie rectifiée, nous avons placé les options de correction de notre correcteur à « graphie rectifiée », façon de faire le test de la nouvelle orthographe officiellement recommandée sans toutefois être imposée. Voir www.orthographe-recommandee.info/. Cependant, comme nous passons nos textes à un correcteur ajusté en fonction de la nouvelle orthographe, il est presque certain que certaines citations et autres références soient modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans même que nous nous en rendions compte, les automatismes étant parfois plus rapide que l’œil. Ce n'est cependant pas davantage un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVe, XVI ou XVIIe siècle. Les langues évoluent et il faut suivre. L'important est davantage de ne pas trafiquer les idées, ou le sens des citations et autres références, que de modifier l'orthographe de notre point de vue.


Les paragraphes sont aussi justifiés sans retrait à la première ligne pour favoriser la compatibilité des différents formats de formatage entre la version pour bibliothèque (revue) et en ligne.



« Work in progress »:


Comme il y a de la distance dans le temps entre la mise en ligne des textes et la production du numéro pour bibliothèque, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte 2, 3, 4 et même 5 fois… quand on vient de l’écrire on dirait qu’on ne voie pas certaines coquilles. On les revoit cependant sur écran quelques semaines plus tard! Ainsi va la vie.






Index


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique

Éditos


Manif dans mon quartier: non à l'usine de compostage à Saint-Michel

Pannes de sens!


Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct


Histoire canadienne (2013-02-21)

Garou (2013-02-19)

C'est le Pérou... à Montréal! (2013-01-29)



D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Avis

DI a Vu! - Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’événements (Avec index)


ASTÉRIX ET OBÉLIX : AU SERVICE DE SA MAJESTÉ

Photos contemporaines : double sens!

- Journal de France de Raymond Depardon et Claudine Nougaret (Film);

- Faux Indices, de Lynne Cohen, exposition de photos.


POPULAIRE

Side Effects / Effets secondaires

Bullet to the head / Du plomb dans la tête

Stand Up Guys

West of Memphis


D.I. Musique!


Garou (2013-02-19)








Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Index


Nos éditos!


Manif dans mon quartier: non à l'usine de compostage à Saint-Michel


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 15 no 2, Éditos : www.societascriticus.com


Michel Handfield, textes et photos (2013-02-15)


Attention, ce n'est pas un syndrome « pas dans ma cour ». En effet, Saint-Michel fait et continuera à faire plus que sa part pour l'environnement. C'est ainsi que, sur le site de la ville de Montréal, on nous dit que ce site de Saint-Michel « se veut [déjà] une véritable plaque tournante environnementale » avec :


« - un centre de récupération et de tri qui reçoit toutes les matières recyclables des Montréalais;


- une centrale qui convertit en électricité tous les biogaz produits par le site d’enfouissement;


-des sites de compostage et de déchiquetage du bois. » (1)


De plus, un peu plus à l'est de Saint-Michel, nous avons aussi le centre de déversement des neiges usées qui reçoit une grande partie de la neige qui est ramassée dans les rues de la Métropole!


Mais, là, on veut ajouter une usine de compostage des déchets putrescibles! C'est celle-là que les citoyens refusent après avoir enduré un des plus gros, sinon le plus gros, dépotoir en milieu urbain, soit l'ancienne carrière Miron que l'on a remplie de déchets pendant deux ou trois décennies! On y recevait les vidanges de Montréal et d'ailleurs. Alors, c'est loin d'être un syndrome « pas dans ma cour » puisqu'on a fait notre part pour les déchets putrescibles et que l'on continue à le faire avec le recyclage et le compostage des feuilles mortes par exemple.



Mais, moi, je vais plus loin. Comment justifier cette usine d'un point de vue environnemental? Les déchets seront d'abord transportés à Montréal-Est, dans l'ancienne carrière Demix qui accueillera un centre de biométhanisation et une usine de prétraitement des déchets, pour ensuite être transportés à nouveau en camion à Saint-Michel pour terminer le processus de compostage! Et la même chose se fera dans l'ouest de l'ile entre La Salle et Saint-Laurent! (2)


Pour des gens qui parlent d'environnement, ça fait pas mal de camionnage et de gaz à effet de serre! Pourquoi ne pas tout faire le processus - biométhanisation / prétraitement des déchets / compostage - aux deux usines de Montréal-Est et de La Salle? On dit que c'est pour que tous les secteurs participent, mais Saint-Michel le fait déjà largement! Puis, avant de choisir Saint-Laurent, la ville avait choisi Dorval, mais avait dû abandonner ce site vu les risques d'attirer des oiseaux près de l'aéroport. Pourtant, Dorval, avec un aéroport qui dessert toute la grande région de Montréal et une partie du Québec, subit des inconvénients qui pouvaient aussi dispenser ce secteur de ce centre de compostage!


En fait, si on cherchait l'équité, les deux centres de Montréal-Est et de La Salle étaient suffisants, Saint-Michel et Dorval faisant déjà leur part pour l'ile. Mais, à l'hôtel de ville, on cherchait autre chose : une apparente égalité entre l'est et l'ouest, le nord et le sud! Peut-être plus vendeur, mais certainement pas équitable. Là-dessus, je ne peux qu'appuyer mon quartier et enfin signer la pétition. Je pourrai au moins dire que je ne l'ai pas signé pour suivre un mouvement, mais bien après mure réflexion. Ce sera dit et ce fut fait, car je l'ai signé en ligne ce soir!


En conclusion, voici quelques mots que j'ai mis en ligne sur mes fils Twitter et Facebook lors de cette manif, accompagnés de quelques-unes de mes photos :


Pas d'usine de compostage dans notre parc!

Saint-Michel n'est pas une poubelle.




Crémazie/Saint-Michel!




Blocage contre la surdité de l'hôtel de ville.




14 février 2013 : J'M mon quartier!


Notes


1. Ville de Montréal/ Environnement / Matières résiduelles / Revalorisation du CESM: http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7237,75372019&_dad=portal&_schema=PORTAL


2. Voici le passage exact du Devoir à ce sujet :


« Dans le secteur Est, l’ancienne carrière Demix, à Montréal-Est, accueillera un centre de biométhanisation et une usine de prétraitement des déchets. Deux centres de compostage seront construits, l’un au Complexe environnemental de Saint-Michel et l’autre dans l’arrondissement de Saint-Laurent. Un second centre de biométhanisation est prévu sur le terrain de Solutia, à LaSalle, mais il n’entrera pas en service avant 2020. La Ville compte ainsi valoriser 219 000 tonnes de matières résiduelles auparavant destinées à l’enfouissement. » (Jeanne Corriveau, Montréal - Feu vert aux quatre centres de compostage, in Le Devoir, 8 février 2013 : www.ledevoir.com/politique/montreal/370428/feu-vert-aux-quatre-centres-de-compostage


Hyperliens


www.facebook.com/pages/Usine-Compostage-Saint-Michel-Non-Pas-Ici/278049662322144 (j’ai copié le logo sur ce site)


http://twitter.com/usinecompostage



Pannes de sens!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 15 no 2, Éditos : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2013-02-11)


1. STM, 11 février 2009, NOUVELLES VOITURES DE MÉTRO. (1)


« Plus performantes, plus fiables et plus écologiques que jamais, les 342 nouvelles voitures de métro remplaceront incessamment les voitures de première génération acquises dans les années 1960! » (2)


Ça, c'était le désir de notre société de transport, qui essaie de faire un bon travail!

2. Le Devoir / La Presse canadienne, 7 février 2013 :

La Pocatière - Bombardier embauche du personnel pour réaliser les contrats des métros de Montréal et de New York (3)


Ça, c'est la réalité du gouvernement du Québec, don de Jean Charest, qui a fait trainer ce contrat! Pendant ce temps, les citoyens subissent les pannes de rames de métro vieillissantes! Par chance, les employés de la STM font un bon travail d'entretien. On doit d'ailleurs les féliciter, car ils travaillent sur des voitures de métro de collection vu leur âge! (4)


3. Crozier à notre secours!


En 1970, Michel Crozier avait écrit La société bloquée (5). Si cela s'adressait à la société française de l'époque, cela peut tout aussi bien s'adresser à nous aujourd'hui, pris que nous sommes avec une constitution plus que centenaire et inadaptée à la société moderne. C'est ainsi que les villes ne sont pas considérées pour ce qu'elles sont, des communautés humaines, mais comme une création des provinces selon la constitution canadienne! C'est du moins ce que le gouvernement du Parti Québécois nous avait sorti lors de l'épisode des fusions forcées de 2001-2! En 2005, j'écrivais :


« S’il n’en tenait qu’à moi, on en aurait un [un parti montréaliste], car je suis purement MONTRÉALAIS au point que je ferais un référendum pour séparer Montréal du Québec et faire la province de Montréal! La population de l’ile de Montréal, avec près de 2 millions de personnes; de la région métropolitaine (environ 3 millions de personnes); ou de la grande région qui a voté Non au référendum de 1995 sur la souveraineté, qui va vers l’Outaouais et vers les États-Unis en passant par Montréal et les Cantons de l’Est, serait amplement suffisante pour devenir une province, car 9 des territoires et provinces canadiennes actuelles comptent moins d’un million et demi de citoyens! (i) Montréal ne serait plus l’otage des chicanes entre Québec et Ottawa, car je ne suis ni partitionniste, ni d’accord avec cette vision qui veut que Montréal soit une création de la province comme on nous l’a sortie au moment des fusions forcées! Montréal était là avant la création de la province de Québec ou du Canada de 1867 et a son identité! » (6)


Et, en 2006, je poursuivais :


« La souveraineté, pourquoi? Pour reproduire le modèle canadien en centralisant les pouvoirs rapatriés d’Ottawa à Québec? Pour protéger le fait français contre le bilinguisme canadien? Mais même les souverainistes insistent de plus en plus sur l’importance du bilinguisme, voir du trilinguisme, dans le cadre de leurs visées libre-échangistes avec les États-Unis et le reste du monde, ce qui rend le facteur linguistique de moins en moins prédominant dans le débat sur la souveraineté! (i) Alors moi, comme citoyen, j’y gagne quoi si ce n’est plus une question linguistique? Plus de démocratie? Je l’ai vu avec les fusions municipales : le parti souverainiste n’a pas daigné me consulter! Et comme j’étais de Montréal, je n’ai pas davantage été consulté pour les défusions, même si j’avais des idées à proposer. » (7)


Il faut revoir la division des pouvoirs entre le fédéral et les provinces, mais aussi reconnaitre des pouvoirs et une protection constitutionnelle aux villes, sinon on s'enfermera dans un statuquo contreproductif, c'est-à-dire que nous continuerons à reculer où les autres avanceront! Et là, je ne m'embarque pas dans la question du continent qu'il faudra bien regarder un jour, car l'Amérique ne se réduit pas aux États-Unis! (8) Un lot de problèmes ne peuvent plus être résolus avec la division des pouvoirs actuels, car le monde a changé depuis la découverte de l'Amérique, le traité de Paris (1763), l'indépendance des États-Unis, l'Acte de l'Amérique du Nord britannique (Confédération canadienne) et même les référendums québécois! Alors, que dire des changements technologiques, des communications et de l'environnement? On est loin d'être équipé pour y répondre avec le statuquo et on ne serait pas mieux avec l'indépendance du Québec si cela ne sert qu'à figer des positions sur leur « quant-à-soi » là où il faudrait dialogues et coopération avec nos voisins! Le fédéralisme est bloqué, le nationalisme nous offre un blocage!


Bref, on n'est pas sorti du bois et pas un parti politique ne s'entend sur la forme et la couleur de la boussole à prendre! Et après, on nous fait de beaux discours sur le XXIe siècle. Que du vide. On en a la preuve quand on voit que de décider de la construction d'un pont qui inclurait des infrastructures de transport en commun (tramway ou train léger) semble assez difficile à faire entre le Québec et le fédéral. De quoi faire dire aux nationalistes qu'on serait mieux entre nous! Mais, de rénover le réseau d'autoroutes de la métropole n'implique pas des discussions plus simples entre Montréal et la Capitale (Québec)! C'est dire que la centralisation des pouvoirs au Québec n'impliquerait pas nécessairement un partage de ces pouvoirs! Et, que dire des plans d'amélioration du transport en commun? Ça prend un temps fou là où ça ne devrait qu'être une question de gestion; de bonne gestion! Division des pouvoirs oblige, on est dans le diviser pour régner là où il faudrait un redécoupage plus intelligent des pouvoirs, c'est-à-dire en fonction des besoins citoyens à satisfaire dans la mesure du possible, car c'est le citoyen qui paye pour cette inefficacité! (9) Mais, qui règne? L'incompétence et la démagogie politique. Voilà qui est dit encore une fois dans Societasd Criticus.


Notes


1. www.mouvementcollectif.org/fr/grand_projets/voitures-metro


2. Ibid.


3. www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/370267/la-pocatiere-bombardier-embauche-du-personnel-pour-realiser-les-contrats-des-metros-de-montreal-et-de-new-york


4. « Les voitures MR-63 de la STM en service sur les lignes 1 (verte) et 4 (jaune) roulent depuis l'inauguration du métro, en 1966. Les voitures MR-73, en service sur les lignes 2 (orange) et 5 (bleue), ont peut-être 10 ans de moins, mais elles sont quand même en service depuis 30 à 35 ans. Et elles n'ont jamais autant roulé. » (Bruno Bissson, Voitures du métro: usées mais encore fiables, in La Presse, 20 mars 2012 :

www.lapresse.ca/actualites/regional/montreal/201203/20/01-4507268-voitures-du-metro-usees-mais-encore-fiables.php)


5. CROZIER, Michel, 1970, La société bloquée, Paris: Seuil, coll. Point.


6. Handfield, Michel, 2005, Purement MONTRÉALAIS, édito in Societas Criticus, Vol. 7 no. 2. (NDLR : Les caractères gras sont de nous.)


i) 1. Population provinciale en 2004: Terre-Neuve-et-Labrador : 517.000; Île-du-Prince-Édouard : 37.900; Nouvelle-Écosse : 937.000; Nouveau-Brunswick : 751.400; Québec : 7,542.800; Ontario : 12,392.700; Manitoba : 1,170.300; Saskatchewan : 995.400; Alberta : 3,201.900; Colombie-Britannique : 4,196.400; Yukon : 31.200; Territoires du Nord-Ouest : 42.800; Nunavut : 29.600. (Source: Statistiques Canada: http://www40.statcan.ca/l01/cst01/demo02.htm)


7. Handfield, Michel, 2006, L’histoire se répète dit-on!, in Societas Criticus, Vol. 8 no. 2. Ce texte est suivi en annexe de deux textes antérieurs : Moment de réflexion (1997) et Pour un Parlement de l’Amérique (1999).


i) Dans un passage de l’action nationale concernant le livre « Une bouteille à la mer? Le Québec et la mondialisation » de Jacques Parizeau (VLB, 1998) on y dit qu’ « une ouverture confiante sur l'apprentissage des langues (le débat sur le bilinguisme est dépassé: il faut encourager l'apprentissage d'au moins trois langues) devraient permettre au Québec de bien tirer son épingle du jeu. » (Robert Laplante , in Billet, l’action nationale, 1.2.99 : www.action-nationale.qc.ca/billet/12.htm) De plus, j’ai aussi entendu M. Parizeau parler de l’importance du bilinguisme à quelques occasions dans les médias électroniques ces dernières années.


8. Handfield, Michel, Pour un Parlement de l’Amérique (1999), en annexe de Handfield, Michel, 2006, L’histoire se répète dit-on!, in Societas Criticus, Vol. 8 no. 2.


9. Un exemple : le prolongement du métro. Qui prend le métro voit que la ligne orange est surchargée depuis l'ajout des stations de Laval. À l'heure de pointe, on entend même des messages « ralentissement de service à cause d'une congestion sur la ligne orange. » Une solution : boucler la ligne orange pour qu'elle circule librement dans les deux sens comme un immense « O ». Ainsi, les Lavalois qui vont vers l'ouest ne passeront plus nécessairement par Henri-Bourassa. Quant aux Montréalais allant vers le nord-ouest de l'ile, ils pourront par exemple aller de Crémazie ou de Rosemont à Côte-Vertu en passant par Laval, cela de façon beaucoup plus rapide qu'en faisant la boucle par le centre-ville ou deux correspondances sur la ligne bleus, soit à Jean-Talon et Snowdown! Mais, ce serait trop simple et ça ferait plaisir à Laval. Alors, on regarde le prolongement de la ligne bleue vers Anjou, ce qui ramènera le monde à la ligne orange déjà en surcapacité! C'est ce qu'on appelle l'intelligence politique! C'est pour cela qu'on ne devrait pas parler de nos élites, mais de nos hélices politiques, car on tourne trop souvent en rond... et longtemps à part ça!


Mais, attention, le citoyen n'est pas un client. Le Politique a des choix à faire et à assumer. À expliquer aussi, comme si on privilégie le transport en commun et actif aux dépens de l'automobile pour des raisons d'efficacités, d'environnement et de santé publique. Tout le contraire du clientélisme politique qui allie de beaux discours à un saupoudrage politique pour en donner un peu à tous, sans vision d'ensemble.


Autre texte


Handfield, Michel, 2000, Spécial: Cité, État-cité!, Societas Criticus, Vol. 2 no. 2



Hyperliens


Chronologie municipale de Montréal :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_municipale_de_Montréal


Traité de Paris (1763) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Traité_de_Paris_(1763)


Actes de l'Amérique du Nord britannique :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Actes_de_l'Amérique_du_Nord_britannique


États-Unis : http://fr.wikipedia.org/wiki/États-Unis



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Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct

Par Michel Handfield



Des mots que je place sur Twitter, et/ou Facebook, et/ou Linked In alors que je suis devant mon ordinateur ou que j'ai accès à un réseau sans fil, en direct d'un évènement par exemple. Parfois, ce sont aussi des liens trouvés sur l'internet que je partage vu la valeur que je leur trouve. Dans tous les cas, la date entre parenthèses (xxxx-xx-xx), à côté du titre, est celle de la mise en ligne ou en page que j'ai faite, non celle de l'évènement ou de la création du lien partagé. Dans le cas d'un lien, s'il y a des informations supplémentaires à y avoir, comme la date de l'évènement ou le nom de l'auteur d'un vidéo, ces informations doivent être sur le site en question, mais ne relèvent pas de moi. L'auteur est bien libre de choisir l'anonymat, mais s'il met quelque chose en ligne, c'est pour être vu ou lu, donc partagé et renvoyé par d'autres. L'internet n'est pas privé! Donc, si cela nous semble d'intérêt, nous le partageons nous aussi. C'est cela l'internet et les réseaux sociaux.


Pour la mise en page de message d'abord fait en direct sur les réseaux sociaux, des corrections ont parfois dû être faites après coup, car il faut parfois tourner les coins ronds pour les besoins du média que sont « Twitter » et « Facebook », mais aussi pour la rapidité d'action du direct lors d'un évènement qui demande toute notre attention ou presque! Mais, ces corrections sont minimales pour ne pas en changer l'apparence directe et instantanée. Souvent, c'est l'orthographe et la ponctuation qui ont été corrigées avant la mise en page, rien d'autre!



Histoire canadienne (2013-02-21)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 15 no 2, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com



Justin Trudeau a dit qu'il faudrait 66% de oui pour que le Québec sorte du Canada. Pourtant, en juillet 1948, Terre-Neuve est entrée dans le pays avec un vote de 52 %!






Garou (2013-02-19)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 15 no 2, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Lancement de Garou, « Rhythm and blues » au St-Gabriel.


Faut dire ce qui est: le rhythm and blues, c'est son élément à Garou. Plus que la « pop » selon moi.


www.garouofficiel.com







C'est le Pérou... à Montréal! (2013-01-29)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 15 no 2, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Pérou, Royaumes du soleil et de la lune au MBAM : www.mbam.qc.ca.





D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture

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AVIS


Révisé le 21 décembre 2008


Dans les commentaires cinés, de théâtres ou de spectacles, les citations sont rarement exactes, car même si l’on prend des notes il est rare de pouvoir tout noter exactement. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, pas le mot à mot.


Je ne fais pas non plus dans la critique, mais dans le commentaire, car de ma perspective, ma formation de sociologue, le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. Certains accrocheront sur les décors, les plans de caméra, le jeu des acteurs ou la mise en scène, ce qui m’atteint moins. Moi, j’accroche sur les problématiques qu’il montre et les questions qu’il soulève. Le film est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique par exemple. C’est ainsi que sur de très bons films selon la critique, je peux ne faire qu’un court texte alors que sur des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit du matériel. Je n’ai pas la même grille, le même angle, d’analyse qu’un cinéphile. Je prends d’ailleurs des notes durant les projections de presse que je ne peux renier par la suite, même si je discute avec des confrères qui ne l’ont pas apprécié de la même manière que moi, Je peux par contre comprendre leur angle et je leur laisse. J’encourage donc le lecteur à lire plusieurs points de vue pour se faire une idée plus juste.

Peut être suis-je bon public aussi diront certains, mais c’est parce que je prends le film qu’on me donne et non celui que j’aurais fait, car je ne fais pas de cinéma, mais de l’analyse sociale! (Je me demande parfois ce que cela donnerait avec une caméra cependant.) Faut dire que je choisis aussi les films que je vais voir sur la base du résumé et des « previews », ce qui fait que si je ne saute pas au plafond à toutes les occasions, je suis rarement déçu aussi. Si je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai plutôt mon tour et n’écrirai rien, car pourquoi je priverais le lecteur de voir un film qui lui tente. Il pourrait être dans de meilleures dispositions pour le recevoir et l’aimer que moi. Alors, qui suis-je pour lui dire de ne pas le voir? Une critique, ce n’est qu’une opinion après tout. Une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre. C’est d’ailleurs pour cela que je fais du commentaire et non de la critique.


Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.


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DI a vu! (Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’événements)



ASTÉRIX ET OBÉLIX : AU SERVICE DE SA MAJESTÉ


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 2, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


À l’affiche dès le 22 février


Les Films Séville, une filiale d’Entertainment One, est heureuse d'annoncer la sortie du film ASTÉRIX ET OBÉLIX : AU SERVICE DE SA MAJESTÉ du réalisateur français Laurent Tirard. Le film met en vedette Gérard Depardieu, Edouard Baer, Guillaume Gallienne, Valérie Lemercier, Catherine Deneuve, Fabrice Luchini et Charlotte Le Bon.

50 avant Jésus Christ. César a soif de conquêtes. À la tête de ses glorieuses légions, il décide d’envahir cette ile située aux limites du monde connu, ce pays mystérieux appelé Brittania, la Bretagne.


La victoire est rapide et totale. Enfin… presque. Un petit village breton parvient à lui résister, mais ses forces faiblissent. Cordelia, la reine des Bretons, décide donc d’envoyer son plus fidèle officier, Jolitorax, chercher de l’aide en Gaule, auprès d’un autre petit village, connu pour son opiniâtre résistance aux Romains…


Dans le village gaulois en question, Astérix et Obélix sont déjà bien occupés. Le chef leur a en effet confié son neveu Goudurix, une jeune tête à claques fraichement débarquée de Lutèce, dont ils sont censés faire un homme. Et c’est loin d’être gagné.


Quand Jolitorax arrive pour demander de l’aide, on décide de lui confier un tonneau de potion magique, et de le faire escorter par Astérix et Obélix, mais aussi Goudurix, car ce voyage semble une excellente occasion pour parfaire son éducation. Malheureusement, rien ne va se passer comme prévu…


Commentaires de Michel Handfield (2013-02-22)


César. Il ne se prend pas pour rien! Il veut conquérir Brittania pour leur apporter la civilisation; le don du peuple romain aux Bretons! Et il les attaque à 17 heures, parce qu’ils s'arrêtent tous pour prendre une tasse d'eau chaude, avec, parfois, un soupçon de lait! Avec tout le flegme qu'on leur connait, ils semblent impassibles!


Pour qui a lu la bande dessinée ou vu les films d'animation, on y trouve des éléments d'Asterix et Obélix chez les Bretons. Mais, des éléments y ont aussi été changés, ce qui plaira moins aux puristes. C'est là une difficulté inhérente à toute opération de rafraichissement d'une histoire qui fait partie du patrimoine mondial, que ce soit Roméo et Juliette, Macbeth, ou les aventures d'Astérix! Toute relecture est en concurrence avec l'original et peut déplaire aux gardiens du dogme.


Pour nous, qui partageons et sommes tiraillés par notre héritage de ces deux cultures historiques que sont les cultures gauloise (France) et bretonne (Angleterre), ce film est du bonbon. Par contre, pour les Français du vieux continent qui n'ont pas cet héritage, cela les a peut-être agacés. Se fier à l'insuccès de ce film en France, ce serait bouder notre plaisir. Si j'hésitais à aller le voir, ne pas l'avoir vu, je serais passé à côté de quelque chose. Je le recommande donc, car d'un point de vue strictement social c'est une bonne caricature de nos racines et de ce que nous sommes devenus!



Photos contemporaines : double sens!


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 2, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Un commentaire de Michel Handfield (2013-02-16)


Depardon fait des extérieurs, Cohen des intérieurs. Les deux, avec un appareil photographique à chambre! En quelque sorte, ils se répondent dans...


- Journal de France de Raymond Depardon et Claudine Nougaret (Film);


- Faux Indices, de Lynne Cohen, exposition de photos au Musée d'arts contemporains de Montréal jusqu'au 28 avril 2013. À souligner le catalogue de l'exposition, que nous citons dans ce texte, car il fait un très bon topo du travail de l'artiste. Bilingue, il s'adresse aux amateurs d'art, qu'ils aient vu ou non l'exposition. Il peut d'ailleurs être commandé en ligne. Voir le site du musée : www.macm.org.


Raymond Depardon, c'est plus qu'un photographe; c'est un reporter. Il a fait le tour du monde à photographier et filmer « l'évènement »; à documenter le monde! Ce documentaire, c'est en partie un tour de l'histoire contemporaine : en 1963, il filme la guerre civile du Venezuela dans les rues de Caracas; en 1966 c'est la montée de Bokassa en République centrafricaine (Congo); ou, en 1969, il filme clandestinement la rue à Prague (Tchécoslovaquie), occupée par l'armée russe suite au printemps de 1968!


L'on pourrait continuer ainsi longtemps, car ce documentaire nous montre en partie des « rushs » de Depardon du temps où il couvrait le monde pour l'agence Gamma, qu'il avait fondée avec un groupe de photographes, jusqu'à aujourd'hui. (1) Cette partie est assumée par Claudine Nougaret, sa compagne et habituelle ingénieure du son, qui retrouve et nous présente ces inédits de films que le cinéaste conserve précieusement. On plonge donc dans ses souvenirs en compagnie de sa compagne de vie. Dans une sorte d'intimité du photographe, c'est-à-dire ses coups de cœur personnels!


Ne serait-ce que pour ces inédits historiques, ce film mérite d'être vu et acheté (lors de sa sortie DVD) par les amateurs d'histoire contemporaine, car Depardon fut présent à bien des évènements marquants du XXe siècle et en a conservé des bouts, ce qu'on nous présente ici.


Mais, là ne s'arrête pas ce film, car s'y imbrique un autre Depardon : celui qui part à la découverte de sa France avec son appareil photo à chambre dans sa petite caravane et que l'on suit dans son parcours. Ce photographe qui veut photographier la rue et en lequel tous les photographes, des plus amateurs aux plus experts, se reconnaitront : il peut attendre de longues minutes, voir des heures, pour prendre son cliché, car quand on prend une photo de la rue, il y a toujours des gens qui passent en prenant leur temps! D'autres fois, c'est d'attendre la bonne luminosité! Puis, il y a ces choses que l'on voit, mais qui passent trop vite pour qu'on ait le temps de sortir son matériel, car l'appareil à chambre noire, ce n'est pas le portable (cellulaire)!


Mais, pourquoi photographier la France? Parce qu'il connait davantage le monde que sa France, d'où l'idée de la photographier. Et, ce qu'il photographie, ce sont des extérieurs (coins de rue, bistrot, maisons, fermettes, paysages), parfois avec des gens, parfois déserts! Cela dépend.


De quoi voir que l'automobile prend maintenant beaucoup de place dans cette France, comme partout ailleurs, ce qui lui fait dire que « la France sans voiture, mais ce serait l'idéal » (1:08:05), car il doit laisser passer les voitures pour prendre un cliché! Sauf que, sans voiture, aurait-il fait ce « roadmovie »? À moins de transports publics qui couvrent vraiment tout le territoire... ce serait impossible. Et, encore là, ce ne peut qu'être utopique, car il passerait alors des trains ou des bus partout et tout le temps. Une boutade donc, mais qui montre qu'on ne peut aller dans les extrêmes comme le tout à l'automobile ou le tout aux transports en commun, mais qu'il faut trouver un équilibre tant dans les agglomérations urbaines que les régions, qui sont parfois moins accessibles sans voitures.


Si Depardon photographie des extérieurs, Lynne Cohen fait des intérieurs de lieux publics. Mais, elle attend qu'ils soient déserts, ce qui leur donne une certaine plasticité, comme si c'étaient des décors, alors qu'ils sont tout aussi réels que les extérieurs de Depardon :


« Depuis le début des années 1970, Lynne Cohen photographie, à l’aide d’un appareil photo argentique à chambre, des espaces intérieurs « trouvés », toujours vides de leurs occupants, que les titres des oeuvres n’identifient pas, le plus souvent, de manière précise. Au fil du temps, des intérieurs et des endroits semi-publics ou publics – tels que patinoires, salles de danse, halls d’hôtels ou clubs pour hommes – ont cédé le pas à des environnements plus complexes et difficiles d’accès, comme des salles de classe, des laboratoires scientifiques ou des installations militaires. » (2)


Ici, on parle davantage d'images que de documents, car si ses photos pouvaient documenter des lieux et des activités humaines, on n'a pas les référents qui vont avec, ce qui en fait de l'art. En effet, contrairement à Depardon, qui est photojournaliste, elle ne les documente pas hors d'un titre :


« De ces sites, nous savons seulement qu’ils ont été trouvés en Amérique du Nord ou en Europe et nous ne connaissons le plus souvent que leur fonction générique; par conséquent, le sort de chacun d’entre eux, malgré que leur fonction contextuelle soit soulignée par l’absence des occupants, semble être de se voir toujours « décontextualisé » par la représentation. » (3)


Parfois, c'eut été intéressant d'en savoir plus. Mais, ici on est en présence d'une artiste qui ne présente qu'un point de vue, car notre œil est limité à ce qu'elle a bien voulu nous montrer d'une réalité parfois beaucoup plus large et plus complexe que ce qu'elle nous donne à voir. (4) C'est là un choix artistique et non documentaire, quoiqu’on peut aussi y trouver cette valeur par une analyse de contenus culturels! Mais, c'est là un tout autre regard qui relève des « Cultural Studies » (5) et de l'ethnométhodologie (6).


À souligner aussi, au Musée d'art contemporain, l'exposition de Laurent Grasso, Uraniborg, qui mélange photos, objets et vidéos dans des montages qui mêlent le vrai et le faux. Mais, encore là, comme dans le roman, la fiction peut parfois participer/décrire le réel mieux qu'un vrai rapport trafiqué par des fonctionnaires qui voulaient bien paraitres aux yeux de leurs supérieurs! D'ailleurs, la fiction et le conte ont souvent mieux traversé le temps que les descriptions fidèles de la réalité, d'où l'intérêt des études ethnométhodologiques et culturelles pour comprendre un passé dont de larges pans nous échappent encore, en partie du moins!


Notes


1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Gamma_(agence)

http://en.wikipedia.org/wiki/Gamma_(agency)

http://www.gamma-rapho.com/


2. François LeTourneux, Faux Indices, in Lynne Cohen et François LeTourneux, Faux Indices, livre bilingue du Musée d’art contemporain de Montréal entourant cette exposition, p 6


3. Ibid., p. 7


4. Cette photo est tirée du site internet du Musée d'art contemporain de Montréal : www.macm.org/expositions/lynne-cohen/


5. Mattelart, Armand, et Neveu, Érik, 2003, Intrduction aux Cultural Studies, Paris : La Découverte, col. Repères


6. COULON, Alain, 1987, L'ethnométhodologie, France: P.U.F., col. « Que sais‑je? »


Hyperliens


http://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Depardon

Raymond Depardon sur Magnum photos: www.magnumphotos.com/C.aspx?VP3=CMS3&VF=MAGO31_10_VForm&ERID=24KL535T16



Les résumés officiels


Journal de France de Raymond Depardon et Claudine Nougaret (Film)


Montréal, jeudi le 31 janvier– FunFilm Distribution est très heureuse d’annoncer la sortie en salle du film JOURNAL DE FRANCE de Raymond Depardon et Claudine Nougaret le 15 février au cinéma EXCENTRIS et au CLAP de Québec.

C’est un journal, un voyage dans le temps, il photographie la France, elle retrouve des bouts de films inédits qu’il garde précieusement : ses débuts à la caméra, ses reportages autour du monde, des bribes de leur mémoire, de notre histoire.


À bord de son autocaravane, Raymond Depardon parcourt la France et, à l'aide d'un appareil photo grand format (chambres photographiques), il en saisit - entre 2004 et 2010 - des vues fidèles à son regard. Claudine Nougaret, sa compagne et son habituelle ingénieure du son, retrouve de son côté de vieux extraits inédits de films que le cinéaste conserve depuis ses débuts. Le film alterne ces deux approches du travail du réalisateur/photographe.


LYNNE COHEN, Faux Indices, au Musée d'arts contemporains de Montréal (Exposition) - jusqu’au 28 AVRIL 2013


Cette exposition présente quarante photographies de Lynne Cohen, dont la plus grande partie appartient à sa production récente. Depuis le début des années 1970, l’artiste photographie, à l’aide d’un appareil photo argentique à chambre, des espaces intérieurs « trouvés », toujours vides de leurs occupants, que les titres des œuvres n’identifient pas, le plus souvent, de manière précise. Au fil du temps, des intérieurs et des endroits semi-publics ou publics — tels que patinoires, salles de danse, halls d’hôtels ou clubs pour hommes — ont cédé le pas à des environnements plus complexes et difficiles d’accès, comme des salles de classe, des laboratoires scientifiques ou des installations militaires. Quelle que soit la nature parfois inquiétante des lieux photographiés, l’artiste souligne les effets d’humour, d’artifice et de faux-semblant qui y apparaissent, documentant ainsi le moment où « le monde apparait comme un écho de l’art ». Lynne Cohen est née aux États-Unis ; elle vit et travaille à Montréal.


LAURENT GRASSO, Uraniborg, Galerie multimédia - jusqu’au 28 AVRIL 2013


L’exposition Laurent Grasso : Uraniborg, une coproduction du Musée d’art contemporain de Montréal et du Jeu de Paume à Paris, offre une incursion unique dans l’espace et le temps. Vidéos, peintures issues de la série Studies into the Past, dessins, néons, objets et sculptures cohabitent dans une présentation conçue par l’artiste comme une œuvre d’art en soi. Ici, Grasso poursuit son exploration de l’espace et de la temporalité, alors qu’il cherche à créer ce qu’il appelle une « fausse mémoire historique ». Dans cet entredeux spatial où s’entremêlent le vrai et le faux, l’observation omniprésente du ciel sous-tend un examen plus vaste du regard, du guet et de la surveillance, tout en ouvrant un chemin vers des mondes possibles.




POPULAIRE


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 2, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Un film de Régis Roinsard


À L’AFFICHE LE 8 FÉVRIER 2013


Printemps 1958. Rose Pamphyle, 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard, 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don: elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis. Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique. Qu’importent les sacrifices qu’elle devra faire pour arriver au sommet, il s’improvise entraineur et décrète qu’il fera d’elle la fille la plus rapide du pays, voire du monde! Et l’amour du sport ne fait pas forcément bon ménage avec l’amour tout court.…


Comédie romantique, POPULAIRE offre une véritable immersion dans l’atmosphère des années 50. Incarnant la jeune virtuose de la machine à écrire, Déborah François partage l’affiche avec Romain Duris (L’arnacoeur, Paris) et Bérénice Bejo (The Artist). Déborah François fait ses premiers pas à l’écran dans le film L’Enfant des frères Dardenne. En 2008, c’est la consécration, elle reçoit le César du meilleur espoir féminin pour son rôle dans Le premier jour du reste ta vie.


Commentaires de Michel Handfield (2013-02-08)


On est en 1958-59! Même si des femmes travaillaient en restauration, en couture, dans le commerce, dans l'enseignements et parfois dans des tâches assez dures, comme en agriculture et en usine, des conquêtes étaient encore à faire. L'une d'elles était l'arrivée dans les administrations. Mais, avant d'y arriver, la porte d'entrée fut le secrétariat :


« Avec la sténo, la dactylo, le secrétariat, les femmes ont d'abord conquis un espace. Dès avant la Grande Guerre, elles étaient devenues dans les bureaux des figures bien plus modernes que les vieux employés masculins, rédacteurs et expéditionnaires à l'ancienne. » (1)


Ce sera une longue marche dont ne parle pas ce film. Mais, il parle des belles années du secrétariat, avant que ce ne soit taylorisé, voire délocalisé grâce aux progrès techniques et des moyens de communication. (2) Ça parait drôle à dire aujourd'hui, où ce sont des emplois traditionnellement féminins, mais au tournant des années 1960 c'étaient des emplois modernes qui faisaient rêver les jeunes filles.


Attention, ce n'est pas un documentaire. Loin de là. On est plutôt dans un film à mi-chemin avec la BD! Cela se perçoit dans la façon de montrer les choses, avec juste assez d'exagération!


Quand Louis rencontre Rose, il ne lui trouve rien au premier abord pour pourvoir ce poste de secrétaire. Cependant, elle tape rapidement. Lui, le compétitif de nature, décide donc de l'embaucher comme on achète un cheval de course : pour la faire concourir! Mais, elle voit peut-être plus qu'un coach en lui, surtout qu'entrainement et sensualité peuvent parfois se confondre!


Un bon divertissement basé sur une prémisse qui existait : les concours de dactylo.


Notes

1. Histoire des secrétaires, avec Delphine Gardey, professeure d'histoire contemporaine à l’Université de Genève, à La marche de l'histoire, émission du mercredi 16 janvier 2013. L'hyperlien est plus bas.


2. À ce sujet, les logiciels de bureautiques sont maintenant vendus en ligne et non plus sur un support physique! On en est à la dématérialisation de la dactylo si je puis dire! D'ailleurs, je crois que l'objet dactylo n'existe même plus.



Hyperliens


Populaire – Trailer : www.youtube.com/watch?v=jfzuyGsL-uo


Machine à écrire: http://j.poitou.free.fr/pro/html/tkn/typewriter.html


http://fr.wikipedia.org/wiki/Dactylographie


www.franceinter.fr/emission-la-marche-de-l-histoire-histoire-des-secretaires



Side Effects / Effets secondaires de Steven Soderbergh


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 2, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Avec Rooney Mara, Channing Tatum et Jude Law


Montréal, le 28 janvier 2013 – Les Films Séville, une filiale d’Entertainment One, est heureuse d’annoncer la sortie du film Effets secondaires, version française de Side Effects, le 8 février. Réalisé par Steven Soderbergh, le film met en vedette Rooney Mara, Channing Tatum et Jude Law dans les rôles principaux.


Un thriller centré sur la psychopharmacologie, l’étude de la façon dont les drogues affectent l’esprit humain.


Artiste depuis son plus jeune âge, Steven Soderbergh tourne ses premiers courts métrages dès l'âge de 14 ans, d'où s'échappe déjà un style polymorphe. En 1983, une première expérience creuse dans l'audiovisuel le pousse à l'écriture personnelle. Son scénario pour Sexe, mensonges et vidéo est produit et le propulse en 1989 à Cannes où il remporte la Palme d'or. Alors courtisé par Hollywood, il préfère s'éloigner et part réaliser à Prague son deuxième film, Kafka, en 1991. Son souci d'indépendance le marginalise et ses films suivants sont des échecs commerciaux. Ce n'est qu'en 1998 qu'il renoue avec le succès avec Hors d'atteinte, puis en 2000 avec Erin Brockovich, qui le place au rang des réalisateurs les plus talentueux de ces dernières années. Son Oscar du Meilleur réalisateur pour Traffic en 2001 l'encourage sur la voie du succès. Il signe également la très jazzy saga Danny Ocean, qui met en vedette George Clooney, une comédie romantique intitulée Full Frontal en 2002, le film de science-fiction Solaris en 2003 ou encore Che en 2008. Le langage cinématographique de Steven Soderbergh, maîtrisé par l'écriture et le montage, font de lui un prodige de l'image. – evene.fr


Commentaires de Michel Handfield (2013-02-08)


Emily fait une dépression au retour de Martin de prison. Elle file un mauvais coton. Psychothérapie et médicamentation. On entre alors dans le mode des antidépresseurs. Elle se trouve rapidement au point de rupture de la réalité. Mais, qui a le pouvoir de questionner la médecine et les entreprises pharmaceutiques? Pour se défendre, elles peuvent très bien utiliser la menace et la manipulation.


Cependant, la manipulation est une arme usée autant par le système que ceux qui le combattent. Par des organisations ou des individus pour atteindre leurs fins. Quelles qu'elles soient! On ne s'en aperçoit pas tout de suite, mais on est ici dans un film sur la manipulation. Un très bon film sur le sujet d'ailleurs. Il pourrait faire école, c'est-à-dire servir dans l'enseignement que ce soit en administration, psychologie, science politique et sociologie.


Hyperlien

Side Effects Trailer 2013 Steven Soderbergh Movie - Official [HD] :

www.youtube.com/watch?v=8R9H87zafc0



Bullet to the head / Du plomb dans la tête


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 2, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


De Walter Hill, avec Sylvester Stallone


À L'AFFICHE DÈS LE 1er FÉVRIER

MONTRÉAL, le mercredi 16 janvier 2013 – Les Films Séville, une filiale d’Entertainment One, est heureuse d'annoncer la sortie de Bullet to the head, de Walter Hill. Le film met en vedette Sylvester Stallone et Jason Momoa.


Un tueur à gages de La Nouvelle-Orléans et un jeune flic de New York sont contraints de faire équipe lorsqu'une série de meurtres fait se croiser leurs routes respectives. Leur enquête les conduira jusqu'aux arcades du pouvoir à Washington.


Bullet to the head, est un film d’action basé sur le roman graphique Du Plomb dans la Tête, de l’auteur français Alexis Nolent. Réalisé par Walter Hill (Deadwood, Last Man Standing, Geronimo: An American Legend), le film met entre autres en vedette Sylvester Stallone (Rocky, Rambo) dans le rôle de Jimmy Bobo et Jason Momoa (Conan the Barbarian, Game of Thrones) dans le rôle de son rival, Keegan.


http://bullettothehead.warnerbros.com/


Commentaires de Michel Handfield (2013-01-31)


Un film dopé à l'hémoglobine sur fond de corruption!


Du Plomb dans la Tête est une BD française qui se passe aux États-Unis. (1) Son adaptation pour le grand écran nous donne ici de l'action à la Hollywood avec plus de profondeur que dans un scénario du genre. Un film ancré dans notre temps qui s'en prend à la corruption. Entre les méchants et les bons, on est souvent en zones grises.


En effet, le tueur à gages peut aussi bien travailler pour la mafia, que le Politique ou des gens d'affaires, promoteurs immobiliers ou ingénieurs! Des bandits ou des gens respectables en cravates...


Quant à la police, elle peut être honnête ou corrompue, comme les gens de la politique et de l'entreprise privée peuvent l'être. Bref, rien n'est tout à fait propre, ni tout à fait sale, un peu comme la commission Charboneau nous le montre actuellement au Québec! Comme le dit Stallone, tueur à gages dans ce film, « Dont trust anybody! »


Mais, ceci soulève une question dans mon esprit : nos ingénieurs qui magouillent en haut ont-ils de tels hommes de main en bas? J'espère qu'on n’en est pas rendu là, mais on ne sait jamais ce que nous réserve la commission Charbonneau comme révélations! Commission à suivre et film à voir!


Note


1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Du_plomb_dans_la_tête_(bande_dessinée)



Stand Up Guys


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 2, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Avec Al Pacino, Alan Arkin et Christopher Walken

À l’affiche le 1er février


Montréal le 14 janvier 2013 – Les Films Séville, une filiale d’Entertainment One, est heureuse d’annoncer la sortie du film Stand Up Guys le 1er février. Réalisé par Fisher Stevens, le film met en vedette Al Pacino, Alan Arkin et Christopher Walken dans les rôles principaux.


Stand Up Guys est distribué au Canada par Les Films Séville, une filiale d’Entertainment One et prendra l’affiche au Québec le 1er février.


www.standupguysfilm.com/



Commentaires de Michel Handfield (2013-01-31)


Un tueur à gage vieillissant est en proie au doute lorsqu’il se retrouve chargé d’éliminer un de ses amis. Ce sera d'autant plus difficile qu'il ira le chercher à sa sortie de prison, après 28 ans passés à l'ombre, et qu'ils passeront du temps ensemble, Val (Al Pacino) n'ayant personne d'autre que Doc (Christopher Walken) sur qui compter. Puis, ils iront chercher un autre vieux pote, Hirsch (Alan Arkin), pour se rappeler le bon vieux temps! Mais, si cela solidifiait leur amitié, qu'arrivera-t-il au moment d'honorer le contrat?



Film que j'ai aimé, car il nous donne un autre point de vue sur notre temps : à la fois pareil et différent! Si la techno et les autos ne sont plus tout à fait la même chose, les Hommes n'ont pas tant changé que cela, tant dans le monde du crime que pour le citoyen ordinaire, qui est parfois un client du criminel! Même le Politique s'en mêle! On le voit tous les jours en écoutant les nouvelles de la commission Charbonneau au Québec.


Alors, pourquoi des criminels d'un autre temps, galants avec les femmes, ne feraient-ils pas aussi de bonnes actions pour le plaisir et par galanterie, comme de s'en prendre aux jeunes blancs-becs qui ont molesté une jolie jeune fille sur laquelle ils tombent dans leur escapade entre vieux amis? Ils sont peut-être déphasés et un peu disjonctés, mais quand on n’a jamais respecté la loi et qu'on a 70 ans, quelles peurs peuvent nous arrêter?


Bref, pas un film pour Cannes, mais un bon moment de cinéma, mi-dramatique, mi-comédie. J'y ai eu du plaisir. Et, ce n'est pas parce qu'on est cinéphile qu'on doit bouder des besoins primaires comme celui de rire!



West of Memphis


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 2, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


À l'affiche dès le 1er février au Cineplex Odeon Forum!

Le film sera présenté dans sa version originale anglaise.


West of Memphis d'Amy Berg est un documentaire percutant sur une catastrophique erreur judiciaire commise en Arkansas. Trois adolescents (connus sous le nom des « Trois de West Memphis ») sont incarcérés en 1994 pour un crime horrible, malgré la preuve flagrante de leur innocence. La tristement célèbre affaire a non seulement mobilisé des appuis locaux, mais également de prestigieux défenseurs comme l'acteur Johnny Depp et les musiciens Eddie Vedder et Natalie Maines.


Narré et joué par les protagonistes, le film montre de façon inédite l'enquête policière, les recherches menées et la procédure d'appel. West of Memphis est une production de Peter Jackson et de Fran Walsh (duo qui a signé The Lord of the Rings et a anonymement lancé le financement de l'enquête de la défense en 2006), de Damien Echols (le seul des adolescents qui a été condamné à mort), de Lorri Davis (qui a épousé Echols en 1999) et de la réalisatrice Amy Berg (en nomination aux Oscars pour Deliver Us from Evil). Berg cosigne également le scénario en collaboration avec Billy McMillin.


Le 15 janvier prochain sortira également l'album inspiré du film West of Memphis : Voices for Justice auquel ont participé Eddie Vedder, Natalie Maines, Patti Smith, Bob Dylan, Lucinda Williams et plus encore. Une partie des profits de la vente du disque sera directement versée aux Trois de West Memphis. L'album a été produit par Legacy Recordings, une division du catalogue de Sony Music Entertainment.


West of Memphis est distribué au Québec par Métropole Films Distribution.


Commentaires de Michel Handfield (2013-01-31)


Après avoir trouvé de jeunes enfants décédés dans un ruisseau qui semble presque un égout à ciel ouvert, la police a arrêté trois jeunes qu'elle accuse de satanisme! Tout fut bâclé, de l'enquête – avec des réponses suggérées par la police – au procès, où le médecin légiste n'avait pas toute la compétence requise! Mais, quand on cherche, on trouve! Ici, on cherchait des meurtriers sadiques, possédés, sataniques... alors on les a trouvés. D'ailleurs, aurait-on eu idée de chercher des meurtriers chrétiens?


Quand la croyance trouve les preuves qu'elle veut, elle peut faire accuser n'importe qui! C'est ce que montre ce documentaire. Par chance, l'idéologie n'a pas encore contaminé tout le système états-unien! La science détruira l'approche des premières instances, ce qui conduira la Cour suprême de l'Arkansas à demander au juge de première instance de considérer l'ADN, ce qui disculperait les accusés. Cela conduira à une négociation et à un « Alford plea deal », difficilement traduisible, car c'est du droit états-unien. C'est comme si la personne avait plaidé coupable pour avoir une peine moindre que si elle avait plaidé non coupable et avait perdu, malgré sa conviction de ne pas être coupable. Un genre de non-lieu après-coup, une fois qu'une partie de la peine fut purgée, car si elle est libérée, elle n'est pas exonérée! (1)


Note


1. Dans le cas qui nous occupe ici :


« In the end, the West Memphis Three were not found in any judicial proceeding to have been wrongfully convicted. Nor were they, by any definition, “exonerated.” But on this past Friday, they were permitted to walk out the front door of the courthouse rather than the back door to the jailhouse. That, under any analysis, was a victorious end to a long and difficult struggle. » (Gerald L. Shargel, How the West Memphis Three Got Out, in The daily beast, Aug 21, 2011 : www.thedailybeast.com/articles/2011/08/21/west-memphis-three-freed-using-rare-alford-legal-plea.html)


Explications complémentaires et hyperliens avec la coopération de Luc Chaput


« Alford plea deal » : Pour faire simple, dans ce système, les procureurs de la défense et de la poursuite négocient souvent avant procès pour savoir quelles sont l'accusation possible et la peine alors encourue. L'Alford plea deal est une négociation après coup qui permet, face à de nouvelles preuves, de faire sortir un condamné qui purge une peine, souvent longue, sans que la poursuite n'aie à reconnaitre ses torts de façon à éviter un nouveau procès qui, si elle le perdait, entrainerait une compensation monétaire élevée au condamné alors innocenté.



Alford Plea : http://en.wikipedia.org/wiki/Alford_plea


Plaidoyer de marchandage :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Plaidoyer_de_marchandage


Damien Echols : http://damienechols.com/


West of Memphis : www.sonyclassics.com/westofmemphis/


West of Memphis (Wikipédia) : http://en.wikipedia.org/wiki/West_of_Memphis


West Memphis Three (sur le trio) :

http://en.wikipedia.org/wiki/West_Memphis_Three


Trois films qui ont précédés « West of Memphis » :


Paradise Lost. The Child Murders at Robin Hood Hills :

http://en.wikipedia.org/wiki/Paradise_Lost:_The_Child_Murders_at_Robin_Hood_Hills


Paradise Lost 2: Revelations :

http://en.wikipedia.org/wiki/Paradise_Lost_2:_Revelations


Paradise Lost 3: Purgatory :

http://en.wikipedia.org/wiki/Paradise_Lost_3:_Purgatory



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