Societas Criticus, Revue de critique sociale et politique

On n'est pas vache…on est critique!


D.I. revue d’actualité et de culture

Où la culture nous émeut!


Regard sur le Monde d'une perspective montréalaise!

On est sceptique, cynique, ironique et documenté!


Revues en ligne, version archive pour bibliothèques

Vol. 15 n° 7, du 2013-06-18 au 2013-07-20.


Depuis 1999!













www.societascriticus.com

Cette revue est éditée à compte d'auteurs.


societascriticus@yahoo.ca

C.P. 73580

Succ. Parc octogonal

Montréal H2A 3P9



Le Noyau!


Michel Handfield, M.Sc. Sociologie (U de M), cofondateur et éditeur;

Gaétan Chênevert, M.Sc. (U de Sherbrooke), cofondateur et interrogatif de service;

Luc Chaput, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, recherche et support documentaire.



Soumission de texte: societascriticus@yahoo.ca. Si votre texte est en pièce jointe, le sauvegarder sans les notes automatiques.


Note de la rédaction


Depuis 2009 nous faisons cette revue en logiciel libre de façon à en promouvoir l'usage. Ce fut d'abord en Open Office (www.openoffice.org), mais nous utilisons davantage Libre Office (www.documentfoundation.org/) maintenant.


Nous avons placé notre correcteur à « graphie rectifiée » de façon à promouvoir la nouvelle orthographe: www.orthographe-recommandee.info/. Il est presque sûr que certaines citations et références sont modifiées en fonction de l’orthographe révisée sans que nous nous en rendions compte vu certains automatismes parfois, comme de corriger tous les mots identiques! Ce n'est pas un sacrilège que de relire les classiques du français en français moderne. On n'y comprendrait parfois peu si on les avait laissés dans la langue du XVIe siècle par exemple. L'important est de ne pas trafiquer les idées ou le sens des citations, ce que n'implique généralement pas la révision ou le rafraichissement orthographique de notre point de vue.


Les paragraphes sont justifiés pour favoriser la compatibilité des différents formats que nous offrons aux bibliothèques (collection.nlc-bnc.ca/100/201/300/societas_criticus; collections.banq.qc.ca/ark:/52327/61248) avec différents appareils. Ceci favorise aussi la consultation du site sur portables.


« Work in progress » et longueur des numéros (2013-06-18)


Comme il y a un délai entre la mise en ligne et la production du n° pour bibliothèques, il se peut que quelques fautes d’orthographe, de ponctuation ou de graphie aient été corrigées, mais le texte n’est pas changé à quelques virgules près! On a beau lire un texte plus d'une fois, quand on vient de l’écrire on ne voit pas toujours certaines coquilles. On peut cependant les voir en préparant ce n°.


La longueur des n° varie en fonction des textes que nous voulons regrouper, par exemple pour un festival de films. Si nous visons les 30 pages pour des raisons de lecture, notamment sur téléphone intelligent, certains n° peuvent en avoir plus ou moins pour des raisons techniques, comme de le terminer avant le début d'un festival ou de regrouper tous les textes sur un même sujet. Renseignements pris, la question de la taille à respecter pour envoyer un n° aux bibliothèques est beaucoup plus grande qu'avant. Cette limitation ne se pose donc plus pour nous.



Index



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique

Éditos


Jouer avec le feu!

Montréal, c'est aussi cela!


Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct


Renseignements de sécurité (2013-07-14)

J'M! Montréal, ma ville (2013-06-30)


Le Journal/Fil de presse


Lancement du volet Auto-mobile de Communauto


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Avis


DI a vu! - ciné, théâtre, expositions et quelques annonces d’évènements (avec index)


LES AMANTS PASSAGERS DE PEDRO ALMODÓVAR

Les Routes du thé

LOUIS CYR : L’HOMME LE PLUS FORT DU MONDE

The bling ring

Les Beatles à Montréal


Mon Festival International de Jazz de Montréal

Feist au Festival International de Jazz de Montréal

Soirée Blues du samedi 29 juin!

Soirée Blues du dimanche 30 juin!

Soirée Blues du lundi 1 er juillet


FRANCES HA

« Chihuly » au MBAM



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique


Index


Nos éditos!



Jouer avec le feu!



Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 15 no 7, Éditos : www.societascriticus.com



Michel Handfield, sociologue, membre du Parti vert du Québec, marcheur urbain, abonné à Communauto, la carte OPUS (STM) et au bixi ! (2013-07-10)



La tragédie de Lac-Mégantic a fait le tour d'une part de la planète, du moins celle qui a accès aux informations internationales : un train et des wagons-citernes laissés sans surveillance qui descendent une pente pour exploser au centre d'une petite ville. Depuis, le public apprend comment fonctionne ce secteur avec des normes dépassées en matière de sécurité. On demande plus de surveillance et un changement des règles dans le secteur ferroviaire, surtout en ce qui a trait au transport des matières dangereuses, et on a raison.



Mais, le transport de pétrole en vrac augmente dû à la demande. Que ce soit par train ou par oléoduc, qui dit plus de pétrole transporté, dit davantage de risques. C'est tout simplement mathématique. Alors, si on veut vraiment réduire les risques il n'y a pas 56.000 façons. Il n'y en a qu'une : réduire notre consommation de produits pétroliers, donc diminuer notre usage du moteur à explosion! Cela ne se fait pas d'une seule manière, mais par des choix plus cohérents. Au plan politique, il faut...


- Accroitre l'investissement public dans le transport collectif;


- Favoriser le transport actif où c'est possible, notamment en favorisant la marche et le vélo de façon sécuritaire;


- Soutenir, par des lois et règlements appropriés, l'usage de voitures moins énergivores, hybrides et électriques.


Si nos deux premiers points sont faciles à comprendre, le troisième mérite d'être davantage explicité. On pourrait, par exemple, réduire les espaces de stationnement pour voitures sur les rues et mettre davantage d'espaces pour vélos et l'autopartage (Communauto). Sur les rues commerciales, on pourrait aussi réduire les cases de parcomètres de telle sorte que plus une voiture est encombrante, plus elle doit payer pour l'espace qu'elle occupe. Une Bentley paierait au moins l'équivalent de deux Prius C hybride (notre photo). Ce ne serait que justice !


Individuellement, je ne suis pas contre l'automobile, car certains en ont besoin. Mais, si à chaque fois, avant de prendre le volant, on se demandait si la marche, le vélo ou le transport en commun n'étaient pas une alternative, ne serait-ce pas un premier pas vers une réduction de la surconsommation de pétrole? Pour quelques coins de rue, la marche ne serait-elle pas plus bénéfique parfois? Et pas juste contre la surconsommation de pétrole, mais pour la santé aussi!


On peut aussi se demander si deux ou trois autos à une même adresse sont vraiment nécessaires. Parfois, même une seule auto est-elle vraiment nécessaire? C'est qu'il y a maintenant des alternatives à l'automobile personnelle et elles doivent être regardées avec sérieux et respect.


Quant aux cas où l'automobile est un choix qui ne peut être discuté, pour des raisons de travail par exemple, c'est le choix du modèle qui doit être davantage considéré avec soin, surtout en matière de consommation pétrolière et d'émissions polluantes! On ne peut plus s'arrêter aux courbes séduisantes et à la couleur, surtout après tout ce qu'on aura dit suite à la catastrophe de Lac-Mégantic! On ne peut être contre le transport de produits pétroliers et continuer à en surconsommer comme on le fait sans rougir. La balle est donc dans notre camp : à nous d'envoyer un message clair aux pétrolières en réduisant notre consommation de pétrole. Rien de moins.


Hyperliens


Communauto : www.communauto.com

Carte OPUS : www.carteopus.info

AMT : www.amt.qc.ca

STM : www.stm.info

Bixi : www.bixi.com

Parti vert du Québec : http://pvq.qc.ca

Parti vert du Canada : www.greenparty.ca



Montréal, c'est aussi cela!


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 15 no 7, Éditos : www.societascriticus.com



Michel Handfield (2013-06-23)



Pour tous ceux qui se demandent pourquoi on aime toujours notre ville malgré les nids de poule et la commission Charbonneau...


Sur une ile, dans un parc de Montréal!





De la même ile d'un parc de Montréal, d'un autre angle.






Parc Jarry, dans mon arrondissement, plein cœur de Montréal!




Traversée sur des pierres! Parc Jarry dans Villeray! (Pour ceux qui ne l'ont pas remarqué, il y a un oiseau au-dessus de l'eau et son reflet. C'est un jeune carouge à épaulettes. Les parents n'étaient pas loin.)





Index



Les meilleures lignes de Societas Criticus en direct


Par Michel Handfield


Des mots ou des liens que nous plaçons sur Twitter, Facebook, et/ou Linked In et que nous reprenons ici vu la valeur que nous leur trouvons.


Pour la mise en page de messages d'abord mis en ligne sur les réseaux sociaux, des corrections sont parfois nécessaires après coup, car il faut quelquefois tourner les coins ronds pour les besoins des médias sociaux, comme les 140 caractères de « Twitter », mais aussi pour la rapidité du direct lors d'un évènement qui demande déjà toute notre attention! Mais, ces corrections sont minimales pour ne pas changer l'apparence du direct. Souvent, c'est l'orthographe et la ponctuation qui ont été corrigées bien avant la mise en page!


Renseignements de sécurité


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 15 no 7, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Renseignements de sécurité: prévention auprès des employés fédéraux en voyage... nous dit lapresse.ca :


www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201307/14/01-4670705-renseignements-de-securite-prevention-aupres-des-employes-federaux-en-voyage.php


Je réponds :


On est un pays avancé!? Quand on compare nos chemins de fer avec d'autres économies, on a bien plus l'air d'un pays sous-développé. Nous espionner me semble une perte de temps! Y'en a de « plus meilleurs » que nous à surveiller tant qu'à moi!


Michel Handfield, 2013 07 14, 19h05 sur Facebook



J'M! Montréal, ma ville: www.montreal.qc.ca (2013 06 30 20h11)


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 15 no 7, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué! C'est http://ville.montreal.qc.ca/. Pourtant, www.montreal.qc.ca aurait été si simple!




Pavillon Président-Kennedy, UQAM. Texte et Photo Michel Handfield



Index


Le Journal/Fil de presse


Lancement du volet Auto-mobile de Communauto


Societas Criticus, revue de critique sociale et politique, Vol. 15 no 7, Le Journal/Fil de presse : www.societascriticus.com


Michel Handfield (2013-06-19)


Le dimanche 16 juin à 11 heures, à proximité du parc Laurier, a eu lieu le lancement du projet Auto-mobile de Communauto. Il s'agit de voitures en « libre service » pour faire une histoire courte.


Les frais prévus seront de 38¢/minute quand le service sera effectif pour tous, début juillet. Pour le temps du projet pilote, l’utilisation est réservée aux membres de Communauto de façon à roder le système. Dans tous les cas, il faudra être muni d'une carte OPUS pour s'enregistrer au service. C'est d'ailleurs la carte OPUS qui sert à déverrouiller la voiture et à la libérer par la suite. Tous les détails sont sur le site http://communauto.com/auto-mobile/ .


Étant membre de Communauto et ayant déjà utilisé la voiture électrique, la question du chargement m'est venue en tête, car il n'y a pas de bornes de charge le long des trottoirs de Montréal! La réponse : leur équipe va s'en occuper pendant la nuit! Et lorsqu'une voiture n'aura plus assez d'autonomie, elle sera automatiquement bloquée.


Ce projet pilote servira à documenter l'usage de la voiture en libre service pour notamment connaitre son impact sur les autres usagers de l'automobile et l'offre de services existants comme le transport en commun. C'est là un domaine peu connu et ce projet ne pourra qu'être un plus!


Daniel Breton, présent à cette annonce, a pour sa part parlé de l'importance de ce projet dans un objectif d'électrification des transports et le maire du Plateau, Luc Ferrandez, a souligné qu'il y a 3,2 millions de cases de stationnement sur l'ile de Montréal, soit 10% de la surface de l'ile! 3,2 millions de places de stationnement pour une population d'un peu plus d'un million de personnes, c'est beaucoup je trouve! Cela montre toute l'importance d'un projet comme celui-ci si l'on veut réduire la place que prend l'automobile individuelle en ville.



D.I., Delinkan Intellectuel, revue d’actualité et de culture


Index


AVIS (révisé le 2013-06-16)


Dans les commentaires cinés, de théâtres ou de spectacles, les citations sont rarement exactes, car même si l’on prend des notes il est rare de pouvoir tout noter. C’est généralement l’essence de ce qui est dit qui est retenue, pas le mot à mot.


On ne fait pas dans la critique, mais dans le commentaire, car, par ma formation de sociologue, le film est un matériel et nourrit une réflexion qui peut le dépasser. Certains accrocheront sur les décors, les plans de caméra, le jeu des acteurs ou la mise en scène, ce qui m’atteint moins. Moi, j’accroche sur les problématiques et les questions soulevées. Le film est un matériel sociologique; un révélateur social, psychosocial, socioéconomique ou sociopolitique. C’est ainsi que, pour de très bons films selon la critique, je peux ne faire qu’un court texte alors que pour des films décriés en cœur, je peux faire de très longues analyses, car le film me fournit davantage de matériel. Je n’ai pas la même grille ni le même angle d’analyse qu’un cinéphile. Je prends d’ailleurs des notes durant les projections de presse que je ne peux renier par la suite, même si je discute avec des confrères qui ne l’ont pas apprécié de la même manière que moi. Je peux par contre comprendre leur angle. J’encourage donc le lecteur à lire plus d'un point de vue pour se faire une idée juste.


Il faut aussi dire que je choisis les films que je vais voir sur la base du résumé et des « previews », ce qui fait que si je ne saute pas au plafond à toutes les occasions, je suis rarement déçu. Lorsque je ne suis pas le public cible, je l’écris tout simplement. Si je n’ai rien à dire ou que je n’ai pas aimé, je passerai mon tour, car pourquoi priverais-je le lecteur de voir un film qui lui tente? Il pourrait être dans de meilleures dispositions que moi. Une critique, ce n’est qu’une opinion après tout. Une indication qu’il faut savoir lire, mais jamais au grand jamais une prescription à suivre à la lettre. C’est d’ailleurs pour cela que je fais du commentaire et non de la critique.


Michel Handfield, d’abord et avant tout sociologue.


Index


DI a vu! (Ciné, Théâtre, Expositions et quelques annonces d’évènements)


LES AMANTS PASSAGERS DE PEDRO ALMODÓVAR


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Du réalisateur espagnol Pedro Almodóvar (La peau que j’habite, Étreintes brisées) avec Penélope Cruz et Antonia Banderas.


Une panne technique met en danger la vie des personnes qui voyagent sur le vol 2549. Les pilotes s'efforcent de trouver une solution avec le personnel de la tour de contrôle. Le chef de la cabine et les stewards sont des personnages atypiques et baroques, qui, face au danger, tentent d'oublier leur propre désarroi et se donnent corps et âme pour que le voyage soit le plus agréable possible aux passagers, en attendant que la solution au problème soit trouvée.


La vulnérabilité face au danger provoque une catharsis générale, aussi bien chez les passagers qu'au sein de l'équipage. Cette catharsis devient le meilleur moyen d'échapper à l'idée de la mort. Sur fond de comédie débridée et morale, tous ces personnages passent le temps en faisant des aveux sensationnels qui les aident à oublier l'angoisse du moment.


Avec LES AMANTS PASSAGERS, Pedro Almodóvar revient à ses premières amours: la comédie déjantée. Le maitre espagnol n’en oublie pas pour autant l’actualité puisque ce quasi-huis clos éclatant peut être perçu comme une métaphore de la société espagnole. On retrouve dans ce film coloré un certain nombre des acteurs fétiches du cinéaste parmi lesquels Javier Cámara, Lola Dueñas, Carmen Machi et Cecilia Roth. Pénélope Cruz et Antonio Banderas, rendus célèbres grâce aux films d’Almodovar, y font aussi une apparition.


LES AMANTS PASSAGERS prend l’affiche au Québec en version originale espagnole sous-titrée en français et en anglais et en version française.


Commentaires de Michel Handfield (2013-07-20)


Un problème sur un vol vers le Mexique. On ne sait trop si on s'en sortira, alors tout se dit, aidé par un peu de mescaline ajoutée aux cocktails que leurs servent les agents de bord! On a donc droit aux croyances et aux préjugés; aux espoirs et aux désespoirs d'une part des passagers et des membres du personnel du vol 2549, car ceux de la classe économique ont plutôt été endormis!


Entre confusion et confession, on s’aperçoit qu'ils sont tous de ce voyage vers le Mexique pour fuir quelque chose, sinon eux-mêmes! Ça donne une comédie surréaliste et cynique, caricaturale d'une certaine élite et d'un certain cinéma, à la limite entre la parodie et la critique sociale. Tous ne l'apprécieront pas également selon qu'ils regardent ce film au premier degré ou au second, voire même au troisième niveau! Moi, j'ai aimé, mais je prédis que ce film sera mitigé chez les cinéphiles et dans le grand public.


LES AMANTS PASSAGERS - Bande Annonce :


www.youtube.com/watch?v=W6syFvpE6nQ



Les Routes du thé


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Commentaires et photos de Michel Handfield (En direct sur Facebook et Twitter)


Exposition sur le thé. Pointe-à-théière, pardon Callière: www.pacmusee.qc.ca (15h07)





Thé et politique ! Pointe-à-Callière: www.pacmusee.qc.ca (15h15)



Thé et Beatles à Pointe-à-Callière: www.pacmusee.qc.ca (15h22)







LOUIS CYR : L’HOMME LE PLUS FORT DU MONDE

EN SALLES PARTOUT AU QUÉBEC DÈS LE 12 JUILLET 2013!


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Réalisé par Daniel Roby;

Produit par Christian Larouche;

Mettant en vedette Antoine Bertrand, Guillaume Cyr, Rose-Maïté Erkoreka,

Gilbert Sicotte, Marilyn Castonguay et Gil Bellows.


LOUIS CYR: L’HOMME LE PLUS FORT DU MONDE est un drame biographique produit par Christian Larouche (Les Pee-wee 3D, Gerry, Les 3 p’tits cochons) avec la collaboration de Caroline Héroux et Stéphanie Héroux (Lance et Compte: le film, Sur le rythme, À vos marques party I & II), réalisé par Daniel Roby (Funkytown, Peau blanche), scénarisé par Sylvain Guy (Détour, Liste noire) relatant le destin de ce héros mythique qui a marqué l’histoire.


Le film met en vedette Antoine Bertrand dans le rôle-titre, ainsi que Guillaume Cyr (Horace Barré), Rose-Maïté Erkoreka (Mélina Comtois-Cyr), Gilbert Sicotte (Gustave Lambert), Marilyn Castonguay (Marie-Amélina Cyr) et l’acteur canadien Gil Bellows (Fox – Richard Kyle)


Louis Cyr est un être d’exception qui fut catapulté dans la Légende grâce à ses nombreux exploits. Il s’agit non seulement de l’histoire de ce héros mythique, mais également de l’histoire d’un homme extrêmement vulnérable, un homme qui a surmonté plusieurs combats dont les plus durs se sont tenus hors de l’arène sportive.

Commentaires de Michel Handfield (2013-07-11)


Louis Cyr! Le nom appelle la légende. Déjà, à la naissance, il doit battre des records : 18 livres! Mais, si le film débute à Saint-Jean-de-Matha en 1910 (1), on remonte rapidement à Lowell en 1878, où est établie la famille Cyr. Déjà, à la manufacture il travaille pour trois et gagne le salaire de deux hommes vu sa force. Aux « States », les Canadiens français sont au bas de l'échelle sociale, sous les Irlandais. (2) Alors, il y a des occasions de se pogner, mais Louis n'est pas du genre batailleur malgré sa grande force. Il soulève par contre une roche qui, transportée et pesée par la suite à l'usine, fait 514 livres. Cela attire l'attention sur lui et il est recruté pour faire des tours de force! C'est là que commence l'histoire publique de Louis Cyr, celui qui fera des tournées et établira des records, dont certains imbattus à ce jour.


En son temps, il aura une popularité comparable à celle de Céline Dion aujourd'hui. Honnête, il ira en Europe pour affronter ceux qui se disent les plus forts du monde, mais personne ne se présentera devant lui pour l'affronter. Ses poids et ses exploits sont dument homologués devant témoins, car il prend le métier d'homme fort au sérieux.


Film historique, même si quelque peu romancé, où on voit l'ancêtre des gyms par exemple : un gym tenu par Gustave Lambert (Gilbert Sicotte) sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal. (3) Il y rencontrera Horace Barré (Guillaume Cyr), avec qui il deviendra ami et fera même un cirque plus tard. (4)


Quand il décide, il est sec! Il n'a pas nécessairement tort, mais il n'y met pas les manières comme lorsqu'il envoie sa fille, Marie-Amélina Cyr (Marilyn Castonguay), au pensionnat, car les études c'est mieux que de devenir une bête de cirque dit-il! (5) Et, il avait raison.


Ce film est triplement intéressant. D'abord, pour le côté historique, bien reconstitué même si certains pans de sa vie ont été escamotés. (6) Ensuite, pour son intérêt humain. Enfin, pour l'histoire sportive qui a fait la légende de Louis Cyr. Après le film, une télésérie serait la bienvenue.


J'ai aussi aimé la musique en appui au film.


Notes


1. « Dès leur mariage, qui fut célébré à Saint-Jean-de-Matha en 1882, le couple s'établit sur la ferme d'Évariste Comtois, le père de Mélina. » (www.municipalitestjeandematha.qc.ca/louiscyr.html)


2. Les nègres blancs d'Amérique comme l'écrira Pierre Vallières beaucoup plus tard! (http://fr.wikipedia.org/wiki/Nègres_blancs_d'Amérique)


3. www.fortissimus.net/TheActors.htm


4. Je ne peut dire si tous les personnages du films sont bien réels, mais ceux qui ont eu une importance dans sa vie et sa carrière y sont. Vous les trouverez tous sur www.fortissimus.net/TheActors.htm


5. Pour la suite de l'histoire, sa fille Émiliana, mariera plus tard le Dr Z. M. Aumont.


6. Comme le fait qu'il a été policier dans le quartier Saint-Henri. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Cyr)


Bibliographie et Hyperliens


Cyr, Louis, 1980, Mémoires de l'homme le plus fort du monde, Québec: VLB. Avec une préface de Ben Weider.


www.LouisCyr-LeFilm.com


www.Facebook.com/LouisCyrLeFilm


http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Cyr


www.municipalitestjeandematha.qc.ca/louiscyr.html


www.fortissimus.net/TheActors.htm


http://en.wikipedia.org/wiki/Little_Canada


http://fr.wikipedia.org/wiki/Lowell_(Massachusetts)



The bling ring


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


À Los Angeles, un groupe d’adolescents fascinés par le « people » et l’univers des marques traque via Internet l’agenda des célébrités pour cambrioler leurs résidences. Ils subtiliseront pour plus de 3 millions de dollars d’objets de luxe: bijoux, vêtements, chaussures, etc. Parmi leurs victimes, on trouve Paris Hilton, Orlando Bloom et Rachel Bilson. Les médias ont surnommé ce gang, le « Bling Ring ».


www.youtube.com/watch?v=N5-Naj8ugN4

http://theblingring.com/

www.pathefilms.com/film/theblingring


Commentaires de Michel Handfield (2013-07-10)


Ce qui étonne au premier chef c'est la facilité avec laquelle ces ados entrent dans les maisons de leurs idoles! Par distraction ou par confiance, plusieurs issues de ces résidences de gens riches et célèbres sont accessibles : portes non barrées ou fenêtres ouvertes! Bref, nos ados vont magasiner dans leurs garde-robes avec une facilité déconcertante et portent les vêtements de leurs idoles au vu et au su de tous par la suite.


Mais, comment savent-ils qu'ils ne sont pas chez eux? C'est qu'on trouve de tout sur les artistes, tant leur agenda que leurs adresses, que ce soit sur l'Internet ou dans différents magazines « people ». Et ça, c'est sans compter qu'on peut suivre leur déplacement en temps réel sur Facebook, Google+ et d'autres sites comme Foursquare par exemple, car plusieurs artistes aiment faire savoir à leurs « fans » où ils sont! Bref, on peut les traquer... ou savoir qu'ils ne sont pas à la maison.


Si cela est vrai pour eux, cela l'est aussi pour tout le monde. Si vos amis et les amis de vos amis savent où vous êtes, ils savent aussi où vous n'êtes pas! Ainsi, si vous devez être au travail et que Facebook ou Foursquare indique que vous êtes à la brasserie du coin en train d'écouter un match de foot au milieu de l'après-midi avec des amis, votre patron aussi risque de le savoir! Ne soyez donc pas surpris d'avoir des problèmes à moins d'avoir une très bonne explication à lui fournir.


Si devant son ordinateur on se croit parfois seul devant une fenêtre qui donne sur le monde, il faudrait aussi se dire que le monde de l'autre côté de la fenêtre peut nous voir lui aussi! Mais, ça, on l'oublie facilement. Même ces jeunes qui utilisent cette faille humaine pour faire leurs vols l'oublient et ne sont pas plus prudents que les autres, car ils se photographient avec le butin de leurs larcins et exposent cela sur Facebook. Dans un monde où être vu, c'est être, ça s'explique cependant. Mais, plus ils sont visibles, plus ils ont de risques d'êtres pris.


Cependant, vu la facilité déconcertante avec laquelle ils ont fait leurs premiers vols, cela ne pourra que les conduire à vouloir en faire toujours plus avec davantage de monde, car le sentiment d'invulnérabilité croit avec la réussite! Mais, plus ils avancent, plus il y a de risques de dérapage et de délation d'une part, sans oublier que si les portes des vedettes ne sont pas toujours verrouillées, il n'est pas dit qu'ils n'ont pas d'autres systèmes de sécurité d'autre part. Ils seront donc pris un jour, mais ils auront quand même volé pour 3 millions de dollars avant et seront traités en célébrités! C'est là le paradoxe de la dictature télévisuelle : vous êtes quelqu'un si vous faites parler de vous au petit écran! Sinon, vous n'êtes qu'un « has been »! Dérives assurées, surtout avec le « post » de vidéos sur Internet.


Les Beatles à Montréal

Du 29 mars 2013 au 30 mars 2014


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Autres temps, autres prix. À voir expo les Beatles à www.pacmusee.qc.ca








Portables des sixties! À voir expo les Beatles à www.pacmusee.qc.ca




Photos et commentaires Twitter et Facebook : Michel Handfield pour Societas Criticus







Mon Festival International de Jazz de Montréal


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


J'ai finalement coupé court à mon Festival de jazz, car à partir du 2 juillet, j'ai eu un mal de gorge. La cause? La fumée de cigarette ou le smog que Montréal a connu cette semaine, car je suis sensible à la boucane! Peu importe, j'ai donc mis abruptement fin à mes soirées blues. Désolé pour mes lecteurs.


Michel Handfield (2013-07-07)



Commentaires et photos Michel Handfield

Comme ça a d'abord été mis en ligne en direct sur Facebook, l'heure est entre ()!


L’horaire de la scène blues du www.montrealjazzfest.com. Vous ne direz pas que je ne suis pas fin... amateurs de blues! (2013-06-29/20h15)










Feist au Festival International de Jazz de Montréal

(2013-06-28 – mis en ligne le 2013-06-29 2h20 AM)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com



Now open! (21h39)






C'est parti au Festival de jazz, Quartier des spectacles, Montréal (www.quartierdesspectacles.com) (21h54)







Il y a foule au www.montrealjazzfest.com (22h10)




www.montrealjazzfest.com / place des festivals! (23h06)



Voir un spectacle à travers sa tablette! !!! (23h12)

(moi j'ai un cel, mais quelqu'un dans la foule filmait avec sa tablette!)






Les photos, les vidéos, pas de problèmes! Mais, ceux qui viennent jaser pendant les shows, ça dérange! (23h28)




Hyperliens


www.listentofeist.com


http://fr.wikipedia.org/wiki/Leslie_Feist



Soirée Blues du samedi 29 juin! (2013-06-30)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Bill Durst au www.montrealjazzfest.com. Scène Loto-Québec. Ça rentre dedans. Du blues qui a du punch. On sent la basse guitare! I like it! En reprise à 23h je crois. (19h32)




Au blues, contrairement au spectacle d'ouverture, ça jase moins. Probablement un public d'amateur du genre as me! www.montrealjazzfest.com. (19h48)




Steve Strongman (Ontario) au www.montrealjazzfest.com à 21h. Présentement en test de son.




Hyperliens


Bill Durst : www.billdurstband.com

Steve Strongman : www.stevestrongman.com


Soirée Blues du dimanche 30 juin! (2013-07-01)


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com



Avec Jean Milliaire blues band, we are dans le Big blues. On flirte le rock. Heavy blues band. Did you listen from Montréal? www.montrealjazzfest.com (2013-06-30 19h42)



Au cas où la première fois elle ne soit pas passée. C'est ça le direct. Jean Millaire blues band au www.montrealjazzfest.com. Du bon gros blues, beside rock. Ça roule, ça rentre dedans. On voit que ça a plus que du métier. Musicien dans l'âme. The soul of blues. Nothing less, just as good as blues. Parce que j'M autant le blues à fond la caisse que la politique. C'est dit! (2013-06-30 19h20)



Soirée Blues du lundi 1 er juillet


Michel Handfield (2013-07-01)


21h, Jack de Keyzer, scène Loto-Québec, www.montrealjazzfest.com. Cette année je fais dans les « Canadian bluesman » et j'avoue être agréablement surpris. « We are in America » et revendiquons le « as we can », car il ne faut pas laisser l'Amérique aux seuls états-unien. Voilà pour mon blues politique! (Sur Facebook, 21h08)



Jack de Keyzer, blues! Y tire ce band, Chicago blues rock à la Canadian en ce 1er juillet. (Sur Twitter, 21h19)





FRANCES HA


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Le film est présenté dans sa version originale anglaise et avec sous-titres français au Cinéma du parc.


Greta Gerwig crève l'écran dans Frances Ha de Noah Baumbach, film qui raconte l'histoire comico-sérieuse d'une charmante New Yorkaise de 27 ans toujours sur la brèche sans jamais, semble-t-il, aller nulle part alors qu’elle traverse une crise d’identité postscolaire. Gerwig a également coécrit le scénario avec Baumbach.


Meilleures amies depuis leurs études au Vassar College, Frances (Gerwig) et Sophie (Mickey Sumner, la fille de Sting) partagent un appartement à Brooklyn. Qu'elles parlent de leurs amoureux ou flânent simplement ensemble, les jeunes femmes sont liées par une telle complicité que Frances dit en plaisantant : « Nous ressemblons à un couple de lesbiennes qui n’ont plus de relations sexuelles. » Toutefois, l'univers de Frances s’écroule lorsque Sophie décide de déménager avec une amie dans le quartier de Tribeca.


Baumbach établit un parallèle entre Frances et le personnage de Charlie Brown sans les Good grief ! Frances n'a pas les moyens de payer les frais de 3 $ d'un guichet automatique, et encore moins un appartement à Tribeca. Elle travaille comme apprentie dans une compagnie de danse qui ne l'engagera peut-être jamais. Elle considère toujours Sophie comme sa meilleure amie, même si elles ne se parlent pour ainsi dire plus. Elle habite encore à New York, mais n'a pas vraiment de domicile. Pendant que d'autres vont de l'avant, Frances passe d'un
appartement à l'autre, débarque parfois chez un ami ou agit souvent sur un coup de tête, comme lorsqu’elle décide de passer une fin de semaine à Paris.


La distribution comprend également Grace Gummer (la fille de Meryl Streep) et Adam Driver (du succès télé Girls) ainsi que Josh Hamilton (la vedette de Kicking and Screaming de Baumbach) et les parents de Gerwig (dans le rôle de ceux de Frances) qui font de brèves apparitions.


Bien que le sujet du film soit contemporain, il s'en dégage une atmosphère intemporelle grâce au choix original qu'a fait Baumbach de tourner en noir et blanc et de tirer parti de la musique de Georges Deleure, compositeur de classiques du cinéma des années 1960, tel Jules et Jim de François Truffaut. Quant au titre, il prend tout son sens à la fin de l'histoire.


Noah Baumbach (en nomination pour l'Oscar du meilleur scénario original avec The Squid and the Whale) et Greta Gerwig avaient déjà travaillé ensemble sur le long métrage Greenberg qui la mettait en vedette.


Frances Ha est distribué au Québec par Métropole Films Distribution.


Commentaires de Michel Handfield (2013-07-04)


La jeunesse! Réussir à arriver, c'est du travail. Frances essaie, mais quand elle n'a pas sa place pour le spectacle de Noël dans la troupe de danse où elle est apprentie, son monde s'écroule, mais pas son rêve. Elle fonce coute que coute pour continuer la danse malgré les difficultés, quitte à mentir et squatter chez des amis et connaissances. Déphasée de la réalité, mais débrouillarde, elle poursuit son rêve et on la suit dans cette aventure urbaine, car ce film est très urbain soit dit en passant.


Une plongée dans la vie d'une idéaliste qui a des difficultés à trouver sa place dans un monde de plus en plus fermé par les dictats de la productivité et du rendement. Mais, la fidélité et la créativité, les valeurs de Frances, où sont-elles reléguées dans ce monde de plus en plus gris? Pas surprenant que ce film fut tourné en noir et blanc.


Hyperlien


www.youtube.com/watch?v=y9YKHRQkf7k



« Chihuly » au MBAM


D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, Vol. 15 no 7, Textes ciné et culture : www.societascriticus.com


Du 8 juin au 20 octobre 2013.

www.mbam.qc.ca/


Le Musée des beaux-arts de Montréal présente du 8 juin au 20 octobre 2013 les œuvres de l’incomparable artiste américain Dale Chihuly. Sur l’invitation de Nathalie Bondil, directrice et conservatrice en chef du MBAM, l’artiste a réalisé une éblouissante exposition sur mesure, en symbiose avec l’architecture intérieure du Musée, composée de sculptures de verre dévoilant sa puissante vision créatrice.


Né en 1941, Chihuly est aujourd’hui mondialement reconnu pour avoir révolutionné le mouvement Studio Glass. Grâce à lui, le verre est passé du monde artisanal à celui des beaux-arts. L’artiste a en effet hissé l’art du verre soufflé au rang de la sculpture monumentale et établi ce matériau délicat comme mode d’expression pour l’art environnemental.


Expérience visuelle immersive, surprenante et grandiose, l’exposition organisée par le MBAM en collaboration avec le Chihuly Studio ne manque pas de capter l’œil du public.


Commentaires et photos de Michel Handfield (2013-06-26)


J'ai été à l'avant-première de cette exposition, le 7 juin dernier, et je fus ébahi par sa luminosité. On est dans autre chose : terrain connu et inconnu à la fois. C'est rare que je ne trouve pas de mots, mais plus j'y pense moins j'ai d'angles pour en parler. Contrairement à certains peintres et sculpteurs qu'on peut lier à une époque, un contexte social ou des auteurs, ici on est dans la symbolique et la transparence... du souffle.



« Groundé » et ailleurs! Je pense à sa barque par exemple. On pourrait être sur un lac et contempler cette voie lactée qui nous entoure au point qu'on est y connecté, car elle nous englobe, reflétée sur cette eau calme. De là à se sentir partie prenante de l'univers (une sphère!) il n'y a qu'un pas que Chihuly nous fait franchir. (1) Mais, d'autres ne pourront qu'y voir la beauté du verre, de ces grosses billes à faire rêver les enfants qu'ils furent déjà! (2)


Et, que dire de « Mille fiori de Montréal », si ce n'est pas de nous faire une fleur? Et, pourquoi pas le soleil? Car Dale Chihuly semble puiser une partie de son inspiration dans l'environnement! On est dans le grandiose ici.


Chihuly, c'est du verre soufflé démesuré, né du mariage entre la sculpture et la peinture. Les experts parlent du « Tiffany de notre époque » à son sujet! (3) Moi, j'y vois le fils spirituel d'un « trip » à quatre : Tiffany pour le verre, Rodin pour le « scupturel », miro, et Picassso pour les couleurs et la symbolique!


On pourrait s'étendre en analyse sur toutes ses pièces, car elles nous parlent tant par leur beauté que leur symbolique. On est loin de la bouteille en verre soufflé même s'il a certainement fallu la première pour en arriver là! C'est dans son ADN, mais l'évolution du verre soufflé a connu une révolution « Chihulyenne » si l'on peut dire. Vous ne verrez plus jamais le verre soufflé comme la bouteille de liqueur transformé par un souffleur de verre dans les foires ou à la Ronde autrefois!






Notes


1. Pourquoi une sphère? C'est que les planètes et le soleil sont des sphères. Les galaxies aussi, comme les planètes qui tournent autour de leur soleil! Et, ne parle-t-on pas de la courbure de l'univers?


2. On voit moins ça, il me semble, des jeux de billes de nos jours! Quoiqu’il 'y en a en version électronique maintenant. Mais, c'est une tout autre chose. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_de_bille


3. www.acouperlesouffle.ca/

Hyperliens


« TimeLapse » du montage du Soleil disposé devant le pavillon abritant l'exposition: www.youtube.com/watch?v=RCn0LANkMsY


www.chihuly.com/


http://en.wikipedia.org/wiki/Dale_Chihuly



Index